Daily Archives: 18 avril 2011

Je vous souhaite la liberté et l’amour !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous, vos élèves non-juifs de la Kabbale, devons nous célébrer lafête de Pâque et les autres fêtes ? Beaucoup d’entre nous disent que nous devrions nous dépêcher d’acheter la Matza et faire le Seder de Pessah.Réponse: Mes chers étudiants, je vais essayer d’expliquer une fois de plus, tout simplement et une fois pour toutes, alors que j’ai répondu à cette question plusieurs fois déjà.

Vous devez étudier toutes les sources juives d’origine parce qu’elles ont été écrites par les kabbalistes. Nous les étudions dans leur interprétation kabbalistique authentique, et non pas comme le peuple Juif les ont étudiées à partir du 1er siècle de notre ère, de manière terrestre, comme si ces livres parlaient de notre monde.

Cela comprend évidemment l’étude de la « Haggadah shel Pesach » (Haggadah de Pâque) sur l’exode d’Egypte, parce que cela ne parle pas de la sortie de la terre d’Egypte, mais de notre ascension au-dessus de l’égoïsme. Vous pouvez observer la tradition ensemble avec nous, vous pouvez vous asseoir à la table de la fête, vous pouvez dans la pratique, manger avec nous, la Matza et des galettes de poisson ou du pain avec du porc, ce que vous voulez.

Le Baal HaSoulam écrit dans Les Ecrits de la dernière génération que, même au moment de la correction finale, chaque nation, si elle le souhaite, conservera sa religion et ses coutumes. Seules les relations entre les gens changent de la haine à l’amour, c’est cela l’exode d’Egypte. Je vous souhaite à tous une telle fête !

Laissez l’âne travailler pour l’humain

Dr. Michael LaitmanLes tentatives faites pour être dans la foi au-dessus de la raison constituent la préparation de la Makhsom. Nous devons désirer cet état, même si nous ne sommes pas encore prêts à y parvenir. Parfois, on nous donne une chance de ressentir la «foi au-dessus de la raison», mais alors que nous nous approchons de la Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité) nous voulons rester dans la foi au-dessus de la raison, avoir au moins un contact avec elle, et ne pas tomber en un seul point: la haine (ego) ou l’amour (le don sans réserve).Nous devons vivre avec cette peur à tout moment. En effet, si je considère la réalité d’un seul point de vue, je ne suis rien, mais une bête. Si je veux être un être humain, « assis sur mon âne » (mon désir égoïste), je dois inclure ces deux points opposés en moi-même.

Le premier point est ma critique et mon désaccord avec les autres. Et le deuxième point, c’est mon «moi» qui n’est pas d’accord avec mes critiques des autres. (Pour être clair, nous ne parlons pas de travail de diffusion, mais du travail interne au sein du groupe vers l’unité, quand je critique un «ami», ses qualités qui sont sans rapport avec le travail.) Et même si je comprends que ma critique est vraie, je souhaite toujours révéler le Créateur entre nous. C’est lui qui joue le rôle de Pharaon, en tournant mon amour en haine, l’unité et la connexion à la résistance, en critique, et en discorde.

Il joue ce rôle pour que je veuille me connecter avec l’ami au-dessus de Pharaon, en dépit de mon cœur qui le rejette et le haït, qui refuse de s’unir à lui. J’ai des tas de récriminations contre lui, mais avec tout cela, nous sommes encore en train de construire une relation d’amour, d’harmonie et d’unité totale. Dans mon ami, je tiens à voir le Créateur.

Je ne fuis pas dans le point élevé où tout va bien, mais plutôt, je maintiens ces deux points opposés en moi à tout moment et je continue à avancer entre eux. À ce moment-là j’ai déjà le début d’un récipient spirituel, Malkhout et Keter, deux points opposés. Et je suis au milieu, en maintenant l’état de restriction entre eux.

