Category Archives: Prière et intention

Le commandement: tu ne voleras point

Dr. Michael LaitmanQuand une personne travaille avec l’intention pour les autres, «Aime ton prochain », et ainsi de suite et prend tout à coup une petite pause pendant qu’elle travaille et prend un peu pour elle-même, ce qui signifie qu’elle commence à recevoir pour elle-même, Ceci est appeler voler.
Ceci, bien sûr, est différent dans notre monde puisque nous sommes à un niveau qui est inférieur au niveau spirituel moral. Dans l’ensemble, tous les commandements de la Torah n’ont rien à voir avec le monde matériel. Cependant, les gens ont commencé à les utiliser à l’égard de leur vie famille, sociale et  humaine.
Question: Peut-on appeler ce temps, le temps de préparation car une personne passe par un certain processus quand elle change le «monde barbare» en un monde de lois?
Réponse: Cependant, cela ne signifie pas qu’elle se rapproche de l’univers spirituel. Le niveau de préparation est un niveau pour atteindre la spiritualité. Cependant, nous voyons que ces lois ne font partie d’aucun niveau qui précède la spiritualité. Au contraire, le monde commence à sentir qu’il est civilisé, libéral et avancé.
Question: Peut-on attribuer tout ceci à l’adultère?
Réponse: Pas tout à fait. L’adultère dans la spiritualité se réfère à des erreurs que font les gens, encore et encore, puisque, dans la mesure où une personne veut garder tous les Dix Commandements, elle découvre constamment qu’elle les viole  maintes et maintes fois.
Cependant, tous ces péchés sont révélés lorsqu’une une image plus précise vous est montrée, une image plus fine et plus profonde, et ce n’est qu’alors qu’il est clair que vous n’avez pas vraiment pensé, que vous n’avez pas supposé et l’avez permis, que vous n’avez pas essayé assez dur. Ainsi, toute la Torah ne parle que des erreurs et en même temps, de la façon de les corriger. Sans les révélations des erreurs, il n’y a pas de correction.
De « les secrets du livre éternel » de KabTV 04/03/13

« Souviens-toi du jour du Chabbat »

Dr. Michael LaitmanLa Torah, L’Exode, Jétro, 20, 8-11: Souviens-toi du jour du Chabbat pour le sanctifier. Durant six jours tu travailleras et feras tout ton travail ;  mais le septième jour est le Chabbat pour le Seigneur, ton Dieu ; tu n’y effectueras aucun travail, toi, ton fils et ta fille, ton esclave et ta servante, ton bétail, et l’étranger qui est dans tes murs.  Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment, et Il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du Chabbat et l’a sanctifié.

Une personne qui veut avancer vers la spiritualité doit garder cet état puisque la Torah ne parle pas de jours corporels, mais spirituels. Le fait est que nous devons nous corriger afin de ressembler davantage à la forme spirituelle spéciale appelée Zeir Anpin. Elle est composée de six parties, et nous appelons sa réplique les six jours de la semaine.

Il ne s’agit pas de travailler dans une usine ou dans un bureau, ce n’est pas du tout considéré comme un travail. Bientôt, nous n’allons plus du tout travailler physiquement, et notre travail sera effectivement d’atteindre les niveaux spirituels.

Cela signifie que le premier jour de travail, je vais ressembler à la première Sefira, Hessed. Le deuxième jour, je vais ressembler à la deuxième Sefira, et ainsi de suite. Ce ne sont pas des jours corporels, ni les 24 heures de la journée, et ni la rotation de la Terre autour de son axe.

En travaillant sur moi-même je corrige mon désir général: Je le classe selon les sept régions et le corrige en conséquence pour qu’il prenne la forme de Hessed, Guevoura, Tifferet, Netsakh, Hod, et Yessod. Je ne corrige pas la septième partie de mon désir.

Tous mes désirs qui sont corrigés pendant les six jours sont accumulés et me remplissent au septième niveau appelé Malkhout. Ce niveau ne fait pas partie des six jours de mon travail de correction, c’est une sorte de cadeau d’En Haut, un complément aux six jours.

Nous devrions dire que la division en sept jours n’existe pas du tout dans notre monde du point de vue astrologique. Il y a un mois, un an, la rotation de la lune, la rotation de la terre, la rotation du soleil, mais il n’existe pas une telle chose comme une semaine. Un tour complet de la terre autour de son axe est «un jour. » Un « mois » est la rotation de la lune autour de la terre, et une «année» est la rotation de la terre autour du soleil, etc.

