Category Archives: Education

La sauvegarde de l’euro a été reportée

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles ( Tiré de  Associated Press ): « Les dirigeants des 17 pays de la zone euro ont retardé une décision sur l’opportunité de donner à leurs fonds de sauvetage plus de puissance de feu plus tard en Mars ont déclaré les officiels européens ce mardi [28 Février, 2012].

«Les dirigeants de la  zone euro devaient se rencontrer vendredi après-midi pour décider si le fonds de sauvetage de l’union monétaire sera autorisé à donner plus de 500 000 000 000 d’euros sous forme de prêts.

« Toutefois, l’Allemagne, à la fois première économie de la zone euro et plus gros contributeur des fonds de sauvetage, a jusqu’ici résisté à une telle démarche.

« Le retard de la décision sur les fonds de sauvetage est encore un autre exemple de la lenteur de la prise de décision  dans la situation de crise de la zone euro de la dette de depuis 2 ans. »

Mon commentaire: L’euro va disparaître si l’UE ne bouge pas  vers une intégration complète, ce qui est impossible sans l’éducation intégrale obligatoire. Cette nécessité n’a pas été prise en compte par les fondateurs de l’UE, et ils l’ignorent à ce jour. Dans l’intervalle, il y a la menace de la désintégration de l’Union européenne, et s’ils ne cherchent pas à l’empêcher par  la mise en œuvre de mesures d’intégration supplémentaires, la désintégration aura lieu. Espérons que cela ne se réalisera pas  en explosant.

Le but de l’éducation est de trouver une vocation dans la vie

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de  Budget.ru ): « Nous ne laissons pas les enfants à l’école pour qu’ils deviennent des gens libres et heureux. Et pourtant sans cela, l’éducation n’a pas de sens.

« Nous continuons de penser que la tâche principale de l’école est de remplir autant que possible une personne avec des connaissances, plutôt que de développer ses capacités naturelles. Mais il faut que les écoles examinent les qualités naturelles et les développent, et surtout, enseignent à une personne comment étudier. Aujourd’hui, la plupart du temps les écoles obligent les étudiants à mémoriser.

« Le but de l’éducation est d’aider à trouver une vocation, son propre chemin dans la vie. Sinon, au lieu de développer ce par quoi l’enfant est intéressé et par ce dont il a besoin, il doit apprendre par cœur beaucoup d’informations inutiles, dont il ne se servira peut être jamais .Si nous ne changeons pas les écoles, nous ne serons pas en mesure de construire un monde heureux. »

Mon commentaire: Le problème est plus profond: il ne s’agit pas d’une vocation, de devenir un expert en quelque chose, mais de comprendre le but de la vie, ce qui doit être réalisé  en conséquence, c’est-à-dire la révélation de la dimension suivante, le monde supérieur, d’où nous venons et où nous allons après cette vie. Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est la réalité  que la Kabbale nous propose de révéler.

La critique des femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si une femme possède un esprit fort et vif en critique et qu’elle voit qu’il ya un certain déséquilibre dans le groupe des hommes, peut-elle leur dire à ce sujet?

Réponse: Jamais. Mais elle peut le décrire et l’évaluer. Soit dit en passant, ses évaluations peuvent être très sérieuses, beaucoup plus sérieuses que celles des hommes.

Les femmes voient ces choses de côté- elles les voient correctement. Il n’y a rien qu’elles puissent faire elles -mêmes, mais elles ont une grande capacité de voir tout ce qui arrive aux hommes. Et cette capacité peut être utilisée, non pas par le groupe des hommes, mais par des éducateurs.

Les hommes ne devraient jamais le savoir ni le sentir. Ils devraient simplement ressentir une influence positive, un état d’anticipation de leur acte héroïque, l’ascension au-dessus d’eux-mêmes.

Question: Alors, avec qui les femmes  devraient-elles partager leurs critiques, avec leurs amies?

Réponse: Les femmes devraient avoir un désir intérieur que les choses changent entre les hommes. Elles peuvent également le faire en discutant entre elles, mais ce devrait être des discussions positives, comme entre «plusieurs nounous qui ont un seul bébé ». 

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/2011

Une éducation affectueuse

Dr. Michael LaitmanQuestion: La création de la fondation théorique de notre cours comprend de nombreux aspects différents: la création de programmes,  l’écriture. Les femmes peuvent-elles participer à ce travail?

