Une démonstration évidente de votre état

Question: Lors de la lecture du Zohar, je ressens des perturbations très fortes et sens à peine le texte lui-même. Comment puis-je surmonter cet obstacle?
Réponse: Tout dépend de la persistance dans nos pensées. Au cours de ma vie, j’ai parlé à de nombreuses personnes souffrant de maladies graves. Ils sondent leurs maladies en grands détails et sont familiers avec tous les termes médicaux qui ne sont connus que des spécialistes dans ce domaine. Pourquoi? Leur vie en dépend. Le désir de survivre des gens les oblige à apprendre les causes de leur maladie et  à rechercher des remèdes et  diverses méthodes de traitement.
Nous ne réalisons pas vraiment que nous sommes dépendants de notre compréhension de la « maladie », de la recherche de la guérison. Je ne devrais pas compter sur quelqu’un d’autre, je dois investir la totalité de mes efforts pour trouver la cause de ma maladie, le remède approprié à mon état de sorte que finalement ce remède prenne  effet.

Si les gens se sentent en danger, cela  les oblige à apprendre à se sauver eux-mêmes. Vous dites: « Je ne ressens rien … » C’est vrai, vous ne sentez pas la « maladie ». C’est pourquoi, le groupe doit travailler plus fort sur vous, et vous devriez essayer d’être persistant dans vos pensées et prier pour que vous soit  montré d’En-Haut que nous parlons de vous.
L’abîme qui sépare le monde de l’Infini et votre état actuel peut être vu dans cette démonstration évidente que le Zohar se montre à l’intérieur de vous  maintenant. Imaginez ceci: Si vous étiez  corrigé maintenant, vous ressentiriez  le monde de l’Infini, l’ensemble du Zohar serait révélé en vous, et vous verriez tout. Pour ressentir ceci, il vous manque seulement  les récipients  de la perception, les désirs corrigés. Au moins prenez conscience de ce qui se passe.

