Daily Archives: 8 juillet 2013

Voir le Créateur et se familiariser avec lui

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Introduction à l’étude des dix Sefirot,” Point 42:  Et il faut, en fait, comprendre qu’il n’y a qu’une seule raison à notre grand éloignement de Dieu et à notre transgression de Sa volonté, et cette raison est devenue la source de tous nos maux et souffrances, de tous les péchés et erreurs sur lesquels nous échouons, et où nous tombons, à Dieu ne plaise. De plus, on comprend qu’en supprimant cette raison, on se défait immédiatement de toute peine et de toute douleur, et on gagne tout de suite un grand attachement à Dieu, par le cœur, l’âme et  la force. Et je te dirai que cette raison première n’est autre que « notre peu de compréhension de la Providence de Dieu sur Ses Créatures », nous ne  comprenons pas Dieu correctement.

Nous ne comprenons pas le Créateur du tout. Nous sommes simplement dans l’obscurité imaginant ce que nous ressentons comme étant le Créateur, en créant des croyances différentes et des méthodes dans nos imaginations de l’âme et de l’autre monde, etc.

Nous ne pouvons même pas imaginer le monde corporel correctement, car toute cette réalité nous est également dissimulée. Nous sommes dans un état de torpeur absolue et c’est comme si nous rêvions, totalement détachés non seulement du monde d’en haut, mais aussi de la réalité actuelle.

Le problème est que nous ne connaissons pas le Créateur, ce qui signifie la Lumière supérieure qui fonctionne sur l’ensemble de la réalité. Nous ne voyons pas qu’Il est bon et bienveillant. Qui plus est, nous ne pouvons  pas percevoir, comprendre, sentir, ni identifier Ses actions et leur essence en aucune façon.

C’est pourquoi nous avons besoin de la sagesse de la Kabbale afin de mieux connaître ces actions et pour satisfaire au principe de « nous Te connaitrons par Tes actions. » Ensuite, nous apprendrons à connaître le Créateur et Sa nature et qu’Il est bon et bienveillant. Nous arriverons également à connaître le but de la création, qui est de faire du bien à Ses créatures. Nous sommes également inclus dans cette tâche par la Lumière qui ramène vers le Bien.

La révélation du Créateur à la créature est vitale pour Le justifier et adhérer à Lui, ce qui signifie faire tout ce que nous avons à faire. Ainsi, la sagesse de la Kabbale est le seul outil qui puisse aider une personne à une élévation de l’imaginaire réalité fictive à la seule vraie réalité qui existe.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 03/07/13, “Il n’y a rien hormis Lui”

Créer une ressemblance avec la Lumière

congrès, groupeBaal HaSoulam, “Matan Torah,” (Le don de la Torah), Point 11: “Cette élévation ou Dvekout (adhésion), qui nous est garantie par notre application de la Torah et des Mitsvot (Commandements), n’est ni plus ni moins que l’expression de l’équivalence des branches avec leur racine.”

  • Toute la douceur, le plaisir, et la sublimité deviennent un prolongement naturel ici, comme nous l’avons dit plus haut, le plaisir est seulement l’équivalence de forme avec son Créateur. Et quand on s’égalise dans chaque conduite avec notre racine, nous ressentons le plaisir.
  • De plus, tout ce que nous rencontrons qui n’est pas dans notre racine devient insupportable, dégoûtant, ou considérablement douloureux pour nous, comme découlant de ce concept. Et nous trouvons naturellement que notre espérance même dépend de l’étendue de notre équivalence de forme avec notre racine.

Ainsi nous avançons par les plaisirs et les souffrances. Dans l’ensemble, nous devrions établir l’équivalence de forme des deux parties. Je dois créer de moi-même une forme qui est semblable à la Lumière.

Mais la Lumière supérieure n’a pas de forme, c’est le don total et l’amour absolu. Alors, comment puis-je créer la forme de la Lumière dans mon désir de recevoir qui a une forme?

Je me « déshabille » de toutes les relations égoïstes que j’ai, et établi des liens de l’amour au-dessus d’elles. Donc, à l’intérieur, je suis totalement fait d’un désir de recevoir et son expression externe devient un désir de donner.

En conséquence, je me trouve en face de la Lumière Environnante, en face de la lumière de l’Ein Sof (Infini), et je fais l’image du Créateur pour moi, par moi-même. C’est pourquoi ce niveau est appelé Adam (un être humain) ce qui signifie pour ressembler au Créateur (Domé en hébreu).

Le Créateur lui-même n’a pas de forme, mais nous le découvrons en nous rapprochant de Lui et par cela nous Le « créons ».