Et puis la distance entre eux continue de croître, jusqu’à ce qu’elle forme un certain objet spirituel. Tout ce travail est dans la pratique effectué dans le groupe, et seulement en relation avec les amis.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/04/2011, article 59 Shamati

Fin de l’esclavage égyptien

Dr. Michael LaitmanIl n’est pas facile de répondre à la question de savoir où est le point à partir duquel une personne peut déterminer si elle va recevoir du plaisir de l’égoïsme ou du don sans réserve ? Est-ce qu’une personne veut être l’esclave de Pharaon ou du Créateur?Notre tâche principale est d’atteindre un point où nous demandons de changer notre règle de sorte que la force du don sans réserve puisse nous diriger plutôt que celle de la réception. Nous étudions la Kabbale et nous menons à bien toutes les recommandations des kabbalistes pour être en mesure de faire ce choix.

Nous pouvons arriver à ce choix soit par le chemin de la souffrance, grâce à la progression naturelle du temps (Beito), ou par le chemin de la Lumière (Akhishena). Sur le chemin du développement naturel, seuls les coups nous attendent. C’est alors que le Créateur enlève tous les plaisirs possibles venant de Pharaon, notre égoïsme, ou le désir de recevoir pour soi-même, et c’est pourquoi nous éprouvons de la souffrance. C’est pourquoi nous sommes prêts à sortir de la domination de Pharaon et à nous éloigner de lui. Après tout, la nature elle-même nous oblige à éviter ce qui nous amène à souffrir.

Et puis il y a le chemin de la Lumière, « accélérer le temps » (Akhishena). C’est alors que notre désir égoïste est toujours ce qui nous permet de recevoir du plaisir, mais nous menons diverses actions afin de construire une nouvelle attitude envers le désir de donner sans réserve. Et même si je reçois un plaisir égoïste et que je suis sous la domination de Pharaon, je ne crois pas que c’est quelque chose de négatif: je profite de la vie. Cependant, je commence à chercher un moyen de m’élever au-dessus de lui et de ne plus dépendre de lui, pour commencer à valoriser la qualité du don sans réserve.

Cela signifie que je tente de marcher sur le chemin de Lumière afin que la qualité du don sans réserve me touche et me donne la compréhension que Pharaon est un souverain diabolique. Son mal n’est pas dans les plaisirs qu’il donne, mais dans ma réception de ces plaisirs pour moi-même. Ce critère tout à fait nouveau ne se fonde pas sur les plaisirs, mais sur leur direction, sur celui qui reçoit: moi ou les autres (ou le Créateur avec les autres).

Et puis, au lieu de juger le chemin à travers les sensations, selon le plaisir ou la souffrance, je passe à un calcul logique de ce qui est bon et mal, de la vérité par rapport au mensinge Je viens de réaliser que la vérité est le don sans réserve, la force supérieure, le Créateur, et je veux cette vérité! Et même si je me sens bien sous la domination de Pharaon, je veux quand même adhérer au don sans réserve.

Si une personne arrive à une telle réalisation, elle s’élève au-dessus de l’évaluation naturelle ou celle des animaux (Beito) et prend des décisions au niveau de « Akhishena », lui permettant de se pousser elle-même vers la sortie de la domination de Pharaon. Et ensuite elle n’a pas besoin de passer par la souffrance physique et de recevoir des coups sur le désir de recevoir à travers les différentes crises que nous ressentons dans le monde d’aujourd’hui et qui ne feront qu’augmenter à l’avenir si nous continuons à progresser par l’écoulement naturel des événements (Beito ).

Sa souffrance devient la souffrance sur la voie de « Akhishena », les souffrances de l’amour. Après tout, elle aspire au don sans réserve, vers quelque chose de contraire à l’amour de soi. Elle demande au Créateur, ou à la Lumière Supérieure, de changer son plaisir égoïste en plaisir de donner sans réserve. C’est ainsi qu’une personne avance.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/04/2011, Écrits du Rabash