Réponse: Les femmes ne peuvent participer à l’intégration ni dans la pratique ni dans la théorie, mais seulement aider. Certaines femmes ont un sentiment intérieur très spécial, mais je n’en ai rencontré que quelques-unes d’entre elles. Parmi l’énorme quantité de femmes que je ressens et j’observe, ces femmes peuvent être de l’ordre de un pour mille, pas plus que cela.

Commentaire : Très bien, mais à la maison …

Réponse: À la maison une femme n’a pas le droit de diriger son mari, nulle part.  Elle ne le fait pas! Cela le réprime. Elle doit agir doucement, comme une mère avec son enfant. Quand elle joue ce rôle, comme une mère avec son enfant, elle  accomplit tout. Mais la pression ne fera que conduire à des combats et au divorce. Ce n’est pas stimulant.

Un mari a besoin d’être élevé. Elle le veut. Et l’éducation ne peut être faite qu’avec amour.

Commentaire: Aujourd’hui, environ 80% des femmes font des reproches en permanence à leurs maris, en soulignant qu’ils font les choses incorrectement, dépensent leur énergie sur des mauvaises choses, et ainsi de suite.

Réponse: C’est pourquoi, aujourd’hui 60-70% des jeunes ne souhaitent pas se marier. C’est exact! Pourquoi aurais-je besoin d’une famille comme ça? Et cela conduit soit à un divorce ou à ce que des gens arrêtent complètement de penser à se marier et même à co-habituer sans obligations.

Nous les élevons de façon incorrecte.

Question: Qu’est-ce que l’éducation en ce qui concerne la communication entre un homme et une femme?

Réponse: Ils ne devraient pas parler l’un à l’autre sur la façon dont l’un ou l’autre est mauvais.  Tout sauf cela. Je ne parle jamais avec ma femme à ce sujet. Nous nous sommes arrêtés le faire avant même d’être mariés, pendant les premiers mois de nos rencontres.

Parfois, il arrive que vous signaliez quelque chose à votre partenaire parce que vous voyez qu’il se fait mal en le faisant. Ensuite, vous faites doucement allusion que ce n’est pas bien pour sa santé.  Mais ne jamais le faire de front. Qu’est-ce que cela vous donne? Les choses se passent ainsi, mais cela devrait être une exception, non la règle.

Donc, de quoi les gens devraient –ils parler? Seulement de choses agréables. L’homme a besoin de rentrer à la maison comme chez sa mère qui va prendre soin de lui et le garder au chaud. Il doit sentir que sa maison est sa forteresse, pas sa prison. Comment pourrait-il jamais rentrer à la maison? Aujourd’hui, nous vivons comme nous le pensons.

Question: Alors, à propos de quoi est l’éducation ?

Réponse: Si vous montrez à votre partenaire que vous l’aimez, alors ils vont voir indirectement que certaines de leurs actions ne sont pas souhaitables et sont blessantes, ils ne feront pas ces choses. Si vous leur montrez indirectement que vous attendez à quelque chose venant d’eux, ils ressentiront ce qu’ils peuvent faire pour vous. Mais cela ne peut être fait qu’avec gentillesse.

L’éducation se fait uniquement avec gentillesse. Un petit enfant ne pousse que quand vous lui donnez, que vous lui répondez, et prenez soin de lui. La même règle s’applique si vous souhaitez modifier ou former une personne.

Question: Alors, où est l’endroit pour le « coup de fouet», la deuxième ligne, qui doit être présent?

Réponse: Cela ne doit pas exister entre un homme et une femme. Jamais.

Nous ne devons interagir l’un avec l’autre qu’en causant des sentiments positifs chez notre partenaire et en montrant très peu de contrariété, que dans la mesure de la capacité d’une personne à changer constamment. Si votre partenaire voit que, de son  point de vue l’action est correcte, mais que de la vôtre, ça ne l’est pas, et que vous le montrez, que vous l’affichez en le prenant tout d’un coup comme une grande offense, même si ce n’est pas par rapport, cela n’aidera pas  à corriger leurs actions. Il faut être intelligent à cet égard.

Mais nous voyons que nous n’éduquons absolument pas les gens dans notre monde. Quand un personne est diplômée, elle connaît un peu de physique, un peu de mathématiques, et c’est tout.  Elle entre dans la vie sans aucune connaissance de l’interaction humaine ou de l’éducation des enfants -aucune connaissance du tout. Le seul sujet qui a été introduit dans les écoles est la sexologie, qui est seulement nécessaire pour bien compléter tout le reste. C’est pourquoi notre éducation, si on peut même appeler ça comme ça, est très laide.

