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Le caractère unique du système intégré

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand je rencontre la loi de la garantie mutuelle et que je la vois en action, je commence tout de suite à surveiller les autres pour qu’ils ne soient pas en train de percer un trou dans le bateau, et je leur fait remarquer, purement égoïstement, qu’ils ne devraient pas faire cela.

Réponse: Avec une approche altruiste, corrigée, j’agirais différemment. Je me dirais: « Ils sont tous idéaux, je peux être absolument sûr d’eux. Je n’ai qu’à me contrôler pour les compléter correctement. »

Si je me comporte correctement dans le système intégré, l’ensemble du schéma sera correct. Il s’agit d’une implication inverse de la même loi, où chacun est responsable pour tous. Si, tout en existant au sein d’un système intégral, je me comporte correctement, j’oblige l’ensemble du système intégral à faire de même. Si quelqu’un enfreint la loi, l’ensemble du système échoue.

L’ingénierie a des exemples de divers systèmes, parmi eux il y en a un intégral. Il y a un système discret, avec un début et une fin strictement définis, où toutes les parties qui travaillent communiquent les unes avec les autres par des impulsions. Et puis il y a un système qui est excité par un signal qu’il reçoit, puis il se calme, arrive à un état d’équilibre, et c’est seulement après cela qu’on peut mesurer sa production comme solution à un problème. Il s’agit du soi-disant système intégral, analogique.

S’il y a une perturbation alors naturellement, un ralentissement moyen va avoir lieu dans de tels systèmes. Vous ne serez pas en mesure d’observer des résultats avant que tout se calme et arrive à un dénominateur commun, à une solution.

Dans un premier temps, quand vous donnez un signal, on va dire que vous amenez un environnement égoïste dans un état ​​perturbé. Puis la correction a lieu: peu à peu, un équilibre entre absolument toutes les parties du système est atteint ; le système se calme. Et puis vous mesurer le potentiel qui résulte de sa connexion. Si nous parlons de la société humaine, alors le résultat obtenu est accepté par tous de manière uniforme, de façon égale et agréable ; tout le monde essaie de faire respecter cet état ​​particulier parce qu’il est le plus confortable pour tout le monde.

De «Cours  sur le nouveau monde » n°8, 15.12.11

Une mine d’or de bonnes relations

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez donné un exemple que dans une société intégrante quand je me verse une tasse de thé, je dois d’abord faire en sorte que tout le monde ait du thé. Comment dois-je comprendre cela?

Réponse: J’ai donné l’exemple que la moitié du monde est en train de mourir de faim, tandis que l’autre moitié est en train de jeter les deux tiers de ce qu’ils consomment. Alors, pourquoi devrions-nous vivre dans un tel monde? N’est-ce pas là d’où vient la terreur, tous les autres problèmes et les guerres, le gaspillage insensé de l’énergie, la pollution de la nature?

Question: Mais maintenant, si je veux boire un verre d’eau, comment dois-je agir correctement, selon votre exemple?

Réponse: Nous allons étudier comment se préoccuper de l’autre au sein de notre groupe. Par la suite, nous allons passer du groupe aux nations, et nous allons commencer à construire des systèmes de relation entre eux, qui nous permettront de progresser vers une vie plus équilibrée.

En pratique, si vous vous versez un verre d’eau, alors vous demandez à ceux autour de vous s’ils veulent boire un verre. Vous n’irez pas passer de l’eau aux gens dans la rue. L’eau arrivera dans la rue par le fait que nous allons construire des systèmes spéciaux pour cela.

Mais je veux qu’ils soient là! Après quelques petits changements qui se produisent en moi, une certaine compréhension atteinte grâce aux  cours, et après des études pratiques, je suis d’accord  pour que la société doive devenir plus équilibrée et atteindre un standard de vie plus ou moins similaire.

Dans un premier temps, nous allons organiser pour que chacun puisse disposer d’un ensemble nécessaire des choses: X, Y, Z. Nous allons fixer un objectif de sorte que dans les cinq ans nous fournissions à tout le monde  un toit au-dessus de leurs têtes, une provision complète de vêtements, de la nourriture, et tout ce qui est nécessaire pour la maison.