En outre, il existe des fêtes appelées «un nouveau mois », une « nouvelle année », et ainsi de suite. Une fête d’un nouveau mois, ce qui signifie le début du mois, est claire car il y a une nouvelle lune, quand la terre ne la cache plus complètement, mais lui permet de se révéler progressivement. La lune semble se développer progressivement et c’est un signe astronomique. Vous regardez le ciel, vous voyez, et vous pouvez tout mesurer en fonction. Si vous résidez à Jérusalem, vous mesurez par rapport à Jérusalem, etc., en fonction de votre longitude.

Mais une semaine est seulement un concept spirituel. Pas celui utilisé pour le garder, on ne l’a jamais célébré. En fait son origine se trouve dans le groupe d’Abraham, dont les membres ont commencé à se diriger vers les forces spirituelles de cette façon.

Cela n’appartient pas seulement à Jérusalem. Elle est célébrée sur toute longitude où vous êtes. Si je célèbre Chabbat à Jérusalem maintenant, mon ami au Mexique ne le célèbre pas, et pour lui, c’est encore une journée de travail. C’est à dire, ce signe n’existe pas dans notre monde.

Qu’est ce que cela signifie? Si une personne effectue un travail spirituel et corrige les six parties en elle, les six Sefirot de son âme – Hessed, Guevoura, Tifferet, Netsakh, Hod, et Yessod – elle a atteint un état où elles se connectent toutes puisque Yessod est la pièce de raccordement. Tout cela entre dans le septième jour de la semaine, Malkhout.

Cet état spirituel n’a rien à voir avec les jours de la semaine du calendrier. Il peut durer un moment ou dix minutes, il ne fait aucune différence car le temps n’a pas d’importance. Ce jour-là, ce qui signifie dans cet état spirituel, une personne ne doit rien faire car elle doit recevoir le résultat de ce qu’on appelle la semaine de travail, sur les six étapes de correction, à l’intérieur d’elle, À la suite de ce travail, alternant sur les six régions de correction avec la septième partie et leur connexion, une personne arrive à la fin de la correction, lorsque toute son âme est totalement corrigée.

Du programme de KabTV “Les mystères du livre éternel,” du  25/02/13

“Tu n’invoqueras pas le Nom du Seigneur ton Dieu en vain”

Dr. Michael LaitmanLa Bible, L’Exode, Jétro, 20, 7: Tu n’invoqueras pas le Nom du Seigneur ton Dieu en vain ; car le Seigneur ne laisse pas impuni celui qui invoque Son nom en vain.

“Tu n’invoqueras pas le Nom du Seigneur ton Dieu en vain »… c’est une action, réalisée par une personne. « … carle Seigneur ne laisse pas impuni celui qui invoque Son nom en vain. » est la réponse de la Force Supérieure à l’action d’une personne.

“Tu n’invoqueras pas le Nom du Seigneur ton Dieu en vain »… signifie que vous ne pouvons pas attirer la force du Créateur afin d’effectuer certaines actions égoïstes car le Créateur est la force du don absolu, l’attribut du don. Vous ne pouvez pas Lui demander, exiger, ou L’utiliser à des fins égoïstes en aucune façon. Cela ne mènera à rien puisque ces actions vous éloignent du Créateur, et ça c’est la punition.

Si le Créateur est absolument parfait, il est impossible de L’influencer en aucune façon! Vous pouvez  L’utiliser seulement afin de vous corriger vous-mêmes ou pour vous éloigner de correction. C’est à cela que tous les commandements réellement se rapportent. Les dix premiers commandements sont les principaux car une personne est faite de dix attributs principaux.

Le premier attribut, « il n’y a rien hormis Lui», appartient à la Sefira Keter (la tête), ce qui est apparemment idéologique et détaché de tout le reste. Vous ne Le voyez pas, ni L’entendez, ni Le connaissez  ni Le sentez. Vous ne pouvez pas L’utiliser en aucune façon!

Le deuxième attribut est de ne pas L’attirer à des fins égoïstes, et il appartient à l’attribut de Hokhma. Il y a une sorte de délégation de pouvoirs ici, une sorte de révélation du Créateur qu’une personne peut utiliser. Mais attention, car si vous utilisez cette lumière sans une bonne préparation, vous pouvez la recevoir à l’intérieur de vous et cela peut vous conduire à un éclatement. Cela vous éloigne du Créateur! La Lumière de Hokhma vous rejette en arrière.

