Category Archives: Prière et intention

Quand le rideau tombe

congrès, groupeLe Baal HaSoulam, « Introduction au livre du Zohar, » article 20 : Et le même « corps » dans sa mauvaise forme qui nous est donné dans le présent, néanmoins ceci ne doit pas abîmer notre essence ainsi et toutes ses propriétés qui sont sur le point d’être annulées complètement de sorte que tout le système d’impureté qui est sa source, et tout ce qui est à ce sujet doit être brûlé comme si cela avait déjà été brûlé et considérer comme si ça n’avait jamais existé.


L’essence de l’âme (Nefesh), habillé dans le corps, est seulement à ce stade du désir, mais le désir de donner sans réserve provient d’un système des quatre mondes de ABYA de la sainteté ; elle existe éternellement, parce que cette forme du désir de donner sans réserve est en équivalence de forme avec la source de vie et est immuable.

Nous existons dans la réalité de Ein Sof (infini) et tous les mondes (Olamot), ce qui signifie les dissimulations (Alamot), sont uniquement des filtres qui s’ajustent à l’image de Ein Sof pour nous ; le degré de dissimulation n’existe que dans notre perception et ils disparaîtront au moment où nous serons en mesure d’annuler notre « corps », le désir de recevoir pour lui-même.

Toutefois, cette volonté doit encore être révélée. Où existe-t-elle vraiment ? En fait, aujourd’hui tous mes désirs agissent réellement au niveau animal. Le désir réel de recevoir se révèle que lorsque je commence à travailler afin d’accorder et je découvre tout ce qui s’oppose à la volonté de donner sans réserve. S’opposant à la ligne droite, la ligne gauche est révélée ; contre la sainteté, l’impureté est révélée.

Ci-dessous, sous le seuil de la perception spirituelle, nous sommes ici dans le monde imaginaire où nos désirs, comme on dit, « tous regardent comme des bêtes. » Mais si par les travaux du groupe, à la diffusion, à propos des les amis, de l’humanité, et enfin pour le Créateur, nous révélons notre inclination vers En-Haut, puis nous révélons notre « corps » corrompu, ce qui signifie le désir de recevoir avec l’intention de recevoir.

Afin de corriger ce désir, l’intention doit changer à afin de donner sans réserve. Le désir de recevoir lui-même reste et au-dessus, je construis une volonté afin de donner sans réserve qui est appelée l’âme (Neshama). Son essence est dans mon don pour tout le monde. En donnant à tout le monde, en aimant tout le monde, je développe l’âme au-dessus de mon « corps ». Et sous cette forme, nous atteignons la correction.

Alors ce monde disparaît, et je peux voir tous les mondes, le monde de l’Infini.

Maintenant, nous existons aussi dans le monde de l’Infini. Et maintenant, également, tout dépend de mon intention. Rien n’est immuable et constant, comme tout est représenté et arrive seulement dans mes qualités.

De la 4ème partie de la Kabbale quotidienne leçon du 13/03/13, « Introduction au livre du Zohar« 

Si nous le voulons maintenant, ce sera maintenant!

congrès, groupeRabash, « Que signifie l’impatience et le dur travail dans le travail»: Nous devons travailler dur parce que ce sont seulement les souffrances du dur labeur qui nous font crier vers le Créateur avec un désir entier pour que le Créateur nous sauve de l’adomination de Pharaon, roi d’Égypte. Cela signifie que cela provient d’un état de bassesse où la personne sent qu’elle est pire que toutes les autres personnes et cela la pousse à crier vers le Créateur de tout son cœur pour qu’Il puisse l’aider. Cela veut dire qu’elle croit que le Créateur entend sa prière puisqu’Il lui a révélé son mal et ainsi Il va sûrement l’aider et la sortir aussi du mal , ce qui est appelé la rédemption. Cela signifie qu’elle croit que le Créateur lui fait comprendre qu’elle est en exil et qu’Il va sûrement la faire sortir ensuite de l’exil.

Nous avançons par deux forces, mais pour ceux qui ne savent pas où aller, il n’y a qu’une seule force qui les pousse par derrière et les oblige à aller de l’avant. Ils essaient constamment de lui échapper, en essayant de se sauver du « rouleau de l’évolution» qui les rattrape par derrière et les pousse à avancer.