De la 2e partie du cours quotidien  de Kabbale du  24/05/2011, le Zohar

L’ABC du nouveau monde

Nous entrons dans un nouveau monde qui abandonne le luxe pour se  limiter  à la consommation rationnelle, aux besoins réguliers d’une personne. Nous ne serons pas en mesure de produire des machines à laver qui  tombent en panne  dans les trois ans, alors qu’aujourd’hui cela  est fait volontairement de sorte qu’au lieu de la garder, on devrait en  acheter une nouvelle.
Nous devons passer à un nouvel état de l’existence. C’est ce que les gouvernements du monde doivent comprendre. Mais comment vont-ils garder leurs nations pacifiées? Comment vont-ils les  éduquer et leur expliquer tous les faits ?
C’est pourquoi nous devons préparer un ensemble de ressources éducatives qui tient  sur une base solide et  démontre ceci  avec une clarté absolue que nous offrirons à tous. Il n’y a pas d’autre choix: nous devons étudier le nouveau monde.
Vous n’aurez pas à aller au travail. Vous irez à l’école au lieu, mais pas pour le plaisir d’apprendre. Vous étudierez la façon de recevoir un réel plaisir  de la vie. Cela en vaut-il la peine ? Vous ne serez pas en mesure de continuer à travailler de toute façon, personne n’a plus besoin de vous. La Grande Dépression a été une part  du développement, une baisse intermédiaire dans le processus cyclique, mais aujourd’hui, tout cela a changé. Nous sommes à court de ressources. Nous sommes arrivés à l’aube d’une nouvelle phase. Beaucoup  de choses ont été écrites  à ce sujet.
Par conséquent, notre travail consiste à informer le public que l’ancienne époque est venue à sa fin. Il n’y a pas  d’emplois et il n’y  en aura pas plus. Comment les gens vont-ils  gagner leur vie alors? Eh bien, faisons seulement les biens dont  nous avons besoin et juste assez pour tout le monde, tout en apprenant à les distribuer correctement et  la façon  de vivre dans le nouveau monde.
Nous devons leur parler de  l’évolution de l’homme et de l’histoire, de la croissance de l’égoïsme à son stade final, le stade de l’intégration et les lois par lesquelles le système  intégral fonctionne, l’interconnexion de toutes ses parties, et comment la réciprocité et la connexion réelle  se déroulent en elle. C’est notre seule option car c’est ce que  la nature nous oblige à faire.
Nous sommes censés arriver à un état de consommation équilibrée, comme les animaux qui prélèvent de la nature que ce dont ils ont besoin pour se  subvenir.  Ils le font instinctivement, sans calcul, alors que nous devons structurer notre relation avec la nature  consciemment  , raisonnablement , grâce à l’apprentissage, en nous restreignant , et en  apprivoisant  notre mauvais penchant, tout simplement parce que nous comprenons que nous ne pouvons pas nous  permettre de faire autrement.
Pourtant, comment allons-nous satisfaire notre ego, quand l’homme veut consommer le monde et qu’il lui  est demandé d’être heureux avec de la nourriture et un abri? « Est-ce tout? Que suis-je, un ours dans une grotte, un oiseau dans une cage? » Certainement pas, vous recevrez  une satisfaction encore plus importante  que  celle vous aviez souhaité avant, sans  jamais l’avoir obtenue. Cela  peut être fait. Voyons comment y arriver ».
Ainsi, nous obligeons  le public à apprendre, nous les conduisons vers cela. Personne ne voudra le faire unilatéralement, tout le monde cherchera la gratification immédiate. Donc, nous devons  préparer un ensemble de ressources pédagogiques et un système d’éducation publique. Cela va commencer lentement. À l’heure actuelle, nous ne pouvons pas ouvertement en informer le monde, mais il est temps de concevoir et diffuser des documents sur ce qui cause une crise. Ce sera faire la lumière sur la solution. Après tout, il n’y a rien là-bas. Qu’on le veuille ou non, vous aurez à faire ce que vous avez à faire.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du  31/05/2011, «la Paix»