Toutefois, si vous utilisez la lumière de Hokhma correctement, ce qui signifie pour la correction de vos désirs et pas en vain, elle va clarifier et analyser tout correctement: Vous saurez qui vous êtes et serez en mesure de continuer à travailler correctement.

Donc, vous devriez prêter attention à la direction dans laquelle vous travaillez. Le Créateur ne pardonne pas nos erreurs, et une mauvaise action conduit à un résultat indésirable.

Du programme de KabTV “Les mystères du livre éternel,” du  25/02/13

Un rappel à propos de la correction du monde

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La paix dans le monde”: Voici la clef pour comprendre la faiblesse des « réformateurs du monde » au cours des générations. Ils ont regardé l’homme comme une machine qui ne fonctionnait pas parfaitement et qui avait besoin d’être réparée en enlevant les éléments défectueux et en les remplaçant.

Voici donc la tendance de tous les réformateurs du monde: éradiquer tout ce qui est nuisible et mauvais en l’homme…. et il est vrai que si le Créateur ne s’était pas mis au travers de leur route, ils auraient certainement à l’heure actuelle, complètement nettoyé l’homme, ne vivant qu’avec ce qui est bon et utile.

Mais ne voulons-nous pas à corriger le monde? Donc, qu’est-ce qui nous rend différents des autres?

Commentaire: Seule la Lumière qui ramène vers le Bien corrige et nous l’attirons.

Réponse: Vrai. Nous ne faisons pas la correction mais attirons la Lumière afin qu’elle fasse son travail. Nous semblons ouvrir la vanne qui bloquait son chemin. C’est pourquoi nous n’appartenons pas à ces «réformateurs du monde» au sujet desquels écrit Baal HaSoulam. Après tout, ils veulent faire tout le travail eux-mêmes.

Il s’agit une différence fondamentale. Regardez ce qui se passe dans le monde: Peu importe combien de gens s’efforcent de résoudre ses problèmes, tout est en vain. En fait, il est seulement nécessaire de permettre à la Lumière de corriger l’être humain et à accepter le résultat. Ne rien faire d’autre, seulement laisser la lumière travailler. Toute action supplémentaire n’est pas seulement inutile, mais nuisible.

C’est ce que nous devons comprendre et alors  toutes nos actions seront destinées au don. En ajoutant l’intention correcte en elles, nous permettons à la Lumière de travailler sur le monde, sur l’ensemble de la nature minéral, végétal, animal et humaine ; la Lumière va tout ajuster en fonction de nos forces, notre volonté, les possibilités que nous ouvrons devant elle.

Nous n’interférons pas dans le processus de correction, nous ne savons pas ce qui est bon ou mauvais, quel est l’ordre des actions, ou comment le mettre en œuvre. Nous voulons juste ouvrir la voie à la Lumière et c’est tout.

Bien sûr, nous aimerions en savoir plus, comprendre ce qui se passe, participer au travail, prendre part au processus, être actif … Cependant, toutes ces impulsions doivent être adressées uniquement à une chose : à laisser entrer la Lumière.

Si nous agissons dans la mauvaise direction, si nous voulons réaliser ce travail nous-mêmes au lieu de laisser la Lumière faire cela, alors nous ne faisons qu’un mauvais ajout à nos activités jusqu’à ce que nous apprenions la leçon et comprenions ce qu’on attend de nous.

C’est pourquoi, si nous voulons avancer, en principe, nous devons nous concentrer sur l’intention et les actions correctes et seulement celles qui donnent à la Lumière la possibilité de corriger.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 10/06/13, Les écrits du Baal HaSoulam

L’union qui nous attache ensemble pour toujours

Dr. Michael LaitmanDe l’article du Rabash “Vous vous tenez aujourd’hui, vous tous”: … C’est le sens de ce qui est écrit « Vous vous tenez aujourd’hui, vous tous » c’est-à-dire tout ce par quoi vous êtes passés tous les états que vous avez vécus – qu’ils soient en Gadlout ou des états moins que Gadlout, qui sont intermédiaires ou autres. Vous prenez tous ces détails et vous ne comparez pas un degré vis-à-vis d’un autre parce que vous ne vous souciez pas de recevoir une récompense, mais uniquement de faire la volonté du Créateur. 

