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HaVaYaH: Les phases de croissance de l’esprit et du cœur

Dr. Michael LaitmanToutes les différences et toutes les parties de la création en général sont contenues dans la division en quatre niveaux: minéral, végétal, animal et humain Une telle division est déduite des quatre phases de l’expansion de la Lumière Directe HaVaYaH, de la pointe de la lettre « Youd » et de « Yod-Hey-Vav-Hey», les phases de développement du désir, appelées Kéter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, et Malkhout.

Lorsque le développement atteint la dernière étape, Malkhout, elle commence à réagir à toutes les étapes situées avant elle, elle accomplit diverses actions, elle les accepte ou elle ne les accepte pas, elle est d’accord ou pas. Tout ce qui arrive encore s’est étendu à l’intérieur de Malkhout; elle ne peut pas changer ce qui s’est passé avant elle, les premières étapes, appelées les premières neuf Sefirot.

La totalité de la  science de la Kabbale est consacrée à la réaction de Malkhout (la création), à ce qui lui arrive. Si Malkhout ne sent rien et ne réalise rien, alors ce qui se passe est appelé le stade zéro. Quand elle reçoit seulement et commence à percevoir qu’elle comprend parfaitement le désir de recevoir, c’est la première étape, le niveau minéral.

Si elle sent qu’elle est dans le désir de recevoir, mais qu’elle n’est pas d’accord avec cela, alors c’est déjà le niveau végétal. Une plante a déjà sa propre opinion,  elle surmonte quelque chose, elle veut vivre sa vie. Mais elle ne peut pas encore effectuer ses propres mouvements, et elle ne comprend pas ses envies  internes.

Quand cela  commence à faire des mouvements par rapport à l’environnement, en essayant de ne pas en dépendre, et à se développer dans une direction en fonction de son caractère individuel, c’est déjà appelé le niveau animal. Et une telle personne diffère beaucoup de son environnement.

Le niveau suivant est quand quelqu’un commence à utiliser activement son désir de plaisir. Et puis il veut être individualiste, comme si le niveau végétal n’était pas d’accord pour obéir simplement aux ordres de sa nature, il cherche quelque chose de plus dans la vie. Il veut sortir des règles de l’environnement et se libérer de lui, comme le niveau animal. Et s’il veut aussi sortir d’être sous le contrôle du Créateur et devenir semblable à Lui, alors cela signifie qu’il a atteint le niveau humain.

Cependant, il est également possible de regarder le développement de ces phases de HaVaYaH d’un autre point de vue, de la façon dont la providence supérieure est révélée à la personne au dessus d’elle. Par ailleurs …

Si quelqu’un  est sous le plein contrôle du Créateur, cela signifie qu’il est complètement dans le don sans réserve, juste en ne s’en rendant pas compte. Toute personne dans le monde travaille à 100% pour le don sans réserve et travaille pour le Créateur.  Elle n’est opposée à rien et elle ne sait même pas qu’elle puisse résister. Elle agit en fonction de la façon dont le Créateur la contrôle, ce qui signifie qu’elle  est complètement dans le don sans réserve.

Puis, son égoïsme se développe et la personne commence à s’en rendre compte. Et puis elle comprend qu’elle est opposée à son Créateur. Et plus une personne se développe, plus son égoïsme se développe, c’est comme si  elle sortait du contrôle du Créateur et commençait à être en désaccord avec Lui. Bien sûr,  elle réalise tous les ordres d’en haut, mais la question est de savoir combien de ceci elle comprend, réalise et accepte.

Il s’avère que l’ensemble de notre jeu n’est pas dans les actions elles-mêmes, et non pas dans la façon dont nous disposons de nos vies, mais de voir si nous sommes d’accord ou pas avec les actions de l’Hôte au-dessus de nous.

Plus le désaccord est éveillé en une personne, plus elle a de revendications  envers le Créateur à propos de Ses règles, la plus grande étant la croissance de l’égoïsme. Et simultanément, avec cette opposition qui lui est révélée, elle a besoin de vouloir se corriger afin d’être à nouveau en accord avec Lui.

C’est pourquoi, «plus la personne est haute, plus grand est son égoïsme. » D’autre part, elle est déjà en train de réaliser des actions d’une personne mature et en vient à être semblable au Créateur et vers un accord avec Lui, s’abandonnant totalement au contrôle du Créateur, indépendamment de l’ensemble de la résistance de son égoïsme.

Ces phases de développement peuvent être vues dans notre désir de plaisir et le désir de donner sans réserve : HaVaYaH direct et opposé, ce qui signifie dans le désir et l’intention, l’esprit et le cœur. C’est ainsi que les niveaux de développement sont développés dans une personne. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 28/08/2011, Shamati

L’importance de nos réunions

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au début de Septembre, nous aurons une convention dans le nord d’Israël. Aujourd’hui, avec tous nos efforts dirigés vers la diffusion externe, quelle est l’importance de tels rassemblements «internes» ?

Réponse : L’un n’exclut pas l’autre. En tant que groupe, nous étudions la science de la Kabbale : les racines de la création, la correction de cette dernière et les actions spirituelles d’une personne qui se cachent derrière ses actes corporels. Dans son interaction avec les autres, volontairement ou involontairement, une personne active un mécanisme gigantesque, qui ne lui est pas familier. Nous étudions ce mécanisme et apprenons à comprendre et à utiliser nos actions internes au moyen d’actes extérieurs. C’est essentiellement le but de notre étude.

Nous étudions le système et trouvons les points où nous sommes connectés avec lui, où le système spirituel se termine, laissant la place au système corporel : les corps et les forces de notre monde. La connexion de ces deux systèmes réside dans mon désire : si j’annule mon désir devant le désir d’un autre, je le verrais dans la spiritualité. Si je baisse la tête devant l’autre, celui-ci devient alors mon Kli spirituel (récipient). Voilà comment je m’élève à la spiritualité.

Un être humain est au dessus de mon «moi» actuel, au-delà du Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité). Si je le traiter comme je me traite, je m’élève alors à son niveau et nous devenons un tout. C’est ainsi que je traverse la Makhsom.

Je transfère les nouvelles parties de mon mauvais penchant, que j’ai ici-bas dans ce monde, à l’autre. Tout d’abord, je sature mon attitude envers l’autre avec le don pour l’amour du don, en corrigeant les soi-disantes «erreurs». Puis, je passe à la correction des «transgressions». De cette façon, je déplace mon point dans le cœur vers le haut, révélant le mauvais penchant en moi. En conséquence, grâce à une bonne connexion avec l’autre, je m’élève à un degré supérieur.

L’ «autre» est l’humanité. La règle d’aimer votre prochain comme vous-mêmes s’applique à la population normale. C’est comme si on m’avait donné un exercice : changer mon attitude envers les autres. Sans leur connaissance, je transfère mon « moi » dans le monde spirituel, en réalisant l’étape de transition. La science de la Kabbale explique cela en termes spéciaux, mais pour faire simple: De cette façon, nous acquérons une bonne vie et sans danger pour nous et nos enfants.

Pour en revenir à la question, le bénéfice de nos conventions se trouve dans l’étude et, surtout, dans la connexion interne et dans l’union. Ce n’est que lorsque nous nous connectons, que nous devenons de plus en plus proche, et que nous nous annulons l’un devant l’autre, que nous aurons quelque chose pour nous adresser au monde.

Tout d’abord, nous apportons l’esprit d’unité. C’est pourquoi nous avons besoin d’événements d’union, quand les amis se rassemblent pour quelques jours. Nous prévoyons d’organiser un tel grand rassemblement international en Décembre. Sans cela, nous ne pourrons pas transmettre le pouvoir de l’union.

J’espère que notre convention de Décembre aura lieu à un nouveau degré. Alors, tous les amis, y venant du monde entier, auront tant de force qu’ils seront capables de mener la diffusion de la Kabbale dans le monde entier, vu que tous les événements se déroulant en Israël aujourd’hui finiront par arriver aussi dans leur pays aussi. Il y aura un besoin de la méthode : Même si inconsciemment, le désespoir qui va submerger les gens va ouvrir leurs cœurs vers l’union.

De la 4e partie de la Leçon quotidienne de la Kabbale du 18.08.2011, « La Nation »

Amener le monde à l’unité

Dr. Michael LaitmanLors de la lecture du Zohar, nous devrions essayer de garder à l’esprit que la totalité des corrections équivaut à l’unité entre nous. Nous devrions voir toute chose en prenant place dans le monde d’aujourd’hui comme la révélation de la déconnexion. A la fin de la journée, la haine, les troubles, et tous les problèmes qui se posent sont révélées afin que nous, puis le monde entier, ayons le sentiment que nous devons établir les connections entre nous.

Dans la mesure où nous travaillons sur la diffusion et parlons du lien entre tous au-dessus de la séparation et de l’opposition entre toutes les parties de la nation et le monde, c’est dans cette mesure que nous préparons et demande l’unité pendant l’étude.

Par conséquent, plus nous exerçons une influence et nous diffusons cette connaissance, plus nous parlons de l’unification, en essayant d’amener la nation à l’unité, plus nous le demandons pendant l’étude, puis nous mériterons de mener cette lumière de nous, et de à partir de nous à la nation et au monde.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 10/08/11, Le Zohar

Réparer est une affaire délicate

Dr. Michael LaitmanQuestion: De quelle quantité de lumière ai-je besoin à aspirer afin que je retourne enfin à la source?

Réponse: Cela deviendra clair à partir de la révélation du mal. Par exemple, quand ma voiture tombe en panne, je l’amène au garage. Un spécialiste  me dit: « Vous ne pouvez pas tourner le volant, mais ce n’est pas la cause du problème, ce sont  les barres de direction qui en sont la cause. » Tout d’abord qu’il trouve la rupture, et seulement alors il décide comment résoudre le problème.

Ce n’est que lorsque vous comprenez la cause de la panne que vous  pouvez voir ce qui doit être fait avec votre mauvais penchant. Vous devez voir le problème. En faisant cela, vous atteindrez le but de la création et  comprendrez qui est le Créateur, selon le principe du «nous Te connaitrons à partir de Tes actions. »

Il vous a donné une voiture cassée, vous avez compris la nature du problème, et à partir de cela  vous réalisez comment la corriger. En conséquence, vous avez compris ce que cela signifie d’être corrigé. C’est ce qui fait de vous un être humain semblable à son Créateur. Sans la réalisation du mal, vous ne comprendrez pas de quelle Lumière vous avez besoin et n’irez pas à l’appel véritable de la correction, appelée MAN (prière).

Après tout, MAN est l’union entre Malkhout et Bina. Je dois savoir ce qui en moi n’est pas corrigé du côté de Malkhout et ce doit être ma forme corrigée du côté de Bina. Lorsque les deux d’entre eux sont déjà connectés à l’intérieur de moi, il est appelé MAN . Maintenant je sais ce que je dois devenir, tandis que la nature de la Lumière qui va effectuer la correction est encore inconnue pour moi. Cependant, il est clair pour moi qu’une force extérieure va effectuer cette tâche nécessaire ici.

De la 5ème partie de la leçon quotidienne de  Kabbale 06/07/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Toute la différence est dans l’intention

Dr. Michael LaitmanQuestion: Deux forces agissent dans le monde: la force du don et la force du désir de recevoir, créé comme l’existence de l’absence. Quel est mon «moi», mon intention ? D’où cela vient-il?
 

Réponse: Nous ne sentons pas le Créateur, car nous sommes dans un seul désir: le désir de recevoir. Même si je veux donner, c’est juste pour m’amuser. En réalité, je suis déconcerté dans l’intention et l’action. Mon action peut être soit recevoir, soit donner. Et elle peut être accompagnée par l’intention de recevoir pour moi-même ou l’intention de donner à l’autre. Il n’y a rien d’autre, et c’est là toute notre vie.

Dans notre monde, il y a l’action de recevoir et l’action visant à donner à l’autre, ainsi que l’intention de recevoir pour soi-même. Mais l’intention de donner à l’autre n’est pas là, c’est ce que je ne suis pas capable de faire. Je peux donner quelque chose à quelqu’un ou recevoir quelque chose de quelqu’un, mais mon intention est dirigée exclusivement vers ma propre réception, alors que l’intention de donner à l’autre appartient au monde spirituel, mais je ne peux pas l’atteindre. Ce n’est pas de ma faute : je fus créé ainsi.

Il n’y a aucune confusion ici : Toute ma routine est orientée vers l’auto-satisfaction.

Ce dont j’ai besoin est une intention, et c’est la chose la plus importante pour moi, indépendamment de l’action que j’exécute (!) : Donner ou recevoir. Je donne à mon enfant, à ceux que j’aime, aux amis, et même à mon employeur, car je reçois une récompense en nature ou en argent, sous forme de respect, de pouvoir, etc.

La clé ici est l’intention, selon laquelle je fonctionne. Comment puis-je obtenir l’intention pour l’amour de donner aux autres êtres humains ? Et qu’est-ce que cela va me rapporter ?

C’est là que le problème survient. Si toute la réalité existe en dehors de moi, alors ce que je reçois actuellement à l’intérieur est uniquement sa part minuscule appelée «ce monde». Il est terriblement petit, serré, limité dans le temps, l’espace, et tout le reste, mais en traversant de l’autre côté, je vais me débarrasser de toute limitation.

C’est la différence entre les intentions. Si mon intention est dirigée vers moi, je ne serai pas capable de sentir rien de plus que ce que je perçois aujourd’hui. Si mon intention est dirigée vers l’unité avec l’autre, d’être en lui, alors je me sauve de cette horrible vie avec sa fin inéluctable et monte au degré suivant de la vie, je vis en dehors du corps. La seule différence est dans l’intention.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 26/08/2011, «un seul commandement»

Le Canal direct de la lumière

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, « Tableau des réponses pour le sens des mots, » Question 47: Qu’est-ce qu’une Kav (ligne)? Kav indique un discernement de haut en bas qui n’était pas là auparavant. Elle désigne aussi bien une frêle He’arah (illumination) qu’auparavant.

« Une ligne » est un sentiment de contrainte. Je me sens moins que quelqu’un qui est au dessus de moi. Par ailleurs, une ligne est la restriction de ma réception, en fonction de la «taille» et du « poids », je suis limité par deux conditions : La hauteur qualitative du degré dans lequel je suis et sa valeur quantitative que je peux découvrir et accepter.

C’est un sentiment qu’au-dessus de moi, il y a un autre escalier entier, des degrés plus élevés et des propriétés plus exaltées. D’un autre côté, je sens que je ne reçois pas l’infini de tous côtés, mais que je suis limité et ne peut communiquer avec le Créateur que sous la forme d’un canal direct, un tube s’étendant de haut en bas, ce qui est appelé « une ligne ».

En d’autres termes, nous ne devons pas visualiser une ligne géométrique, mais plutôt les restrictions que le désir de recevoir du plaisir expérimente. Tous les concepts doivent être traduits en sentiments. Mais il n’y a aucune émotion sous la forme d’une ligne. Une ligne est un signal supérieur accepté de ce que je ressens que je suis censé évoquer en moi.

Supposons que je travaille dans une usine ou dans une organisation. Et à mon poste du travail  et à l’endroit où je suis, je suis sous l’ensemble de la hiérarchie de chefs plus essentiels que moi. Et donc, je me sens en-dessous d’eux en propriété. Par ailleurs, il y a une différence dans leur capacité à agir ou à obtenir toutes sortes d’avantages et de rémunération (accomplissement) du travail, ce qui signifie que par rapport à eux, je suis limité en termes quantitatifs. Par conséquent, je me sens en restriction verticale, en fonction de la hauteur (à partir de haut en bas), ainsi qu’en  restriction quantitative à cet endroit précisément (horizontalement).

Une ligne indique un discernement de haut en bas qui n’était pas là auparavant. C’est-à-dire je ressens ce qu’est être «en haut», parce que j’ai des »souvenirs » d’eux, les données informationnelles (Reshimot). Et donc, je peux les comparer avec mon état actuel. Je comprends la différence entre la ligne du dessus et ma position dans laquelle je me sens actuellement. Cela donne une restriction sur la taille, c’est-à-dire par rapport au Créateur et par rapport à Ses propriétés.

Cela désigne aussi bien une illumination plus fragile qu’avant. Après tout, auparavant, elle a été reçue sans aucune limitation dans le haut (la tête) de la ligne, alors que maintenant, à son extrémité ou au milieu, elle est limitée à la réception.

Ce sont deux expériences totalement différentes. Le sentiment que vous êtes au bas de la ligne est dû au manque d’adhérence avec le Créateur. Un sentiment de la petitesse de ma capacité de recevoir est dû à l’absence de la capacité de donner. Cela signifie que seule la limitation est qualitative et le reste est quantitatif.

De la 3e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 07/07/2011, Talmud Esser Sefirot

Pourquoi suis-je envieux du Créateur?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible d’envier le Créateur?

Réponse: J’envie le Créateur parce qu’Il est celui qui donne. Après tout, j’apprends ces qualités de Lui, sinon comment pourrais-je les apprendre?

Le problème est que pour nous, la jalousie est directement reliée à l’égoïsme. Et si j’envie quelqu’un, c’est comme si je voulais que cette personne n’ait pas quelque chose de bien. C’est une mauvaise jalousie.

La bonne jalousie, c’est quand je veux devenir comme celui que j’envie. Le problème avec notre perception est que nous ne voyons pas la différence entre les qualités elles-mêmes, qui ne sont ni bonnes ni mauvaises en elles-mêmes, et leur application, qui détermine tout. Nous assignons notre désir égoïste à ces qualités, dès le début, parce que nous avons pris l’habitude de fonctionner de telle façon que toutes les qualités, toutes les « 9 premières Sefirot  » se revêtent dans le désir égoïste, Malkhout corrompue.

Cependant, si nous imaginons ces qualités comme étant revêtues dans Malkhout corrigée, alors la « jalousie, la luxure, et l’honneur »  paraîtront être des qualités bénéfiques, qui nous aident à sortir de ce monde et à nous élever plus haut. Tout dépend si nous les utilisons ou non pour atteindre l’attribut du don.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 21/08/2011, Shamati n°9

Toutes les demandes viennent d’en bas, et toute la satisfaction vient d’en Haut

Dr. Michael LaitmanNotre tâche est d’élever toutes les étincelles laissées par la brisure. Elles nous semblent maintenant étrangères, comme si elles ne nous appartenaient pas, mais nous devons les choisir, les réunir toutes ensembles, et accroître la collecte de toutes les âmes ou étincelles pour Malkhout du monde d’Atsilout. Nous les joignons toutes à nous-mêmes, car «chaque personne est un petit monde. »
Grâce à cette union avec les amis, le monde, et toutes les occurrences et événements, nous nous unissons tous et élevons Adam HaRishon, le premier homme, à un désir de donner unique en vue du Créateur, tel que cela était avant le péché. Et alors une grande MAN, une prière, est formée, c’est l’acte final de « Zivoug Rav OuMekabtzéël Palim » (l’adhésion universelle) menant à la correction finale.

Nous devons juste rassembler toutes nos actions, nos pensées et les examiner minutieusement dans le but de nous tourner vers Lui avec une prière. Tout ce processus se produit en nous, mais nous ne le sentons pas ou ne le comprenons pas maintenant. C’est hors de notre état, jusqu’à ce que nous entrions dans le monde spirituel et que nous commencions à élever MAN consciemment, avec  compréhension, en ressentant ces actes spirituels et en faisant des calculs.

Dans le monde spirituel, une personne utilise déjà l’écran et s’engage dans la Kabbale pratique, travaillant activement avec le désir de recevoir, l’écran, et les étincelles. On sait précisément ce qu’elle découvre, à quel degré elle envisage de s’élever, quel type de lumière l’affecte, et quelles formes de désirs elle actionne. Le Talmud Esser Sefirot devient pour elle un livre d’instruction réel.

Nous pourrions penser que par rapport à cet état, notre état actuel est totalement dénué d’importance. Cependant, ce n’est absolument pas vrai ! En réalité, ces états préparatoires, qui se déroulent inconsciemment, sont les plus importants. C’est comme un enfant qui grandit plus rapidement au cours de ses premières étapes de vie. Alors qu’il est un bébé, certains changements se produisent en lui quotidiennement. Puis il se met à changer de mois en mois, puis d’une année à l’autre, jusqu’à ce qu’il cesse de grandir complètement.

De la même façon, pendant que nous travaillons inconsciemment, nous passons par les plus grands stades de changement, nous sommes juste incapables de les reconnaître. Par conséquent, nous devons accorder une grande importance à notre état en dépit de tout, comprenant l’énorme bénéfice de chaque pensée, de chaque action, et de chaque mot dirigé vers le but, et en particulier, tout ce qui est effectué pour le bien des études, de l’union, et de la diffusion. Ainsi, nous atteindrons une prière consciente.

Une prière, une demande, ou un désir est notre seule action. Tout le reste est fait par la Lumière. Et si nous voulons atteindre l’attribut du don, de sorte que l’ »invité » donne à l’«hôte», nous avons seulement besoin de le désirer ! que nous soyons capables ou non n’a pas d’importance, la chose la plus importante est que nos actions soient dirigées correctement.

Par conséquent, il est écrit qu’une personne n’a pas d’autre travail, que de prier. Toute la force et la satisfaction viennent d’en Haut, tandis que toutes les demandes et requêtes viennent d’en bas.

De la 1ère partie de la Leçon Quotidienne de Kabbale du 24.08.11, «Shamati »

Etre en avantce sur la Nature

Dr. Michael LaitmanNotre mission est double: D’une part, nous devons travailler sur nous-mêmes, et d’autre part l’autre, nous avons besoin d’aider le reste de l’humanité. On ressent déjà la crise, et à la prochaine phase, nous aurons besoin de nous unir avec eux afin de continuer sur le chemin ensemble. Ce faisant, nous allons évidemment conduire le mouvement général parce que les gens ne savent simplement pas comment atteindre l’objectif. Nous devons devenir comme une « force de traction »: la partie de l’humanité qui les porte en avant.