Nous fournissons tout cela sur la base de l’excédent, car si vous faites le calcul, il s’avérera que nous avons 90% au-delà de ce dont nous avons besoin. Si je vous  aime, alors vous pouvez venir prendre la moitié de mes vêtements dans ma garde-robe. Croyez-moi, je ne serai pas fâché. Ou, je pourrais prendre 10% de salaire en moins pour l’amour de quelqu’un d’autre et je ne le regretterais pas non plus.  

De tels  systèmes doivent être construits à l’échelle gouvernementale et mondiale, mais pas par la force, non par contrainte, mais par l’éducation préalable. Les bolcheviks ont une fois essayé d’imposer ceci par la force, et tout le monde sait ce qu’il en est advenu. C’est pourquoi les gens doivent d’abord être éduqués afin d’obtenir leur soutien pour ce que nous faisons.

Chaque fois que nous devons démontrer les résultats positifs que nous atteignons : où sont les riches qui se sacrifient  pour les autres, où sont les pauvres qui reçoivent, comment tout est équilibré, et comment tout le monde est heureux. Grâce à l’attention mutuelle, nous serons en mesure de nous débarrasser des excédents dont personne n’a besoin. Nous allons arrêter la production de milliers de médicaments inutiles, qui sont actuellement produits par quelqu’un pour son propre profit, et qui empoisonnent l’humanité.

Pourquoi devrions-nous jeter de telles sommes énormes pour les armes, les militaires, et bien plus encore? Il y a de nombreuses choses que nous devrons corriger maintenant que nous avons atteint cette nouvelle ère. Nous ne serons pas en mesure de continuer dans cette voie. La crise va nous conduire à un tel état que nous aurons à nous serrer la ceinture. Nous n’aurons pas les moyens de soutenir les excès, les systèmes égoïstes que nous avons construits. C’est pourquoi ils sont touchés par la crise et commencent à se décomposer.

Nous devons montrer cela ensemble: quel mal nous est fait en raison de l’absence d’attention pour l’autre et quel trésor se dévoile devant nous grâce à nos bonnes relations, une mine d’or de bonnes relations.

Toutefois, tout d’abord, l’éducation intégrale est nécessaire. Le tout est de ne pas redistribuer l’excédent et compenser les pénuries. Le point est qu’il y a une tendance interne, qui existe et nous a amenés à la nécessité de nous unir. Le réseau, qui nous relie tous, est révélé, il nous oblige à être dans des relations aimables.

Pour cette raison, la crise mondiale commune se passe à tous les niveaux de nos activités dans tout ce qui nous relie les uns aux autres. La crise est le manque de bonnes connexions entre les gens. C’est l’explication de toutes les crises distinctes: dans la famille, l’éducation, la culture, en tout, et maintenant l’économie. En raison des mauvaises connexions entre nous, nous souffrons tous.

Ces crises, c’est-à-dire  les connexions externes entre nous, ne vont pas s’améliorer jusqu’à ce que nous nous investissions sincèrement en elles et renforcions la confiance l’un dans l’autre. C’est alors seulement que nous serons en mesure de développer des systèmes qui nous conduiront à l’équilibre.

Nous voyons qu’il y a une échelle mondiale, une forme intégrale qui se révèle dans notre monde extérieur ainsi que dans nos états internes. C’est-à-dire que nous n’avons nulle part où courir. Ce  n’est pas en vain que nous sommes entrés dans cette crise ; nous ne sommes plus en train de nous développer tout simplement sous la pression de la nature.

Maintenant nous sommes entrés dans une telle situation que tant que l’homme n’y pense pas et ne découvre pas son mal, tant qu’il ne décide pas qu’il doit changer, et ne le considère pas comme un choix de vie ou de mort, jusqu’à ce que cela arrive, il ne sera pas d’accord pour une nouvelle éducation. Il doit voir qu’il n’y a pas moyen d’en sortir et qu’il a besoin de se former d’une manière nouvelle et construire de nouveaux systèmes.