Mais le chemin de la Torah est différent du chemin de la souffrance. On donne à une personne la sagesse de la Kabbale, afin qu’elle puisse construire la force qui illuminera devant elle et la tirera vers l’avant, dans l’espoir d’un avenir meilleur, avec de grands espoirs, des exemples positifs, un sentiment de crainte qui se fait sentir par le connexion et l’exaltation spirituelle.

L’objectif doit être aussi brillant et aussi attrayant que possible, et est décrit comme merveilleux et bon. Bien que l’avancement se fasse par l’ego, que nous devons constamment rejeter, nous devons essayer d’utiliser cette méthode: attirer la Lumière qui corrige, de sorte qu’Elle va faire tout le travail. L’approche ici nécessite de la subtilité, comme dans n’importe quoi. Si vous savez comment y entrer, alors il est très facile pour vous de le faire. Quelqu’un qui ne sait pas cela ressent de grandes difficultés et fonce constamment dans un mur.

Nous devons organiser le bon environnement dans lequel vous allez bientôt commencer à souffrir à cause de l’absence de connexion et à cause de votre jalousie, la luxure et le désir de respect. Vous verrez que d’autres ont plus de succès que vous. Vous envierez les autres qui réussissent à se relier si fortement et vous aurez aussi envie d’atteindre cela.

La jalousie vous oblige à demander votre changement. Vous savez déjà comment évoquer la Lumière qui corrige, vous commencez à changer sous l’influence de la Lumière, et donc vous avancez. La chose principale est de développer la force de traction que l’on appelle « je vais l’accélérer. » C’est parce que les problèmes, les souffrances, la force naturelle de l’évolution «en son temps», ne dépendent pas de vous. Nous devons comprendre que les souffrances viennent à une personne dans le but de la réveiller, nous avons besoin de développer les affres de l’amour par nous-mêmes au lieu des souffrances corporelles de sorte qu’au lieu du mal qui nous rattrape, la bonté s’illuminera en face de nous.

If We Want It Now, It Will Be Now!

 

Au lieu de l’évolution naturelle sous l’emprise du temps, il faut s’élever au-dessus du temps afin de déterminer le rythme de notre progression par nous-mêmes. Cela signifie que tout est entre vos mains! Nous devons sentir l’exaltation et un sens de l’éveil puisque tout dépend uniquement de nous! Si nous le voulons aujourd’hui, ce sera aujourd’hui! Si nous le voulons vraiment maintenant, ce sera maintenant! Tout ce que nous voulons atteindre par le chemin de la Torah peut être promu et réalisé.

Il est très important de souligner cela dans le travail: utiliser et intégrer tous les composants, tous les moyens dont nous disposons dans la voie de « je vais l’accélérer» qui nous aidera dans notre avance. Nous devons développer tous les moyens et les relier correctement afin de voir qu’il y a ici une méthode certaine ici, au lieu de suivre le chemin de la souffrance en nous développant sous la pression de notre nature. Une personne peut progresser en s’élevant au dessus de sa nature afin d’avancer avant elle et d’ouvrir les portes pour elle.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 21/03/13

Cric spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans la mesure qu’une personne est plus présente dans d’adhésion avec le Rav, le groupe et l’étude, alors son désir de recevoir grandit-il plus?

Réponse: Bien sûr, sinon comment voulez-vous vous développer? C’est pourquoi il est dit: « Celui qui est plus grand que son ami, son penchant est plus grand que le sien »

Question: Alors, comment pouvons-nous limiter notre désir?

Réponse: Je ne restreins pas le désir lui-même, mais plutôt j’utilise le désir. Je ne veux pas que mon désir devienne plus petit ou disparaisse complètement. Non, je me rapporte à lui avec tout le respect qu’il mérite, avec l’amour pas la haine, parce c’est une aide contre lui. J’ai travaille délibérément sur moi de cette manière pour reconnaître et essayer de garder les limites de mon désir dans tous mes discernements. Ils deviennent un véritable trésor pour moi, et je leur donne beaucoup d’estime.

Ensuite, toute ma vie devient quelque chose de très important, précieux. En face de moi, comme si dans un jeu, les parties de ce mécanisme très complexe passent et que je ne les neutralise pas, et ne les restreins pas ; je veux m’élever au-dessus. Il s’agit de la montée, la montée dans l’échelle spirituelle. La restriction elle-même est faite par la Lumière et je ne fais pas le travail de la Lumière. Ce serait comme de l’ascétisme et il n’y a rien de bon à ce sujet. Nous devons recevoir les choses comme elles viennent, s’élever au-dessus, et les utiliser ensuite dans la forme correcte.

