Daily Archives: 23 juillet 2013

Les deux attributs de la lumière

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Exode » 22:05: Si un feu s’étend et trouve des épines, et dévore un meule de blé, ou la moisson ou le champ , celui qui a mis le feu sera tenu de payer.
Il y a une lumière qui guérit et il y a une lumière ou un feu qui tue. C’est comme dans notre monde.
Un «feu» est l’attribut de Din sans l’attribut de miséricorde qui lui l’équilibre. Vous équilibrez toutes les forces quand vous détenez et visez le «feu» dans la bonne direction, jusqu’à ce qu’il soit utilisé correctement.
De « les secrets du livre éternel » de KabTV 20/05/13

La profondeur des lois de la Torah

Dr. Michael LaitmanLorsque nous examinons les lois de la Torah, il est impossible de préciser leur pleine essence spirituelle en même temps. Nous pouvons toucher un peu une certaine loi, mais seulement d’un angle parmi plusieurs manières, les révélations, et les connexions.

Là se trouve une grande profondeur spéciale cachée dans chaque loi, car elles appartiennent toutes à un système intégral. Ainsi, c’est sans importance quant à quelle loi nous prenons lorsque nous tirons la fin de la chaîne et nous commençons à en parler. Ensuite, nous attirons l’autre extrémité, et tout progresse différemment selon un point de vue totalement différent.

Question: Comment leur intégralité est-elle exprimé?

Réponse: Il est impossible d’exprimer l’intégralité car elle ne se reflète pas dans notre conscience sous une forme plate, linéaire ou dans une langue que nous pouvons imaginer dans notre esprit à tous. Comme l’a dit Kozma Prutkov, «Il est impossible d’entourer l’infini. »

Il n’y a pas de mots pour ça. Il est impossible d’expliquer le terme de Ein Sof (Infini) ou la plénitude, par exemple. Comment? Par rapport à quels attributs? Si vous commencez à prendre tout cela à part, il s’agit simplement d’une différenciation et non de l’intégration. Au moment où vous commencez à couper des mots différents et de les mettre en phrases, vous ne pouvez pas les mettre dans une intégrale par la suite.

Du programme de KabTV « Secrets du livre éternel » du 29/04/13

Une erreur intentionnelle arrangée d’En Haut

Dr. Michael Laitman Avant la brisure, il y avait un récipient qui voulait recevoir la lumière afin de donner sans réserve (Adam et Eve). Mais il y avait une place dans ce récipient appelé le cœur de pierre qui était impossible à corriger. La Lumière Supérieure ne pouvait pas y entrer. La lumière ambiante ne pouvait pas entrer non plus. Alors, comment était-il possible de corriger cela? Après tout, c’est l’essence même de l’être créé.

Il s’avère que j’ai le désir de recevoir qui est à l’opposé du Créateur, la Lumière Supérieure, qui ne peut pas y pénétrer. Cela serait en contradiction avec la loi de l’équivalence de forme, et après tout, il est dit: « une loi a été donnéee qui ne peut être violée », le Créateur lui-même ne violera point Sa propre loi. Les lois ont été déterminées, et toute la réalité, toute la création, existent selon ces lois.

Alors, que pouvons-nous faire? Comment peut l’être créé encore être corrigé et devenir semblable au Créateur? Comment peut l’être créé prendre la forme du Créateur si la Lumière Supérieure ne peut même pas toucher le cœur de pierre selon les lois de la restriction et un manque d’équivalence de forme? Il ne peut jamais faire cela puisque le cœur de pierre est l’essence de l’être créé.

La brisure était nécessaire, il ne fallait pas confondre l’être créé afin qu’il veuille recevoir en vue de donner comme si c’était encore possible dans le cœur de pierre. C’est ainsi que le Créateur organise l’être créé et l’être créé accepte cette action dans la dévotion absolue. La lumière supérieure lui donne ce sentiment par le Partsouf qu’il a créé dans lequel la tête du Partsouf appartient à Bina et le corps appartient à Malkhout. Il a l’intention d’utiliser tous ses désirs afin de donner sans réserve dans sa tête, ce qui est pur Bina, pur don. Donc, il ne sent pas qu’il y a une chance pour que cela tourne mal ou d’un échec, mais quand même il échoue.

Ce n’était pas une erreur ni une défaillance du tout, elle ne dépend pas de l’être créé, mais a été délibérément organisée ainsi d’en haut. Mais l’incorporation mutuelle des récipients de Bina et les récipients de Malkhout ont eu lieu à la suite de la brisure. La chose principale est que cela permet la continuité par la clarification de tous les récipients à l’exception du cœur de pierre.

C’est un point très délicat auquel nous devons penser, «l’avantage de la Lumière sur les ténèbres. » Nous clarifions les neuf premières Sefirot, tous les discernements, sauf pour le cœur de pierre, qui est « dans la raison », dans l’ego, que nous ne clarifions pas. Mais en clarifiant tout autour de cela, je connais le cœur de pierre, et par là je fais la connaissance du Créateur Lui-même de l’intérieur de cela.

Ainsi, nous effectuons la correction sans corriger notre propre désir. Mais nous différencions et prenons de là tout ce que nous pouvons, ne laissant que le cœur de pierre réel dans lequel il n’y a rien que nous puissions corriger. Comme résultat de cette clarification, nous découvrons la forme du cœur de pierre en contraste avec la forme du Créateur et atteignons la fin de la correction.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 02/07/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Le serment d’allégeance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment, dans la pratique, nous pouvons former une union au sein du groupe pour rester dans le même sentiment d’appartenance à l’unité générale?

