Category Archives: Amour

Des trésors inaccessibles

276.02Question : Les trésors mentionnés dans l’article « Serrure et Clé » sont les plaisirs de la connexion au Créateur pour lesquels des palais sont nécessaires, c’est-à-dire de grands désirs. Pourquoi s’avère-t-il qu’au départ nous n’avons pas envie de découvrir ces trésors ?

Réponse : Nous sommes nés de telle manière que nous n’avons pas besoin de ces désirs. Nous ne ressentirons rien de spécial à leur sujet même si nous les révélons. C’est comme si vous donniez des pièces d’or à un bébé, elles ne signifient rien pour lui.

Commentaire : Mais je pense que beaucoup voudraient être en contact avec le Créateur s’il s’agit d’un trésor.

Ma Réponse : Cela dépend des conditions. Étant donné que la connexion avec le Créateur ne peut être établie que sur la base de l’équivalence des qualités, il s’avère que nous devons acquérir les mêmes qualités que le Créateur. Il s’agit du don sans réserve, de l’amour, de l’assistance mutuelle, etc. Ce sont les qualités du Créateur.

En règle générale, nous ne possédons pas ces qualités. C’est pourquoi nous ne Le ressentons pas, nous ne ressentons pas de désir pour Lui, et dès que nous avons l’occasion d’y aspirer, nous nous en détournons immédiatement et nous nous enfuyons.

Extrait de KabTV, « L’Introduction au Livre du Zohar » du 21/05/2023

Dans un seul système

750.03Question : Lorsque vous communiquez avec les gens, introduisez-vous en eux des informations qui seront révélées dans le futur, indépendamment de leur désir ?

Réponse : Oui, nous le faisons tous inconsciemment, et je le fais consciemment. Et pas seulement moi, mais toutes les âmes, tous les kabbalistes qui ne sont pas manifestés dans notre monde actuel.

Nous sommes tous à l’intérieur d’un seul et unique système dans Malkhout du Monde de l’Infini (Olam Ein Sof). Et nous ne pouvons aller nulle part. Nous sommes dans la nature !

Question : Et comment, sans être dans l’atteinte spirituelle, puis-je donner le matériel que le professeur me donne ?

Réponse : Cela n’a pas d’importance. Vous ouvrez simplement votre tuyau, et tout le reste passe par vous. C’est comme si vous parliez à quelqu’un, que vous établissiez le contact à travers un fil, et que vous donniez votre fréquence à travers ce fil, et il y a encore des fréquences plus élevées que vous ne ressentez pas du tout.

Question : En principe, je ne pourrai décrire aucun des états spirituels avec mon cerveau parce que je ne les connais pas. Mais en même temps, lorsque je réalise quelque chose, en cela je laisse entrer l’énergie des kabbalistes ?

Réponse : Oui, vous participez toujours à ce système.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Connexions aléatoires » du 30/04/2011

L’inquiétude pour un enfant

527.03Question : Comment devriez-vous laisser un enfant entrer dans la vie de manière indépendante ?

Réponse : C’est un problème. Quoi qu’il en soit, je pense que vous ne devriez pas essayer de le laisser partir tant qu’il ne ressent pas qu’il peut se débrouiller seul et faire quelque chose.

Question : Comment peut-on déterminer qu’un enfant est déjà autonome ?

Réponse : C’est lui qui le déterminera par ses actions, par ses pensées. Vous le verrez sur lui. Mais il ne faut pas se précipiter.

Extrait de KabTV, « Conseils-éclair de Kabbale » du 18/05/2023

Un livre est un système de connexion à l’âme commune

504Un livre est un système de connexion d’une âme individielle à l’âme commune. C’est-à-dire à ce qui n’existe que dans la nature, à tout le système de l’univers, à toute la création commune.

La brisure de la création commune s’est produite à dessein afin que nous nous en déconnections et que nous commencions à nous connecter par nous-mêmes, car dans le processus d’union, nous commençons à nous adapter à ce système commun, au Créateur, à le corriger et à exiger des changements.

En nous corrigeant nous-mêmes, nous commençons à comprendre dans quel type de système nous avons existé, puis nous avons été spécifiquement déconnectés de ce système et jetés dehors pour qu’en nous y adaptant progressivement, nous puissions non seulement l’atteindre, mais aussi commencer à le gérer.

