Daily Archives: 16 août 2012

Les enseignants du monde

Dr. Michael LaitmanQuestion : Durant les pauses lors du congrès, il y aura une présentation de livres, d’internet, et ainsi de suite. Est-ce que cela risque de détourner l’attention du mouvement interne du congrès ?

Réponse : Le fait est que nous devons encore réfléchir à ce que nous apportons au monde. Une personne quitte le congrès, rentre chez elle, et qu’arrive-t-il ensuite ? Comme notre ascension dépend de l’ampleur de la diffusion, nous devons apporter à chacun une certaine connaissance générale de ce que nous faisons : l’internet, les livres, les conférences, les ateliers, les tables rondes, et ainsi de suite. Nous devons montrer tout cela à tout le monde. Voilà pourquoi il devrait y avoir de courtes présentations de quinze minutes pendant les pauses.

Avec quoi quittons-nous la convention ? Nous partons avec le besoin de nous introduire plus dans le monde. Chacun d’entre nous doit essayer d’être un conférencier, un organisateur d’ateliers, un distributeur, etc… Je m’adresse à vous, personnellement, à tout le monde ! Le monde aura besoin de la méthode intégrale; même maintenant, il en a besoin,mais il n’est pas encore conscient de cela. Et vous verrez dans quelques mois qu’ils courront après vous, vous serez sollicité parce que personne d’autre que vous pourra sentir comment les choses devraient se faire, pour obtenir un résultat correct, parce que vous pensez intégralement.

Vous serez les enseignants du monde, les conseillers des premiersministres et des banquiers, mais aussi des travailleurs ordinaires, parce que vous serez capable de voir pourquoi cela doit arriver, et pasautrement. C’est ce qu’on appelle « Venez pour une bénédiction. » Vousserez nécessaire et demandé. Ainsi, vous devriez rester inclus dans la diffusion.

De la leçon virtuelle du 29/07/12

Une nation qui n’existe pas

Dr. Michael LaitmanParlons du peuple juif à la première personne.

Nous devons élever la base commune qui nous relie, nous ne pouvons pas maintenir la connexion mutuelle parmi nous comme les autres nations, nous avons besoin de la force de connexion, ce qui signifie la Lumière supérieure. Le peuple d’Israël ne peut exister sans le Créateur qui se révèle entre eux. Dans le passé, le moment où la force supérieure a disparu, nous avons été brisés et dispersés dans le monde entier et nous avons cessés d’être une nation, puisqu’une «nation» est un récipient collectif.

Comme pour les nations en général, la période d’évolution  » a mélangé toutes les cartes. » Il n’y a plus de division juste, il n’y a plus de racines claires. Ainsi, toute personne qui souhaite adhérer et participer à la réalisation du principe de « Aime ton prochain comme toi-même » appartient à la catégorie d ‘«Israël», ce qui signifie qu’il aspire au Créateur (Yashar-El, droit à Dieu). Tous les autres appartiennent à l’humanité en général.

Aujourd’hui, après ce mélange général quand le monde est devenu une «salade», seulement la Lumière supérieure nous différencie. Comme un aimant, elle attire vers le haut les personnes qui appartiennent à Galgata ve Eynaim à partir des masses. Les autres restent en bas, dans AHP. C’est la Lumière qui révèle les récipients et alors nous devons travailler dans ces fractions.

Ainsi, afin de fixer parmi nous la connexion qui est typique d’une nation, nous devons être à une hauteur spirituelle. Sinon, sans la Lumière, cette connexion sera tout simplement impossible. Ce n’est pas par hasard que le Baal HaSoulam parle de l’éducation spéciale dont nous avons besoin, dans le journal Haouma (La Nation). D’autres nations n’ont pas besoin d’une telle chose.

Nous devons donc nous connecter à un groupe qui travaille dans le but de devenir un tout « comme un seul homme dans un seul cœur. » C’est la condition pour l’existence du peuple d’Israël. Nous ne pouvons pas garder cette connexion au niveau corporel, sur la base de notre histoire commune et de la géographie. Au contraire, il y a déjà bien longtemps que l’histoire et la géographie ne nous relient plus. La seule chose qui peut nous unir et nous amener à l’amour mutuel et à la connexion est la Lumière qui mène vers le Bien. Ce n’est pas seulement un lien, mais un lien spirituel.

Nous ne sommes tout simplement pas faits pour la connexion corporelle, puisque nous n’appartenons pas à AHP mais Galgalta ve Eynaim. Nous ne pouvons pas être comme les autres nations; nous n’avons pas les forces nécessaires pour cela, nous n’avons pas l’attribut interne correspondant. Nous ne pouvons pas prendre exemple de leur part. La seule option est de nous corriger.

C’est parce que nous vivons par les lois opposées: Lorsque l’éclatement est parmi nous, nous tombons dans la haine gratuite au lieu de l’amour fraternel. Il n’y a pas une telle chose parmi les nations du monde. Nous, cependant, nous ressentons de la répulsion envers l’autre. Si ce n’était pas à cause de la haine que nous ressentons de nos voisins et du monde entier, nous nous serions aussi éloignés que possible les uns des autres. Nous ne nous marierions pas et nous ne voudrions aucun camarade. La force bouleversante opérerait parmi nous

Seule la haine générale envers nous qui nous rassemble, comme des noix dans un sac, comme un troupeau qui a encore de l’espoir d’être sauvé. Sinon, nous serions prêts à nous dissoudre, nous assimiler dans un endroit éloigné où nous pourrions vivre une bonne vie confortable.

