Daily Archives: 4 août 2012

Le point de liberté: Le commencement de l’âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où est le point à partir duquel mon libre arbitre commence? Que faut-il inclure? Comment puis-je voir le monde à travers lui? Comment puis-je diviser les choses en ce qui est important et ce qui ne l’est pas, majeur ou trivial, comment puis-je organiser mes priorités?

Réponse: Le libre arbitre commence à partir d’un point appelé la « racine de l’âme. »C’est là que l’âme commence. Donc, la recherche de ce point est la chose principale et nous avançons par elle et apprenons au cours de la période de préparation.

La clarification du point du libre arbitre n’est possible que lorsque nous atteignions le premier niveau du don sans réserve, le plus bas. Alors nous commençons à comprendre ce que nous devons choisir et à partir de cela. Après tout, nous avons toujours le choix entre deux options. Si nous devions choisir entre deux choses identiques nous ne serions pas en mesure de choisir. Il serait difficile de faire un choix donc nous ne déciderions pas. Nous devons trouver un défaut ou un avantage dans la comparaison de l’un à l’autre.

Donc, le libre arbitre n’est possible que si je choisis l’attribut de don sans réserve au lieu de l’attribut de réception. Si je peux faire la différence entre ces deux attributs et décider que je préfère l’attribut de don sans réserve plutôt que l’attribut de réception, alors en fonction de cette échelle, je serai déjà en mesure de commencer à clarifier ce qui est mieux de ce qui est pire dans tous les aspects.

Cela signifie que premièrement, afin de choisir librement, je dois être libre de mon désir de recevoir du plaisir et de savoir quoi choisir: l’attribut de don sans réserve, et savoir que je devrais le choisir à chaque instant. Cela détermine mon niveau. Donc, chaque fois que je choisis l’attribut du don sans réserve au lieu de l’attribut de réception, j’avance. C’est la seule chose que je dois faire.

Mais le premier point du libre arbitre dont nous sortons de  l’exil et devenons « une nation libre dans notre pays, » ce qui signifie dans notre désir, libre de notre ego, apparaît au moment où une personne transcende la Machsom, la barrière vers le monde spirituel. Avant cela, c’est le moment de la préparation.

Ensuite, nous dépassons la Machsom, nous avançons  également dans une « voie non semée» qui passe par le désert, puis nous choisissons la Terre d’Israël, ce qui signifie que nous voulons atteindre le désir qui vise directement le Créateur (Yashar El), et c’est totalement en vue de donner sans réserve. Mais nous ne ressentons pas encore l’avantage et l’avancement. Ce sont les quarante années d’errance dans le désert », bien qu’il semble que c’est possible de le traverser à pied en une semaine, comme le désert du Sinaï. Pourquoi devrions-nous errer dans ce désert pendant quarante ans?

Cette période est indispensable jusqu’à ce qu’une personne atteigne tous les discernements à l’intérieur d’elle et peut choisir le désir de donner sans réserve appelé «la Terre d’Israël, » au lieu du désir égoïste appelé « l’Egypte », dans un état que l’on appelle un «désert» pour elle . Pendant ce temps rien ne l’attire vers le don sans réserve. Ensuite, elle pénètre dans la Terre d’Israël, elle rencontre des problèmes plus importants. Après tout, le désir de recevoir commence à recevoir des plaisirs spirituels ici et il doit les surmonter, afin qu’il puisse recevoir pour donner sans réserve.

Pour résumer, le sens du libre arbitre est dans quelle mesure une personne préfère toujours «la foi au-dessus de la raison», ce qui signifie l’attribut du don sans réserve sur l’attribut de la réception.

