Le maître et Sa Divine création

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Préface à la Sagesse de la Kabbale », Point 1: Rabbi Hanania Fils de Akashia dit: «Le Créateur a voulu purifier Israël, de là lui a été donné la Torah et des Mitzvot (commandements), … Cest comme nos sages ont dit: «Les Mitsvot n’ont été données que pour la purification d’Israël » (Béréshit Rabba, Parasha 44). Nous devons comprendre que cette purification, qui nous accompli à travers la Torah et les Mitsvot,  est l’Aviout (l’épaisseur/ le désir de recevoir) en nous, que nous devons purifier à l’aide de la Torah et des Mitzvot.

Nous savons que c’est la seule force qui travaille dans le monde et qu’il n’y a rien d’autre hormis elle. Mais dans ce cas, cela semble absurde. Pourquoi nous a-t-elle fait égoïste, grossier, sombre, insensible, et, au fond, tout simplement mauvais?

Est-ce vraiment une bonne création? Si le Créateur est parfaitement bon, comment pouvons-nous obtenir quelque chose de mal venant de Lui? Si la créature est mauvaise, devrions-nous blâmer le Créateur qui nous a créés. De quelle autre source peut provenir un défaut si ce n’est de sa racine? D’ailleurs, si le Créateur a créé de tels vices et intentionnellement nous a créé imparfait et égoïste, pourquoi ensuite, nous donne-t-il un remède appelé la Torah et les Mitzvot (commandements) et nous obligent à corriger ce qui est corrompu et mauvais en nous?

Ces questions sont profondes. En fait, nous commençons seulement à les comprendre que lorsque nous commençons à gravir les échelons spirituels. C’est là que nous prenons conscience que l’avantage de la Lumière ne peut-être étudié que dans l’obscurité. Si nous n’avions pas cette obscurité, en premier lieu, nous ne serions pas en mesure d’atteindre la Lumière. Cela ne peut être trouvé d’une autre manière.

Ne pensez pas que c’est un du pour votre travail et que quelqu’un ait besoin de vous pour réaliser votre premier travail et d’être récompensé pour cela par la suite. C’est vous seul qui en éprouvez le besoin parce que si ce n’était pas à partir de cette obscurité que vous vous retourniez vers la Lumière, vous n’auriez aucune chance de ressentir ce que la Lumière est!

Nous arrivons à le voir que lorsque nous entrons dans le monde spirituel et que commence l’exécution de ces actes de correction en transformant les ténèbres vers la Lumière avec l’aide de la Torah et des Mitzvot, une étape précise des actes spirituels que nous avons besoin de réaliser avec une précision parfaite.

Du cours quotidien de Kabbale du  23/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Décoder chaque instant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est écrit que lorsque vous perdez la pensée de la spiritualité, vous devez rendre grâce au Créateur. Comment peut-on Le remercie pour cela?

Réponse: Nous savons que tout notre travail est uniquement basé sur le désir, et sauf pour la forme juste du désir, nous n’avons besoin de rien d’autre. Afin de révéler l’attribut du don sans réserve, le Créateur, nous avons seulement besoin de continuer à nous préparer pour le prochain moment  à venir. Tout ce que nous avons à faire est de le décoder correctement: De qui ai-je reçu la sensation de vivre, et pourquoi est-elle venue sous cette forme?

Je ne sais rien à ce sujet. Toutefois, si je l’ai reçu de la Lumière, de la force supérieure qui me mène vers le but de la Création, alors la seule chose nécessaire provenant de moi est ma conscience et la bonne réponse. C’est, dans chacun des états que je traverse, que je dois être capable de Le voir et de voir Son attitude bienveillante envers moi, malgré le fait de ressentir le contraire.

Ainsi, un écart survient entre la façon dont je Le vois, faisant le bien à l’intérieur de moi, et le monde que j’expérimente à cet instant qui ne reflète pas la bonté et le bien. C’est à ce moment là que m’est donné un espace pour travailler car la différence entre ce que je désire et ce qui est réel, entre la pensée de comment il est censé être et mon expérience actuelle, est le fondement de la prière.

Si je ne sens pas la perfection à un moment donné, cela signifie que je sens l’écart qui me sépare de Lui – ma propre insuffisance. Par conséquent, je sais déjà comment aller de l’avant à partir de ma sensation d’éloignement du chemin, de l’objectif.