Puis il commence à rechercher ce qui peut lui venir en aide à ce sujet? À ce stade, chacun doit avoir son mot à dire: les psychologues qui conseilleront le travail par le biais d’un groupe, les sociologues, politologues, pédagogues, éducateurs, formateurs et entraineurs sportifs. Nous avons besoin de construire de tels systèmes de sorte qu’une personne commence à comprendre la nécessité du changement basée sur les connaissances acquises et qu’il ou elle sache comment se rendre compte des changements dans la pratique. Dans ce but, il est nécessaire de prévoir une place pour l’éducation.

De KabTv «Une nouvelle vie » Episode 6, 03.01.12

Suicide : Le résultat d’un dysfonctionnement familial

Dr. Michael LaitmanOpinion (Peter Bezmenov, Pédopsychiatre, médecin en chef adjoint, à l’hôpital psychiatrique pour enfants de Moscou № 6): «L’adolescence est caractérisée par le comportement oppositionnel d’un enfant par rapport aux adultes. Les adolescents essayent de prouver leur indépendance et leur autonomie. Le suicide est l’un des moyens qu’ils ont pour y parvenir.
 

« La Russie est un pays avec un taux de suicide très élevé. Tant que l’approche n’est pas systématiquement changé et le développement du comportement d’adaptation de l’enfant n’est pas souligné, lutter contre le suicide n’apportera aucun résultat.

« Si vous souhaitez vraiment réduire le risque de comportement suicidaire chez les enfants, il est nécessaire de mener des activités destinées aux familles. »

Mon commentaire : Ce phénomène ne fera que s’accroître. Jusqu’à ce que nous modifions la structure de la société et éprouvions le besoin de nous rassembler vers un même bien, aucunes autres mesures n’aideront.

La liberté dans le cadre étroit de la vie familiale

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une fois une femme a dit que sa liberté était limitée par certaines obligations à l’égard de ses enfants, sa famille, son mari, le ménage, etc. Elle se sent plus libre au sein de ces obligations. Mais si tout cela devait lui être enlevé, son sentiment de liberté disparaîtrait.

Réponse: Cela est vrai. Quand une personne n’a pas de limites strictes, il est difficile pour elle de déterminer où est la liberté, et elle se sent tout simplement perdue, parce que la liberté absolue lui paraît être un manque absolu de la liberté.

La liberté, comme tout autre sentiment, est défini entre le négatif et le positif en soi. Par conséquent, c’est dans certaines limites et la possibilité de rester, d’agir, et d’exister confortablement en leur sein, c’est-à-dire de gérer, exécuter toute obligation et profiter de leur réalisation, qu’est perçue quelque chose comme la liberté.

Mais en fait lorsque nous devenons partie intégrante de notre société contre notre volonté, selon le plan de la nature, nous sommes incapables de nous sentir en mesure de créer le cadre approprié, car il est violé tout le temps: d’une part, nous devenons plus interconnectés avec d’autres, et d’autre part, nous n’avons pas l’impression que nous pouvons faire quelque chose par nous-mêmes au sein de notre propre cadre parce que nous dépendons d’une énorme quantité de facteurs externes.

C’est pourquoi la seule façon de dépasser nos limites consiste à introduire le système intégré, qui donne le sentiment de liberté.

La nature nous pousse inévitablement vers le sentiment d’être «coincés» dans un état ​​de nécessité, dans une lutte constante pour la survie au sein de notre propre cadre, partout: dans nos familles, au travail, à la maison, dans la rue, n’importe où.

C’est ici que nous avons besoin de montrer aux gens que la liberté ne s’acquiert qu’en interagissant correctement avec les autres: dans le monde et l’harmonie.

Une personne, surtout une femme, ne se soucie que de ses limites, son confort à l’intérieur de son petit domaine au niveau animal et égoïste de l’existence. Quand elle a une maison, une famille, des enfants, des responsabilités, et qu’elle est capable, compétente et équipée pour fournir du bien-être à l’ensemble de son petit ménage, alors bien sûr, elle peut avoir un sentiment de confiance totale, de liberté, et de réalisation.

Ce n’est pas aussi simple avec une personne moderne, même une femme moderne. Elle aspire à se lancer dans les affaires et à se réaliser. Mais encore, le facteur déterminant, l’orientation de base du caractère féminin est dirigée vers la famille, et pour que les choses soient correctes en son sein.

