Daily Archives: 28 avril 2010

La prière à la place du sacrifice

Laitman_028_02«Exil» est un état dans lequel une personne n’a pas un écran anti-égoïste et n’a aucun contact avec la Lumière. Une personne est incapable de se corriger et d’accomplir l’acte du sacrifice.
« Sacrifice » signifie un désir corrigé. Au fil du temps, une personne doit prendre une part de son désir du niveau minéral, végétal ou animé pour l’élever au niveau de la parole. Mais pendant l’exil, une personne n’a la force de corriger aucun de ses désirs. C’est parce qu’elle est totalement dépourvue de pouvoirs spirituels jusqu’à ce que La lumière environnante arrive à elle et l’emmène hors de son état.
Sortir de l’exil et obtenir le pouvoir de résister à un désir, de s’élever au-dessus de lui et de travailler pour le don sans réserve, signifie qu’une personne a atteint le «désert» (un état dans lequel les désirs sont encore petits comme dans un desert) ou qu’il est arrivé à la « terre d’Israël « (un état de désirs plus hauts et de travail à un niveau supérieur). Là où une personne arrive après être sorti de l’exil dépend uniquement de la taille du désir qu’il est capable de surmonter en s’élevant au-dessus, afin de travailler avec un souci de don sans réserve.

Après 40 ans de sa correction et de réorientation vers le don sans réserve, le désir qui était auparavant un « désert », se transforme en un désir qui est appelé la « terre d’Israël. » Cela signifie que le désir devient apte à travailler avec un souci de don sans réserve.

Jusqu’à présent, nous n’avons pas le pouvoir de correction, et, par conséquent, nous restons « loin de la terre d’Israël » (la terre -« Eretz » est dérivé du mot « Ratzon »- Le désir). Nous n’avons pas le pouvoir de travailler avec nos désirs pour le don sans réserve, nous imaginons seulement ce qu’est un « travail spirituel correct ». Cela signifie qu’à la place du sacrifice, nous prions. Nous remplaçons le travail réel avec nos désirs et notre demande d’obtenir le pouvoir d’effectuer une correction réelle.

Se préparer pour être un récipient sacré

Laitman_052Nous travaillons sur nos désirs au cours de la nuit, dans les ténèbres de l’exil, sans force. Alors que nous sommes dans l’obscurité, nous nous préparons à accueillir le matin, ce qui signifie, nous trouvons les désirs que nous pouvons sacrifier.

Nous ne parlons pas du lever ou du coucher de soleil physique, ni ne nous faisons référence à des morceaux de chair des animaux sacrifiés. Nous ne parler que de l’utilisation de la Lumière de la correction dans laquelle une personne peut se voir comme un récipient sacré.

En d’autres termes, une personne atteindra le Temple, viendra à l’autel de l’holocauste, et sera prête à travailler avec son désir, en l’élevant au niveau du don sans réserve. L’élévation des parties (les « morceaux ») de notre désir vers le niveau du don sans réserve c’est ce qu’on appelle « offrande ».

De l’esclavage à la liberté

Laitman_085Le Zohar, Chapitre « Bahar » (Sur le mont Sinaï)point 63: « Vous pouvez les utiliser comme esclaves à perpétuité. » Il s’agit d’une Mitsva [Commandement] d’asservir un esclave Cananéen. Ils sont du côté de Ham, qui a réalisé l’inceste, comme il est écrit: « Maudit soit Canaan, il sera un serviteur des serviteurs de ses frères … « 
Etre un esclave est également une correction. Un désir qui pourrait être forcé d’obéir à la puissance des désirs corrigés est appelée « un esclave qui est proche de son maître. »L’esclavage est la forme de sa correction, une bonne façon de son existence.

Pour le moment, je suis incapable d’être libre dans un certain désir, je ne peux pas non plus travailler de moi-même avec lui pour le don sans réserve. Je ne peux que l’attribuer à mon autre désir. Un tel désir peut aussi être appelé «un enfant», «une femme», ou «un adolescent» ; ce n’est pas encore un «homme», ni un «héros» qui est capable de« surmonter » (un homme, «Guever» est dérivé de «Itgabrout»- surpasser, surmonter).
Une forme de désir qui n’est en mesure que de travailler sous l’autorité d’un autre désir est appelé «un esclave».

La vrai changement comparé au « maquillage »

Dr. Michael Laitman

Une question que j’ai reçue : Comment puis-je satisfaire le désir de quelqu’un si nous désirons tous des choses différentes ?

