Daily Archives: 2 août 2012

L’énergie «verte» ou du pain gratuit dans une souricière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi n’êtes-vous pas d’accord avec les écologistes sur le fait que l’énergie «verte» nous aidera à prémunir le monde?

Réponse: Parce que le pain gratuit-dans une souricière-signifie qu’il y a une perte de quelque chose d’autre, souvent invisible au début. Tout comme avec les moulins à vent, nous allons découvrir combien l’énergie éolienne nous coute cher.

La nature est «ronde», tout est interconnecté en elle; vous ne pouvez pas recevoir sans donner, le gain définit une perte. La loi de l’équilibre de toutes les parties de la nature dicte cela. Seule une compréhension de cette loi à tous les niveaux de l’univers va nous conduire au véritable gain.

Pour ce faire, nous avons besoin d’apprendre la deuxième partie du monde, caché de nous et de travailler sur la propriété du don sans réserve plutôt que sur le désir de recevoir. En utilisant les deux forces, les propriétés, nous serons en mesure d’exister de manière optimale sans mettre le monde en crise. Le monde commence à réaliser combien l’énergie « propre » pollue le monde, et apparaît seulement propre et rentable de l’extérieur.

Bina : Entrez dans la vie adulte

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar », Point 53 : Après, il purifie la partie animée de sa volonté de recevoir, et la  transforme en une volonté de donner sans réserve, « jusqu’à ce que Celui qui connaît tous les mystères témoignera qu’il ne retournera pas à la folie… »

Sur quoi s’appuie une personne si la Lumière qui insuffle la vie n’est pas en elle ? Sans lumière, la forme opposée, « l’existence de l’absence » ne pourrait pas exister non plus.

Bina, qui est présente entre toutes les Sefirot, est le carrefour, le point de transformation. Au degré de Bina une personne se purifie de la volonté de recevoir, alors une nouvelle fois elle commence à utiliser ce désir, mais déjà avec l’intention dans le but de donner sans réserve. Si jusqu’à présent, une personne sans cesse lutte avec le désir de recevoir, maintenant, elle s’en sert comme une aide.

Ainsi, au stade de Bina, une personne acquiert le soutien de la Lumière Supérieure, qui lui permet de tourner son désir pour devenir un partenaire.

Le degré de Bina est un passage de l’enfance à l’âge adulte. Jusqu’à présent, une personne a été corrigée par rapport à ce qui est le plus important pour elle. Elle s’est élevée au-dessus de l’égoïsme, encore et encore, préférant le Créateur au-dessus de tout. Mais maintenant qu’elle a acquis le degré de Bina, la Lumière la soutient fermement à ce degré et une personne ne retournera pas vers sa folie, elle ne pas tombera dans la servitude du désir de recevoir. Cette « promesse » lui est donnée d’en haut, étant le « témoignage de Celui qui connaît tous les mystères ».

C’est quand une personne reçoit l’autorisation et les capacités de travailler avec son désir d’une nouvelle manière – en recevant dans le but de donner sans réserve. Auparavant, je ne pouvais même pas regarder ce « leur ». Je m’en éloignais, en essayant de rester aussi loin de lui que  possible, jusqu’à ce que je m’élève au niveau de Bina. Ici je reçois le soutien du Créateur et Sa garantie – Il témoigne que rien de mauvais ne va se passer pour moi. Alors, je regarde attentivement en arrière Malkhout, à la recherche d’une chance de la transformer en don sans réserve, avec l’aide du Créateur, qui me maintient constamment de la chute.

Ce point de transition à partir du don sans réserve altruiste à la réception altruiste est très important. Ici une personne a besoin d’une alliance avec le Créateur, un soutien plus ferme de Lui. Après tout, elle devra travailler avec l’égoïsme pour l’amour du don sans réserve…

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale, « Introduction au livre du Zohar », le 01/08/12

Le monde a encore une chance …

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez tout d’un coup cessé d’écrire sur l’état économique du monde, est-ce un signe de l’état si désastreux qu’on ne dit rien au patient?

Réponse: C’est partiellement vrai, et en partie parce que c’ est si évident que le monde est en crise, ce dont je parlais il y a 20 ans, et qu’il est temps d’arrêter d’en parler car c’est une  évidence.

Les kabbalistes ont atteint les finales. Ce dont ils ont parlé  concernant le programme de notre développement naturel s’est déjà manifesté dans le monde, et malheureusement, dans le mauvais sens.