Cependant nous voyons que les familles sont brisées. Les dernières statistiques ne sont que menaçantes! Le nombre de familles monoparentales divorcées ou célibataires est supérieur à 50%!

Ici nous observons une tendance à pousser une personne hors de son petit cercle de famille où elle se sent à l’aise en s’appuyant sur ses parents, où il lui suffit de pouvoir s’occuper de son ménage et de pourvoir aux divers besoins du ménage. En dépit de son esprit, l’homme est poussé vers quelque chose de plus grand contre son gré.

Nous sommes liés à tout le monde. Notre bien-être intérieur dépend de l’ensemble du monde. Ainsi l’éducation intégrale est ici simplement nécessaire pour compenser l’insécurité, les craintes, et l’absence de liberté.

Comme nous nous élevons au niveau suivant, nous acquérons spécifiquement la liberté, en dépit de notre début égoïste habituel.

Lorsque je me connecte avec d’autres, je me procure quelque chose en commun avec eux, des désirs communs et une compréhension commune, c’est cela lorsque nous décidons tout ensemble, en interagissant les uns avec les autres, et d’aucune autre manière –  c’est quand je me sens libre.

Ma liberté dépend de moi. Elle ne dépend pas d’autres, parce que tout le monde dans  le groupe intégral commence à m’apparaître absolument corrigé. Ils sont déjà partie intégrante de l’état de garantie mutuelle, de la connexion, et je peux commencer seulement à ressentir là où j’ai encore besoin d’ajouter et de m’ajuster. Et en général, toute personne se sent de cette façon par rapport aux autres.

Une personne acquiert un besoin tout à fait nouveau de lutter sans relâche vers une relation correcte avec tous les gens.

Il s’agit d’un tout nouveau niveau. Il est encore égoïste, mais dans le même temps, c’est un niveau différent et souhaitable lorsque je sens que je manque d’une intégration plus complète. C’est en cela, après m’y être brisé , en exécutant un virage psychologique à l’intérieur de moi comme en tirant sur une gâchette, et en changeant à l’opposé, que j’ai soudain effectivement acquis la liberté.

C’est comme quand un embryon est né du ventre de la mère, il tourne la tête vers le bas et semble perdre tout ce qu’il avait, après quoi il apparaît dans un nouveau monde, nous avons besoin de tourner la tête en bas, commencer à comprendre le monde d’une autre manière, et puis nous allons naître  dans le nouveau monde intégral.

D’une « Discussion sur l’éducation intégrale » N°9, 15.12.11

Qui va nous sauver de la noyade?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Au milieu des années 1960, il y eut un incident à Paris ; une personne se noya dans une piscine devant 150 témoins oculaires, parce que personne ne vint à son secours. Si une seule personne l’avait aidé, elle l’aurait sauvé, mais c’est comme si la responsabilité fut diluée parmi les 150 personnes. D’où la loi, que plus il y a de monde, moins chacun personnellement a de responsabilité. Comment pouvons-nous appliquer cette loi au général?

Réponse : Que signifie la «garantie mutuelle »? Je suis responsable de tout le monde. Le général et le particulier sont égaux dans leur pouvoir et leur influence – c’est ce que la loi de la garantie globale implique.

Si, dans le système final intégral (et nous le prenons comme point de départ de toute explication) même une minuscule particule est manquante – moi, toi, ou lui – il ne sera pas en mesure de fonctionner. Il ne pourra pas fonctionner à 100%. Il sera cassé non pas à 99% ou 50% seulement, mais à 100%, car un système intégral implique la participation d’absolument tout le monde.

En fin de compte, la loi est telle que l’on est égal au tout, on est important pour tout le monde. Il n’y a pas quelqu’un qui pourrait se faufiler en dehors, choisir de ne pas participer.

Dans l’éducation intégrale, nous présentons un exemple simple : Nous (l’ensemble de l’humanité) sommes dans un grand bateau. Si je perce un trou sous moi dans la coque du bateau, tout le monde se noiera. Je pourrais dire : «désolé, les amis, ce sont mes affaires personnelles. Je veux me noyer. Ou je veux prendre un bain. C’est tout. Cela n’a rien à voir avec vous. De quel droit marchez-vous sur mes plates-bandes et me faites-vous la morale ou me donnez-vous des ordres !  »

Si nous existons dans le cadre d’une loi naturelle unique – dans le même bateau, comme dans l’arche de Noé ; si quelqu’un y perce un trou, nous serons tous noyés.

