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L’influence du groupe des femmes sur le groupe des hommes

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le travail des hommes pour l’unité intégrale prend 7-8 heures par jour. Est-ce qu’une femme est censée passer autant de temps à étudier ?

Réponse : Les femmes ont beaucoup moins de problèmes que les hommes parce que leur travail commence quand elles se joignent aux travaux autour du groupe d’hommes.

Avant cela, leur travail est dans les études théoriques, et il ne peut y avoir de liens là-bas. Cela inclut des discussions, des jeux de rôle, et de consacrer beaucoup de temps à l’éducation des enfants d’un point de vue général, etc, mais pas les relations entre les femmes, qu’elles ressentiront comme étant une simple violation de leur nature.

Un groupe de femmes commence par observer les hommes et leur travail commun ne commence qu’une fois qu’elles sont prêtes et que le groupe des hommes est suffisamment entraîné en théorie et traverse déjà une intégration pratique entre eux. Nous commençons progressivement à leur enseigner les fondements de l’aide nécessaire de leur part pour atteindre l’état suivant : l’état d’unité, l’harmonie et la perception de la nature au prochain niveau de « Adam » (« homme »), que nous pouvons atteindre à travers ce genre d’unité.

Le groupe des hommes atteint l’unité avec leur propre force, comme un homme atteint sa satisfaction et la nourriture.

Le groupe des femmes les aide à faire cela, les inspire, les pousse, et sert d’outil très puissant pour les hommes, sans lequel ils ne peuvent pas s’unir. Les femmes doivent influencer les hommes avec beaucoup d’attention sans perturber leur sensation d’unité, elles doivent donner aux hommes le sentiment qu’elles attendent cela d’eux, elles les apprécient, les inspirent, et les traitent comme une mère traite un enfant.

Chaque femme peut se rapporter aux hommes de cette façon, et les hommes ressentent l’influence de la femme. C’est pourquoi le groupe des femmes joue un rôle fondamental dans la transformation du groupe des hommes vers l’unité, en l’influençant par son inspiration et son attente, comme une mère : « Qu’est-ce que j’attends de mon enfant ?» Et l’enfant ressent que sa mère attend un certain résultat de sa part.

Tout cela doit être fait soigneusement et doucement pour éviter de provoquer un sentiment d’indifférence chez les hommes ou une réaction négative. Tout doit se faire avec beaucoup de délicatesse, dans une certaine mesure, et toujours de façon mesurée.

Lorsque les deux groupes se regardent objectivement de côté, ils sentent qu’ils ont besoin l’un de l’autre. Je reconnais au groupe des femmes que j’ai besoin de son soutien et de son influence, de son inspiration, de son attente à mon sujet. Cela m’inspirera, me soutiendra, et me poussera à obtenir un résultat.

En général, il y a une vaste gamme d’influences de sentiments et d’attentes mutuelles. Si tout cela se fait par contact indirect, de loin, par le biais «d’induction» du groupe des femmes au groupe des hommes, alors on obtiendra un résultat d’interaction mutuelle adéquate.

Ainsi, le groupe des hommes atteint l’unité avec l’aide du groupe des femmes. Et cette unité est transmise au groupe des femmes.

Mais ces groupes ne se confondent pas, ne se mélangent pas ; ils continuent à exister en tant que deux « cercles »: l’externe – celui des femmes, et l’interne – celui des hommes.

D’un «Discours sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/11

Le but de l’éducation est d’aider à trouver une vocation dans la vie

Dr.Michaël LaitmanAux Nouvelles: Nous ne laissons pas nos enfants d’être heureux et libres à l’école. Et sans cela, toute l’éducation n’a pas de sens.

Nous continuons à penser que la tâche principale de l’éducation est de remplir la tête des gens de connaissances autant que possible, mais pas le développement des capacités naturelles. Mais l’éducation doit discerner les qualités naturelles et les développer, et surtout elle doit apprendre à un homme à apprendre. Aujourd’hui, l’éducation oblige un homme à étudier.