Cela signifie qu’alors le Créateur fait une alliance avec lui. En d’autres mots, précisément quand l’homme accepte Son travail sans condition et est d’accord pour faire le saint travail sans récompense, ce qui est appelé « une reddition inconditionnelle », c’est le moment où le Créateur fait une alliance avec lui.

… Quand deux personnes voient qu’elles s’aiment, elles font une alliance que leur amour durera toujours

A chaque niveau, une personne éprouve un état de confusion et d’impuissance. On traverse ces états quand on ne se rend pas compte exactement où on doit aller et comment avancer.

Tout d’un coup, nous sentons que nous ne sommes pas capables de faire le moindre mouvement, et  comprenons pas pourquoi notre vitalité et l’esprit sont partis. Nous lisons, mais ne voyons rien comparé à ce que nous avons vu hier ou la veille. Parfois, on ne se rappelle même pas ce qui s’est passé hier ou la veille. Nous sommes déconnectés.

En d’autres termes, nous passons par plusieurs états de rapprochement et d’éloignement de la spiritualité. Il nous semble que notre union avec le Créateur fonctionne mieux à une certaine distance de sorte que nous nous souvenons de bons états quand les mauvais moments arrivent, continuant ainsi à espérer que bientôt tout va s’améliorer et revenir à la normale.

Cependant, ce n’est pas comme ça. L’union est de nature qualitative et non quantitative. En fait, il ne s’agit pas du tout de nos états. À un certain moment, nous parvenons à nous unir au Créateur pas en raison d’un bon état dans lequel nous sommes ou parce que nous voulons conserver notre unité dans notre mémoire lorsque nous passons par des états moins élevés, mais plutôt parce que notre connexion Le rendait heureux et nous rendait similaire à Lui. Donc, pour nous, il ne fait aucune différence quels états nous traversons: bon ou mauvais. Les bons états peuvent être encore plus déroutants pour nous que les mauvais.

Au moins, alors que nous sommes dans des états mauvais, notre égoïsme nous pousse en avant et nous oblige à chercher des alternatives, ce qui nous oblige à agir. Quand un bon état se produit, il nous apaise et nous remplit de sorte que nous ne cherchons pas d’autres options. Nous ne pouvons pas changer, sauf si un désir insatisfait nous réveille. À ce stade, nous devons nous rappeler l’union que nous avions créée et tirer ce désir du passé dans le présent afin de poursuivre notre progression.

Ainsi, cet « accord » nous protège non seulement des carences de notre liaison, mais contribue à rendre le Créateur heureux au-dessus de toutes sortes de sensations amères et / ou douces. Notre union a plusieurs conditions qui s’appliquent à chaque état particulier.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/05/13, Les écrits du Rabash

L’obscurité de l’Egypte avant l’aube

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est ce qui caractérise le pic de l’exil à partir duquel nous pourrons atteindre la rédemption?
Réponse: Tout d’abord, l’exil commence lorsque nous estimons que le mauvais penchant nous empêche de nous connecter. Je me languis du Créateur et donc j’aspire à Lui, mais ma nature se tient en chemin et bloque la connexion et elle ne me laisse pas aller de l’avant. C’est ce qui s’est réellement passé entre les fils de Jacob à ce moment.
Et au sommet de l’exil, nous voyons que Pharaon gagne, et ainsi nous nous trouvons dans les «ténèbres égyptiennes », sous l’énorme domination de «l’ange de la mort», ce qui ne laisse aucun espoir. Nous sommes très impatients de nous connecter comprenant que toute notre vie ne dépend que de cela, et en même temps nous voyons que c’est impossible.
Et c’est précisément au sein de cette obscurité l’ordre se fait entendre: « Pars. » Et donc la possibilité du salut nous est révélé. Dans un état d’impuissance absolue quand il n’y a aucune chance de salut, quand tout le monde est sans espoir, désespéré, seul le Créateur avec Sa gloire et par Lui-même et rien d’autre à part cette force supérieure, nous fait sortir vers la lumière.
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 06/06/13, Écrits du Baal HaSoulam

La connexion qui change le monde

congrès, groupeQuestion: Quelle intention devons-nous avoir pour corriger le monde au cours du prochain congrès?
Réponse: Si nous sommes bien et fortement connectés les uns aux autres avec l’intention de notre objectif, dans le don mutuel commun, ce but atteindra le monde, et il va commencer à changer.
Le fait est que nous sommes reliés ensemble par le même système interne. Ce que nous étudions dans la Kabbale: Sefirot, Partsoufim, les mondes, tout cela sont des liens qui nous unissent. Ils ne sont pas quelque part dans l’espace: c’est notre vraie connexion.
Quand nous la révèlons dans les groupes de dix, nous voyons tout à coup qu’il y a les cercles des mondes entre nous qui nous relient, comment nous influençons ces connexions, et elles nous touchent, et la lumière se manifeste entre elles, c’est la manifestation du Créateur, Sa révélation.
Du 02/06/13 Leçon virtuelle

Un repos bien agité

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce qui peut rendre le cœur plus sensible à la Lumière qui ramène vers le bien ?