L’éducation intégrale suppose que dans une famille les gens se donnent l’un à l’autre car une famille ne peut être construite que sur des concessions mutuelles. Mon professeur disait que l’amour est quelque chose qui grandit par des concessions mutuelles, lorsque vous «vous mettez de côté» et que vous  laissez l’autre personne entrer en vous, et elle fait la même chose pour vous permettre de la saisir. Et puis il s’avère que chaque partenaire entre l’un dans l’autre, et ce segment  mutuel est appelé une famille, et la sensation de votre partenaire à l’intérieur de vous est appelé amour.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/20 11

Le retour à la nature

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qui doit enseigner à un groupe de femmes: un homme ou une femme?

Réponse: Un homme. Une femme ne peut pas être un enseignant. Elle peut être son assistant, et même pas toujours. Dans tous les cas, l’image de l’enseignant, l’image de l’instructeur, l’image du chef- c’est un homme.

Question: Que doivent comprendre les cours pratiques pour les femmes ? Les femmes peuvent-elles  discuter avec les hommes?

Réponse: Les hommes et les femmes passent très peu de temps à discuter  ensemble. Ils étudient de cette façon objectivement.

Nous essayons seulement d’organiser des cours pour elles et de limiter les jeux et les événements communs, pour éviter d’interférer avec leur partie intérieure ou en leur faisant sentir d’être forcé, obligé. Après tout, tout notre système est solidaire, il est seulement axé sur la sensibilisation. Sans prise de conscience, une personne n’avance pas. Son avancement ne dépend que du degré de la réalisation de leur propre désir pour le mouvement intérieur et le changement personnel.

C’est pourquoi les femmes commencent à travailler intérieurement petit à petit, seulement à la mesure de leur compréhension du matériel, et cela ne repose pas sur le contact entre elles. Et si elles sont dans le groupe, ce n’est que pour discuter de la matière étudiée, mais jamais du point de vue personnel, comme dans le groupe des hommes.

Commentaire: Aujourd’hui, nous observons un mélange des rôles. Et ce dont nous parlons maintenant, c’est un passé bien oublié.

Réponse: Non, le mélange moderne des rôles est artificiel. Il n’est pas naturel, mais imposé. Et les gens peuvent être facilement enlevés des choses faites pour eux aujourd’hui. Nous voyons que tout ce qui se manifeste aujourd’hui est superficiel et externe. Le fait qu’une femme devienne semblable à l’homme dans ses états internes et externes est juste une manifestation de la mutation égoïste.

Je ne pense pas que nous devrions continuer à jouer comme cela, mais plutôt nous devrions retourner à la nature. Si nous voulons avancer vers l’harmonie avec la nature, en aucun cas  on ne doit aller dans le sens de ce que notre société nous a fait.

D’une «Discussion  sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/2011

Les caractéristiques particulières de la nature d’une femme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comme il y a des groupes d’hommes et des groupes de femmes dans les cours d’éducation intégrale, je voudrais que soit précisé quelle est la nature des groupes de femmes.

Réponse: Une femme est une créature très réservée qui se perçoit elle-même et le monde à l’intérieur d’elle-même. Alors qu’entre les hommes il y a une interaction, un soutien, un environnement convivial, et la volonté de se sacrifier pour les autres, cela n’existe pas initialement entre les femmes, par nature. Chaque femelle, chaque femme, tout ce qui est le féminin est conçu pour exister par soi-même, protéger ses frontières, les enfants, la maison, le repaire et ainsi de suite.

Ceci est inculqué par la nature, et c’est pourquoi nous ne devons pas le déformer. Nous n’avons pas le droit de briser la nature de la femme, au contraire, nous devons la développer harmonieusement, et en même temps intégrer les femmes les unes avec les autres. Comment pouvez-vous y parvenir?

Cela peut être fait en créant un groupe d’hommes forts qui sert d’exemple pour les femmes et les exhorte à soutenir le groupe des hommes. Le groupe des hommes se rend compte de l’importance de l’influence du groupe des femmes et que, sans l’union des femmes, elles ne seront pas en mesure de soutenir le groupe des hommes. Et le seul moment où les femmes peuvent se reconnaître et se connecter aux groupe d’hommes, c’est quand elles sont dans une certaine mesure reliées entre elles.