 

Le bon chemin est l’endroit où tout devient unifié: « . Israël, la Torah, et le Créateur » C’est, soi-même, l’entendement interne du groupe, notre unité, et la révélation du don sans réserve en lui, qui est le tout. Si je ne peux pas tout lier ensemble correctement, je considère l’attitude du Créateur envers moi comme mauvaise.

En d’autres termes, je sens que je suis corrompu, vivant dans un monde corrompu. A en juger par ce que le Créateur m’a donné, je découvre qu’Il n’est pas bon ni celui qui fait du bien, et je ne vis pas dans le monde de l’Infini. En raison de ma perception erronée, je suis incapable de ressentir la perfection.

Par conséquent, je dispose d’informations précises sur la façon dont je suis censé être (si je vise l’objectif) et en quoi ces informations diffèrent de ce que je suis vraiment. Dans chacun des ces états, J’ai un ensemble complet de données, et tout ce que j’ai à faire est de les utiliser correctement pour déterminer ce que je veux vraiment.

Il deviendra clair qu’il me manque toujours le don sans réserve, qui complèterait autrement ma perception et me ferait  passer du mauvais sentiment au sentiment de la perfection qui m’a été donnée par le Créateur.
Le Créateur m’offre la perfection, alors que je me sens comme étant défectueux et vivant dans un monde imparfait. La différence entre ce qu’Il m’a envoyé et ce que je ressens est, en fait, mon défaut interne. Maintenant  si j’étais capable d’ajouter le don sans réserve à tous mes désirs, je passerais instantanément d’un mauvais état à un état corrigé. Cette lacune que je ressens est la prière avec laquelle je me tourne vers Lui maintenant  pour demander l’attribut du don sans réserve, la force de Bina ou de la correction.

Dès que le bon appel est formé, je reçois une réponse immédiate qui peut effectivement devenir un état encore pire. C’est, mon sentiment d’éloignement du Créateur à partir du véritable don sans réserve qui devient encore plus profond. J’utilisais pour évaluer mon éloignement un dispositif de mesure approximatif, et maintenant j’en utilise un très précis, qui est la façon dont je suis capable de voir un plus grand éloignement.

Toutefois, cela ne veut pas dire pas que mon état ait empiré en lui-même. Je change en mieux, mais en même temps, j’en suis venu à comprendre l’amélioration de mon état. J’ai acquis une plus grande réceptivité.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29 mai 2011,Ecrits du Rabash

Ne révèle pas les secrets de ton cœur

Dr. Michael LaitmanDans la Kabbale, nous ne parlons pas de sentiments personnels. Nous parlons de l’amour des amis, mais seulement en général, sans parler de nous-mêmes ni de noms spécifiques.
Il est nécessaire de parler de la grandeur de l’enseignant, du Créateur, du groupe, et de l’importance de l’objectif parce que, sans nous inspirer les uns les autres, nous n’avancerons pas. Cela nous donne de la force pour travailler, et c’est pourquoi nous avons besoin du groupe. Mais personne ne parle à ce sujet à la première personne, révélant ses sentiments et ses désirs (Kelim).
En fait, les autres ne sont pas encore corrigés au degré de Bina (Hafetz Hessed), ce qui signifie qu’ils ne sont pas au stade de ne pas «faire à autrui ce que vous ne souhaitez pas qu’on vous fasse » et, par conséquent, ils peuvent vous faire du mal avec leurs pensées. C’est pourquoi cette interdiction existe.
Vous dites combien est exalté l’objectif spirituel, mais ne parlez pas sur la façon dont vous ou quelqu’un d’autre est inspiré par la spiritualité. Vous devriez parler de la loi qui travaille dans la création, la formule dans le système des forces, sans viser quelqu’un en particulier.
Tout notre travail est interne et humble. Je dois voir le groupe non comme des personnes individuelles et des visages, mais comme des forces qui aspirent au Créateur, vers le don sans réserve, et qui s’unissent en vue d’atteindre cet objectif ensemble. Ce lien de nos désirs, cette connexion interne est ce que nous appelons le groupe.
Ainsi, quand je parle sur le groupe, je ne mentionne pas les noms des gens. C’est comme si il n’y avait personne et seulement des désirs liés par la garantie mutuelle! Si ces désirs atteignent le niveau de la connexion quand il devient vraiment celui qui donne sans réserve au premier degré, ils se révèlent avec la Lumière de Hassadim qui les remplit, c’est-à-dire le don sans réserve mutuel.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Écrits du Rabash

Les normes spirituelles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi la lettre « Samekh » dans le Zohar se réfère-t-elle à GAR (les trois Sefirot supérieures) de Bina si les lettres commencent seulement avec ZAT (les sept Sefirot inférieures) de Bina?