Baal HaSoulam, «Le Secret de la gestation et la naissance »: C’est comme  un professeur et son élève, quand la seule inclinaison du professeur est de responsabiliser ses étudiants à être comme lui et à enseigner aux autres étudiants comme lui. De la même manière le Créateur est content quand les êtres créés créent et renouvèlent son image. Notre force de renouvellement et de développement n’est pas vraiment nouvelle, mais une sorte d’imitation. Et notre niveau de développement est mesuré en fonction de combien l’imitation correspond à l’œuvre de la nature.

Nous remplissons tout cela dans la connexion mutuelle entre nous. On nous a donné une chance de surmonter l’ego entre nous, si nous utilisons les moyens que nous avons correctement: les leçons, les ateliers, les congrès, etc.  Le plus important devrait être d’atteindre la connexion, de sorte que la connexion ressemblera à la Lumière et le don mutuel dans une certaine mesure.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 03/07/13, “Il n’y a rien hormis Lui”

Le Créateur est toujours le bien absolu

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “De l’essence de la religion et de son but”:  « …Le Créateur, lui, est parfait et n’a besoin de personne pour l’aider à l’être, ayant été avant toute chose. C’est pourquoi, il est clair qu’Il n’a aucun besoin de recevoir. Et comme Il n’a aucun attribut du désir de recevoir, Il n’a aucune raison de causer du mal à qui que se soit. C’est aussi simple que cela. »

« De plus, nous aimons entretenir la dérivée de ce premier concept qui est qu’Il aime faire du bien aux autres, c’est à dire à Ses créatures. Cela nous est prouvé par cette grande création qu’Il a crée et produite sous nos yeux. Même si nous voyons que dans notre monde, il y a des créatures qui se sentent bien et des créatures qui se sentent mal. Car quel que soit le type de sensations, elles sont causées par le Créateur. Et une fois compris qu’il n’y a pas de mal dans la nature du Créateur, nous pouvons conclure que toutes les créatures ne reçoivent forcément que du bien puisqu’il n’a créé les êtres que pour leur faire du bien. »

« Nous avons donc conclu que le lCréateur n’a que le désir de faire le bien. Et qu’à aucun prix il n’y aura dans les lois du monde une cause de nuisance ou de peine qui viendrait de Lui. Et nous l’avons donc défini « le Bien Absolu ».

« Cela étant donné, regardons et examinons l’actuelle réalité, telle qu’elle est guidée et surveillée par Lui, et comment Il fait le Bien. »

Nous ne voyons pas cela de cette façon. Pour nous, il nous semble que tout est à l’envers dans ce monde. Comparé à la nature inanimée, végétale et animale, le niveau parlant souffre beaucoup plus que d’autres. Plus une personne est avancée, plus ses angoisses sont grandes. Alors, où voyons-nous le « Bien Absolu » ici?

Il s’applique à un autre niveau d’existence, à un plan de vie différent. Ici, il n’y a aucune trace du Bien Absolu, et nous ne pouvons espérer que, à un certain moment, les choses vont s’améliorer. Au contraire, à travers toute l’histoire, nous avançons uniquement vers le mal. La vérité est que nous nous développons afin de réaliser notre mauvais penchant qui est intégré dans notre nature, nos propriétés. Peu importe où exactement puisque tout est pareil. C’est pourquoi il est inutile d’espérer ni d’attendre des choses positives dans ce monde.

En ce qui concerne le Bien Absolu (le Créateur) et notre relation avec Lui, nous ne pouvons pas encore fantasmer sur elle puisque nous sommes limités par nos frontières actuelles. Il n’a absolument rien en commun avec ce monde. Il n’existe aucun lien entre ce royaume et la force supérieure quoi qu’elle soit. Tout ce que nous avons ici, c’est la volonté de recevoir qui ne cesse de changer. Cependant, il n’existe pas de «Bon qui fait du Bien», pas de «Bienveillance Absolue», pas de Créateur!

Le but de ce monde est de révéler le fait que nous ne pouvons pas tolérer ce royaume plus longtemps. Le truc, c’est que nous devons révéler ce fait et indiquer les raisons qui provoquent cet état. Non seulement je suis dans la douleur et je crie à ce sujet, cette douleur doit expliquer pourquoi je la traverse et comment me débarrasser d’elle.

