Category Archives: Prière et intention

Devenir une « serpillière »

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar, » Article 5: Par conséquent, le bon sens dicte que nous saisissons le contraire de ce qui semble être à la surface, et décider que nous sommes vraiment nobles et des créatures dignes, d’une importance incommensurable, en fait dignes de ce Travailleur qui nous a fait.

Question: Comment se rallier à ce que le Rabash vous a dit une fois: « Maintenant, vous êtes une serpillière comme moi? »

Réponse: Il y a beaucoup de discernements et d’éléments dans le terme « serpillière »: je suis incapable de quoi que ce soit, je suis dépendant du Créateur, et je suis heureux d’avoir découvert ce fait. Par ce que je vois le début et la fin de mes actions, et dans chaque action je dois faire des efforts pour atteindre le concept d’un « serpillère », puis adhérer au Créateur et par là L’obliger à faire quelque chose.

Ainsi, l’état d’une « serpillère » vient après tous les efforts, selon le principe « Je me suis exercé et j’ai trouvé. » C’est la dernière étape et c’est un niveau très important dans lequel je comprends mieux que je n’ai rien, que je suis totalement « pressé », impuissant, en manque d’énergie et de motivation que je dois recevoir de la Lumière.

Je ne peux pas accomplir la correction, je ne peux pas accumuler les discernements nécessaires, mais je peux atteindre le désir nécessaire pour m’exercer que j’obtiens de l’environnement. Je peux rester au niveau « animal » pour toujours, si le Créateur ne me monte pas à un niveau supérieur sur lequel le Baal HaSoulam à écrit.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 03/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Remettre de l’ordre

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Introduction au Livre du Zohar, » Article 2: Pour effacer à tout cela, nous avons besoin de faire des enquêtes préliminaires. Et ce n’est pas, à Dieu ne plaise, où il est interdit, dan la substance du Créateur, dont nous n’avons pas la pensée ou la perception quelle qu’elle soit, et donc pas la pensée ou l’expression de Lui, mais où l’enquête est une Mitsva (commandement / bonne action), l’enquête de Ses actes. C’est, comme la Torah nous commande: «Connais le Dieu de ton père, et sers» et, tel qu’il est dit dans le poème de l’unification, « Par vos actions, nous vous connaissons. »

Au début de l ‘«Introduction au Livre du Zohar, » Baal HaSoulam soulève cinq questions majeures auxquelles une personne fait face sur le chemin de la spiritualité, puis il leur ajoute des enquêtes préliminaires qui sont censés «faire le ménage». Après tout , mes questions sont accompagnées de la confusion et sont entourées par les déchets et les «mauvaises herbes» qui empêchent ma compréhension, l’examen clair, l’aménagement de tout à sa place et la capacité à différencier les choses.

C’est comme si je recherchais dans un endroit sale et désordonné et ainsi la première chose que je dois faire est de le nettoyer et de découvrir précisément ce que je cherche, où exactement, pourquoi et selon quelles règles. Cela signifie qu’il y a beaucoup de conditions supplémentaires que je dois découvrir afin de clarifier mes questions et de trouver les réponses et de les satisfaire.

Nous commençons donc d’abord par nous débarrasser de tout ce qui est superflu ; on s’en débarrasse tout simplement, et n’avons aucun contact avec le Créateur tandis que nous cherchons. Le donneur reste là-haut, hors de portée, parce qu’Il n’est pas revêtu dans la matière de notre désir de telle façon que nous ne pouvons l’étudier. De la «Préface au Livre du Zohar», nous savons que nous pouvons étudier et examiner seulement la matière et la forme revêtue dans la matière; si nous pouvons révêtir notre matière avec la forme de don, puis de là, ce qui signifie par les actions du Créateur « par Tes actions nous Te connaitrons »nous pouvons L’étudier.

Il s’agit des actions qu’Il effectue sur moi en m’ayant créé. A partir de ce moment-là, je commence à travailler sur les changements intérieurs, avoir une connexion à Lui, jusqu’à ce que j’atteigne l’ensemble du processus, jusqu’à la fin de ma correction. Ainsi, j’arrive à mieux Le connaître, et Il agit sur moi de plus en plus. A la fin de ma correction, j’arrive à la forme exacte qu’Il a et le supérieur est complètement revêtu en moi.