Question: Comment cela arrive t-il? C’est très facile de se noyer dans un désir.

Réponse: Je demande tout le temps d’être dans la foi au-dessus de la raison, dans la ligne médiane. Mon désir que je prends ci-dessus est la ligne gauche, le don que je réalise est la ligne droite. Et l’ordre des relations mutuelles entre le don et la réception est appelé la ligne médiane. Ce mécanisme monte de plus en plus, comme si c’était par un cric.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Un vrai groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on mesurer le désir du groupe?

Réponse: Oui, si c’est vraiment un groupe, ce qui signifie qu’il a formé un système dans lequel vous voyez les dix Sefirot. Après tout, un vrai groupe est quelque chose qui existe en soi, un mécanisme spirituel, une structure spirituelle, un corps spirituel.

Question: Qu’est-ce qui nous sépare d’un tel groupe maintenant?

Réponse: Un manque de connexion. Nous avons besoin d’établir une relation correcte entre nous qui soit infusée de dévouement, d’unité et de soutien. Nous avons besoin de sentir qu’il n’y a pas d’alternative, que c’est notre devoir, sinon nous n’atteindrons pas l’attribut de don ni arriverons à donner plaisir au Créateur à travers les amis et les enseignants. Nous n’allons pas avancer sans connexion, nous ne serons pas en mesure de sauver le monde, et ne serons pas en mesure d’agir pour le plaisir le Créateur.

En outre, sans le renforcement de notre connexion mutuelle, nous causons des dommages, comme quelqu’un qui perce un trou dans un bateau commun. Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans son article«La Paix», que la société punit le vol, mais si une personne n’ajoute pas ses efforts, il n’y a pas de peine pour elle. Pendant ce temps, celui qui « prie », le fait pour lui-même et il porte atteinte à la société. Après tout, la vraie prière ne peut être produite que par une communauté de personnes qui veulent apporter le contentement au Créateur par le don mutuel.

Seul, aucun d’entre nous n’est capable parce que je n’ai pas ce «lieu», ce désir, d’où je pourrais lui répondre. Il n’existe pas de Créateur sans l’unité des êtres créés qui veulent donner mutuellement les uns aux autres, Lui donnant ainsi un «lieu» d’être révélé entre eux et de l’apprécier. Une fois pour toutes, je dois comprendre que je n’ai pas de «lieu» à remplir, aucune force qui va m’aider à donner, il n’y a rien. Tout est seulement dans la connexion entre nous.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 03/03/13, “Introduction au Livre du Zohar

kabbalistes de tous les pays: unisez-vous !

congrès, groupeQuestion: Qu’est-ce qu’il faut faire pendant les cours pour changer nos qualités intérieures?

Réponse: Avant le cours, pour tous ceux qui sont dans différents endroits du monde, il est nécessaire de se connecter les uns aux autres, pour que pendant le cours nous soyons ensemble, essayons de l’absorber dans notre Kli-récipient commun. Après tout, il y a beaucoup des gens qui écoutent ces cours. Nous devons unir à l’intérieur en nous tous nos désirs vers le changement, vers notre état supérieur – là où nous nous joignons entre nous, où nous sommes un ensemble unique, une seule âme.

Le Baal Hasoulam écrit qu’il n’existe qu’une seule âme, le monde de l’infini, qui se révèle à nous progressivement par les 125 degrés, d’abord dans un petit volume, ensuite de plus en plus croissant etc. Par conséquent, nous devons imaginer un état dans lequel nous entrons. Nous y entrons en fonction de notre connexion entre nous, et dans cette mesure nous nous remplissons de la Lumière supérieure et commençons à ressentir le monde de l‘infini. Nous devons ressentir tout cela dans le monde spirituel et exister en lui.