Ainsi, je vais contrôler ma douleur pour atteindre un meilleur état. Cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de douleur dans ma vie, même si je vais arriver à un autre niveau d’atteinte, de compréhension et de prise de conscience supérieure qui me permettra de me contrôler à l’aide de mon aspiration à la joie et à l’affliction comme les rênes pour la maîtrise de soi. A ce stade, je ne veux pas me débarrasser de la souffrance ni m’amuser. Je commence à comprendre et à clarifier exactement ce à que je dois aspirer. Indépendamment de mon aversion pour l’affliction et mon désir d’être heureux, je veux continuer à me comporter correctement. Peu à peu, tout en poursuivant dans cette voie, je corrobore ce que «correctement» signifie.

Ce type d’analyse commence dans notre état actuel et continue d’une étape à l’autre. Peu à peu, nous commençons à connaitre les caractéristiques potentielles du Bien Absolu. Il faut beaucoup de temps et beaucoup de précisions. C’est un processus qui nous permet de définir ce qui est bon et ce qui est mauvais.

Ensuite, nous considérons ces concepts pas basés seulement sur ce que nous ressentons, mais avec un propos. Ainsi, nous avançons. Nous nous élevons au-dessus de l’analyse «animale» de ce qui est bon et ce qui est mauvais, qui est basée sur nos sensations positives ou négatives. Mais, nous passons à une analyse de type humain qui rapporte tout à l’objectif supérieur. Nous plaçons l’objectif supérieur avant tout. Ce n’est qu’à travers l’objectif supérieur que nous pouvons distinguer le bien du mal.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 03/07/13, “Il n’y a rien hormis Lui”

Le système bancaire en bref

Dr. Michael LaitmanAvis (tiré de « Guerre et Paix« ) : « Parce que si peu de gens savent comment fonctionne le système, quasiment personne ne voit comment (d’une façon presque mécanique) la banque comme par magie parasite la société comme une tumeur cancéreuse et réduit les gens à l’état d’engrenages pour apaiser sa faim financière…

La solution à tous ces problèmes est aussi simple que sa cause. Nous devons créer une banque qui soit de nous tous, une banque d’État avec le droit exclusif de créer de l’argent. Il doit y avoir une interdiction de créer des balances de paiement abracadabrantes et d’octroyer des prêts. Une banque d’État n’a pas besoin de capital et n’a pas besoin de profits. L’intérêt peut rester très faible, ou être compensé par des mesures fiscales.

Les intérêts reviennent à la communauté. Un système monétaire avec une telle banque d’État n’a pas besoin de croissance monétaire, de croissance de la rentabilité, d’inflation, de croissance de la productivité, de concurrence, d’exploitation et de chômage. Une fois décidé démocratiquement, le gouvernement peut prendre en charge les services collectifs de nouveau et les exécuter dans l’intérêt des citoyens.

En outre, les investissements peuvent être alloués là où cela est souhaitable pour la société et non pas où les gains financiers les plus sûrs et les plus rapides peuvent être obtenus. Le gouvernement ne dépendra plus des banquiers. La dette publique sera du passé. Collectivement, nous pouvons nous tourner vers la durabilité et le bien-être, au lieu de dévorer, gaspiller et mettre la pression sur les employés afin de plaire aux prêteurs sur gages. »

Mon commentaire : Il est impossible de le faire sans corriger les gens, sinon les gens trouveront toujours un moyen de tirer profit des autres.

Charger l’atmosphère du congrès

congrès, groupeRabash « Shlavei HaSoulam,« l’article 17, «L’Ordre de l’Assemblée »: Dans la multitude du peuple est la gloire du roi, il s’ensuit que plus le nombre du collectif est grand,  plus est efficace la puissance du collectif. En d’autres termes, ils produisent une atmosphère plus forte de la grandeur et de l’importance du Créateur. A ce moment, le corps de chaque personne sent qu’il considère tout ce qu’il veut faire est pour la sainteté-signifiant donner au Créateur, comme une grande fortune, qu’il a eu le privilège d’être parmi les gens qui ont été récompensés de servir le roi. A cette époque, chaque petite chose qu’il fait le remplit de joie et de plaisir car maintenant il a quelque chose avec laquelle servir le roi.
Cela devrait être l’atmosphère du congrès de Saint-Pétersbourg. Et nous devons nous préparer à cela. Aucun mécanisme » ne va travailler pour nous. Ce sont les gens qui se réunissent au congrès qui doivent former, produire l’état souhaité, «réchauffer l’air», et sentir qu’il est «chargé» de nos intentions. La réalisation de la grandeur et de l’importance de l’œuvre, l’objet d’efforts conjoints dépendent de nous.
Nous sommes spéciaux, nous sommes en train de faire une action spéciale d’établir un contact, même le plus petit qui soit avec la force supérieure. Elle nous structure, nous aide, nous rapproche des obstacles, et finalement nous propulse vers le but.
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 03/07/13, «Il n’y a rien hormis Lui»