Un livre est un système de communication qui atteint un équilibre progressif, puisque la communication se manifeste par des propriétés d’équilibre. De même que dans notre monde, deux interlocuteurs s’accordent comme un émetteur et un récepteur où il doit y avoir des dispositifs identiques de part et d’autre pour que les deux se comprennent, c’est pareil ici : mon âme doit comprendre le système de l’âme commune.

S’il y a des propriétés communes entre elles, alors je suis relié à l’âme commune, à la création commune.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce qu’un livre ? » du 13/03/2011

L’espoir d’une génération

431.04Question : Aimiez-vous ou détestiez-vous votre professeur le Rabash, ou ressentiez-vous les deux ?

Réponse : Je l’aimais et le respectais beaucoup. Mais en même temps, j’avais parfois des périodes de frustration, « Eh bien, où est-ce ? Qu’est-ce que c’est ? Comment c’est ? » et ainsi de suite. Mais ce n’était pas de la haine. C’étaient des périodes de demandes qui ne se produisaient pas souvent. Cela aurait été mieux s’il y en avait eu plus car il faut exiger.

Lorsqu’un enfant exige de ses parents, il grandit plus vite. Il les force et grandit par lui-même. Il n’est pas bon qu’il ne veuille rien. Comment va-t-il grandir ? Les parents devraient inciter les enfants avec toutes sortes de jouets, de sons, et avec tout ce qu’ils peuvent. C’est la seule façon de les faire progresser. Il n’y a pas d’autre moyen. Il en va de même pour les adultes et les enfants.

Espérons qu’à partir de tous nos états, nous parviendrons à un dénominateur commun, précisément celui où nous sommes tous ensemble, et moi, eux et tous nos cercles dans le monde, nous nous rassemblerons dans un seul désir, comme les 5 doigts de la main, comme lorsque nous avons reçu la Torah au mont Sinaï.

J’espère que cela se produira. En principe, c’est l’événement le plus merveilleux qui puisse se produire. Le monde comprendra alors pourquoi il existe et il n’y aura plus aucun problème dans la vie d’une personne. Tout sera arrangé en ce qui concerne la possibilité de gravir l’échelle spirituelle jusqu’à la prochaine dimension, maintenant, aujourd’hui, et pour tout le monde.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La raison du succès » du 01/04/2011

Qu’est-ce que le plaisir ?

608.02Question : Qu’est-ce que le plaisir ?

Réponse : Le plaisir est la sensation que l’on éprouve lorsque son désir est satisfait.

Question : Quelle est la différence entre le plaisir spirituel et le plaisir ordinaire ?

Réponse : Vous recevez des plaisirs physiques (animaux) lorsque vous êtes personnellement comblé à l’intérieur de vos sensations. Ils se limitent aux désirs de nourriture, de sexe, de famille, de richesse, de renommée, de pouvoir et de connaissance. Ce sont les plaisirs égoïstes de notre monde.

En revanche, vous recevez des plaisirs spirituels en vous unissant à d’autres désirs (non pas aux vôtres, mais à ceux qui vous semblent extérieurs, les autres) sur la base de l’amour du prochain. En satisfaisant les désirs des autres qui deviennent les vôtres, vous recevez alors du plaisir.

Ce plaisir est illimité et parfait. Ce plaisir est appelé spirituel parce qu’en lui, vous commencez à éprouver des plaisirs en dehors de vous-même. Il n’est pas limité par la qualité, la mesure ou le temps. Vous vous incluez dans ce processus et ressentez ainsi le flux éternel de la vie.

Ces désirs sont perpétuels et illimités, et vous avez constamment l’occasion de les développer et de les satisfaire. Par conséquent, la sensation de ce type d’existence est appelée la vie éternelle.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce que le plaisir ? » du 21/02/2011

Vivre selon les lois du don sans réserve

947Question : Pourquoi les phénomènes que l’on appelle « progrès spirituel » sont-ils composés de choses opposées ? Comment cela peut-il être logique dans la perception d’un kabbaliste alors que c’est totalement incompatible pour une personne ordinaire ?

Réponse : C’est dû au fait qu’une personne ordinaire a un petit esprit animal. Elle n’existe qu’en lui et ne voit que les événements que son état animal observe et rien d’autre. Un kabbaliste, cependant, développe une vision supplémentaire, des sensations et des Kélim (récipients) supplémentaires, des désirs internes.

Nos désirs animaux nous donnent des sensations physiques de notre monde. Mais en étudiant la Kabbale et en étant intégré au groupe, aux amis, nous développons des désirs externes en nous-mêmes et commençons à ressentir tout ce qu’ils contiennent en dehors de nous-mêmes. Il s’avère que je ressens les amis comme étant moi-même.