Réponse : Seule la Lumière qui ramène vers le bien peut rendre un cœur plus sensible. Rien d’autre ne fonctionne sur le cœur ou le fait avancer vers la correction. Le cœur est un désir qui répond à la Lumière qui l’influence.

Même nos désirs les plus corporels pour dormir ou manger sont le résultat de l’influence de la Lumière qui excite les récipients. Nous sommes dans une mer de Lumière qui est dans une fréquence de vibration infinie. C’est ce qu’on appelle « repos absolu » à l’égard du Créateur car toutes Ses actions ne visent qu’à la correction et cet objectif ne change jamais.

Tout est géré selon un plan et par conséquent, il est appelé repos absolu puisque cela fait avancer toute la création vers le bien et tend vers votre bonté maximale tout le temps. Ainsi, nous disons que la Lumière est dans un état de repos absolu, bien qu’elle effectue des actions sans fin. Elle corrige et répare en permanence quelque chose, mais pour la Lumière, c’est le repos. Si vous aimez quelqu’un, chaque occasion de faire quelque chose de bon pour votre bien-aimé est un pur plaisir, et pour vous, un état de repos. Le Créateur peut nous donner la bonté tout le temps, et il est donc dans un état de repos absolu.

Tout est fait par la Lumière. La Lumière vous secoue et veut que vous répondiez tout le temps. Lorsque vous commencez à lui répondre, vous pouvez vous attendre à agir ensemble. Vous serez comme un couple, comme un cheval et son cavalier, ressentant tous les deux cette intériorité. Vous devez essayer d’atteindre une telle sensibilité.

Pour notre part, nous devons avoir une carence pour ressembler à la partie supérieure, pour adhérer à Lui, et à coopérer avec Lui. Il agira sur vous en fonction de votre déficience. Il évoquera le manque en vous, vérifiera votre réponse, et continuera à susciter un nouveau manque, et ainsi de suite. C’est à vous de savoir comment, avec l’aide de l’environnement, vous pouvez développer votre sensibilité envers ce qui se passe en vous.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale du 27/05/13, Le Zohar

Une guerre héroïque contre la faiblesse

Dr. Michael LaitmanRabash, «Que demander de l’assemblée des amis »: … qu’une personne devrait faire un effort pour obtenir l’amour d’autrui. Et c’est ce qu’on appelle le «travail», car il doit s’exercer au-dessus de la raison. Penser raisonnablement, comment est-il possible de juger un autre à une échelle de mérite lorsque sa raison lui montre le vrai visage de son ami, qu’il le déteste?

Il s’avère que nous devons nous exercer quand nous ne le voulons pas. Je ne ressens aucune envie de travailler, n’ai aucun désir et aucun intérêt à cela. Sinon, cela ne serait pas considéré un effort. Je ne suis pas attiré à aimer l’ami et à l’apprécier. Peut-être, je dois effectivement chercher ces états lorsque l’ami ne m’intéresse pas, et je n’apprécie pas d’être avec lui, et je sens que je suis à l’opposé de lui. Alors, je peux voir à quel point je peux aimer l’autre et je peux vérifier si cela m’oblige à m’exercer.

Parfois, lors d’un grand congrès ou un événement spécial, je suis impressionné par l’esprit général qui est partagé par tout le monde. Ensuite, bien sûr, je me sens bien. Cependant, au moment où je quitte cette influence extérieure, je tombe immédiatement. Cela signifie que je ne me réveille pas par moi-même. Je n’ai pas envie de penser à l’amour des amis et à la connexion. La grandeur de l’objectif disparaît aussi, et je passe le temps sans but, jusqu’à ce que je ressens un autre réveil d’en haut à nouveau.