Ainsi,«par Tes actions nous Te connaitrons », je ne Le connais pas Lui, mais Son image qui est dressée en moi par Ses actions. Telle est l’origine du mot « Boré – Créateur», qui signifie «Bo-Ré- viens et vois. »

Nous résolvons de nombreux problèmes de cette façon: Nous cessons immédiatement de « flotter dans les nuages » dans une tentative d’étudier le supérieur et de « descendre à terre»,à la base de tout. C’est parce que la chose principale pour nous est de découvrir le Créateur.

Toutes les autres actions sont disposées autour de cela, toute notre vie, toute la réalité. Tout cela n’est que pour que l’être créé découvre le Créateur.

Nous devons donc nous rappeler que nous sommes naturellement limités par notre forme même. Ce n’est que par les actions du Créateur que nous pouvons Le connaître, comme il est dit: «par Tes actions, nous Te connaitrons. » Cette approche résout de nombreux problèmes philosophiques et, par là, Il me met dans la bonne direction, me montrant que c’est moi qui doit changer, et non le Créateur. Je dois agir afin de découvrir Ses actions ; tous les commencements sont en moi. Je suis l’élément changeant dans le système. C’est la chose la plus importante.

Nous ne parlons pas ici d’Atzmouto, d’Ein Sof (infini), de l’éternité, de la complétude ou de l’absolu. Il n’y a que moi qui découvre le Créateur selon les changements en moi ; Il efface les choses qui désorientent  et  la poubelle habituelle et nous rapproche de l’exécution correcte.

Question: Pourquoi atteignons-nous le Créateur, par Ses actes, comme il est dit: « Nous Te connaitrons par Tes actions? »

Réponse: Si vous me parlez de votre mère, je vais probablement entendre à quelle point elle est une grande cuisinière et comment elle s’occupe de vous. Vous me parlez de ses actions, mais pas vraiment d’elle! Essayez de prendre les actions en dehors de l’histoire et vous verrez que c’est impossible.

Question: Alors, quelles sont les actions du Créateur?

Réponse: Vous êtes Son action. C’est Son acte ; c’est la façon dont nous sommes faits, incapables d’atteindre quoi que ce soit à l’exception de Ses actions. C’est seulement Ses actions et non leur essence que nous voyons et c’est seulement de ses actions dont nous parlons.

 

De la 4e partie du quotidien de Kabbale 27/02/13, «Introduction au livre du Zohar »

Droites sont les voies des justes

Dr. Michael LaitmanRabash, «La Torah est un Nom sacré»: Par conséquent, lorsque le mauvais penchant apporte des pensées étrangères à une personne, alors c’est le bon moment pour prendre ces pensées et de les élever « au-dessus de la raison. »

Et une personne peut faire cela avec tout ce qui concerne ce que son cœur désire, et elle ne devrait pas dire que maintenant elle est repoussée par le travail, mais plutôt qu’elle a reçu des désirs et des pensées d’en Haut, de sorte qu’elle sera en mesure de les amener dans la Sainteté. Donc, elle est effectivement en train de se rapprocher du Ciel, et par conséquent on lui a envoyé ce genre de travail.

Et à propos de cela il a été dit: «Droites sont les voies du Seigneur, les justes pourront les suivre et les pécheurs échoueront en elles», ce qui signifie que si une personne est récompensée, elle peut monter par là et si elle ne l’est pas (récompensée), elle descend par cela spirituellement.

Il s’avère qu’il n’y a pas un moment dans notre vie où la Lumière n’est pas révélée à nous en révélant une épaisseur supplémentaire en nous de différentes manières. Elle convoque en nous des sentiments et des pensées différentes qui sont évoqués dans l’esprit et le cœur, et nous devons répondre.

Ce désir supplémentaire peut conduire à une mauvaise humeur ou à une ascension égoïste, il peut conduire à des pensées qui sont plus proches de la spiritualité ou plus loin d’elle, à la critique de l’environnement, et à tout ce qui est lié à la voie spirituelle. Tout cela ne se passe, bien sûr, que par la révélation des nouvelles Reshimot (gènes spirituels). Si une personne est dans le bon environnement et respecte l’enseignant, les livres et le groupe, ainsi qu’à tous les efforts visant à stabiliser son chemin, alors elle ne l’oubliera pas. Alors elle ne manque aucune occasion qui lui est donnée et elle répond de façon constante.