Naturellement, cela se produit progressivement, d’un petit pourcentage jusqu’à un grand. Il y a 125 degrés dans la sensation des amis. Mais lorsque nous sortons de nous-mêmes de cette manière, nous commençons à ressentir le monde supérieur. Il y a des lois complètement différentes dans ce monde, à l’inverse de notre monde, les lois du don sans réserve. C’est pourquoi il est dit : « J’ai vu un monde inversé. »

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce que la logique ? » du 21/02/2011

Des relations amicales

938.07Question : Quelles relations devrait-il y avoir entre les amis d’un groupe kabbalistique ?

Réponse : Les relations entre amis dans un groupe sont très compliquées. Chacun devrait donner aux autres la pleine confiance qu’il les aime, qu’il se soucie d’eux, et qu’un ami dans ses bras est comme un bébé dans les bras de sa mère.

En lui donnant ce sentiment, c’est comme si je lui imposais la sensation de l’état supérieur, lorsqu’il peut penser aux autres et non à lui-même. Vous le désarmez, vous neutralisez son ego, et il pensera inévitablement aux autres. Il ne pourra pas penser à lui parce que vous l’avez neutralisé. Vous lui avez donné le sentiment que vous lui apporteriez tout ce dont il a besoin. Ensuite, il peut aller dans le monde spirituel.

Pouvez-vous imaginer à quel point nous sommes dépendants les uns des autres ? C’est une solidarité (Arvout). Ce n’est pas que j’y pense, que je le ressente et que je le mesure, mais mes amis, avec leurs pensées et leurs préoccupations à mon égard, me mettent dans un tel état.

Je ne peux rien faire, je passe involontairement dans le don sans réserve et la sortie de moi-même parce que je n’ai rien à faire à l’intérieur de moi. Rien du tout ! Ils m’ont tout pris et c’est comme si j’avais dit : « Ne vous inquiétez pas pour vous-mêmes, tout dépend de nous. »  Alors je n’ai pas le choix, je commence à penser extérieurement : comment puis-je à travers eux faire la même chose avec le Créateur ?

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Les soins maternels » du 31/12/2012

Le malheur de l’esprit

545Commentaire : Vous avez dit que la raison tue les sentiments parce qu’elle vient de l’égoïsme et que plus une personne est intelligente, plus elle reste sur ses positions. Mais on ne peut pas se passer de la raison.

Ma Réponse : L’intelligence vous est donnée pour que vous acquériez progressivement un esprit supérieur qui fonctionne non pas sur la qualité de la réception, mais sur la qualité du don sans réserve. Une telle action s’appelle la foi au-dessus de la raison.

De plus, il ne s’agit pas de la foi de notre monde, qui consiste simplement à recevoir des données d’autres personnes et à les accepter comme étant la vérité.

La foi dans la Kabbale est la qualité du don sans réserve qui opère en vous sur la qualité de la réception ; c’est lorsque le monde supérieur est pour vous plus important que le nôtre. Vous commencez alors à ressentir le monde supérieur au point qu’il devient vraiment plus important pour vous.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Le malheur de l’esprit » du 05/02/2011

La satisfaction insignifiante du sentiment de vide

272Au lieu de maintenir la connexion entre nous et de nous remplir mutuellement, nous voulons avec nos propriétés égoïstes que tous les besoins des autres, leurs désirs et leurs espaces vides, soient les nôtres. Nous essayons de les satisfaire et, par conséquent, nous restons vides et malheureux.

Mais pourquoi devrais-je envier puisque de toute façon, je ne peux pas me satisfaire moi-même ! « Les autres l’ont et je devrais l’avoir. » Je commence à travailler sérieusement, je gagne de l’argent, je réalise les désirs que j’ai adoptés des autres et je n’éprouve aucun plaisir parce qu’ils ne sont pas les miens ; ils ne doivent pas se réaliser en moi, mais en eux !

Et quel est le résultat ? J’ai trop travaillé, j’y ai consacré ma vie, j’ai essayé de combler en moi les désirs des autres, et je meurs sans rien, encore plus vide, beaucoup, beaucoup plus vide.

Telle est notre vie. Au lieu d’agir à l’inverse, être rempli du fait que l’on ressent les désirs des autres et que l’on existe pour se connecter à eux.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Comment utiliser les autres » du 30/12/2012