Le Livre qui relie le ciel et la terre

Question: Qu’y a-t-il de si particulier dans  la Torah pour que même le Livre du Zohar en soit  juste un commentaire?
Réponse: Les inscriptions  que Moïse a  réalisées sur parchemin sont l’expression terrestre, à travers des symboles matériels, des actions spirituelles de la Lumière sur le désir. Moïse écrivit tout ce qu’il a enseigné à ses étudiants dans un livre. Au cours des 40 années d’errance dans le désert, ils ont écrit  l’ensemble de la Torah, en passant par l’ensemble du processus dans l’écriture,  ainsi que dans les corps, et dans la spiritualité. C’est le chemin d’accès complet de l’exil égyptien (terrestre et spirituel), à travers le désert (terrestre et spirituel), et dans la terre d’Israël (terrestre et spirituelle). Tout cela s’est réalisé dans la liaison entre la racine et la branche. Moïse a exprimé tout ce processus dans ce matériau, sous une forme symbolique.
Le Zohar exprime le même processus à un niveau différent, sous une forme différente parce que le désir général de profiter  que le Créateur a créé à cette époque avait gravi plusieurs marches avant et a été perfectionné par l’influence de la Lumière. Par conséquent, ce désir, qui est passé par des montées et des descentes, la destruction du premier et du second Temple, l’exil, puis a atteint la dernière  rupture  avant l’exil, a dû recevoir la méthode qui convienne pour la fin de l’exil, pour notre temps.
C’est pourquoi le Livre du Zohar a été écrit, dont les auteurs étaient les successeurs de nombreuses générations de kabbalistes, à partir d’Abraham jusqu’à la destruction du Temple. Rabbi Shimon était l’élève de Rabbi Akiva, qui a révélé une grande Lumière, et donc il a pu exprimer cela dans le Livre du Zohar.
La Torah elle-même est divisé en deux parties: écrite et orale. Cela vient de la différence entre Zeir Anpin et Malkhout. Zeir Anpin du monde d’Atsilout est la «Torah orale», tandis que Malkhout du monde d’Atsilout est la «Torah écrite».
La Torah est la révélation de la Lumière. La Lumière qui vient à Malkhout contient tout ce qui est nécessaire pour changer Malkhout. Mais cette Lumière n’est toujours pas devenu réalité dans la pratique, et est donc appelé «la Torah orale ». Pour l’instant c’est travailler avec les écrans.
Sous l’influence de la même lumière dans Malkhout, les changements intérieurs ont lieu et sont impressionnés dans  Malkhout, c’est ce qu’on appelle «la Torah écrite ». Cela ne parle que des actions  de la Lumière dans les désirs depuis le début de la création et jusqu’à sa fin. C’est parce qu’il n’y a rien dans l’existence en dehors des désirs.
Parmi ces désirs certains estiment qu’ils existent par eux-mêmes, séparés de tous les autres. C’est nous. Ces désirs contiennent des qualités qui peuvent les aider sur la voie de la correction. Et c’est pourquoi nous recevons une sensation de manque, de notre propre manque de correction, la réalisation du mal. Voilà comment nous nous percevons.
Ce sont exactement les désirs qui doivent être donnés – «  la Torah»-, les instructions expliquant comment ils peuvent participer à leurs propres corrections  par leur libre choix, comment ils peuvent attirer la Lumière en souhaitant  être corrigés plus rapidement, au lieu d’attendre que  la  Lumière vienne  et les secoue.
De la 1ère partie du cours quotidien de   Kabbale du 29/05/11, Shamati

Je vais à la Convention!

Question: Que souhaiteriez-vous pour une personne qui n’a pas encore décidé d’assister au congrès de Moscou?
Réponse: Je souhaiterais que  les indécis décident rapidement et catégoriquement: «Je vais à la convention » À l’heure actuelle, vous avez cette chance, et vous ne savez pas quand une autre se présentera. Même si nous avons des conventions annuelles en Russie, vous ne devriez pas attendre l’année prochaine.
Question: Si je veux vraiment être à la convention, mais que je sois  incapable d’y aller, que dois-je faire lors de la convention?
Réponse: Quand une personne est incapable d’assister à la convention, elle devrait être avec nous  virtuellement  autant que faire se peut. Tout d’abord, les conventions ont lieu le week-end, donc vous devriez vous libérer de toutes choses et problèmes, de toutes les responsabilités, autant que possible.

Essayez de vous réunir avec vos amis qui étudient la Kabbale et de créer la même atmosphère qu’une  convention type. Dressez une table avec des friandises et passez  un bon moment ensemble,  en nous regardant. Soyez avec nous avec votre cœur et  votre âme.
Question: Que dois-je faire lorsque je crains des problèmes et des troubles qui surgissent  devant moi? Comment puis-je surmonter cela?

Réponse: Vous devez communiquer avec le groupe, avec vos amis, et avec nous. Vous devez essayer d’évoquer la Lumière supérieure, et vous verrez qu’elle vous élèvera au-dessus de ces problèmes. Je ne vois pas d’autre  solution que celle-ci.

Du cours virtuel, Les principes de la Kabbale du 29/05/2011

L’homme qui est venu pour nous conduire vers l’ascension


L’ensemble de la sagesse de la Kabbale nous est parvenue du Livre du Zohar et des œuvres du Ari. Si le le Baal HaSoulam n’avait pas été là, nous ne serions pas en mesure d’étudier. Le Livre du Zohar est plein d’allégories et d’histoires compréhensibles uniquement par une personne qui a atteint le même degré de spiritualité et qui est capable de déchiffrer ses indications.