Réponse: Et comment utilisons-nous des lettres dans notre monde? N’avons-nous vraiment aucun lien avec ZAT de Bina, ZA (Zeir Anpin), et Malkhout du monde d’Atsilout? On sait que les lettres de Aleph à Tet descendent de ZAT de Bina, du Youd à Tsadik de Zeir Anpin, et Kouf-Resh-Shin-Tav de Malkhout, tandis que les lettres finales MaNTzePaCh  proviennent de la Parsa.
Tout se termine au Parsa du monde d’Atsilout, au-dessous duquel se trouvent les mondes de BYA (Beria, Yetsira, Assiya). En dessous nous avons ce monde, alors que nous existons à un niveau encore plus bas dans notre monde. Alors, comment pouvons-nous utiliser des lettres?
Le fait est que dans le monde d’Atsilout il y a une tendance selon laquelle chaque partie de la réalité se divise encore plus. Ainsi, peu importe où je sois, je peux utiliser des lettres en fonction de mon degré spirituel.
En France, par exemple, au Bureau International des Poids et Mesures, BIPM, il y a un mètre- étalon en platine et iridium. (Soit dit en passant, ils ont décidé de cesser d’utiliser le modèle physique, et à partir de maintenant, un mètre est défini en fonction de la cohérence de la continuité de la vitesse de la lumière, comme la distance parcourue par la lumière dans le vide par 1/ 299, 792.458 ème de seconde.)
Par conséquent, dans notre monde, il existe des normes mondiales de mesures permettant de vérifier nos appareils de mesure. Cela nous permet de mesurer des objets et les distances entre eux en tout lieu. De même, il y a le monde d’Atsilout, où se trouve la clé modèle ou la norme. Cela régit la façon dont tout est divisé et mesuré dans tous les autres mondes. Sur la base de cette norme, tous les autres degrés dans le monde de BYA sont construits, dont chacun est une projection du monde d’Atsilout, et c’est pourquoi il y a aussi des lettres en eux.
Notre monde est une projection des mondes supérieurs, bien que sa matière soit d’une nature totalement différente, celle de l’égoïsme. Par conséquent, dans notre monde, nous utilisons également des lettres. Par ailleurs, nous utilisons les mots de notre monde pour décrire les mondes spirituels, celle appelée la « langue des branches. »

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, le Zohar

Les lettres du Livre du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les lettres dont parle le Zohar expriment-elles les formes de connexion entre nous?
Réponse: Bien sûr! Seulement la connexion entre nous! Sans la connexion entre les âmes, les auteurs du Zohar pourrait ne pas avoir perçu quelque chose. Tout est perçu dans le réseau de connexion entre nous.
Que percevons-nous ? Nous percevons les forces du don sans réserve. La somme de ces forces est appelée le «Créateur» («Bo-Réh » ou « Viens et vois »), que nous révélons dans le lien entre nous, l’attribut du don sans réserve et de l’amour.
Si nous percevons cela sous la forme de forces, alors c’est notre désir, notre récipient pour la révélation de la Lumière. Si nous percevons une impression en elle, la Lumière, c’est le Créateur, la Lumière, qui se révèle dans le récipient, le désir. Il n’y a rien d’autre.
Tout ce que nous lisons dans le Zohar ou tous les autres livres écrits par les kabbalistes ne sont que des impressions de l’homme, la perception d’un kabbaliste de la force du don sans réserve dans ses désirs, en fonction de la similitude des propriétés. Il nous parle de ses désirs, de ses impressions, de la force qu’il a perçue, pour l’expliquer sous une forme extérieure.
Il est possible d’exprimer cela dans la musique, des chansons et des belles paroles. Il est également possible de l’expliquer dans la langue de la Kabbale, le Talmud, ou les Légendes. En dernière analyse, les kabbalistes expliquent leurs accomplissements.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011 Kabbale, le Zohar

Le don sans réserve apporte la joie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dit-on qu’un acte de don sans réserve apporte toujours une sensation de joie?
Réponse: Si une personne s’attache au Supérieur, cette adhésion doit lui apporter la joie car elle entre dans la perfection du Supérieur. Ce n’est pas simplement de la  bonne humeur, mais plutôt une sensation d’être rempli par la perfection et l’éternité, l’appartenance et  la dépendance, de toucher à quelque chose de parfait et d’infini.
Cette sensation est ressentie par quelqu’un qui a un lien avec un degré plus élevé composé de l’enseignant, du groupe, et du Créateur. Plus il les valorise, plus il ressent la  perfection. Mais alors se pose la question: Comment peut-il utiliser ce sentiment? Peut-être qu’il est tout simplement à la recherche d’une sensation agréable pour s’apaiser ? Ou peut-être qu’il utilise en retour ce sentiment de s’élever et de donner sans réserve ?
En d’autres mots, c’est important d’utiliser sa connexion avec « l’enseignant, le groupe, et les livres »  que ce soit pour acquérir le récipient spirituel appelée «foi» ou  pour se combler soi-même. S’il est à la recherche d’un accomplissement égoïste, c’est un désir impur, Klipa, qui souhaite adhérer à la sainteté et en tirer la Lumière.
Cependant, on doit ainsi  passer par de tels états impurs, les ressentir profondément sur notre chemin, et essayer de les surmonter. En fin de compte, je dois atteindre le fait qu’il n’y a rien en dehors de la seule autorité: l’autorité du Créateur. Cela signifie que le Créateur est « le bien qui fait le bien » ; Il remplit mon monde entier, tous mes désirs, tout mon cœur et mon esprit. J’ai toujours l’impression que je suis sous le règne du Créateur, et il me remplit. Je ne devrais pas permettre à une  Klipa (mes désirs impurs) de me tourmenter.
Il y a des gens qui tirent plaisir d’une telle autocritique. Ou bien ils y  sont tellement habitués  qu’ils ne peuvent pas sortir de cet état. Toutefois, il s’agit d’un très mauvais état, et il n’apporte pas de progrès.
Une personne pense que la souffrance l’aide à avancer et qu’un jour la souffrance cessera. Mais cela n’arrivera jamais. Le progrès se déroule précisément en vertu de ceux qui aspirent à la joie, à la bonté et au  bonheur d’accomplir de bonnes actions – vers le degré supérieur, vers la foi. C’est ce qu’on appelle la foi dans le Supérieur, quand une personne ressent qu’elle appartient à la perfection, c’est-à-dire qu’elle se connecte au Supérieur.
Alors demandez-vous: êtes-vous en train d’essayer de vous  accrocher au Supérieur pour recevoir du plaisir de lui ou  bien êtes vous à la recherche d’inspiration et de joie qui peuvent vous aider à acquérir la capacité de donner sans réserve ?
De la 4e partie du cours  quotidien de  Kabbale  du 29/05/2011, Shamati # 40

Nous sommes invités au repas

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, «La paix»: Il est dit dans Massekhet Avot(chapitre 3, point 20): « Il (Rabbi Akiva) disait:« Tout est en dépôt, et un filet s’étend sur l’ensemble de la vie. Le magasin est ouvert et le commerçant vend par paiement différé, le livre est ouvert et la main écrit. Et tous ceux qui souhaitent emprunter peuvent venir emprunter, et les collecteurs reviennent régulièrement, de jour en jour, et collectent d’une personne, sciemment et inconsciemment. Et ils ont de quoi s’appuyer, et le jugement est véritable, et tout est prêt pour le repas. »…