De la leçon virtuelle du 17.03.2013

La Torah est appelée la ligne médiane

Le Rabash, Degrés de l’échelle, article 19 « Que la Torah est appelée la ligne médiane signifie dans le travail »: Une personne doit croire qu ‘ »il n’y a rien hormis Lui » et que tout ce qui nous arrive est fait par le Créateur. Avant de faire quoi que ce soit, il faut garder à l’esprit que tout ce que nous avons, c’est le choix qu’il nous est donné car « si ce n’est pas de moi-même alors qui? » En d’autres termes, tout dépend de ce que nous choisissons. Cependant, après que nos actions sont terminées, nous devons arriver à la conclusion que tout est soumis à la gouvernance supérieure et qu’il n’y a rien que nous faisons de nous-mêmes.

Nous devons croire que c’est le Créateur qui nous donne des désirs et des aspirations à faire de bonnes actions. Cependant, pour le moment, alors que nous sommes encore indigne, il nous est interdit de ressentir que c’est le Créateur qui nous oblige à faire de bonnes actions. C’est pourquoi le Créateur Lui-même se dissimule dans les vêtements de l’intention « Lo Lishma » (pas en Son nom).

En d’autres termes, le Créateur Lui-même se cache dans le « vêtement » de nos amis.

Si nous n’avons pas envie de nous lever et d’aller aux cours, alors le Créateur Lui-même se cache dans le « vêtement » de nos amis et nous oblige à nous lever indépendamment de notre fatigue puisque nous réalisons soudainement que tout le monde autour verrez notre faiblesse. Le commandement du Créateur ne nous donne pas assez d’énergie pour nous réveiller. Le Créateur ne nous oblige pas et nous serions probablement restés au lit, mais nos amis nous font lever et aller à la leçon.

La même chose s’applique à tout: Nous ne sommes pas en mesure de rester fort et de commettre de bonnes actions si le seul qui nous oblige à agir ainsi serait le Créateur, mais si nous sommes forcés d’agir par d’autres personnes, nous ressentons assez de puissance pour agir avec l’intention de Lo Lishma.

Il faut croire qu’ « il n’y a rien hormis Lui », ce qui signifie que c’est le Créateur qui l’a contraint à commettre de bonnes actions. Cependant, on n’est pas encore digne de reconnaître que c’est le Créateur qui l’oblige et il est toujours induit en erreur par le fait que le Créateur « s’habille » dans son entourage et gouverne par celui-ci par derrière.

C’est pourquoi après chaque action que nous faisons parce que notre environnement nous oblige à agir, il faut conclure que c’est le Créateur qui a organisé cette situation pour nous et qu’Il s’habille dans les vêtements qui nous sont essentiels. Alors maintenant, nous devons remercier le Créateur pour être à la source de notre désir de commettre de bonnes actions signifiant qu’il s’habille dans les circonstances de notre vie.

 

Arracher notre désir d’être séparé

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Les fruits  du sages de la Torah », « Ce n’est pas le temps pour rassembler le troupeau »: Quand les soixante-dix âmes de Jacob se propagèrent à 600.000 âmes, les choses sont revenues à ce qu’elles étaient avant que le troupeau ait été rassemblé, et la margelle doit être roulée à partir du puits, et lorsque la force manque d’une partie cela provoque l’épuisement de la pleine mesure. Et c’est là le secret, que l’individu et le général sont égaux et tout ce qui a été inclus dans le général et qui est devenu une exception ne vient pas pour nous apprendre sur l’exception, mais plutôt sur le général … et c’est ce que la fable du Zohar veut dire quand il parle de deux personnes qui sont sur un bateau et qu’un forait un trou sous elle et que son ami la réprimanda disant: pourquoi perces-tu un trou, et le fou lui répondit: « De quoi te soucies-tu, je perce sous moi, pas sous toi », car en effet l’individuel ruine l’ensemble de la beauté de la forme.

… Et c’est le sens de la prière pour le public, que l’individu ne doit pas faire une exception et demander pour lui-même, même si c’est pour apporter le contentement à son Créateur, à l’exception du général comme un tout… car celui qui fait une exception et qui demande pour lui-même, ne construit pas, mais apporte plutôt la destruction sur lui-même, car il ne peut pas faire une exception sans la robe de fierté, et hélas pour celui qui apporte la destruction sur son âme… et chaque personne devrait être inclue de toutes ses forces dans l’Israël général, dans tous les appels vers le Créateur, dans la prière et dans le travail… puisque c’est la nature de la Lumière du général qui réside sur l’individu qui annule son individualité afin qu’il ne le ressente pas lui-même. »