Afin de diriger les autres, nous devons d’abord prendre soin de nous. Cependant, il est important de se rappeler que nous n’aurions pas reçu l’éveil spirituel, si nous n’avions pas besoin de corriger le monde et de le conduire. Pour cette raison, nous ne pourrons pas réussir aujourd’hui si nous ne nous occupons pas de notre propre avancement. Nous devons nous inquiéter de l’ensemble de l’humanité, le monde entier, afin d’amener tous les gens à s’unifier ensemble dans une seule âme comme nous étions autrefois. C’est la raison pour laquelle nous avons été réveillés, et cela doit être notre intention de gouvernance.

Alors, comment pouvons-nous nous développer tout en restant sur le droit chemin pour le monde dans le même temps? La loi générale de notre travail est qu’il y a une force unique appelée «Lumière» ou le «Créateur», qui régit le monde et l’influence. Cette force détermine et contrôle tout. Afin de se fondre d sciemment et de s’intégrer dans son fonctionnement, nous devons Le souhaiter pour qu’Il accélère notre développement. Sans ce désir, il va nous développer en conformité avec le programme original par l’intermédiaire de puissants stimuli négatifs qui animent les peuples.

C’est pourquoi l’ensemble de notre travail est d’exiger un développement accéléré permettant de devancer les phénomènes négatifs du programme original de la nature. À cette fin, nous devons toujours comprendre que nous nous tenons devant une force unique qui nous influence. Et nous devons l’obliger à exercer une influence plus forte, plus rapide et plus efficace, pour littéralement « tirer » dans la bonne direction.

C’est comme un enfant tirant la main de sa mère. Mais s’il tire dans la mauvaise direction, rien ne viendra à lui-ils n’iront pas au cinéma s’il a besoin d’aller à l’école maternelle, juste parce qu’il le veut. De même, nous devons toujours aspirer dans la bonne direction, souhaitant retrouver cette force unique, la seule force dans l’existence. Nous voulons l’étudier, apprendre comment elle fonctionne et où elle est destinée.

Et c’est pourquoi nous demandons pour que cela nous soit révéler, puisque ses actions deviendront claires pour nous. Sachant tout cela, nous demandons pour cela d’accélérer le rythme de notre développement. Chaque fois que nous « tirons » dans la bonne direction, c’est comme notre mère nous tirant dans la direction de l’école maternelle avec un désir encore plus fort que sa propre aspiration.

De la leçon 1, Convention de l’Allemagne 05/08/2011

Une demande d’aide honorable

Dr. Michael LaitmanQuestion: S’il y avait une restriction à la réception, pourquoi ne ressentons-nous pas de la honte en élevant nos demandes et nos prières (MAN) En-Haut ?

Ma réponse: Nous ne sentons pas la honte parce que nous demandons de l’aide pour nous afin de réaliser le don sans réserve, et non pour notre propre bien. Ça n’a rien à avoir avec la honte de quelque chose !

Vous pouvez  riposter, « mais toute la correction se produit à cause de la honte ressentie par Malkhout du monde de l’Infini! »Cependant, je n’ai pas honte d’élever cette demande parce que je ne demande pas pour moi-même ; mais plutôt je ne demande pour moi-même que le strict nécessaire, afin que je puisse donner le reste  sans réserve !

Il n’y a pas de honte à cela. C’est juste à l’opposé, il y a l’honneur ici, pour moi, car je serai en mesure de donner  sans réserve  aux autres ce que nul autre ne peut leur donner! Tout le monde a de telles capacités uniques en ce que le travail effectué par un individu particulier ne peut être effectué par quelqu’un d’autre. C’est parce que chacun a sa propre racine personnelle dans l’âme commune.

Par conséquent, il est permis de demander la force de vivre et d’être en bonne santé, de recevoir les connaissances et les capacités -si ces choses sont nécessaires pour mener des actions de don sans réserve. C’est précisément ce qu’est  la « vie » dans le monde de la vérité.

Telle est mon existence: ma vie n’est possible que dans la mesure où je peux donner sans réserve. Mes actions sont exclusivement le don sans réserve. Et l’esprit qui  me traverse soutient mon existence, qui est destinée au don sans réserve. C’est ce qu’on appelle un état ​​spirituel. 

Du 4 ème partie du cours quotidien de  Kabbale du 25/08/2011, Préface à la sagesse de la Kabbale