Depuis le début de la Création, toutes les personnes ont des réservations, et la Pensée du Créateur exige qu’ils viennent au repas, consciemment ou inconsciemment.
« Le repas» est la fin de la correction de Malkhout du monde de l’Infini, qui doit se remplir avec la Lumière de l’Infini. Cet état est prédéfini, il existe. Nous sommes en lui et il ne nous manque que les instruments, les récipients, pour le ressentir. C’est ce dont nous parlons : de leur correction et de leur réglage.
Ainsi, « tout est prêt pour le repas ». Elle est prête, et le Créateur est en attente pour les «invités», ce qui signifie nos désirs corrigés, c’est ce qui doit nous préoccuper. Tout est un dérivé de ce repas : les lumières de NRNHY et les récipients de KHB-ZON qui descendent de Malkhout de l’Infini par l’échelle des mondes spirituels. Les formes initiales et le troisième état, engendrent le deuxième état dans lequel nous existons. Elles définissent notre chemin entre elles, toutes nos corrections.
Par conséquent, nous devrions nous préoccuper non pas des formes initiale et finale, mais seulement de notre contribution, notre participation dans le processus. Nous devrions essayer, de la manière la plus efficace possible, d’entrer dans la séquence de ces actions et d’accélérer notre développement, pour le rendre productif au maximum, intensif et ciblé.

Comment parler de spiritualité

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, chapitre « Trouma (Don) », Point 24: En raison des Dinim en elle, Malkhout est appelé Efer [cendres] et Efron. Efron signifie «notre Efer ». A partir du moment où Malkhout s’est élevée à Bina, Bina est appelée ainsi Efron. À ce moment Bina se divise en deux – GAR, et AVI supérieurs, qui sont Samekh, correspondant aux six Sefirot HBD HGT,qui ont chacune dix. Du Khazé vers le bas elle s’est établie en tant que Partsouf YESHSOUT, qui comprend les quatre Sefirot NHYM, et c’est Mem ….
Question: De quoi parlent les lettres du Zohar?
Réponse: Une lettre est un symbole. Les formes des lettres symbolisent les forces qui sont reliées entre elles. Nous devons leur donner une forme et l’utiliser pour décrire ces forces.
Il n’y a pas de formes dans la spiritualité. Cependant, dans notre monde je peux utiliser des lettres pour expliquer les propriétés spirituelles. Disons que, la lettre « Samekh » (o) est ronde ce qui indique sa propriété de miséricorde, de don sans réserve. Sa valeur numérique (guématrie) est de 60. Soixante est égal à 6 x 10 (six Sefirot, composées chacune de dix). Ainsi, il est possible d’expliquer ce qu’est 6, ce qu’est 10, ce que « rond » signifie, et quels sont les propriétés que nous nous représentons sous la forme de la lettre ronde « Samekh ».
Il n’y a rien de tel dans le domaine spirituel. Toutefois, pour nous expliquer quelque chose les uns aux autres, il est nécessaire que nous ayons un langage commun. Si la langue n’était pas un moyen de communication entre nous, il n’y aurait pas besoin non plus de lettres ou d’autres symboles.
En effet, dans la spiritualité, c’est à dire dans mon sentiment intérieur, je n’ai pas besoin de tirer des formes pour moi. Il n’y a pas d’images dans mon sentiment intérieur, il y a seulement une sensation dans le désir, en recevant une impression. Cependant, quand je veux dire ce qu’est mon désir, combien il est impressionné, venant de quoi, par quelles propriétés opposées, alors les côtés gauche et droit, au-dessus et au -dessous, et les diverses couleurs apparaissent. Ensuite, j’ai besoin de tous ces aspects.
Pourquoi un artiste peint-il un tableau? Il sent qu’il doit tout simplement exprimer son sentiment intérieur, la joie, et l’inspiration et les transmettre à d’autres personnes. Une photo est seulement une expression extérieure, reflétant dans une certaine mesure mon sentiment intérieur et le désir de le partager avec d’autres.
Les gens qui ne comprennent pas, pensent qu’un artiste a jeté tout simplement sur le papier ou la toile toute son impression et inspiration intérieures. Si nous parlons d’une faible impression terrestre, c’est encore possible.
Cependant, il est impossible de communiquer une impression spirituelle. C’est pourquoi il est interdit de représenter la spiritualité sous forme de tableaux et de statues, car vous ne serez pas en mesure d’exprimer votre impression intérieure. Pourtant, il est permis d’illustrer les propriétés spirituelles, les états et les processus sous forme de lettres et de diagrammes, parce qu’en eux vous ne dépeignez pas votre impression intérieure, mais seulement les symboles de l’impression.
C’est ce qu’on appelle une langue, quand nous communiquons entre nous à travers des symboles externes, dont chacun, selon nos conventions, peut éveiller en nous une impression intérieure correspondante, et passer de l’un à l’autre. Néanmoins, chaque être humain a une impression différente parce que nous sommes différents les uns des autres.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Le Livre du Zohar

Les tentatives d’atténuer les coups

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je suis étonné qu’une série de tels changements dramatiques dans le monde entraine une telle réaction de faiblesse des grandes nations. Que va t-il-nous arriver?

Réponse: Je pense que les «décideurs et les agitateurs » du monde ont compris qu’ils n’avaient pas le contrôle de la situation, et ils essaient d’atténuer le coup. Ils sont particulièrement préoccupés par la forte baisse de la production de pétrole et la baisse marquée de l’économie mondiale.

Sans aucun doute cela aura un impact sur la reconstruction globale. Les industries de l’automobile et de l’aéronautique seront détruites et un nouveau mode de transport public devra être mise en œuvre. Les gens n’achèteront que le strict nécessaire, ce qui fera s’effondrer de nombreux secteurs de l’économie.

Un dixième de la population aux des États-Unis travaille dans l’industrie automobile. Une succession de faillites va briser l’économie nationale et faire surgir la montée des partis politiques extrémistes, du même type que ceux qui ont émergé dans des circonstances similaires dans les années 1920 en Allemagne.

Ce n’est pas un hasard que la Kabbale affirme que la prochaine étape dans le développement collectif mondial est soit la correction par la méthode de la Kabbale ou soit le fascisme! Je soupçonne les États-Unis d’avoir délibérément mis fin à leur propre industrie, se rendant compte qu’ils seraient les premiers à succomber à la crise mondiale imminente. Ce constat de leurs autres industries et de leurs travailleurs permet de réaliser à temps une transition à partir de secteurs de l’économie tellement dépendante du pétrole, tels que l’automobile, à d’autres modes de fabrication et de consommation plus simples, plus naturels, et directs. Quant aux médias, ils ont simplement exécuté les ordres de ceux qui les paient.

Qui engendre la prière

Dr. Michael LaitmanRabash, Shlavey HaSoulam (les marches de l’échelle), l’article « qui engendre la prière »: Dans cet état de réflexion, quand il sent combien il est éloigné de tout recueillement pour l’œuvre du Créateur, il commence à se réveiller et penser, « Quelque chose doit être fait. Je ne peux pas rester dans cet état de bassesse pour le restant de ma vie. « 
Il est certain que c’est le moment où une personne commence à prier le Créateur pour se rapprocher de lui et demander de l’aide d’en haut, comme nos sages ont dit: «Celui qui vient d’être purifié est aidé. »


Une personne sait ce qu’elle doit être amenée à penser : que le Créateur est «bon et fait le bien» et s’attachera à lui. Cela signifie que notre objectif est de révéler le Créateur. Sinon, nous n’atteindrons pas ce pourquoi nous sommes destinés.
Cette tâche ne peut être accomplie que s’il existe une équivalence de forme. Par conséquent, une personne souffre car elle n’a pas encore atteind la foi, l’attribut de don sans réserve, dans lequel elle peut trouver le Créateur et Le remercier. C’est ainsi,elle ne peut pas chercher cette révélation de façon égoiste, mais seulement dans le but véritable  d’atteindre la grandeur du Créateur.
Puis, elle voit les «nations du monde» contredire son « Israël » la partie qui aspire au Créateur. Jusqu’à présent, on ne peut pas gagner sur l’autre, la volonté de donner sans réserve ne peut vaincre la volonté de recevoir.
Cependant, l’homme n’a aucun pouvoir sur ses pensées et ses sentiments tels qu’elles sont. Il ne choisit pas telle expérience de l’esprit et du  cœur. Chaque Etat est formé d’en haut, ce qui signifie non pas par la personne elle-même, mais par la force supérieure qui la place dans une situation spécifique et s’attend à une certaine action, une sorte de réponse à ce qu’elle a fait. C’est ce qu’on appelle: «Je suis le premier. »

De la 1ète partie du cours quotidien de Kabbale du 24/5/11 Ecrits du Rabash