La réponse elle-même peut sembler être bonne et réussie ou pas très bonne ni fructueuse, mais cela ne fait aucune différence. Ce qui est important, c’est qu’elle remplit le moment actuel, le Reshimo donné, et avance.

Mais si une personne ne tient pas à l’enseignant, la Torah, et le groupe, alors elle n’a aucune chance de remplir ce moment-là, et ainsi la vie passe sans but. L’homme pense qu’il progresse, mais en fait il est tout simplement accumuler des connaissances. Cela signifie qu’il n’avance pas dans la réalisation du nouveau Reshimo mais seulement dans le développement de son esprit égoïste. Nous devons être très prudents à cet égard car une personne ne peut pas voir la frontière exacte entre l’avancement dans la réalisation des nouveaux Reshimot et le développement de son esprit égoïste.

Par conséquent, il est dit, « Droites sont les voies du Seigneur. » Si une personne se rapporte à ceci correctement, alors elle passera par elles comme un «juste». Si elle ne fait pas, alors elle descendra et quittra le chemin spirituel. La chose principale est de vérifier si vous pouvez attribuer chaque instant à la réalisation de l’objectif, ce qui signifie pour atteindre l’attribut du don sans réserve au-dessus de la raison.

De la Préparation au Cours quotidien de Kabbale du 28/02/13

Un éveil supplémentaire

Dr. Michael LaitmanTout notre travail se résume à révéler un manque en nous. C’est parce que même avant de commencer à faire quelque chose, le Créateur a déjà tout préparé et est dans un état de repos absolu. De son côté, il y a toujours la volonté. Il attend chaque opportunité qu’une personne lui donne, ce qui signifie qu’il révèle un manque supplémentaire qui est atteint par ses propres forces, et non ce que le Créateur a suscité en lui.

Par conséquent, il doit y avoir un certain ajout à notre réponse qui vient de nous. Mais d’où peut provenir cette réponse si nous existons dans le système divin que le Créateur a arrangé pour nous? Où puis-je ajouter quelque chose qui vient de moi pour réponse? Comment?

La seule façon que je peux ajouter quelque chose qui me soi propre est de m’exercer à mon niveau – non pas à un niveau au dessus de moi – en connectant et en stimulant d’une manière ou d’une autre l’autre. Seulement parce que je peux éveiller les autres par des actions physiques et ils m’éveillent et nous pouvons créer un éveil supplémentaire vers la partie supérieure de notre part. Par cela nous corrigeons réellement la brisure, en corrigeant les manques entre nous, en influençant le niveau spirituel par rapport au niveau corporel.

Sur le plan spirituel, le Créateur effectue la correction, mais nous n’avons qu’à commencer le travail de connexion puis le Créateur le complète. Dans le récipient corrigé et connecté nous commençons à Le découvrir.

Ainsi, nous nous élevons, à chaque fois cela nécessite un lien plus fort dans des conditions qui deviennent plus spéciales, plus difficiles et vers un sens supérieur de l’unité. Par conséquent, il est dit que tout notre libre arbitre est dans le choix de l’environnement. Par de telles actions une personne est provoquée et provoque une passion intérieure plus qualitative et le désir vers l’attribut du don sans réserve. Chaque fois qu’elle découvre une trompette d’En-Haut qui vient du Créateur qui l’appelle et la somme de se connecter et à monter. Par conséquent, en construisant un récipient collectif, une personne est récompensée par la révélation de l’attribut du don sans réserve dans ce récipient, lequel est appelé la révélation du Créateur qui est revêtue et révélée dans l’être créé.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

Aidez-moi à reconstituer le puzzle de la création

Dr. Michael LaitmanNous devons toujours être connecté et essayer de voir la Torah dans la connexion entre nous et comment la réaliser. Qu’est-ce qu’une certaine connexion signifie, où est Haman entre nous , où est Mardochée, où est Esther, qui est Assuérus, qu’est-il arrivé aux dix fils de Haman et de sa femme?