Nous devons constamment nous rappeler que toutes nos pensées viennent comme une  » aide qui s’oppose » et c’est grâce à elles que nous pouvons devenir plus forts et nous développer. Nous devons nous élever au-dessus de toutes les interruptions et nous connecter autant que nous pouvons pour le sentiment de la famille en général, « comme un seul homme dans un seul cœur. »

Nous ne devons pas abandonner ces pensées, le sentiment que nous faisons tous partie d’une même famille. Le sentiment général « d’une famille », c’est le sentiment du Créateur qui réside parmi nous, en nous, si nous aspirons constamment au sentiment de connexion parmi nous, malgré toutes les interruptions.

C’est notre travail. Nous devons rappeler à l’autre ce sujet et c’est encore mieux d’essayer de le faire de par nos pensées: de garder cette pensée et tenter d’influencer tous les amis et le monde entier par nos pensées et de transmettre l’accent sur les actions internes. C’est notre objectif à l’heure actuelle, nous devons atteindre l’adhésion et réussir.

Tel est le sens de « Israël, la Torah, et le Créateur sommes un », tous ceux qui aspirent à la révélation du Créateur (Yashar – El) dans la connexion entre eux suivent tous les conseils des kabbalistes pour atteindre la connexion dans laquelle le Créateur sera révélé.

Ainsi, même la prière la plus pure avec la meilleure intention n’aide pas si ce n’est pas la prière de beaucoup, pour le général comme un tout, mais plutôt une prière d’une personne qui se sépare des autres. Non seulement cela n’aide pas, et c’est vraiment dangereux! Nous devons considérer la séparation et la division, surtout si elle est intentionnelle, comme un comportement inacceptable. C’est l’obstacle le plus sérieux et nous devrions essayer de l’éradiquer.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale du 17/03/13

Pour grandir dans la spiritualité…

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans l’une des leçons, vous avez dit qu’un étudiant, selon son progrès spirituel, commence à mépriser l’enseignant de plus en plus. Vous avez également donnez un exemple de votre relation avec votre professeur. A quel est le niveau spirituel devons nous élever pour que ce mépris pour l’enseignant disparaisse?

Réponse: Comme dans notre monde, quand commençons-nous à apprécier nos parents et les comprenons? Lorsque nous devenons nous-mêmes parents! Mais cela ne justifie pas l’ignorer. Celui qui veut grandir doit comprendre sa nature et grandir en dépit d’elle.

 

La connexion qui détruit le mal

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « La Paix »: Et vous trouvez que toutes les graines à partir desquelles le bon état grandit ne sont que les actes corrompus eux-mêmes, ce qui signifie que tous les maux qui viennent dans les mains des méchants dans la génération s’accumulent et rejoignent une grosse somme, jusqu’à ce qu’ils pèsent si lourdement que le public ne peut plus les supporter. Alors, ils se lèvent et le ruine et créent un état plus désirable.

Si je veux avancer correctement, je dois participer à détruire le mal par des actions concrètes sur le chemin. Ces actions proviennent d’un acte plus efficace, qui est la connexion entre les amis. C’est la connexion qui détruit le mal.

Question: Qu’est-ce que ça veut dire que le mal apparaît lors de la connexion?

Réponse: C’est exact. Le vrai mal ne se révèle que lorsque je veux me connecter avec les autres et que je vois comment je suis repoussé par eux et combien je les déteste. Je suis attiré par eux et cela me repousse et je me sens rejeté. C’est le mauvais penchant et c’est la seule chose que nous ayons à corriger. Tout le reste sont des sentiments animaux.

Après tout, Adam, un être humain, était seulement quelqu’un d’attiré par la connexion avec les autres. La réponse négative à la connexion est la mauvaise inclination que je corrige et me tourne vers la bonne inclination.

Mon premier réflexe est d’établir une connexion avec le groupe et avec les amis. Alors je sens que je ne veux pas étudier ou faire quoi que ce soit de plus. Au lieu de cela je ressens l’endurcissement du cœur, je suis fatigué d’essayer, « Combien de temps encore? Je ne vois pas quoi que ce soit de bon sortir de ceci… » C’est la mauvaise inclination, Pharaon en moi sur lequel je dois travailler maintenant. Son mal est qu’il s’oppose à la connexion.