Il s’ensuit donc que la responsabilité ne peut pas être répartie entre tous. Chaque personne a la même responsabilité que tout le monde ! C’est pourquoi chaque personne, qui se trouve autour de la piscine et qui voit quelqu’un se noyer, doit imaginer que si elle n’entreprend aucune action, alors personne ne le fera. Et ainsi tout le monde plongerait dans l’eau.

Des «Leçons sur le nouveau monde » n°8, 15.12.11

Au-dessus du niveau de la mort

Dr. Michael LaitmanL’éducation intégrale enlève d’une personne pratiquement tout ce qui caractérise notre société moderne. Ce qui reste est seulement son existence normale, paisible, et régulière (que nous appelons le niveau animal, non pas par mépris car c’est le niveau auquel notre corps physique existe). À ce stade, une personne consacre toutes ses ressources uniquement à maîtriser le degré suivant, celui de «Adam», le degré de la garantie mutuelle universelle, de l’élévation, et de  l’unité. C’est précisément dans notre unité que ce révèle le prochain niveau de notre existence: la réalisation de l’éternité et de la perfection.

Et cela est possible car en rompant avec notre corps animal et en atteignant l’image complète de la nature, son mécanisme, sa dynamique et les forces qui l’imprègnent de bout en bout, tout ce processus, une personne se connecte et s’associe à ce processus et vit déjà simplement à ce niveau. C’est comme si il ou elle se détachait de son propre corps (nous ne pouvons pas encore imaginer cet état ) et on s’associait à l’union atteinte en commun et qu’on existait au sein de l’union de telle sorte que même si notre corps mourrait, on ne ressentirait pas la mort. C’est comme si c’était la mort de son animal de compagnie bien-aimé qui vivait à côté de soi. On ne ressentirait pas que notre «moi» perdrait quelque chose de ce fait.

Puisque notre corps ne représente que la somme de nos désirs et notre notion de l’égo, si nous ne nous associons plus avec lui, c’est comme si nous vivions en lui étant détachés de lui. C’est aussi un problème psychologique, mais il peut être surmonté dans le cadre de l’éducation intégrale.

Nous devons progressivement mener nos étudiants à cela car le problème de la mort, malgré les tentatives constantes de « le réprimer», mène néanmoins l’être humain. Dans n’importe quelle tâche que nous mettons devant nous, nous incluons inconsciemment cet élément et sommes contraints d’y remédier. Toute décision que nous prenons: avoir des enfants, soutenir une famille, paraître d’une certaine façon aux yeux de la société, etc.,  tout présuppose un élément de l’inclusion de soi dans quelque chose en dehors de nous-mêmes puisque, de cette manière, c’est comme si nous continuions sur la lancée.

Des «Cours sur le nouveau monde » n°8, 15.12.11

Excusez-moi, qu’a l’humanité à voir la dedans ?

Dr. Michael LaitmanQuand une personne vient à la Kabbale, elle ne comprend pas pourquoi elle a besoin de l’humanité.  La Kabbale nous dit qu’il y a des forces qui opèrent au-dessus de notre monde qui dépeignent ce monde dans notre perception. C’est pourquoi nous voulons nous envoler ailleurs quelque part dans l’inconnu, vers le Créateur, Son système spirituel.

En conséquence, l’homme perçoit aussi les matériaux d’étude personnellement, sur son compte, sans ressentir le besoin de s’unir avec les autres. Il s’agit de la première perception très limitée avec laquelle nous, étant égoïstes, avons tous commencé notre voyage.

Ce n’est qu’après plusieurs années, comme résultat de l’influence de la Lumière environnante, que je comprends que je dois vraiment m’unir avec mes amis et révéler la Lumière dans leur interconnexion intérieure. Mais quand vous pensez à vous-même, la Lumière a une incidence opposée: Elle me montre comment je suis corrompu, et puis je vois que j’ai besoin de m’unir avec le groupe. Je vais trouver le monde Supérieur là-bas, dans la profondeur de celui-ci.