Si nous ignorons les caractères physiques de nous-mêmes et des amis et parlons de forces, des attributs, à propos de discernements et non sur les corps qui sont perçus par les cinq sens, si nous nous élevons au niveau du réseau des forces de la création, alors cela signifie que nous accomplissons la Torah dans les relations entre nous. Ensuite, nous avons déjà commencé à les voir et à apprendre. C’est ce qu’on appelle la mise en œuvre, nous rapprochant de la correction, et construisant l’image d’Adam, l’homme. Ensuite, vous verrez combien est nécessaire chaque ami et que même toutes les forces négatives doivent exister afin que vous ne soyez pas d’accord avec un tel comportement, vous vous tiendrez éloigné d’elles, et décidez de ne pas les utiliser intérieurement.

Nous n’appliquons pas suffisamment avec constance les efforts pour nous rapprocher et nous connecter sur le niveau des forces, des intentions, et non pas au niveau du corps physique. Nous devons pénétrer un plus profondément et commencer à éloigner l’image corporelle habituelle afin de voir le réseau que nous construisons entre nous, ou plus exactement, le découvrir.

Tout le monde doit essayer d’imaginer qu’il est dans le système des forces et non entre les corps physiques de ce monde et toutes ses déchets. Nous devons enfin voir et imaginer ce monde correctement. Il est impossible de parler de cela tout le temps. Une personne doit changer ses pensées. Pour ce faire, nous devons nous soutenir mutuellement et nous avons besoin de la garantie mutuelle quand chacun pense de la même manière.

Alors vous commencez à remarquer et à identifier que tous les amis sont dans des relations internes, dans une telle intention, dans de telles actions, que vous vous rendez compte qu’ils n’effectuent pas des actions extérieures, mais que tout le monde est en train de construire et reconstituer ce puzzle pour connecter tout le monde. Tout le monde aura le sentiment que ses efforts détermine si ce puzzle sera rassemblé, si tout le monde se connecte et comment on est dans l’image qui s’effectue progressivement, qui révèle la force générale du don appelée le Créateur avec tous ses détails et particularités.

C’est déjà un signe que la Torah nous est révélée, que la Lumière supérieure commence à éclairer et à expliquer ses règles, sa nature. Ainsi, nous commençons à vivre à ce niveau.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 25/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

Il n y’a pas de place pour le désespoir et la déception

Dr. Michael LaitmanNous devons découvrir toutes les lacunes car le bien ne se révèle que dans son contraire. Donc, nous devons nous réjouir quand nous découvrons la forme négative, c’est le premier niveau de révélation après lequel il existe déjà une correction et une satisfaction.

Donc, nous devons comprendre que si un homme suit le droit chemin, alors il n’y a pas de place pour le désespoir et la déception. Une personne qui avance correctement devrait toujours être heureuse car elle passe par toutes les phases le long du chemin, en les justifiant car elle comprend qu’elles sont nécessaires pour la révélation de la plénitude.

La corruption est, avant tout, mon désaccord avec mon état – mon sentiment de répugnance à la justifier et à l’accepter comme nécessaire – qui doit être révélée. Tous les états sont déjà imprimés dans la racine de mon âme dans ma nature.

Les états sont révélés du plus simple au plus difficile: Ibour (gestation), Yenika (allaitement) et Mokhin(âge adulte). Tout d’abord, je ne suis qu’un minuscule embryon qui est dépourvu de toute conscience de soi. Ensuite, je  nais, ce qui signifie que la prise de conscience est née en moi, la compréhension. Avant cela, j’ai simplement senti quelque chose sans savoir où j’étais et ce qui se passait. Ensuite, je commence à ressentir des sensations agréables et désagréables, différents changements d’états. Ensuite, je commence à venir à connaître le supérieur, juste un peu, qui Il est et comment il me dirige et me change.

Je suis connecté à Lui. Il semble être rusé car il se cache de moi pendant que je Le cherche et Le poursuis, ne sachant pas où Il est. On me dit que je peux le découvrir à travers l’environnement, mais je ne veux pas de cet environnement. Cependant, il s’avère que c’est dans la même mesure que je ne veux pas de Lui, car c’est la même chose.

Cela signifie que je dois passer par de nombreux états avant que je comprenne et atteigne la reconnaissance, Mokhin, qui est le dernier niveau de notre évolution qui vient après Ibour et Yenika. Il est naturel car je ne peux pas comprendre quoi que ce soit si je n’ai pas assez d’expérience et n’ai pas réussi à atteindre les raisons de ce qui se passe, la connexion entre eux, et pouvoir commencer à lier les unes aux autres. Ainsi, les états commencent à éclairer pour moi un peu de l’intérieur, et je comprends ce qui est dérivée de quoi. Grâce à la connexion entre les événements, je découvre la source, qui est en fait externe, en dehors des actions que je ressens.