Cependant, c’est au cours de cette période où nous nous sentons sans vie que nous devons nous efforcer puisque quand je suis ravivé d’en haut, je n’ai rien à ajouter de ma part, et je suis totalement activé d’en haut. Il me semble que je m’actionne, mais je suis totalement exploité par en haut et je suis sous la domination du Supérieur. Par conséquent, tout ce que je fais n’est pas du tout de mon propre compte.

Ce n’est que quand je ne ressens pas l’Esprit de la vie et que je me suis obligé à m’exercer, que cela est considéré de mon propre compte. Alors, c’est appelé l’effort, une prière, une intervention d’en bas qui attire la Lumière qui ramène vers le Bien. Cette lumière va me faire sentir attiré par d’autres, à aimer les amis, et ce sera déjà à mon compte.

Tout cela est vrai à condition que je sois internvenu  d’en bas, en réponse à laquelle il y a une intervention d’en haut, qui est la Lumière qui ramène vers le Bien que j’ai attiré. Ainsi, ma correction sera aussi la mienne. Quand je me sens éloigné des amis, faible et insensible, je ravive l’esprit de la vie. Le problème est seulement dans la façon de m’exercer moi-même, comment aspirer à l’amour des amis dans les moments où l’on se sent totalement sans vie.

Ainsi, comme il est écrit: «Tout ce qui est en votre pouvoir de faire, faites-le. » Vous devriez y réfléchir, discuter et vous consulter mutuellement sur ce qui doit être fait. Cela est effectivement considéré comme notre effort.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 28/05/13

Préservez l’intérêt d’autrui

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «l’amour du Créateur et l’amour pour les êtres créés»: si nous pouvons en quelque sorte réconcilier le texte ci-dessus, voici la déclaration de Hillel à l’étranger qui est parvenu devant lui et a demandé à être converti, comme il est dit dans la Guemarah , « Convertissez-moi, afin que vous m’enseigniez toute la Torah pendant que je me tiens debout sur une jambe. » Il lui a dit «ne fait pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fass ».  Dans ceci est toute la Torah, et le reste signifie simplement : va étudier. Nous voyons qu’il lui a dit que toute la Torah est l’interprétation de ce verset: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Nous pouvons corriger tout le désir corrompu de recevoir, simplement par la bonne attitude envers l’environnement. J’ai tous les moyens nécessaires qui me permettent de comprendre exactement ce que je fais, de contrôler et d’ajuster mon attitude envers les amis, pour obtenir les bons signes d’eux pour me vérifier moi-même, et à travers eux pour obtenir toutes les forces positives et négatives dont j’ai besoin. En bref, une personne peut corriger toute la réalité en mettant en œuvre le principe de «ne fait pas à autrui c eque tu n’aimerais pas qu’on te fasse » sur tout ce que le Créateur a créé. Nous n’avons besoin de rien d’autre, juste de cela.

La condition de Hillel est divisée en deux parties. Une partie est «négative», ce qui signifie qu’elle exige de l’autodiscipline afin de ne pas causer du mal aux autres ou leur faire du mal. L’autre partie exige le contraire: de préserver l’intérêt des autres. Si un autre a une chance d’atteindre quelque chose de bien et je l’empêche de l’atteindre, cela signifie que je lui fais ce que je trouve détestable.

Ainsi, le principe de Hillel n’a pas seulement propagé par les actions que je fais quand je suis plein d’amour, essayant de faire de mon mieux pour faire quelque chose dans l’intérêt des autres.

Au moment où je commence à remplir la condition de «ne faites pas aux autres ce que vous n’aimeriez pas qu’on vous fasse » » j’entre immédiatement dans les affaires du monde spirituel, et tout devient plus clair pour moi. Je commence à découvrir le lien entre les différentes parties de la réalité, le réseau général, et en elle, je découvre la relation mutuelle que nous étudions dans Talmoud Esser Sefirot (L’étude des dix Sefirot). J’apprends à me restreindre et comment me connecter ux autres de sorte que je puisse influencer chaque état autant que je le peux.

Je découvre mes relations avec les autres, m’auto limite afin d’établir les bonnes relations avec les autres, je choisis les attributs que je peux utiliser, et établis un équilibre des forces, atteignant ainsi l’union d’Israël, la Torah, et le Créateur.

C’est ainsi qu’Hillel exige effectivement que je fasse le travail spirituel. Il ne s’agit pas de faire la charité ou un don pour les autres, mais des calculs internes concernant leur véritable avantage.

De la  4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du  02/06/13, Les écrits du Baal HaSoulam