Dans la matérialité cela est exprimé en voyant constamment la révélation du Créateur dans chaque état par lequel je passe. Après tout, Il m’a donné ces sentiments et il me présente le monde autour de moi. Il joue avec moi dans les deux directions, à la fois de l’intérieur et de l’extérieur, et me laisse un seul point du libre arbitre afin que je stabilise correctement stabiliser mon attitude dans le monde intérieur, Il a imprimé en moi vers le monde extérieur, de sorte qu’il puisse être révélé. Finalement, je dois me connecter ainsi que le monde extérieur afin de parvenir à la forme unique appelée « il n’y a rien en hormis Lui. »

De la 1ère partie du cours quotidien de  Kabbale 27/07/12, Shamati N ° 113

Jérusalem: pas les pierres, mais l’esprit

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que «Jérusalem» au sens spirituel?

Réponse: «Jérusalem» (Y2roushalayim) au sens spirituel est une « crainte parfaite emprunte de respect » (Yira Shlema).

Comme le Livre du Zohar l’explique, nous avons un commandement de la peur et un commandement de l’amour. Le premier commandement est la peur, qui peut être de différentes natures: à partir de ce monde, du monde futur, pour soi-même, pour la communauté, pour le Créateur, et ainsi de suite. Ainsi, «Jérusalem», c’est la crainte parfaite, le niveau de Bina, qui se développe alors elle-même afin de devenir la base pour recevoir la Lumière de Hokhma dans le but du don sans réserve. C’est pourquoi ce niveau est appelé parfait, la Lumière de Hassadim et la Lumière de Hokhma sont ensemble dans un seul récipient. De cette façon, la peur, signifie, Hassadim, qui détient la Lumière de Hokhma, et cet état parfait est appelé Jérusalem.

En outre, comme nous le savons, chacun des quatre niveaux minéral, végétal, animal, et humien contient en lui-même tous les autres. En conséquence, sur le plan humain il y a aussi le niveau précédent, minéral, végétal, et animal. Enfin, leur ascension parvient à une interaction (Zivoug) d’une profondeur maximale, que ce «lieu» où toutes les créatures, reliés par un réseau commun, parviennent à un état intégral et arrivent à la fusion, à l’incursion de l’unité avec le Créateur.

C’est ce que Jérusalem est. C’est ainsi que nous la verrons, comme le point de la plus haute qualité spirituelle, comme l’incursion de l’unité. Le Temple sera là, le grand prêtre sera là, nous allons tout mettre en ce point.

Mais, peut-être, supposez-vous que Jérusalem est une ville sur une carte? Non, nous ne parlons pas de cela. Le monde matériel va disparaître, il va augmenter dans notre perception vers un niveau spirituel. L’image, que nous voyons aujourd’hui est faussé par les forces de l’impureté. C’est un rêve de ceux qui sont dans la matérialité. Mais nous voulons nous réveiller de ce rêve, puis les voiles sous la forme de ce monde vont disparaître, et nous verrons la vraie réalité dans laquelle tout est uni.

Ainsi, le point n’est pas dans les bâtiments situés sur le Mont du Temple, le travail que nous devons faire est interne. Tout au long des années que j’ai passées avec le Rabash, juste une fois, nous avons visité Jérusalem. En son temps, le Baal HaSoulam avait quitté Jérusalem pour Jaffa. Par conséquent, clarifier vos espérances concernant les dalles de pierre anciennes. Dans les branches, elles symbolisent ce qui est inhérent à la racine, et nous en avons besoin afin d’obtenir la racine à partir de la branche. Cependant, si nous nous accrochons aux branches, alors nous n’arriverons  jamais à la nécessité de la correction.

Aujourd’hui, le matériel domine encore en nous. Certains croient que si les blocs de pierre devaient être disposés selon les dessins, qui semblent correct pour nous, alors tout d’un coup nous respirerions l’esprit de vie en elles, nous les doterions de la sainteté et de la force spirituelle. De la même manière un enfant fabrique un avion à partir des matériaux qu’il a sous la main, dans l’espoir qu’il volera.

Qui sait vraiment comment créer spirituellement aujourd’hui? Il y a de bonnes personnes qui se réveillent, en pensant à cela, cependant nous comprenons que, par cette approche sans l’esprit de la vie, il n’y a aucune compréhension de ce qui doit réellement être fait.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 29/07/12, Les Écrits du Rabash