Par conséquent, il est très difficile pour une personne d’avancer car on ne peut justifier les actions que l’on ressent, qui semblent une coïncidence. On ne comprend même pas leur ordre. Il aimerait voir qui travaille sur lui, mais il n’arrive pas. C’est un chemin difficile car nous n’arrivons pas attribuer tout ce qui nous arrive à l’Unique – Il n’y a rien hormis Lui et nous ne reconnaissons pas le fait qu’Il est bon et bienveillant.

Parce que nous ne cherchons pas à faire confiance à cette bonne force, nous ne découvrons rien sur le chemin. Il y a même une phase au cours de notre développement où une personne craint des nouvelles découvertes et préfère que rien de nouveau ne se passe. Il ressent tout simplement la douleur physique parce que la révélation est découverte si douloureusement que tout en lui est une sensation désagréable.

Si une personne devait s’attendre à d’autres révélations, elle pourrait faire des efforts pour les atteindre, et pas seulement pour agir de façon externe tout en se mentant à elle-même en se disant qu’elle est au travail, mais en fait ayant peur de faire un pas en avant.

Seulement si elle a un environnement bon et fort – ce qui signifie qu’elle surmonte son ego et se tourne vers l’environnement – elle annule son ego qui s’interpose entre elle et ses récipients indépendants qui semblent être externes. Ensuite, l’homme récupère ces récipients et ces moyens, et à travers eux, il peut découvrir les états suivants avec joie et les rapprocher. Cela n’est possible que dans la mesure où il annule son ego devant la société, comprenant que ce n’est pas la société extérieure, mais ses attributs intérieurs.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 26/02/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Une voix crie dans la forêt sombre

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Shamati, article 241, « Invoquez-Le pendant qu’Il est proche » (Isaïe 55:6): Nous devons comprendre que « pendant qu’Il est proche » signifie, puisque « toute la terre est remplie de sa gloire! » Ainsi, Il est toujours proche, que veut dire « pendant qu’Il est proche » ? Il semblerait qu’il y a un moment où Il n’est pas proche. …

De même, celui qui a perdu le bon chemin et est entré dans un mauvais endroit, et a déjà été habitué de lui-même à vivre parmi les bêtes, du point de vue du désir de recevoir, il ne lui serait jamais venu à l’esprit qu’il doit retourner à l’endroit de la raison et de la sainteté. Pourtant, quand il entend la voix qui l’appelle, il se réveille pour se repentir.

D’où, lorsque le Créateur veut le faire sortir de la forêt dense, il lui montre une Lumière éloignée, et la personne rassemble le reste de ses forces pour marcher sur le chemin que la Lumière lui montre, de manière à l’atteindre.

Mais si une personne n’attribue pas la Lumière au Créateur, et ne dit pas que c’est le Créateur qui l’appelle, alors la Lumière est perdue par elle, et elle reste là dans la forêt. …

Tout dépend de notre préparation, dans la mesure où nous aspirons à découvrir l’attribut du don sans réserve, qui est appelé la découverte du Créateur. Dans cette mesure, nous commençons à entendre la voix du Créateur qui nous appelle et nous invite à Lui, nous donnant différents signes de sa venue près de nous. Cependant, seulement une personne peut les ressentir que lorsqu’elle imagine le but qu’elle veut atteindre correctement, l’attribut du don sans réserve qui est au-dessus de son attribut de recevoir, et pas autre chose. C’est ce qu’on appelle avoir « la foi au-dessus de la raison. »

Toutefois, si une personne ne s’est pas encore corrigée, elle ne peut pas ressentir ou penser que c’est le Créateur qui l’appelait et elle pense que ce sont des coïncidences ou qu’elle s’est tout simplement réveillée de par elle-même. Elle ne comprend pas que c’est la voix du Créateur qui l’appelait en la tirant vers l’attribut du don sans réserve.

Tout est déterminé par la préparation d’une personne. Si la préparation est correcte et suffisante, si une personne s’est assez exercée et a rempli sa mesure, alors elle commence à sentir la façon dont le Créateur l’invite à chaque occasion qu’elle rencontre.