Le but de l’éducation est de trouver une vocation, le chemin de la vie pour chacun. Sinon, au lieu de développer ce qui est intéressant et nécessaire pour lui, il est obligé d’étudier un grand nombre d’informations inutiles, qu’il n’utilisera jamais. Si nous ne changeons pas l’éducation, nous ne pouvons pas construire un monde heureux.

Mon commentaire: Le problème est plus profond, le sens n’est pas dans une  vocation, devenir un spécialiste dans un domaine quelconque, mais dans la compréhension du but de la vie, qu’est-ce qu’il faut atteindre. Ce ne peut être qu’une élévation sur le niveau suivante de notre développement, le monde supérieur à partir duquel nous sommes venus ici, et où nous allons après cette vie. Cela peut sembler fantastique, mais c’est une réalité que la sagesse de la Kabbale nous propose de découvrir.

Il est temps de changer

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (de Reuters) : « Plus de 100.000 personnes se sont rassemblées sur la vaste place du Palais de Lisbonne, le samedi [11 Février 2012] dans le plus grand rassemblement contre l’austérité et les difficultés économiques, depuis que le pays eut recours à un plan de sauvetage UE / FMI en mai dernier, et les organisateurs se sont engagés à intensifier les protestations et les actions.  »

Mon commentaire : Au lieu de compressions budgétaires, nous devrions aborder l’éducation des citoyens et construire une nouvelle forme de société, une société de consommation raisonnable, lorsqu’on ne se contente pas de réduire mais d’éliminer tous les excédents, la transition vers une répartition équilibrée, unir toutes les citoyens dans un système unique d’éducation, et tout réduire sauf les services et les positions essentielles. Si tout cela est exécuté en même temps, la société se sentira beaucoup plus à l’aise qu’elle ne le fût jamais au cours de ses dernières bonnes années.

Un tournant spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Un embryon dans l’utérus d’une mère se transforme à la suite de l’activation des instincts physiologiques. Mais comment un changement psychologique se produit-il ? Comment ce mécanisme fonctionne-t-il ?

Réponse: Tout d’abord, quand un embryon naît, il y a une pression à la fois du côté de la mère (les forces de la poussée, appelées contractions) et  aussi du côté de l’embryon. Il contribue également à ce processus d’une certaine manière et avance.

La naissance est un processus très sérieux  et compliqué, je dirais même que c’est un peu tragique et menaçant à la fois pour la mère et l’enfant. De même, il doit y avoir certaines forces très sérieuses qui poussent dans notre cas, et la nature en a pris soin en nous poussant avec différentes crises: de la famille, de l’identité, sociale, économique, écologique, et ainsi de suite à travers  tout ce que nous faisons, c’est-à- dire tout ce qui fait notre matrice.

Dans notre monde actuel, tout est progressivement arrangé contre nous. Ce sont les forces qui poussent, les contractions de l’accouchement.

Elles ne sont pas encore aussi fortes qu’elles pourraient l’être, mais leur point culminant se trouve à proximité. Nous observons cela  à propos de toutes les crises, et maintenant à propos du développement de la dernière crise économique, qui est  littéralement en train de menacer nos vies. Donc, d’une part, nous approchons déjà de la dernière étape, nous sommes près de naître.

D’autre part, nous ne sentons pas à l’aise dans notre état actuel. Nous plongeons dans la drogue, la dépression, et différents problèmes. Nous ne nous sentons pas calmes ou à l’aise à l’intérieur. Ce n’est pas seulement le monde qui nous entoure qui est comme ça, mais nous ne sommes pas en mesure de trouver la paix. Rien ne changera, pas même si le monde  était  tout simplement devenu indifférent pendant un moment: il y a de nombreux conflits et des pressions à l’intérieur de nous, que nous voulons fuir, mais nous en sommes incapables.

Si nous intégrons et rassemblons ces conflits intérieurs et les pressions en une force unique entre nous, nous allons ensuite ajouter nos propres efforts à la poussée maternelle, et bien sûr nous naîtrons sur un nouveau niveau, celui de «l’Homme» ou «Adam». Tout ceci peut être atténué, sans « sages-femmes»  ni «obstétriciens», mais en utilisant les pouvoirs utiles de la société: l’opinion sociale, l’influence sociale, et la pression.

Cela se produit lorsque nous nous réunissons ensemble dans cette image unifiée qui doit naître, tandis qu’à l’extérieur notre société travaille sur comment intégrer, relier, discuter, expliquer, et identifier toutes ces forces qui nous entourent. Ensuite, une personne commence à comprendre ce processus à l’intérieur d’elle-même. Cela se rapporte également à l’éducation, lorsque nous discutons de nos actions, de l’histoire, du but et de la finalité de tous les conflits, quand nous examinons non seulement leur cause, mais leur sens: pour nous amener à un état où nous sommes tous comme un seul embryon dans une seule mère- nature, qui nous pousse en dehors de cet état vers le prochain niveau. La Nature souhaite la naissance de cet embryon, et elle a besoin qu’on l’aide à le faire.

Aider la nature est fondamental pour nous. La nature divise notre naissance, soit en une naissance tragique ou en une bonne et facile naissance, qui est appelée venir avec les eaux maternelles. Que sont les «eaux »? L’eau est une action apaisante. Lorsque nous aspirons volontiers à  cela, nous pouvons facilement traverser le « Rubicon », un changement naturel, spirituel, et psychologique.

Question: Est-ce qu’une personne apporte sa contribution au processus de la naissance spirituelle, comme dans le cas d’un embryon, en participant activement au sein du groupe de l’éducation intégrale?

Réponse: Bien sûr, cela doit être un groupe parce que le groupe représente l’embryon! Une personne n’est pas un embryon (il ne peut pas  naître), un embryon est spécifiquement une connexion intégrale entre les gens quand on les prépare à la naissance.

D’abord des petits groupes se forment, puis de plus grands, puis de nombreux groupes apparaissent. Quand ils commencent à se comprendre les uns les autres, ils deviennent comme une personne dans un groupe, et par rapport à d’autres groupes chaque groupe représente également un seul individu. De cette façon, ils se réunissent: comme les cellules dans les organes et les organes en un seul corps. 

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » N°9, 15.12.11

A la croisée des chemins

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous avez dit que nous ne devrions pas établir de lois et ne devrions rien changer dans les systèmes existants aujourd’hui dans la société humaine, mais nous ne devrions que nous concentrer sur une seule chose, pour que tout, ce que nous fassions, soit pour le bien de l’humanité entière ?
Réponse : Dans un premier temps, ce peut être au profit d’un petit cercle : d’abord, pour le bien du groupe, puis du pays, puis du monde entier ; cela se produit graduellement, alors que l’humanité se développe.

Toutefois, faites attention à ne contraindre personne ! Tout arrive selon le degré de notre développement. Nous ne créerons pas ici le KGB comme l’a fait la Russie, où ils tentèrent de construire une société juste par la contrainte. Nous réalisons des changements dans la personne, qui les voit comme une nécessité pour progresser. Nous n’avons pas le choix. Soit nous nous rapprochons d’une guerre atomique et de la destruction complète du monde (même si aujourd’hui il est déjà en train de sombrer sans guerres), ou nous changeons nous-mêmes en bien ! Il n’y a que deux voies, et nous sommes à la croisée des chemins.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode 8, 05.01.12

Donner une solution au monde

Dr. Michael LaitmanEn créant un réseau d’interconnexions, nous guidons le monde, nous devenons le monde le « centre du don sans réserve » du monde. L’humanité souffre, mais elle n’est pas en mesure découvrir la raison cachée de sa souffrance et c’est pourquoi elle ne sait pas comment s’en débarrasser. Cela est déjà visible et se fera sentir de plus en plus. C’est pourquoi nous devons dès que possible expliquer et dire aux gens quelle est la raison qui se cache derrière la crise, quelle est sa nature, et comment en sortir.

Sans cela, nous ne pouvons pas dire que nous donnons sans réserve au-dessus du monde. Nous avons besoin de participer aux malheurs des gens de toutes nos forces, sentir leur douleur et ce qui exige davantage de notre part. C’est notre principal objectif. C’est ce pourquoi nous existons. C’est pourquoi il est nécessaire dans les plus brefs délais d’aller dans le monde avec l’explication de ce qui s’y passe. Le monde ne sera pas en mesure de discerner la solution par lui-même. Ceci nous oblige à créer des réseaux pour la préparation des éducateurs, la création de contenu, et ainsi de suite.

C’est notre travail. Merci à lui, nous irons de l’avant par nous-mêmes, que dans la diffusion et dans l’attention pour l’autre.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 28/02/12  Questions et Réponses « 

Le groupe: un amplificateur inversé

Dr. Michael LaitmanQuestion: l’endroit où les gens devraient faire un effort est assez clair dans un système régulier d’enseignement. Par exemple, un étudiant à l’école accorde son attention pendant le cours, prend des notes, fait ses devoirs, fait beaucoup d’effort intellectuel volontaire, et sacrifie le reste. Lorsque la personne grandit, elle fait la même chose: elle travaille au lieu de s’amuser. Ces efforts sont compréhensibles. Quels sont les efforts intégrés au-dessus de l’égoïsme? Y a-t-il une place pour les efforts volontaires?

Réponse: En général, il ne devrait pas y en avoir. Quand une personne se positionne correctement elle-même par rapport au groupe, l’environnement, elle l’organise de manière à ce qu’elle ait une influence positive sur lui et qu’elle –même ait une influence positive sur le groupe. Puis, cette interaction précise fonctionne de telle sorte qu’une personne change volontiers, sans s’en rendre compte elle-même. Fondamentalement, elle fait très peu d’efforts volontaires pour évoquer l’influence positive du groupe.

En effet, si je fais un petit effort dans le groupe, et que le groupe, composé de manière spéciale, réagit correctement, ce groupe se règle, s’organise et forme une force qui m’influence. La réaction du groupe à ma demande me change immédiatement et correctement. Quand j’exerce un petit effort et que je fais  une petite demande au groupe de me changer, je reçois un millier de fois plus que mon impulsion, et je change. En d’autres termes, le groupe est un amplificateur spécial inversé qui revient vers moi avec un tel degré de connexion inverse qu’il me force à changer. 

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/11

L’encouragement qui donne de l’énergie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons discuté de combien il est important d’introduire des signes intégrants de distinction et des récompenses.

Réponse: Nous devons prendre en considération l’encouragement, mais il s’agit d’encouragements non corporels. L’encouragement devrait consister en différents signes de distinction, des incitations, des certificats, des diplômes, ou tout ce qui donne aux gens le désir de continuer à monter et à atteindre l’objectif.

Cela marque aussi un certain niveau qu’il a achevé. Il est effectivement très difficile de se définir par rapport à d’autres dans un mouvement intégral parce qu’une personne est constamment en train de faire un travail intérieur en se corrigeant elle-même et  en s’incluant en un seul organisme.

C’est très bien lorsque la société vous encourage. Lorsque l’encouragement vient de votre conjoint ou de vos enfants, la personne ressent une énorme force d’être respectée et appréciée par ses parents.

Question: Qu’est-ce que vous voulez dire quand vous dites un encouragement «non-corporel »?

Réponse: Je me réfère aux récompenses non-corporelles, pas d’argent, mais des signes de distinction. Il ne peut y avoir aucune autre sorte d’encouragement ici. Par exemple, un instructeur qui terminera bien un cours recevra un badge et un certain rang, peut-être même des épaulettes ou quelque chose de semblable.

Question: Vous avez dit épaulettes, et je pensais à l’armée. Les gens investissent tellement d’efforts pour des bandes qui n’ont pas de sens. Peut-on introduire la même chose?

Réponse: Oui, absolument, toutes les mesures incitatives. L’objectif est ce qui importe. Quand une personne poursuit un objectif, même si c’est pour des bandes, elle ne se soucie pas des rayures une fois qu’elle atteint l’objectif parce que le but est ce qui compte pour elle. Toutefois, en ce moment, nous devons encourager les gens comme des petits enfants car nous en avons besoin pour atteindre l’objectif.

Question: Cela peut-il être également un tableau d’honneur comme sous la domination soviétique?

Réponse: Bien sûr. Par ailleurs, le système soviétique avait une disposition très correcte, juste une prise de conscience erronée. C’est pourquoi tout a échoué. Si tout avait été fondé sur l’éducation, l’éducation réelle et véritable, au lieu de la répression lorsque les gens ont été contraints à s’unir, enfoncés dans des kolkhozes et des endroits comme  cela, alors ils auraient pu réussir même à l’époque. Maintenant, c’est une nécessité; à l’époque, c’était juste une opportunité.

Question: Donc, tout cela avait un but?

Réponse: Absolument. Les gens avaient un but. Tout d’abord, il y avait une certaine égalité. Il y avait une culture commune. Il y avait certains faux idéaux, mais c’était quand même des idéaux. Les gens ont été élevés d’une manière complètement différente. Malgré tout la difformité et la laideur de la façon dont les choses ont été imposées à la population, la théorie réelle était intégrante et correcte. 

D’une  «Discussion sur l’éducation intégrale » N°9, 15.12.11

Pensez, et non savoir!

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles (extrait de la Radio des Pays-Bas): « Les écoliers occidentaux ont jusqu’à trois ans de retard sur ceux de Shanghai, en Chine et le succès dans l’éducation d’Asie n’est pas seulement le produit de parents arrivistes, publia un rapport australien vendredi [17 Février].

« L’étude de L’Institut Grattan indépendant  à dit que l’Asie de l’Est  était un centre de haute performance dans les écoles avec les quatre meilleurs systèmes du monde dans la région – Hong Kong, la Corée du Sud, Shanghai et Singapour. …

« Alors que beaucoup de pays de l’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] avaient, ces dernières années, considérablement augmenté le financement pour les écoles, l’étude dit que cela a souvent donné des résultats décevants et que le succès n’était pas toujours lié au fait de dépenser plus d’argent. …

« Le rapport dit que les meilleurs systèmes se concentrent sur un apprentissage pratique implacable et sur la formation des enseignants, le mentorat et le perfectionnement professionnel, plutôt que sur davantage de dépenses. »

Mon commentaire : L’éducation est indissociable de  du développement, et s’il n’y a pas d’élévation, alors l’éducation ne peut pas être bonne. Eduquer signifie apprendre les compétences nécessaires pour penser, et non pas savoir.

Vous et moi sommes du même sang

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons discuté que lorsque nous formons des groupes d’apprentissage intégré, nous avons besoin de prêter attention à des tests préliminaires et à des entretiens, pour assigner les gens avec des qualités similaires (tels que l’âge, le sexe) à certains groupes. Quelles sont les autres qualités dont il faut parler ?

Réponse: Je ne pense pas que l’éducation, la mentalité, l’âge, ou l’alphabétisation aient beaucoup d’importance. La chose intéressante est que tout s’élimine dans les groupes d’éducation intégrale. Pour cette raison, lorsque nous parlons de réunir toutes nos qualités en une seule qualité commune du don sans réserve, d’amour, de garantie mutuelle, et ainsi de suite, tout le monde se sent antagonistes à ce sujet. Donc, ce n’est pas grave si quelqu’un est plus ou moins instruit ou bien a une certaine mentalité. Ce ne sont que des expressions externes qu’on ne doit pas observer  ici.

Je peux seulement dire une chose: quand nous étudions depuis de nombreuses années, avec des groupes venus du monde entier, la connexion et l’exploration de la méthode commune, nous observons la nature de l’unité où il n’y a pas de différence entre les gens qui sont physiquement dans la même classe, dans un groupe avec moi, ou des gens que je ne vois qu’une fois par an.

Soit dit en passant, chaque année je visite nos principaux groupes en Russie, en Amérique du Nord, Amérique du Sud, et en Europe. Je ne vois pas de différence entre eux parce que nous étudions une méthode unique, et tous les groupes se développent parallèlement les uns aux autres. Lorsque nous avons des conventions fréquentées par nos amis de tous les continents, cinq à huit mille personnes se rassemblent en un seul endroit, et nous ne percevons pas les différences entre nous.

Bien sûr, la barrière de la langue est toujours là tant  que nous sommes encore à Babylone qui n’est pas encore corrigée, mais nous y sommes presque. Une fois corrigés, un état ​​d’homogénéité absolue et réelle apparaîtra.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » N°9, 15.12.11