Ma Réponse : Cela doit être une attitude intérieure vis-à-vis de l’autre personne. On doit se soucier d’eux de la même manière que l’on se soucie de soi-même. On doit demander à la Lumière Supérieure de faire en sorte que son ami devienne tout aussi important que l’on se considérait soi-même dans le passé, de manière égoïste, dans son propre intérêt

Ne faites rien artificiellement. Nous devons laisser la Lumière Supérieure faire tout le travail. Elle fait les corrections. Tout ce dont nous sommes capables, c’est de tout abimer ! Nous n’avons ni la force ni la connaissance pour faire quoi que ce soit. De ce fait, si nous tentons de changer, nous ne le faisons qu’extérieurement et qu’artificiellement, et cela n’est pas correct.

Le Rabash donne un exemple en utilisant une parabole au sujet de chats qui sont supposés être entraînés pour être de nobles et importants serveurs, de manière à prouver qu’il est possible de changer sa propre nature. Mais lorsque les chats ont vu des souris, ils ont jeté leurs plateaux et ils sont partis à leurs poursuite pour les attraper. Nous sommes pareils : nous accomplissons extérieurement de beaux changements et puis nous nous sautons ensuite à la gorge. Ceux-ce ne sont certainement pas les changements dont parle la Kabbale.

Dans la spiritualité, vous ne pouvez qu’être bon ou mauvais

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Qu’est-ce que cela signifie » nuire à mon ami » ? 

Ma réponse: Si c’est un ami dans un groupe kabbalistique, alors je lui nuis simplement en ne me souciant pas de m’unir avec lui parce qu’alors je perce un trou dans notre « bateau » commun, notre récipient spirituel commun. Ainsi, en étant paresseux je lui cause déjà un préjudice.

Si je ne travaille pas pour augmenter notre Kli spirituel partagé, ou même si je suis un peu paresseux, j’inflige du tort à autrui. Cependant, il nous semble que si nous ne sommes pas contre quelqu’un, que nous ne le tuons pas, ne le volons pas, alors tout est ok et que peut-on nous demander d’autre ? Nous ne comprenons pas que nous pouvons causer un préjudice, tout en étant de parfaits  » bons citoyens. »

Pourtant, cela ne suffit pas dans la spiritualité. Dans la spiritualité, si je ne passe pas chaque instant à me soucier de la façon de créer un récipient spirituel commun, alors je n’ai pas une bonne attitude envers les autres. Au moment où j’oublie de me soucier du Kli commun, je deviens un délinquant.

Il n’y a pas d’état intermédiaire, mais seulement un bon ou un mauvais. C’est la loi du Système Supérieur de notre connexion.

Le besoin d’une chaîne TV de Kabbale

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (De Kursor.co.il) : M. Mordechai (Moti) Shklar, PDG, de l’autorité de la télévision Israélienne, a déclaré lors de son discours à l’École des communications Sammy Ofer, IDC, Israël [résumé]: Nous avons tourné dans une société qui détruit toutes les valeurs, une société d’individus aliénés par la société, où l’individualité se trouve au centre et il n’y a pas de place pour les valeurs collectives. 

La télévision commerciale éduque la société sur les basses émotions nues, et une telle société n’a pas d’avenir, pas le droit à l’existence. Aujourd’hui, on sent déjà une réaction inverse: un nombre croissant de personnes cherchent un sens à leur vie, et avec des programmes de divertissement, veulent voir des chaînes de télévision payantes significatives.

Nous avons besoin d’une chaîne alternative à la télévision commerciale. Peut-être que le contenu de telles émissions ne conviendra pas au jeune public, mais il conviendra aux personnes d’âge mûr au-dessus de 40 ans. De cette façon, nous devons d’abord conquérir le public de plus de 40 ans et, finalement, les jeunes commenceront également à chercher des alternatives.

Mon commentaire: M. Shklar n’est apparemment pas au courant de la Chaine 66, notre chaîne de télévision de Kabbale en Israël. Sinon, il aurait remplacé la chaîne n°1de la télévision Israélienne par celle-ci !

Le côté pratique de la Kabbale: La Convention mondiale de Zohar

World Zohar ConventionUne question que j’ai reçue: Les élèves expérimentent l’aspect pratique de la Kabbale aux conventions. Quel est le côté pratique de la Kabbale? 

Ma réponse: Nous sommes nés, créé dans un état où l’ego nous sépare. Selon le plan de la création, nous devons devenir connectés dans l’amour fraternel. C’est quelque chose qui est impossible à réaliser en utilisant notre propre force, parce que nous sommes simplement tous égoïstes.

Égoïstement, nous ne pouvons ressentir que ce monde. C’est ce que chaque individu perçoit dans son petit ego. Une fois qu’une personne sort de l’ego et commence réellement à ressentir les autres, elle commence à ressentir, dans cette nouvelle attitude à leur égard, une réalité qu’on appelle le monde spirituel, ou le prochain monde, ou la réalité supérieure.

C’est précisément la chose très pratique que nous pouvons faire ensemble dans ce type de convention. C’est grâce à ce lien entre nous. Nous pouvons concrètement le ressentir. Pour réaliser effectivement que c’est ce que nous avons l’intention de le faire.

J’espère vraiment que cela va se produire, et si ce n’est pas dans cette Convention peut-être ce sera dans la suivante. Mais nous allons vers cela et ce que nous allons faire ce sont vraiment les choses tangibles et pratiques dont parle la sagesse de la Kabbale, que le Zohar décrit, ici et maintenant, sur la face de la terre, entre les êtres humains.

Un véritable récipient spirituel

where.jpgUne question que j’ai reçue: Qu’est-ce qu’un véritable récipient spirituel (Kli)? 
Ma réponse : Un véritable Kli est un désir qui est mur pour la correction. Ma tâche est de faire le plein discernement de quelle partie de mon désir que je puis corriger dans le but de donner, et quelle partie je ne peux pas corriger et que je dois simplement restreindre.

Supposons que j’au un désir donné et que mon discernement m’indique que je peux en corriger 20% dans le but de donner, et que je dois restreindre l’autre 80%, créant Sof avec, signifiant l’extrémité du Partsouf. Ceci signifie que j’ai corrigé le désir en entier. Les deux types de désirs sont toujours présents, et je dois comprendre ce qu’il me reste à faire avec eux.

Il peut toutefois se réveiller en moi des désirs qui me paraissent obscurs. Ceci est parce que la Lumière qui me provient est insuffisante pour illuminer tous les désirs et tous leurs détails. C’est pourquoi je suis laissé avec des désirs qui sont indiscernables, appelés Hash, Mal, et Noga.

C’est comme si je suis dans une brume et que je ne peux pas toucher certaines parties de ces désirs. Je dois seulement les raviver en tant que Klipot de manière à les maintenir en vie. Je dois faire ces compromis étant donné ma propre faiblesse et mon incapacité à faire la correction.

Les désirs que j’ai identifiés se nomment « racine, âme et corps ». Ils diffèrent des autres désirs nommés « habits et châteaux », qui apparaissent et qui ne sont pas mes propres, véritables désirs.

Plus tard, à la toute fin de la correction, ces désirs deviendront mes propres, véritables désirs. Ils rejoindront ce qui se nomme « cerveau, os et veines », et ils deviendront mon récipient spirituel unifié. Je verrai alors que toute la réalité est à l’intérieur de moi, diamétralement opposée à ma manière de percevoir le monde aujourd’hui, alors qu’il me semble qu’il y a un monde à l’extérieur de moi.

L’ensemble de la création est un jeu du Créateur

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Quel jeu joue le Créateur avec nous et dans quel but?

Ma réponse: Comme il est écrit, l’ensemble de la création est un jeu. Le créateur a créé l’univers et l’homme avec afin qu’à travers la bonne connexion avec l’univers environnant nous développions et que nous atteignions un degré de similitude avec le Un (Créateur) qui les a créés tous deux. Ceci s’appelle un jeu parce que en nous développant nous grandissons et nous montons à un niveau supérieur de développement plutôt que de simplement continuer à acquérir de la connaissance.

Nous devons tous nous hisser jusqu’au premier degré spirituel. Nous ne pouvons le percevoir. C’est comme à l’intérieur d’un jeu: Nous jouons et nous ne savons pas ce qui arrivera. Le résultat de la partie est inconnu.

Le même processus se produit lors du développement des plantes et des animaux. Tout se développe sur la forme d’un jeu. Un jeu signifie qu’on existe sur un certain degré, mais qu’on ne peut rien discerner au degré suivant. On fait toutefois tous les efforts possibles afin de l’atteindre.

Les enfants aussi, jouent tout le temps, et par leurs jeux ils deviennent soudainement plus intelligents et ils commencent à parler et à comprendre. Ils n’étudient pas un langage ou une science de la même manière que nous. Ils absorbent le monde environnant avec leur désir de le comprendre.

C’est la même chose pour nous en relation au monde spirituel. Nous avons seulement besoin du désir de le percevoir, nous devons le comprendre et le percevoir à l’intérieur de nous. Tout à coup, le monde spirituel se manifeste à l’intérieur de nous – et nous le ressentons. Après tout, nous sommes un récipient de sensations, un désir. La compréhension et l’intellectualité suivent par voie de conséquence le désir.