Lorsque les femmes ont un objectif commun extérieur, elles peuvent s’organiser et exister de cette façon, comme diverses organisations de femmes. Au lieu de s’intégrer, chaque femme devrait comprendre et s’affilier d’elle-même à l’objectif externe: « Vous devez «  vous accrocher » aux hommes, exister en eux, les soutenir, tandis que nous, les femmes, nous le faisons entre nous».  Le groupe des femmes peut s’unir de cette manière.

Ainsi les femmes existent autour du groupe d’hommes sous la forme d’un soutien très fort, comme une partie essentielle de l’existence du groupe des hommes. Ce genre d’environnement unifié des femmes, qui, comme si il représentait un cercle extérieur par rapport au groupe intérieur des hommes, est une union très puissante d’origine mâle et femelle dans la nature.

De cette façon, ces deux communautés intégrales interagissent l’une avec l’autre: les hommes influencent les femmes avec leur unité, et les femmes se mettent soudain à le sentir, ce qui commence à les attirer, et elles commencent progressivement à interagir et à s’unir pour cette cause. Elles perdent leur individualité naturelle entre elles.

Les femmes peuvent s’unir entre elles dans le but d’aider les hommes à s’unir (en retour, elles reçoivent la puissance de l’unité, c’est leur seul moyen de «monter en puissance »  à  partir de cela). En d’autres termes, elles perdent leur individualité purement naturelle et sont capables de s’élever au-dessus d’elles-mêmes.

Question: Comment pouvez-vous réaliser cela en pratique?

Réponse: La réalisation pratique se passe dans des groupes distincts, ce qui nous prépare et nous mène vers le but, l’étude des matériaux correspondants et la méthode de l’éducation intégrale. Naturellement, lorsque l’on étudie dans un groupe de femmes, les femmes ne font pas attention l’une à l’autre: tout le monde vient et part individuellement. Il pourrait y avoir des amies parmi elles, mais cela se termine aussi par la suite, les choses changent. C’est la nature des femmes.

C’est en fait une individualité très intéressante et compliquée, un vrai égoïsme individuel naturel dans sa forme pure, et il est bon de l’observer. En d’autres termes, mon «moi» est toujours en moi, et jamais proche de quelqu’un d’autre. Et quand il  nous arrive  d’être à côté de quelqu’un d’autre, ce n’est que lorsque nous sommes en mesure de nous aider les uns les autres avec quelque chose dans la situation donnée ou pour un peu faciliter notre état, et pas plus que cela. Nous comprenons cela en tant que  psychologues qui traitons avec les gens.

Mais ici l’influence du groupe des hommes joue un grand rôle. En s’unissant et en fixant un exemple, le groupe des hommes évoque chez les femmes la nécessité de s’influencer ensemble, et puis les femmes s’unissent dans cette mesure. D’ailleurs, cela se produit, contre leur volonté. Nous voyons qu’il s’agit d’une loi de la nature. En d’autres termes, un groupe d’hommes forts montre aux femmes que l’unité est le pouvoir et il les fait s’élever au-dessus de leur « moi » individuel.

Question: Comment cela se manifeste-t-il dans la pratique?

Réponse: Elles  peuvent se sentir comme un tout unifié féminin. Elles peuvent commencer à se serrer dans les bras comme les hommes, ce qui est tout à fait naturel pour elles. Les femmes pourraient ressentir qu’elles ont besoin d’être ensemble pour évoquer l’unité chez les hommes, par laquelle elles pourront également atteindre l’état interne de l’unité pour elles-mêmes, qu’elles ne sont pas en mesure de recevoir par elles-mêmes. Elles ne peuvent ni conquérir, ni obtenir, ni l’acheter, il n’existe aucun autre moyen de l’acquérir.

Question: Les femmes et les hommes ont des rôles légèrement différents dans l’unité intégrale?

Réponse: C’est exact! Ce sont des rôles tout à fait différents!

Nous ne mettons pas la pression ni sur la nature des  hommes ni sur celle des femmes. C’est leur interaction les uns avec les autres qui amène progressivement à différentes formes d’intégration. 

D’une  «Discussion  sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/2011

Le long voyage du développement spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vos élèves sont des gens très ouverts qui se traitent les uns les autres avec beaucoup de soin. Mais les gens que nous invitons à apprendre n’atteindront cet état que dans le futur.

Réponse: Nos groupes sont des groupes de personnes qui ont bien voulu tendre vers l’interaction intégrale. Mais si nous parlons des masses dont nous allons avoir la chance de les faire participer à l’interaction intégrale, ces gens ne viendront pas spontanément, c’est ainsi, ils ne viendront pas en pleine conscience, mais au contraire, cela va se produire dans la mesure de l’importance du besoin social ou personnel. Bien sûr, il y aura des déséquilibres très grands et une ascension.