Mais il est encore possible de tout changer pour le meilleure, rapidement et facilement, en quelques semaines, sous réserve de l’acceptation du système de l’éducation intégrale et de l’éducation comme étant obligatoire pour tout le monde. Sinon, comme la Kabbale l’indique, sous l’impact de chaque type possible de la souffrance, nous sommes confrontés à l’inévitable «chute» de l’humanité pour s’ouvrir sur le cannibalisme.

L’unité intégrale est la source de la vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous maintenir la connexion que nous avons réalisée au cours du processus de l’éducation intégrale?

Réponse: Nous avons constamment besoin de maintenir l’état de l’unité des personnes. En aucun cas, nous ne devrions arrêter de former les gens, car ils ne peuvent justement pas suivre un cours de l’éducation intégrale et s’arrêter là. Ils verront qu’ils en ont besoin. Ils le sentiront comme la source de la force de vie.

C’est pourquoi nous n’avons pas besoin de les forcer. Ils assisteront à des cours de l’éducation intégrale avec plaisir. Les mêmes cercles apparaitront certainement sur Internet, à la télévision, et ainsi de suite. En général, nous arriverons à un état où tout cela va devenir une action publique nécessaire juste pour se comporter correctement et établir un rapport correct avec le monde. C’est en général la rééducation.

En outre, nous sommes maintenant dans un état de crise où des millions de personnes sont au chômage. Tout va progressivement s’effondrer, s’écrouler. Toutes les relations, sociales, familiales, commerciales et industrielles et je ne parle même pas des banques et des relations économiques, tout cela va progressivement s’effiler, et alors les gens vont voir que la source de la vie est dans l’unité intégrale, comprenant les processus dans lesquels ils sont et comment ils peuvent en échapper à partir de tous les problèmes. C’est ainsi, ils sentiront et reconnaitront l’unité, non pas comme un atelier de secours ou un atelier  psychologique, mais comme le passage de l’état actuel du monde au suivant.

Des principes fondamentaux de la Kabbale 15/07/12

Le rapport entre le langage de la Kabbale et le langage de l’éducation intégrale

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nos élèves enseignent la Kabbale, participent à des groupes de discussion et sont engagés dans l’éducation intégrale. Est-ce que tout cela n’est pas en contradiction l’un avec l’autre ?
Réponse: Ils enseignent la même chose mais dans des langages différents. Si je parle du monde spirituel, mentionnant Tsimtsoum (restriction), Masakh (l’écran), Zivoug de-Haka’a (accouplement par coup), qui sont, toutes sortes d’actions spirituelles, je parle de comment le je, qui est un Partsouf, désire, se contracte, met l’écran sur mon égoïsme, et à partir de ce point, travaille avec les autres. C’est ce qu’on appelle la « propriété du don sans réserve. » Au début, quand je m’élève juste au-dessus mon ego, cela est appelé la Lumière de Hassadim (Miséricorde), et quand je commence à travailler avec lui pour le don sans réserve, cela est appelé la Lumière de Hokhma (Sagesse).

Et il n’y a pas de différence ici. Ce n’est que maintenant que je commence à comprendre comment les gens ont encore besoin de s’adapter à la relation entre le langage de la Kabbale et le langage de l’éducation intégrale que nous introduisons maintenant.

L’essence est la même. C’est juste que le langage est un peu différent parce que la méthode intégrale nous parle de notre niveau humain dans lequel on utilise d’autres mots. Et quand nous parlons des degrés spirituels, nous parlons des mêmes propriétés, des mêmes forces, des mêmes actions, uniquement en unités de mesure, car nous pouvons les mesurer dans le monde spirituel.

Dans notre monde, je ne peux pas mesurer combien je vous me repoussez ou combien vous m’attirez, combien nous sommes connectés, et comment nous sentons la distance entre nous par rapport à hier, aujourd’hui, demain, et ainsi de suite. Nous ne pouvons pas mesurer ce phénomène, et dans le monde spirituel, cela est complètement mesurable.

C’est pourquoi le langage de la Kabbale est un langage scientifique précis, mais il ne fonctionne tout simplement pas dans notre état actuel, parce que nous ne pouvons pas mesurer quoi que ce soit dans notre monde avec les outils précis comme ils existent dans le monde spirituel. Dans notre monde, tout ne peut être mesuré que par nos sens et notre vocabulaire terrestres.

Des Principes de la Leçon Kabbale 15/07/12