Quant au Ari, lui-même n’a jamais écrit quoi que ce soit, seulement il parlait. Tous son travail a été écrit par Chaim Vital son disciple et toute la collection d’essais en plusieurs volumes est basé sur ce que le Ari a exposé plus d’un an et demi après. Son groupe a existé peu de temps, il l’a enseigné et il s’est éteint.

Par des différents chemins, ce matériel est passé par diverses personnes qui ont réalisé la compilation des livres venant de lui. Une partie de ces livres a été gardée dans un lieu tenu secret, l’autre a été enterré dans la tombe de Chaïm Vital puis récupéré un peu plus tard, quand la tombe fut ouverte. La troisième partie a été transmise à travers les générations passant de main en main, et qui sait ce qu’il en a été fait.

Le Ari a exposé l’ensemble du système en général, et si une personne n’a pas les travaux complets, elle ne peut pas comprendre ce matériel et, elle ne peut pas en faire la synthèse de façon correcte. C’est pourquoi, bien que ces documents aient été recueillis par les Kabbalistes, beaucoup de ces travaux étaient manquants, et l’ordre exact n’a pas pu être suivi.

Par conséquent, le Baal HaSoulam a ajouté ses commentaires aux œuvres du Ari afin que nous puissions suivre une progression naturelle de la plus simple à la plus complexe en étudiant de la façon correcte, pour comprendre les écrits du Ari. Nous ne serions pas capables de comprendre quoi que ce soit sans ces commentaires. Dans la Kabbale, ce qui est très dangereux, parce que vous ne comprenez pas ce qui est décrit, est de supposer, d’imaginer tout et rien.
Nous devons donc être reconnaissants de l’excellent travail que le Baal HaSoulam a accompli: Nous n’aurions rien réalisé sans lui. Parfois les gens me demandent: «S’il ya tant d’autres kabbalistes, pourquoi ne pas étudier leurs œuvres » Mais nous n’avons pas besoin de quelqu’un d’autre pour étudier parce que tous ont écrit à partir de leur degré spirituel le plus élevé, par exemple, les kabbalistes tels que Gaon de Vilna ou Ram’hal. Nous ne pouvons pas baser nos études sur leurs œuvres, car les Kabbalistes ne les retranscrivent pas pour les gens ordinaires comme nous afin que nous puissions les comprendre, les utiliser et les accomplir par nous-mêmes.

Laissez la lumière nous enseigner

Dr. Michael LaitmanQuestion: A l’une des cours que je vous ai entendu dire que lorsque nous lisons le Livre du Zohar, une sorte de flot monte et nous relie. Comment pouvons-nous participer à ce flot, malgré les diverses perturbations qui s’éveillent pendant le cours?

Réponse: Ceci se produit graduellement. Vous devez vous y habituer, exercer une certaine quantité d’effort, pour découvrir la façon d’aborder le texte, comment le connecter à vous-même, à l’état du groupe, au monde; pour savoir là où vous êtes confus et là où vous ne l’êtes pas.
Vous devez faire un avec la Torah en vous unissant avec elle. Puis, dans la mesure de votre désir de vous connecter à la Torah qui parle de votre état intérieur, vous commencerez à recevoir la Lumière Intérieure contenue en elle, ce qui vous influence, vous permettant de voir l’intérieur du système qu’elle décrit.
Ceci se passe dans le processus de l’étude, quand la Lumière (le Créateur) vous enseigne. Si vous essayez de vous déplacer tout droit vers le but, autant que vous le pouvez, d’utiliser le groupe et l’étude correctement, si vous êtes prêt à renoncer à vos aspirations et à vos plans égoïstes au moins un peu, alors la Torah vous enseigne- la suite des états spirituels sont révélées en vous.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 31/05/2011, le Zohar

Le véritable marché

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je peux seulement demander la correction. Est-ce à dire que je décide ou que je définis quelque chose par moi-même?