Si une personne fait des efforts, puis, finalement, elle voit que le Créateur l’attend à chaque coin, en invitant cette personne à Lui en donnant des signes et des indices différents. Ainsi, les liens entre eux sont formés, et la personne devient partenaire avec le Créateur. Dans la mesure où le Créateur est attiré par la personne, cette personne est également attirée par le Créateur, le don mutuel, jusqu’à ce qu’ils se rencontrent et s’embrassent.

Ici, tout dépend de la préparation d’une personne. Dans un premier temps, une personne n’a même pas l’impression qu’elle se perd dans la forêt sombre. Elle cherche au mauvais endroit et pense qu’elle peut y mettre fin par elle-même et ce qu’elle désire l’atteindre par elle-même. Ou bien, elle peut tout simplement attendre que quelqu’un vienne le sauver – c’est aussi cette phase du long du chemin. Il faut du temps jusqu’à ce qu’elle arrive à identifier la voix du Créateur et comprenne que c’est vraiment le Créateur qui l’appelle.

Alors, ils se connectent, et le Créateur sauve la personne parce qu’elle a déjà compris ce qu’est le salut véritable.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale du 27/02/13

Il y a un certain peuple

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Shamati, » article 144 « Il y a un certain peuple »: Il y a un peuple éparpillé à l’étranger et dispersé parmi les peuples « Haman dit qu’à son avis, nous réussirons à détruire les Juifs parce qu’ils sont séparés des uns des autres, d’où certainement notre force l’emportera contre eux, car ils provoquent la séparation entre l’homme et Dieu. Et le Créateur ne les aidera pas de toute façon, car ils sont séparés de Lui. C’est pourquoi Mardochée est sorti corriger cette faille, comme il est expliqué dans le verset: « les Juifs réunis », etc., « pour se rassembler ensemble et défendre leur vie. »

Il n’y a pas d’autre moyen par lequel nous pouvons être sauvés de tous les maux, si nous sommes en exil physique ou dans un exil spirituel. C’est la même chose, il n’y a pas un autre type. Nous sommes soit sous la domination des forces du mal qui sont étrangères à la sainteté, ce qui signifie la force de séparation et de dispersion, ou nous nous unissons en dépit de toutes les forces du mal et puis nous gagnons en saisissant l’occasion qui nous a été donnée et nous élevons au niveau de la connexion.

À cet égard, nous commençons à découvrir l’état supérieur, le monde d’en haut, la force supérieure. C’est ce que nous allons faire maintenant. Le monde progresse très rapidement vers cette clarification. Nous devons également clarifier notre statut afin de devenir la force qui prend ce monde d’un monde à un autre et d’être prêt pour cette mission.Très bientôt, nous allons voir comment toutes ces choses sont effectivement accomplies et commencent à travailler. Tout le monde sera prêt à se connecter, mais de savoir si nous serons prêts à les relier dépend si nous pouvons devenir un seul peuple. Notre succès en dépend.

Sinon, toutes les forces du mal dans le monde se lèveront contre nous et elle seront justifiées, parce qu’ils ressentent instinctivement que nous sommes responsables de tous leurs problèmes. Il sera impossible de les blâmer pour la haine qu’ils ont envers nous parce qu’il n’y a personne d’autre en dehors de Lui, il y a un programme, il est la force supérieure qui fonctionne et il y a un système qui fonctionne en conséquence. Nous devons l’équilibrer, apporter la bonne force contre la force du mal et par là amener le tout à la ligne médiane.

 

De la préparation du cours quotidien de Kabbale du 22/02/13

Le bon chapeau

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on dire que le miracle de Pourim symbolise une certaine exception aux règles absolues?

Réponse: L’illumination légère qui apparaît dans l’image de Mardochée impose et conduit à une grande lumière, il faut d’abord comprendre que la clarification est faite par la Lumière de Hokhma et non par la Lumière de Hassadim. C’est la Lumière de Hokhma qui sépare les éléments « coupant » l’un de l’autre comme un couteau: ce qui est bon et ce qui est mauvais, c’est quo est d’une certaine façon et c’est qui est dans l’autre sens.

Sans Haman, cette clarification serait impossible. Mais Haman doit venir par Mardochée. Tout comme une lampe de poche ne suffit pas dans l’obscurité, car il faut d’abord la pointer sur le bon endroit, ce qui signifie préparer le manque à l’avance, de la même façon, Haman doit être ajouté à Mardochée de sorte qu’il sera possible de le gérer correctement.