C’est pourquoi la première étape de leur développement, qui comprend l’étude préliminaire du matériel, la formation et la compréhension intérieure de chacun des processus psychologiques, prendra du temps.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/11

Devrait-on supporter la douleur ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Supposons que pendant le temps de notre interaction où  nous chantons, qu’après avoir mis nos mains sur les épaules les uns des autres, que quelqu’un  me serre accidentellement l’épaule jusqu’à la douleur. Puis-je dire à cette personne qu’elle me fait mal? Ou dois-je le supporter et travailler avec cette douleur?

Réponse: Dans cet exemple précis, je dirais que vous devez endurer.

Je dois comprendre que cette personne s’exprime de cette manière. Je dois m’élever au-dessus mon sentiment de sorte que ma relation de sympathie à son égard se traduise par la neutralisation de la douleur.

Nous savons que tous ces éléments sont des perceptions, et je n’aurais pas ressenti de la douleur, si une personne proche de moi me faisait cela, pour la sauver. N’est-ce pas? Je n’aurais pas ressenti de la douleur alors. J’en comprendrais la nécessité et cela permettrait de neutraliser la douleur, ce qui signifie que le but aurait justifié les moyens.

Voilà comment on doit en arriver là. Cependant, puisque nous parlons toujours des niveaux de notre développement, alors dans le processus d’interaction, peut-être, est-il possible de parler en quelque sorte de ses sentiments.

Mais en général alors que les gens se développent,  ils arrivent à un tel état, quand une relation, même extérieure, est perçue correctement par eux. 

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/2011

Le classement de l’Europe continue son déclin

Dr. Michael LaitmanAux  Nouvelles (extraites de Forbes): « Moody fut le dernier au parti rétrograde, annonçant lundi qu’il diminue leclassement souverain de six pays européens dont l’Italie, l’Espagne et le Portugal. En même temps, l’agence de classement de crédit mit trois triple-A aux nations classées (le Royaume-Uni, la France et l’Autriche), sous une perspective négative, signalant qu’eux aussi pourraient perdre le précieux, mais arbitraire, sceau d’approbation ».

Mon commentaire : Maintenant, ce n’est qu’une question de temps : soit la crise va changer l’UE, soit l’UE deviendra plus intelligente, rejettera l’ancien système, et se dirigera vers une totale intégration.

Ils devront faire ce qui suit:

  1. Introduire un système d’éducation et  intégral et de développement à travers l’UE,
  2. Mettre en place un nouveau système économique de consommation raisonnable et de répartition équitable,
  3. Planifier la mise en œuvre progressive des points 1 et 2 dans tous les pays de l’UE.

Sûrement, tant que les dirigeants de l’UE et un nouveau gouvernement unique de l’UE ne commenceront pas à se pencher sur ces questions, la crise systémique ne faiblira pas.

Le pouvoir du soutien des femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai joué au basket quand j’étais jeune, et je me souviens que notre équipe a eu de meilleurs résultats quand il y avait des filles assis sur le banc, paisiblement nous soutenant. Mais quand les gars étaient assis, l’inspiration n’y était pas. Dans les groupes de l’éducation intégrale, comment les femmes observent les hommes: grâce à des caméras vidéo?

Réponse: De temps en temps nous organisons des pique-niques communs des déplacements, des voyages et des réunions. Nous savons les uns les autres, mais en principe, cette connaissance est inutile. Je n’ai pas besoin de connaître le visage de quelqu’un.

C’est tout simplement le poids des femmes, qui me montre que cela dépend de moi et j’attend la manifestation de mon inclination masculine, ce qui est suffisant. Elles n’interfèrent pas dans notre travail, mais tout comme les joueurs sur le terrain, nous devons sentir cette pression.

Je dois sentir sur mes épaules le regard d’une partie des femmes, qui évoque toutes ces actions en moi, pas de fierté ou de tout autres impulsions égoïstes, mais la responsabilité de l’espoir que nous allons entrer à un nouveau niveau. Cela est nécessaire.

Les femmes ne nous poussent pas vers des actes individuels d’héroïsme, mais plus spécifiquement vers le réveil au-dessus de nous-mêmes et l’unité. Dans le même temps, chacun de nous se perd, mais ensemble, nous atteignons la forme d’ «Adam».

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N °10, 16/12/11