Réponse: J’ai la ligne de la Lumière et celle du récipient. Je me suis construit comme la troisième ligne entre elles. Je prends autant que je peux à partir du désir de recevoir et de la Lumière et je construis la forme définitive, la somme de ces forces (Σ).
Cette forme est un être humain. Même si les composants ne sont pas à moi, je dois les combiner et décider de la bonne combinaison. Je décide ceci par moi-même.
Pour ce faire, je dois d’abord ressentir la honte de ne pas ressembler pas au Donneur, déterminer le matériel de travail, et trouver la force qui le corrige. Je suis tenu de créer un être humain en moi, de désirer qu’il se forme. J’ai déjà les forces et le matériel. Je n’ai plus qu’à vérifier la forme, et j’effectue cette vérification à chaque fois sur les 125 degrés de similitude avec le Donneur.

 

Je me vérifie moi-même par rapport au Supérieur et j’identifie mes capacités. C’est un travail très important. Grâce à cela, je commence à L’accepter, Le ressentir, et Le comprendre. Je me « formate » ou me « dessine » moi-même à la recherche de solutions exactes. En conséquence, je deviens comme le Créateur, et non pas en fonction de la supériorité, mais en fonction du don sans réserve. En recevant pour donner sans réserve, je deviens semblable à Lui.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Le portrait de l’homme sur le chevalet du groupe

Dr. Michael LaitmanNous avons seulement le désir de recevoir et de la forme du don avec lequel nous devons revêtir le désir moment après moment. C’est le travail de l’homme qui ne peut être effectué qu’en se connectant au groupe, au bon environnement, et en assumant sa forme. Il n’y a pas d’autre endroit où je puisse apprendre la forme correcte que je dois assumer.
L’environnement «sculpte» une personne. En se connectant en permanence au groupe et en interprétant son rôle, en prenant sa place, en lui, une personne commence à prendre la forme d’un « homme».
Le groupe est comme un modèle qui donne à une personne les contours exacts. La brisure des récipients et le processus de préparation sont tout ce qu’il faut pour que chacun recherche sa place, à chaque fois, en perfectionnant ses efforts jusqu’à ce que nous devenions un seul ensemble.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Echapper au rouleau compresseur du développement

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les gens peuvent comprendre la nécessité de faire des concessions les uns aux autres, mais comment pouvez-vous expliquer la Lumière de la correction à une personne ordinaire?

Réponse: La Lumière est la qualité du don sans réserve, la force supérieure qui est présente dans la nature, qui nous fait progresser, nous donne la vie, nous corrige, et nous fait bouger en avant. Tout au long des millénaires d’existence de l’homme sur la terre (sans tenir compte des millions d’années de développement du minéral, du végétal, et des animaux de la nature), nous nous sommes développés par la contrainte, au moyen de la force cachée dans la nature. Il y a un certain programme à l’intérieur de celle-ci, un moteur qui fonctionne grâce à ce programme, qui règle tous les mouvements de la création et provoque son développement.

Les scientifiques révèlent qu’il y a 15 milliards d’années notre univers a commencé à se développer à la suite du Big Bang. C’est-à-dire, l’univers contient une force de développement. Et maintenant, cette force continue de nous développer, ce qui est appelé «le cours naturel de l’histoire» (Beito).

Toutefois, nous avons la possibilité de nous développer « plus vite que le temps » (Akhishéna), non pas au moyen de la force brutale de la nature qui nous pousse au développement avec un « bras de fer » à travers « le jugement et la restriction », mais en éveillant sur nous la « miséricorde », comme il est écrit:« Comme Il est miséricordieux, ainsi vous deviendrez miséricordieux. »

Cela signifie que je réveille les bonnes forces de développement dans la nature. Si je suis d’accord avec le développement, que je le désire, et que j’aspire moi-même au même but en éveillant le désir en moi avant même que la nature commence à mettre la pression sur moi, alors je me sens bien et à l’aise! Je mériterai la compréhension et je raccourcirai mon chemin. En deux mots, c’est tout ce que nous avons à faire!

