Daily Archives: 24 juillet 2013

Comment pouvons-nous compter ce que nous avons atteint?

Dr. Michael LaitmanLors du congrès nous avions le sentiment que nous étions dans un récipient général et que toutes les différences entre nous disparaissaient, toutes les différences entre les gens étaient tout simplement effacées. Tout le monde avait certains sentiments personnels, mais seulement au niveau physique corporel, un sentiment de maladie ou de faim, mais, par-dessus tout, qu’il y avait un sentiment général de connexion.

Mais ce sentiment de connexion n’avait pas été clarifié. Nous avons simplement senti que nous étions ensemble. Maintenant, que le congrès est terminé, nous devons assimiler ce sentiment d’unité afin d’élargir ce sentiment, et de lui ajouter l’esprit, la compréhension et les discernements. C’est ce qu’on appelle Sefirot, que nous devons commencer à « compter » – « Lispor » (de la même racine en hébreu) et d’examiner dans ses moindres détails de façon précise. Ensuite, nous allons voir comment nous pouvons travailler avec les nouveaux récipients correctement.

Cela n’est possible qu’en ajoutant au niveau précédent et en montant au niveau suivant. A partir du prochain niveau, nous serons en mesure de «compter» le niveau précédent. C’est la seule façon de le faire, à partir de l’état où une personne se trouve.  Dans l’état actuel, une personne ne peut pas atteindre un telle Séfira (comptage) car elle a besoin des dix mesures qui sont prêtes et lui permettent de compter à partir de Malkhout à Keter et de retour de Keter  à Malckhout.

Ce niveau est en cours de formation, et nous ne pouvons pas le digérer ou le compter encore ou de l’expliquer en détail. La chose principale est maintenant d’essayer de s’accrocher à ce que nous avons atteint et ne pas se contenter de cela, de sorte que la descente se fera à partir du désir d’atteindre plus!

La descente ne doit pas être dans notre sentiment, pas en raison de la perte de la sensation agréable nous avions lors du congrès qui est partie maintenant. Nous avons atteint le sentiment de l’attribut du don, et maintenant nous voulons nous accrocher à lui au-dessus de la routine quotidienne qui va nous éloigner de lui jour après jour.

Nous pouvons utiliser les récipients que nous avons maintenant découvert comme une norme, comme un paramètre, et nous pouvons commencer à établir des mesures claires en nous, qui sont appelés Din (jugement), la miséricorde, la ligne médiane, les dix Sefirot de Keter à Malkhout et de retour, à travers la lumière réfléchie, et les différents niveaux d’Aviout (épaisseur). Nous pouvons commencer à comparer quel récipient est développé, où la pomme est rouge et mûre et où la pomme est petite et verte. En attendant, ce n’est pas un choix conscient, tout comme un petit enfant, mais on va comprendre quoi et pourquoi nous choisissons.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13

Le congrès qui ne finit jamais

Dr. Michael LaitmanQuestion: Après le congrès, pourquoi n’y a-t-il pas le sentiment que c’est fini et que nous sommes tranquillement répartis à la maison?

Réponse: En effet, il n’y a pas le sentiment que le congrès soit terminé, et c’est pourquoi il est très important de vous ;maintenir dans cet état. Nous devons nous rappeler l’état qui était là, et lutter pour le conserver. Mais pas parce que nous nous sentions bien dedans, plutôt parce que nous ne voulons pas perdre la sensation du don par rapport aux autres que nous y avons obtenu.

Nous voulons rester dans le même sentiment. Nous devons distinguer clairement: une sensation agréable ou le sentiment d’appartenance à un ensemble unifié. La différence est énorme! Je ne m’inquiète pas si j’ai une impression agréable ou non. Je ne veux pas dépendre de mes sentiments, mais plutôt rester  seulement dans le don, le don sans réserve, et l’appartenance; de nager dans ce courant unique peu importe où il me mène, comme dans le courant de la vie.

Rien d’autre n’est nécessaire! Il suffit de garder ce sentiment d’appartenance au groupe mondial unifié, au récipient commun. Ce sentiment d’appartenance doit être ressenti à l’intérieur de nous, de sorte que les perturbations ne puissent pas nous séparer. Cela sera préserver l’alliance. Si ces concepts sont imprimés en vous, les «lettres du travail, » nous serons en mesure de révéler ce thème plus en profondeur, à un niveau plus interne.

Et peu importe ici dans quel groupe est une personne, dans quel lieu, dans quelle ville. La correction devrait être faite ici aussi bien, donc il n’y a pas de sentiment de différence.

Je suggère d’ouvrir une page sur Internet dénommée «le congrès qui ne finit jamais», où tout le monde sera en mesure de partager brièvement ses impressions et de soutenir les autres, d’y publier des extraits d’articles et de clips. Tout le monde peut visiter cette page une ou deux fois par jour pendant cinq minutes et vérifier s’il est dans le même sentiment d’unité. Ainsi, nous allons nous soutenir les uns les autres à ressentir l’appartenance à cette volonté commune, l’état de l’unité, où nous avons pu rester pour une longue période.

Nous l’avons bien attrapé, et c’est pourquoi nous n’avons pas le sentiment que nous nous quittons. Nous sommes partis sans adieux et sans larmes, et c’est très bien. La séparation sur le plan physique n’est pas importante pour cette connexion spirituelle que tout le monde a réalisée, et donc on ne sent pas à l’intérieur qu’on est parti. Ceci est très important.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13, Les écrits du Rabash

Comment pouvons-nous haïr le mal ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce que je peux faire pour toujours haïr le mal ?

Réponse : Pour dire qu’une chose est bonne ou mauvaise, nous devons la mesurer par rapport à quelque chose. C’est pourquoi il est dit : « Ceux qui aiment le Seigneur, haïssez le mal », ce qui signifie qu’ils aspirent toujours à atteindre une bonté de plus en plus grande. Selon les valeurs spirituelles, la bonté est le don sans réserve et le mal la réception. En fait, ils établissent un environnement qui leur dit constamment que le don est bon, et ainsi ils avancent. C’est pourquoi ils le perçoivent comme la haine du mal.

On y découvre la Lumière Supérieure, l’attribut du don sans réserve et de l’amour caché selon l’équivalence de forme. C’est pourquoi nous devons constamment créer et augmenter l’attribut du don en nous. L’attribut pur du don sans réserve n’existe pas chez l’être créé. Au lieu de cela, il y a l’attribut de réception avec l’intention de l’utiliser dans le but de donner. Si c’est la façon dont nous utilisons notre nature, dans l’intention de donner sans réserve, donner afin de donner autant que nous le pouvons, cela signifie que nous donnons sans réserve.

C’est comme un bébé qui n’a rien à donner à sa mère à l’exception de la joie qu’elle ressent quand il reçoit d’elle tout ce qu’elle veut lui donner. C’est pourquoi la réception reste la réception, mais l’intention dans le but de donner y est ajoutée.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 25/06/13, Shamati n°54 « Le but du travail »