En ce qui concerne le miracle de Pourim, c’est comme le miracle de l’exode d’Egypte, s’il n’y a pas de grande Lumière qui brille, on ne peut pas relier les récipients. Il n’y a jamais eu une aussi grande lumière que dans Pourim, une Lumière qui relie toutes les extrémités dans la « ligne médiane », puis les soulève de la première restriction.

Question: Pourquoi était-il nécessaire de tuer Haman?

Réponse: Haman symbolise l’intention“pour recevoir”. Est-ce possible de laisser cette intention vivante?

Après tout, il ne s’agit pas des récipients de la réception, qui sont éternels, mais plutôt de l’intention, sur l’utilisation de Malkhout: si d’une manière égoïste ou de manière altruiste, avec l’intention recevoir ou pour donner sans réserves. Qui va gérer le trésor du roi, tous dans Malkhout, au bénéfice du roi, Mardochée ou Haman?

D’abord tous mes récipients, tous mes désirs, sont égoïstes « pour recevoir » (↓). Tout cela est appelé «Haman». D’un autre côté,«Mardochée » a l’intention de seulement dans le but de donner (↑). Donc, nous devons changer nos récipients d’une intention à une autre intention. Par cela nous tuons « Haman » et élevons «Mardochée».

En même temps les vaisseaux restent les mêmes, et nous changeons seulement la « couverture », le « chapeau », l’intention, qui est appelé la tête du Partsouf. Les trésors, Malkhout avec tous ses 125 états, demeurent, mais on passe uniquement d’être sous le contrôle de Haman à être sous celui de Mardochée.

The Right Hat

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 22/02/13, Shamati N°37 “Un Article pour Pourim”

Une joie désespérée

Rabash, l’article 19,«La question de la joie»: cela signifie que la joie est le résultat d’une certaine raison. Alors, quelle est la raison, de sorte que la raison peut être invoquée pour nous apporter la joie?

Et une personne est déjà dans un état de plénitude, qui est appelé«l’équivalence». Ce qui signifie que cet ensemble qui est la personne, a maintenant adhéré au Tout, comme il est dit: « les bénis adhèrent aux bénis et les damnés adhèrent aux damnés.

Bien sûr, nous ne pouvons sentir quelque chose de spirituel, si ce n’est par sa forme contraire. Intrinséquement nous manquons d’intégrité, nous n’avons pas de contrôle, nous sommes impuissants et sous le contrôle total du désir égoïste de recevoir qui appelle à la domination de tout le bien dans le monde, mais nous transcendons cela et nous nous «restreignons», nous accrochant seulement au désir de donner auquel nous accordons de plus en plus de valeur.

Cela signifie que la joie est le résultat de notre sentiment de grande frustration, de la déception dans nos propres désirs. Nous sommes très heureux d’avoir trouvé un désir, l’intention du Créateur, que nous pouvons utiliser pour contrôler nos désirs. Il y a un grand fossé créé entre ce que nous sommes et l’essence du Créateur. Nous acquérons Ses récipients et nos récipients peuvent se connecter à Ses récipients.

Ainsi, un grand vide est formé entre les deux opposés, que nous pouvons maintenant remplir avec le don sans réserves. Nous sommes comblés par ce don et cela nous apporte la joie.

Dans le Livre du Zohar il est écrit (Genèse. Article 159): «l’induction de la partie postérieure, qui est un appel, était si fort, au point que tous ses niveaux ont été perdus et il est devenu un homme ordinaire, Shimon du marché, et il a reconnu qu’il s’agit d’un appel et une invitation à un niveau très sublime. « 

Tous les discernements spirituels sont sur les grands contrastes. C’est dans le fossé, dans la disparité entre eux et le lien entre eux au-dessus de la raison, que le nouveau récipient est révélé, ce n’est pas une partie de notre nature, c’est un récipient du don sans réserve dans lequel la joie se révèle.

La lumière qui se révèle dans le récipient qui reçoit dans le but de donner est la « Lumière de la Vie. » Et son essence intérieure qui est créée par l’identification et l’adhésion au Créateur est ressentie comme de la joie. Ceci est le résultat d’une bonne action, ce qui signifie de l’acte du don sans réserve.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 25/02/13, Les écrits du Rabash