Nous avons à courir de l’avant par nous mêmes, comme une souris fuit un chat. Quand une personne devient plus sage, elle comprend que le rouleau compresseur du développement se meut sur elle. D’autre part, il y a des gens qui n’ont toujours pas remarqué ou ressenti cette presse qui va les rattraper. Cela signifie qu’elle ne s’est toujours pas suffisamment rapprochée d’eux et ne provoque pas de grandes souffrances.

Imaginez que vous êtes en train de courir sur une route et qu’une presse énorme est à vos trousses, sur le point de vous écraser. Si vous vous ressentez déjà cela, alors vous cherchez vraiment un moyen d’être sauvé. Vous n’avez nulle part où aller. Sur vos deux côtés il y a des bâtiments qui s’étendent sur de nombreux kilomètres, et vous courrez entre eux sur une route étroite, tandis que la presse avance en roulant juste derrière vous. C’est une image surprenante …. Vous ne voulez pas que la presse vous écrabouille sur l’asphalte, n’est-ce pas ?

 

Certaines personnes sentent déjà qu’elles sont dans cet état, tandis que d’autres ne le sentent pas encore. Néanmoins, tout est une question de temps. Peut-être que vous vous sentez bien pour l’instant, comme une personne tombant du 10ème étage, et en passant devant le 8ème étage, elle dit à son voisin qui la regardait par la fenêtre, « Comment allez-vous ? Tout est OK pour l’instant ». Voilà comment le monde est «OK »aujourd’hui, mais elle ne le comprend pas encore.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/05/11,Talmud des dix Sefirot

Une attitude correcte envers la Lumière: Entrée et Sortie

Dr. Michael LaitmanLa créature se développe de différentes manières et à différents niveaux. Dans l’ensemble, il y a cinq niveaux. Cependant, chaque niveau se divise en cinq autres, ceux-ci se divisant à nouveau, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. La clé dans tout ce processus est une action simple, comme il est écrit: «L’expansion de la Lumière et son point de départ, rendent le récipient digne de sa tâche. »
Si nous voulons engendrer toute qualité de réaction quelqu’il soit pour ou contre la réception, pour ou contre le don sans réserve, ou pour ou contre l’intention, sous quelque forme que se soit, nous devons évoquer, dans cette forme, dans ces détails de perception, de développement et d’interruption, la réception de la lumière et sa sortie, un début et une fin. Ensuite, à travers ces deux actions opposées, nous recevrons l’impression correcte: un nouveau désir.
En d’autres termes, je veux passer du désir n °1 à un désir n°2 de plus grande qualité. Je veux changer ma qualité, devenir plus sage, avec plus de don, une meilleure perception plus sensible. Ensuite, je n’ai besoin que de susciter une action: Laisser la Lumière me remplir, et ensuite m’abandonner. Cette action entraînera des changements qualitatifs dans mon désir, qui me permettront de mieux comprendre, mieux ressentir, et me faire remarquer davantage de choses par rapport à ce que je constatais avant.
Toutes mes actions doivent être très orientées dans le but d’envoyer une impulsion visant précisément ce qui suscite l’entrée et la sortie de la Lumière. Ainsi, je détermine la vitesse de mon développement. Quand je veux atteindre un nouveau détail sur les degrés spirituels, gravir l’échelle, élever ma qualité, cela ne peut se faire que grâce à l’expansion et à la sortie de la Lumière. C’est de cette façon qu’est construit un récipient plus grand et de meilleure qualité, digne de son nouvel objectif.
Par conséquent, nous voyons que nous sommes capables de nous élever en permanence. Naturellement, nous utilisons des facteurs externes: la force de la Lumière et la force du désir. Cependant, nous sommes les seuls à pourvoir  les activer.
 
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »