Daily Archives: 23 avril 2010

La science de la réception de la Lumière

Laitman_120Zohar chapitre Shemot [Exode] point 177 : Dans le jardin sur terre, chacun se tient dans et sous la forme qu’ils avaient dans ce monde. Et cette dissimulation et secret est donnée aux sages. L’esprit qui descend aux gens, qui est du côté de la femelle, est toujours gravé dans une gravure telle un sceau, dont les lettres sont immergées. C’est parce que l’image du corps dans ce monde est protubérante dehors et l’esprit est gravé dans son intériorité. Quand l’esprit se diffuse du Gouf [corps] et s’élève au Jardin d’Eden, cet esprit est apparent dans le Jardin d’Eden sur la terre sous la forme et image de l’actuel Gouf dans ce monde, car il est toujours comme un sceau.

«Le corps» (désir) et «l’esprit» (Lumière qui remplit le désir) correspondent l’un à l’autre comme un sceau et son empreinte. Ils se sont séparés afin de se reconnecter. La sagesse de la Kabbale nous apprend à les faire correspondre. C’est ce qu’on appelle « la Kabbale » (réception) parce que nous sommes ceux qui organisent et qui contrôlent l’entrée de la Lumière dans le désir, en définissant la forme de l’entrée de la Lumière dans les désirs et leur remplissage.Pour cette raison, nous étudions la nature de la Lumière et la nature du désir, car leur nature nous est inconnue à l’avance. Nous devons nous connecter avec la Lumière et le désir, recevoir un forme précise de la Lumière et du désir, et les « accorder » l’un à l’autre afin que l’un puisse entrer dans l’autre. Le résultat est appelé la «science de la réception de la Lumière », qui est la science de la Kabbale.

Le collisioneur interne

Laitman_509Une question que j’ai reçue: Y a-t-il une chance de faire quelque chose au-delà des limites du film dans lequel nous vivons? Peut-on « améliorer » le script? 

Ma réponse: Mis à part le script, il y a une opportunité de se plonger plus profondément dans la science «interne» en nous étudiant nous-mêmes. Nous ne pouvons pas limiter notre étude aux «sciences extérieures» comme la psychologie, la culture, la sociologie ou la politique. Tous ces éléments sont les formes «extérieures » à travers lesquelles nous percevons le monde. En fait, ils ne nous disent pas grand-chose de ce monde, ce qui est la raison de beaucoup d’erreurs que nous commettons. Ces sciences ne nous éclairent pas sur les lois de ce monde, et elles ne nous montrent pas la direction des changements que nous subissons.

Les psychologues, sociologues, politiciens, et d’autres tirent une image «externe» de ce qu’ils perçoivent en fonction de leurs normes et de leurs objectifs personnels, de leur propre point de vue. C’est pourquoi nous avons désespérément besoin de la sagesse de la Kabbale car elle nous permet d’aller plus loin en nous-mêmes, au niveau des « particules de base », et d’étudier les documents authentiques avec lesquels nous sommes construits; cela est plus proche de la vérité que nos fantasmes psychologiques subjectifs.

Nous nous arrêterions de faire des erreurs si nous étions capables d’aller plus loin à l’intérieur de nous-mêmes et de commencer à réaliser ce qui se passe en nous, au niveau le plus profond, si nous brisions toutes les coquilles dont nous sommes revêtus, comme les pelures d’un oignon, par l’intermédiaire des diverses formes de perception du monde extérieur, nous apprendrions à nous faire confiance et à comprendre ce qui se passe et pourquoi, ce qui nous permet d’avancer, ce qui est bénéfique ou nuisible.

Cela devient possible seulement si une personne obtient la capacité de voir à l’intérieur. Afin d’atteindre ce résultat dans les limites des sciences «extérieures », nous devons construire un accélérateur de particules à l’aide de notre vision intérieure. Un collisionneur est en moi. J’ai besoin d’atteindre le degré de précision qui me permette de resentir les forces qui agissent en moi, qui effectuent le travail d’un collisionneur.

 

C’est ce que la sagesse de la Kabbale nous permet de réaliser. Ce n’est qu’en atteignant ce point que nous serons en mesure de comprendre l’origine de la création, notre place en elle, où nous allons et où nous arriverons – notre Chemin complet. Ce faisant, nous serons en mesure de nous orienter correctement et de cesser de faire des erreurs.

La Lumière nous enseigne la sagesse

Laitman_102Zohar chapitre Djemot [Exode] point 177 : Cependant, dans ce monde, dans Nefesh et Rouakh qui revêtent le corps de l’homme, l’illumination de Nefesh est légère et s’inclut dans Rouakh. C’est parce que Rouakh est l’intérieur de l’homme et le Gouf [corps] est son extérieur. Par conséquent, Rouakh est immergé comme une empreinte, car il est l’intérieur et le Gouf est protubérant car il est l’extérieur. Quand un homme décède, le corps est enterré et Nefesh ne peut s’élever au Jardin d’Eden mais reste errante au dessus de la tombe à proximité du corps, alors que Rouakh s’élève au Jardin d’Eden sur terre,

Il est semblable à la pâte qui est pressée par un moule. Si le moule a la forme d’une étoile, la pâte sort sous la forme d’une étoile, si le moule est rond, la pâte devient ronde. En d’autres termes, la lumière qui était présente dans le désir (Kli) est acceptée par elle dans la Lumière Réfléchie (un récipient spirituel) et c’est pourquoi la Lumière devient révélée. Elle prend la forme que le «corps» (le désir) avait. Même après que la Lumière a laissé le désir, elle conserve encore un « souvenir « (Reshimo) sur la forme du désir dans lequel elle avait l’habitude d’être habillée. 

Il s’agit d’une Lumière particulière. Ce n’est pas la Lumière abstraite et simple qui n’a jamais été acceptée par le corps. Le corps a déjà reçu cette Lumière et se corrige dans sa forme. Il a terminé un certain type de correction. Maintenant, la Lumière qui, auparavant,a « visité » le corps et le corps lui-même s’opposent l’un à l’autre. Le corps continue de se corriger sur un nouveau niveau et de manière plus avancée, mais la forme précédente ne disparaît pas.

Les formes précédentes nous aident à nous corriger encore puisque la lumière qui a visité le corps habille le même corps et l’aide à atteindre des états supérieurs. Il en est de même de notre expérience de vie précédente qui nous aide à prendre des décisions futures, même si les prochaines étapes peuvent être de nature totalement différente.

La même chose concerne la Lumière la sagesse spirituelle) qui avait l’habitude d’être habillée dans notre corps et nous aide à poursuivre notre chemin plus loin. Chaque état reste intact, « rien ne disparaît dans la spiritualité. » Chaque niveau d’avant laisse une «forme» qui nous aide à atteindre de nouveaux états. La comparaison, la clarification et la connexion de ces formes conduisent à la sagesse qui est la science de la Kabbale.