Question : Qu’est-ce que « Mes fils m’ont vaincu » signifie si nous ne sommes jamais élevés au-dessus du Créateur ?
Réponse : « Mes fils m’ont vaincu » signifie qu’ils ont vaincu toutes les épreuves, ils ont surmonté toutes les difficultés que le Créateur leur a envoyés. Dans la situation de l’invité et de l’hôte, je n’ai pas seulement vaincu le Créateur, mais je l’utilise Lui aussi. La victoire n’est pas dans le fait de Le vaincre et de Le faire taire, mais plutôt de l’utiliser Lui, en recevant de Lui tout l’amour et le don sans réserve qu’Il stimule en moi maintenant au sommet de la honte que je commence à ressentir.
D’abord j’avais honte que je puisse être surpris comme si j’avais volé quelque chose. Ensuite, il s’est avéré que je ne suis pas un voleur, mais que j’ai pris un cadeau qui m’appartenait, que l’Hôte m’a donné par Son grand amour pour moi. Cela provoque déjà deux types de sensations en moi : Bina et Malkhout.
La sensation de l’Hôte est le commencement de Bina, sans cela l’être créé ne peut pas exister. La sensation de Malkhout est la même depuis que je veux recevoir, mais si je ressens l’amour de l’hôte et la honte à l’intérieur de Malkhout, je dois calculer comment élever Bina au-dessus de Malkhout.
Mais si j’élève Bina au-dessus de Malkhout, je ne vais pas ressentir la honte et recevoir du plaisir, c’est déjà une écorce, puisque Bina a commencé à servir Malkhout. D’autre part, si j’utilise Malkhout avec son désir de jouir ensemble avec le sentiment de honte et si je veux accomplir le désir de Bina, Malkhout s’élève à Bina apportant son Aviout (épaisseur) à Bina, la force de son désir. En conséquence, Bina se développe et se renforce. Avec l’aide de la force qui aide Bina, le niveau de Moïse se développe, j’essaye d’atteindre l’état de Keter, l’adhésion, et puis je commence à corriger Malkhout.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/09/13, Écrits du Baal HaSoulam
De l’article « La foi » du Rabash : « Rabbi Tarfon avait l’habitude de dire : ‘Le jour est court, le travail immense, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand, et le Maître de maison est exigeant’ (Pirkey Avot 2:20) ». Si l’on considère qu’il n’y a pas de capital sans règle et que l’on est convaincu que le Maître existe, on se sent contraint.
Nous sommes incapables de nous réveiller de notre propre chef jusqu’à ce que le Créateur nous réveille, parce que nous sommes faits d’un matériau qui n’a pas l’esprit de l’esprit de vie. Par conséquent, nous sommes appelés créations : c’est-à-dire que nous sommes gouvernés par le supérieur. Ce n’est qu’après avoir été réveillé par le Créateur, nous voyons que le travail est vaste, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand et le Maître est exigeant. Alors, nous commençons à travailler.
À ce stade, notre libre arbitre se met en marche. Le Créateur place sa main sur le bon destin et dit : « Prenez-le ! » En d’autres termes, l’action du Créateur vient en premier, puis c’est à notre tour de continuer le travail, ce qui signifie que nous prenons ce que le Créateur nous donne. Nous devons organiser notre environnement et étudier afin que chaque jour soit structuré de manière à nous permettre de faire des efforts à la fois sur l’un et sur l’autre.
Indépendamment de notre charge de travail habituelle et des responsabilités de diffusion, nous ne devrions jamais briser notre connexion avec les sources originales. Ce n’est que si nous parvenons à maintenir constamment une connexion aux sources, que nous allons arriver au résultat souhaité et prévu. Le travail est immense, mais le salaire est grand, nous devons donc préparer nos récipients pour le recevoir.
Tout cela nous oblige à répartir notre temps en plusieurs segments : une vie normale, l’étude et la diffusion. Nous devrions toujours nous occuper des trois et ne jamais éviter ou négliger aucun d’entre eux. Si nous négligeons un seul d’entre eux, nous ne resterons pas sur la ligne médiane. Même si nous ne répartissons pas le temps à parts égales entre eux, nous avons encore à prendre soin entièrement des trois parties.
Nous devons accorder une attention particulière à ces questions. Même si l’on a une mission de diffusion très importante, il ne faut pas oublier l’étude. Il n’y a aucune excuse pour manquer les classes juste parce que l’on est occupé par la diffusion. C’est vraiment mauvais, car il est dit : « Si vous M’abandonnez pour un jour, Je vous quitterai pour deux. » C’est dangereux. Si vous cessez d’étudier en raison de la diffusion, nos gains se transformeront éventuellement en pertes.
De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 10/09/13