C’est une révolution très importante dans la conscience. L’homme commence à comprendre que le monde spirituel existe réellement, il existe dans la connexion entre les gens, un endroit avec des coordonnées tout à fait anti-égoïstes.

Ensuite, un problème se pose: comment pouvez-vous le prouver à vous-même, comment pouvez-vous vous amener plus près d’une attitude correcte. Cela doit devenir tellement important que tout le reste apparaîtra comme étranger. A partir de maintenant je me concentre uniquement sur le groupe, sur l’union avec lui. C’est mon seul but et rien d’autre, car j’en  dépends. Il s’agit de la deuxième étape.

Et puis la troisième étape apparaît, une autre encore plus compliquée, lorsque vous comprenez que vous avez aussi besoin de faire de la diffusion de masse. « Depuis quand? Nous allons vers le Créateur, après tout. Au début, je voulais y aller seul, puis j’ai compris que j’avais besoin d’un groupe. Mais depuis quand ai-je besoin de prendre soin de tout le monde? Un milliard de Chinois, un milliard d’Hindous, un demi-milliard d’Américains du Sud, un demi-milliard d’Européens, d’Africains, qu’est-ce qu’ils ont à faire avec ça? Qui se soucie de qui, et pourquoi dois-je le faire? »

Ici, nous expliquons à la personne qu’elle, le groupe, et toute l’humanité doivent s’unir afin de devenir comme le Créateur. Un autre obstacle avec lequel elle est en désaccord : « Mes amis et les groupes du monde n’ont qu’un seul but, mais les autres ne l’ont pas ».

Et cela est également vrai. Après tout, il est écrit: «Israël, la Torah, et le Créateur ne font qu’un ». Je suis « Israël ». Le groupe est la «Torah», la Lumière qui ramène vers le bien. Et ensemble, nous allons vers le Créateur.

D’autre part, les 99% restants sont en-dessous et ils aspirent à leurs plaisirs matériels. Alors, pourquoi avons-nous besoin d’eux?

En réponse à cela, encore et encore, nous devons expliquer que nous sommes un lien de transition et que nous devons devenir «un royaume de prêtres»; en d’autres termes, nous devons éduquer l’ensemble de l’humanité sur la garantie mutuelle et  l’unité intégrale. Ensuite, nous allons relier les masses à nous, comme AHP vers Galgalta ve Eynaim (GE), et nous nous unirons toutes les personnes avec le Créateur dans les dix Sefirot.

Il est très difficile d’expliquer cela à des amis dans le groupe. Dans le groupe c’est notre champ d’action, la source de tout, et où nous révélons tout. Le cercle s’y manifeste : AHP, nous, le Créateur – tout l’intérieur, tout se termine dans le groupe dans un seul récipient, tissé à partir de l’unité des points dans nos cœurs. Une partie de cela vient d’en bas et une partie provient d’au-dessus.

Nos groupes ne comprennent pas et ne souhaitent pas devenir les messagers de la garantie mutuelle pour les masses. Il est très difficile pour une personne de se permettre quelque chose de si opposée, pour voir comment les choses différentes se connectent en une seule. Mais peu à peu tout s’arrangera.

De la 4 èmepartie du cours quotidien de Kabbale du 14/02/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Agitation en Grèce

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (à partir de Bloomberg ): «Les émeutiers ont mis le feu à au moins 45 bâtiments au cours de manifestations de rue violentes contre les mesures d’austérité du gouvernement dans le centre d’Athènes tard hier soir et dans la nuit, a dit la police grecque.

« Le Premier ministre Lucas Papademos a remporté l’approbation du Parlement en début de journée pour la réduction des dépenses nécessaires afin de garantir un plan de sauvetage international de 130 milliards d’euros (172 milliards de dollars). Les mesures sont égales à environ 7 pour cent du produit intérieur brut sur plus de trois ans et comprennent un échange de dette qui effacerait 100 milliards d’euros de plus de 200 milliards d’euros de dette privée. On a accordé à la Grèce son paquet d’aides de 110 milliards d’euros en mai 2010.