D’autre part, le résultat de la connexion est appelé « Créateur – Bo-Ré », qui signifie viens et vois (Bo – viens et Ré – voir en hébreu). Si je me connecte avec toutes les âmes ou avec certaines d’entre elles, alors dans la connexion entre elles je découvre le Créateur. En d’autres termes, je parviens à la connexion et à l’intérieur j’y découvre le résultat.

Mais en attendant, je me sens mal puisque mon désir est éteint et je m’endors et je ne vois plus le but en rien d’autre, ni dans ce monde ni dans l’autre monde. Rien ne vaut un effort de plus. Maintenant, quand je ressens que mon cœur s’endurcit, je dois trouver le pouvoir d’agir, élever MAN, une demande.

Alors, comment faites-vous si j’ai déjà eu envie de recevoir un somnifère pour le reste de ma vie? Ici, nous avons besoin d’un environnement pour nous aider à nous réveiller. Cet environnement fait deux choses:

D’abord, il « enterre » son mauvais penchant.

Deuxièmement, lorsque nous nous connectons, et ainsi atteignons la Sainteté, nous demandons la force du don par la prière de beaucoup de toutes nos forces.

Par conséquent, le bon penchant ne peut être révélé que dans le groupe. Puis d’en haut, je reçois la bonne force, la force du don qui m’unit avec les amis et le Créateur.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 15/03/13, « La Paix »

 

Une épreuve difficile de plaisir

Dr. Michael LaitmanTout au long de l’histoire, le développement humain s’est produit avec une personne ayant peur de jouir pour elle-même. Elle avait peur non seulement de profiter de la Lumière mais aussi de perturber la restriction. La brisure  ne s’est produite qu’une seule fois, et elle peut s’en abstenir car elle craint et doute si oui ou non elle peut résister à des plaisirs qui vont lui être révélées par le don sans réserve au Créateur.

Après tout, le sentiment de sa similitude avec le Créateur apporte beaucoup de plaisir. Et c’est encore un plus grand plaisir de sentir comment le Créateur vous aime, comment vous êtes réunis en un seul. C’est comme le plaisir que connaît un bébé à proximité de sa mère, combien sa mère jouit de lui, et lui d’elle, et de donner du plaisir l’un à l’autre.

Une personne ressent une grande crainte parce que des plaisirs immenses lui sont révélés: NRNHY de NRNHY au lieu de Nefesh de Nefesh. Il s’agit d’une Lumière immense qui est révélée par le sentiment qu’elle donne quelque chose au Maître, car NRNHYest né du don sans réserve au Créateur qui se révèle à une personne. Et c’est là que tout le travail est concentré.

Le travail spirituel n’est pas sur le repas qui est disposé sur la table du Roi, mais le sentiment du Maître, ma ressemblance avec Lui, c’est avec cette jouissance. En essayant d’être comme le Maître, je deviens comme Lui en quelque chose. J’aime non seulement le fait que je Lui apporte du plaisir, Son amour pour moi et mon amour pour Lui, mais je commence à apprécier cette position même, mon statut.

Cela révèle une énorme Lumière et le plaisir qui n’existait pas auparavant dans l’être créé dans ses décisions, ses sentiments et réactions. Et c’est pourquoi je dois d’abord me doter des récipients, ce qui est appelé « la crainte. » Sinon, je ne serais pas en mesure d’aborder aucune action correctement, et tout ce qui est révélé disparaîtra immédiatement sans aucune utilisation. Ce serait comme si je versais du vin dans des sacs, et il est immédiatement filtré, versé par terre, ou comme si je mettais de la farine dans des barils seulement pour que ça pourrisse. Rien ne peut être fait, tout doit correspondre totalement à l’autre, tous les contenus doivent être stockés dans son conteneur spécifique.

C’est pourquoi une personne craint qu’elle va commencer à profiter de la grandeur du Créateur, de Son amour et de la réciprocité qu’elle se sent dans les deux HaVaYaH unis: HaVaYaH de la lumière directe et HaVaYaH de la lumière réfléchie habillés l’un dans l’autre. La Lumière qui est révélée en eux n’a jamais existé dans la réalité. Si une personne se prépare pour cette épreuve, alors elle sera en mesure de révéler le statut du Créateur correctement et résister dans le don sans réserve.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/03/13, Shamati N°38