Donc, nous ne pouvons pas nous comparer à d’autres nations. Après tout, elles n’étaient pas sur un plan spirituel, elles n’ont pas été brisé il y a deux mille ans et ne sont pas tomber au niveau corporel. Il s’agit d’un faux espoir que nous nous unirons, comme tous les autres et que nous deviendrons une nation. Ce que nous appelons l ‘«Etat d’Israël »n’existe que temporairement, afin de nous permettre d’atteindre la vraie connexion. Sinon, il n’a aucune raison d’exister.

Tout ce qui se connecte apparemment nous vient aujourd’hui de l’extérieur et s’effondre facilement. Donner une chance aux gens et ils iront facilement s’installer ailleurs. Ils peuvent avoir certains sentiments, mais il n’y a pas de connexion. C’est parce que nous ne devons pas corrigé la brisure, il n’y a donc aucun moyen pour que nous puissions nous connecter. Nous avons besoin d’une éducation spéciale, mais au lieu de cela nous descendons de plus en plus bas …

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 13/08/12, Les Écrits du Baal HaSoulam

Je me sens bien, de quoi d’autre ai-je besoin?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Faut-il s’incliner avant d’atteindre connexion?

Réponse: Nous sommes faibles en ce qui concerne notre ego, mais pas en ce qui concerne l’objectif et le Créateur.

Question: Mais pourquoi nous nous développons toujours par la souffrance?

Réponse: Comment faire autrement? Si nous nous sentons bien, nous n’irons pas de l’avant. Au contraire, de tels sentiments bloquent notre chemin. C’est parce que la «bonté», est le plaisir et l’épanouissement, et si je suis content, je ne bouge pas. C’est la réaction naturelle de mon désir égoïste. D’autre part, quand je me sens mal et ça fait mal, je cherche tout de suite un moyen d’en sortir.

Une personne est un élément de sensations. Le plaisir l’empêche de toute action, il empêche le mouvement pour une durée illimitée. Si une personne se sent bien, elle ne bougera pas, si vous la «piquez» par les souffrances ou même par le manque de respect, elle va commencer immédiatement à regarder autour d’elle à la recherche d’une nouvelle source de plaisir. Si le mécontentement dépasse le seuil, une personne commence à se bouger.

Sur le plan de développement de la nature minérale, en étant immobile, elle ne se remplir et ne se développe que par de nouveaux désirs, jusqu’à ce que les souffrances croissent et l’obligent à passer au niveau animal. La plante sait comment s’ouvrir vers le soleil et absorber les éléments nutritifs, respirer, et elle semble être calme, mais encore une fois elle manque de quelque chose et même plus qu’avant. Cela l’oblige à se déplacer et à déployer une plus grande activité dans le but de profiter.

C’est ainsi que notre désir de recevoir est créé: Il suffit de ressentir du plaisir ou de la douleur et en les équilibrant on atteint sans aucun doute le but. Rien d’autre n’est requis d’autre. Ce processus dépend de la taille du désir et de son unicité et de sa diversité. Supposons, que je sois un grand égoïste; l’accomplissement égoïste me submerge et me cache sous une charge qui pèse des milliers de tonnes. Je ne peux pas faire autre chose que de profiter. Afin de sortir de cette situation, j’ai besoin de recevoir des milliers de tonnes de souffrances et un kilo de plus, ce qui signifie vider totalement mon récipient et y ajouter de la négativité un peu plus. C’est alors seulement que je me bouge.

Ainsi, deux opposés se rencontrent: Plus avancé je suis plus mon désir est grand. Cela me bloque, exigeant un travail plus important et freinant le processus, afin que nous n’ayons pas le choix. Le désir ne répond qu’au plaisir ou à la douleur et nous devons donc passer par eux.

Mais à quoi servent ces chutes? Donne-moi du plaisir, et je vais geler immédiatement surplace, donne moi une certaine déficience, et je commence à bouger. Cela peut être comparé à un moteur qui fonctionne sur courant alternatif: si vous connectez un courant constant au moteur, il va s’arrêter. C’est parce que la cohérence ne remplit pas les lacunes et le remplissage dans un ordre alternatif d’être vidé de vos sentiments. Donc qu’est ce qui m’est exigé si la réponse de mon désir m’a été donnée dès le début? Comment puis-je sortir de ce circuit fermé?

C’est pourquoi l’esprit se développe par le désir comme un système parallèle et distinct. Il accumule de l’information dans ses archives, identifie les causes et les objectifs, et évalue les phases qu’il a traversées et pèse les états futurs. Aujourd’hui, dans la dernière phase de notre développement spirituel, l’élément cognitif est le plus important. Jusqu’à présent, nous avons été poussés en avant par nos sentiments et maintenant le temps est venu de développer notre conscience .Donc notre connexion apporte la sagesse à tous en nous permettant d’échanger des données et en fournissant une grande expérience et une compréhension profonde. Ainsi nous pouvons éviter beaucoup d’ennuis à partir de l’état actuel qui exige que nous nous développions très rapidement, et en plusieurs décennies, si ce n’est pas avant d’avoir atteint la fin de la correction. Alors, imaginez quelles afflictions nous aurons à passer.

Donc, la clé de notre développement est l’éducation, la compréhension et la reconnaissance, dans des activités qui rendent une personne capable de sentir et de comprendre ce sentiment. Un développement qualitatif est nécessaire ici. Dans l’ensemble, il est très important pour nous de diffuser cette sagesse, ce qui est l’unicité de notre génération.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 09/08/12, « Introduction au Livre du Zohar»