« Un total de 170 entreprises à Athènes ont subi des attaques au cours des manifestations, a déclaré aujourd’hui la Chambre de commerce et d’industrie d’Athènes dans un communiqué sur son site Internet. Selon les premières estimations, le coût des dommages aux bâtiments et équipements ainsi que les vols s’élèvent à des dizaines de millions d’euros, a déclaré la Chambre.

« Dix-sept banques, quatre librairies, 5  grands magasins et centres commerciaux et 70 boutiques de vêtements et de chaussures ont été parmi les entreprises qui ont subi des dommages, a dit l’association basée à Athènes.

« Plusieurs sites du patrimoine national ont été brûlés dont un bâtiment néo-classique de 1870-1881, conçu par l’architecte allemand Ernst Ziller, qui a été ravagé par un incendie, selon un communiqué envoyé par courriel de l’hôtel de ville d’Athènes. »

Commentaire : Cela ne fera qu’augmenter les tensions sociales. Des études suggèrent que seule la solidarité de la société, la bonne répartition des revenus, et un sentiment d’unité créera le sens du bonheur, de la paix et du contentement, pour une personne, même avec un style de vie modeste.

Mais cette forme ne peut être atteinte que grâce à l’éducation préliminaire des gens. Nous devons  rendre obligatoire  l’éducation pour tous les chômeurs, y compris les femmes au foyer, les  retraités, etc., et  en quelques mois une société peut être amenée à être consciente des changements intégraux.

Le temps de la transition est venu

Dr.Michaël LaitmanAux  nouvelles: Plus de 100 000 personnes se sont rassemblées sur la Place du Palais à Lisbonne pour exprimer son désaccord avec les mesures d’austérité budgétaire. Le gouvernement a été obligé de réduire les dépenses en échange d’une aide financière de l’UE et du FMI.

En échange de mesures d’austérité le FMI approuve un versement de 2,9 milliards d’euros au Portugal.

Commentaire: Au lieu de réduire le budget il faut commencer par éduquer les citoyens et débuter la création d’une nouvelle forme de la société – la société de la consommation raisonnable – pas de contrainte. On doit exclure tous les excès, adopter la transition vers la distribution équilibrée, associer les citoyens à un système d’éducation intégrale, réduire tous les emplois et les services non nécessaires. Si on effectue ces mesures simultanément, la société se sentira bien mieux que dans le meilleur état du passé.

Une équipe unie

Dr. Michael LaitmanQuestion : Toute dynamique de groupe passe par plusieurs étapes. La première étape obligatoire est une phase de sécurité. Avant qu’une personne s’ouvre, elle a besoin de sentir qu’elle est dans un espace sûr où personne ne la blessera ou l’humiliera.

Réponse : Plus important encore, cet espace doit posséder la qualité de la garantie mutuelle.

Afin d’atteindre l’objectif, nous avons besoin du soutien de tout le monde, comme, par exemple, dans une bonne attaque groupée ou à l’armée, quand ils vont en mission de reconnaissance et que tout le monde  sent que d’autres assureront toujours leurs arrières. Vous partez à la charge parce que, pour vous, la sensation de «je» disparaît déjà et, au qu’à sa place il y a une sensation de «nous». Cette sensation est si forte que vivre ou mourir n’est même plus important pour vous  – la chose la plus importante est de réaliser l’idée commune.

Quand les gens sont unis par une idée commune, ils perdent les intérêts individuels, tandis que le commun, le collectif, commence à les influencer de telle manière que pour mener à bien leur objectif commun, leur idée commune, ils ne se soucient même plus de la forme que cela prendra pour eux personnellement.
Si nous arrivons à un tel état d’union de la société, la personne s’élève précisément au degré appelé «Adam». C’est-à-dire, nous avons besoin d’avoir toujours un but en face de nous. Cela doit être pour nous, non pas pour une personne avec laquelle nous travaillons et non pas pour le groupe, mais pour nous. Sinon, si nous ne commençons pas à faire des efforts pour atteindre cet objectif, la nature nous y contraindra violemment, à travers de terribles et atroces souffrances. D’une façon ou une autre, dans l’état final, nous devrons atteindre cette forme de communication entre nous, ce genre d’unité.

Des «Leçons sur le Nouveau Monde » n °8, 15.12.11