Daily Archives: 25 août 2012

Comment puis-je me dissuader que je suis une bonne pâte ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Ma question porte sur les qualités de réception et de don sans réserve. Au sein de ces deux propriétés, de leur fusion symbiotique, je me sens comme un altruiste complet. Comment puis-je arriver à comprendre que ce n’est pas ce que je suis?

Réponse: Cela n’est pas nécessaire! Pas du tout! Vous êtes un altruiste complet. Continuez à agir de cette façon dans le groupe de tout votre cœur, et peu à peu vous comprendrez que vous êtes un égoïste complet.

Question: Quelle est la différence entre le don spirituel sans réserve et le don sans réserve dans le monde matériel?

Réponse: Il n’y a pas de don sans réserve dans le monde matériel: C’est un désir égoïste de recevoir déguisé d’utiliser une autre personne. Je fais une faveur à un autre parce que celam’est bénéfique, il va aussi faire quelque chose de bon pour moi.

En fait, nous ne sommes pas en mesure d’effectuer des actions de don sans réserve. Quand avez-vous jamais donné quelque chose à quelqu’un? Cela est-il jamais arrivé?

Commentaire: Toujours, tout le temps.

Réponse: Il vous a simplement manqué de ne pas voir que toutes vos actions sont motivées par l’égoïsme. Continuez à le faire, mais dans le groupe. Parce qu’en dehors du groupe, rien de cela n’a d’importance.

Commencez à le faire sérieusement dans le groupe, ainsi qu’à étudier, en collaboration avec la diffusion, en collaboration avec l’apprentissage, donnez à vos amis,  impliquez les dans quelque chose. Mais donner sans réserve ne signifie pas les mener à la baguette. Donnez-vous ! Commencez à le faire, et vous verrez tout à coup que tout le monde est mauvais, qu’ilsne veulent rien, vous verrez où vous êtes, etc.

Commentaire: Je suis en train de le faire, mais cela ne m’aide pas à arrêter de me voir comme un altruiste.

Réponse: L’absence de lien avec le groupe: je n’ai plus rien à dire. C’est la seule chose qui mène à la réalisation du vrai mal.Cela n’arrive pas tout seul, donc je suis un égoïste, tant pis. Mais le mal dirigé contre le Créateur ne se manifeste que par l’intermédiaire du groupe.

Du congrès de Kharkov « S’unir pour s’élever », le 17/08/12, Cours  n°3

Un ordinateur peut-il remplacer un enseignant?

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (tiré de BBC News) : « Le professeur Sugata Mitra, de l’Université de Newcastle, a voulu savoir ce qui se passe quand les adultes restent à l’écart et laissent les enfants utiliser un ordinateur sans surveillance.

Cette année, le professeur Mitra mène une série d’expériences dans divers endroits à travers le monde, dont le Brésil et l’Inde, où les enfants ont accès à des ordinateurs sans professeur pour les guider.

Un de ces lieux est une classe dans une « école de seconde zone » dans Kiddapore à Calcutta, en Inde. L’école est gérée par une ONG pour donner aux jeunes issus de milieux défavorisés un meilleur accès à l’éducation.

A Kiddapore, le professeur Mitra a demandé aux enseignants de rester derrière et de laisser la souris (de l’ordinateur, ndt)enseigner. Les enseignants ont observé l’impact sur le comportement.
En particulier, un élève qui avait mal agi aidait les jeunes enfants à utiliser leur PC, et se comportait comme un professeur.

Ce n’est pas la première fois que le professeur Mitra a demandé à des universitaires et des éducateurs de réfléchir à deux fois à leur rôle d’enseignant.

En 1999, il a lancé une série d’expériences connue sous le nom de « Trou dans le mur »dans un bidonville de Delhi, en Inde.
En donnant l’accès à des ordinateurs, Mitra a observé que les enfants avaient commencé à apprendre l’anglais et, de façon naturelle, se retrouvaient dans des groupes d’apprentissage organisés. »

Mon commentaire : C’est l’antique tradition de l’étude de la Torah et de la Kabbale. Les étudiants doivent d’abord écouter le professeur et ensuite discuter du matériel étudié ensemble. Le Talmud est étudié par plusieurs étudiants dans un groupe de discussion sans professeur.
Nos ateliers (sadna) sont organisés de la même manière : l’enseignant ou l’animateur propose un thème ou une question, qui est ensuite discuté par un groupe de deux à dix élèves. S’il y a plus de dix élèves, un autre groupe est créé.