Réponse: Mais nous voulons tous avancer! Nous avons atteint une nouvelle sensation lors du congrès, ce n’est pas pour rien que nous nous sommes préparés beaucoup pour cela et avons rassemblé de nombreux amis fidèles. Il n’y avait presque pas de gens qui sont venus par hasard et si quelqu’un s’est présenté, il a disparu dans l’atmosphère générale.

Et maintenant, nous sommes tous intéressés pour que cette union poursuive ce que nous avons accompli. Si tout le monde veut maintenir le même sentiment d’appartenance à un ensemble dans lequel nous aspirons à trouver la propriété mutuelle du don, alors la force supérieure est présente dedans. Elle est cachée pour le moment, mais elle se manifestera graduellement, clairement, et elle brillera. Cela arrivera! Nous sommes déjà en train de découvrir la région dans laquelle cela devrait se produire.

Une union diffère des simples efforts que nous effectuons les uns pour les autres. Maintenant que je sens que je fais partie de l’unité collective, je m’engage à la garder, comme jurant allégeance à mon peuple, mon pays natal. Nous sentons que nous appartenons à notre pays et cela nous oblige à être fidèles. La même chose se passe ici.

En fait, nous avons déjà formé cette union, et maintenant nous avons juste besoin de la renforcer, de la signer. La signature signifie que vous ne pouvez pas vous retirer de vos obligations, même pour un moment. Vous promettez que, quelles que soient les situations nouvelles et les perturbations, vous resterez  fidèle à l’unité collective. C’est ce qu’on appelle la signature d’une alliance.

Vous serez jetés d’un état à un autre état, mais vous garderez votre accord grâce à la puissance du Créateur. Même si nous ne Le révélons pas encore et pour cette raison nous ne pensons pas que tout dépend de Lui, entretemps, nous devrions être soutenus par la peur de perdre ce que nous avons obtenu, car c’est la corde qui nous lie ensemble. Alors, nous serons en mesure de nous rapprocher du don et nous allons comprendre que le Créateur est le garant de notre union.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13, Les écrits du Rabash

L’insupportable fragilité de la vie

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La paix dans le monde:” Premièrement, tout le monde doit bien comprendre et expliquer à son entourage que le bien-être de la société qui est le bien-être du pays et celui du monde, sont entièrement interdépendants. Tant que les lois de la société ne satisferont pas chacun des individus dans le pays, une minorité restera insatisfaite et conspirera contre le gouvernement qu’elle cherchera à renverser.

Autrefois, c’était différent, mais aujourd’hui, en raison du libéralisme, la course aux armements et la structure particulière de la société, même un tout petit groupe de personnes est capable de saper les fondements de pays entiers. Le monde est fragile comme jamais auparavant: la moindre distorsion, tout trouble, tout désaccord, même dans une petite chose, finalement se transforme en un gros problème qui pourrait détruire l’ensemble du bâtiment. La technologie et les moyens de destruction sont allés trop loin, la politique est trop hypocrite, l’ordre social est trop vulnérable.

La même chose arrive dans la famille: Une querelle banale peut disperser ses membres. L’Internet, en général, offre des possibilités inimaginables: plusieurs «gosses», assis en face de l’écran, peuvent faire des millions sur « l’espace virtuel », mais ils peuvent aussi saper les fondements de sociétés, des banques, des pays, de presque tout.

Il s’avère que de nos jours une poignée de personnes peut causer des dommages considérables à l’ensemble du pays. En outre, plus ce pays est développé, plus il est vulnérable et sensible aux attaques des groupes simples.

Le monde est devenu très sensible aux moindres frictions et différences. Cette tension entre ses parties ne fera que croître jusqu’à ce qu’elle nous conduise à comprendre que, que nous le voulions ou non, nous devons trouver un terrain d’entente pour tout le monde, le dénominateur commun, libre de toute forme de désaccord, empreint d’intégrité et de l’unanimité. Cela semble être quelque chose d’absolument irréel et pourtant, la loi de la parfaite unité globale, intégrale se manifeste devant nous plus clairement.

C’est pourquoi le monde a besoin d’un bien-être complet, total. Il ne sera pas capable de vivre fragmenté en parties, secteurs et factions de puissance, il ne sera plus en mesure de lutter dans son propre désaccord. Adeviendra que pourra, mais nous voyons déjà que la nature nous pousse vers l’intégralité. Ce qui n’est pas unifié n’a pas le droit d’exister.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 17/07/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Pourquoi as-tu besoin de ce souci?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La Paix:” les anges demandèrent à Dieu: «qu’est-ce que l’homme pour que Tu te souviennes de lui? Et le fils de l’homme, pour que Tu le protèges? (Psaume 8:5)», c’est-à-dire pourquoi as-Tu besoin de ce souci?

Il y a un proverbe au sujet d’un roi qui possédait une tour remplie de biens, mais pas d’invités. Quel plaisir prend-il alors à avoir une tour pleine ?

« Les Anges » sont l’essence même des forces de la nature, comme la gravité, l’électrostatique, la force magnétique, etc. Et leur question est claire: «Si toute la réalité est Votre force, si ce sont Vos manifestations avant que la question du désir, alors comment cette matière profite de tout ce que vous faites avec elle, en la déplaçant d’un état à un autre état?  »

Le Créateur répond : «Je veux créer un homme comme une fusion d’éléments, une telle combinaison de choses basiques pour que leur lien produise quelque chose de nouveau qui ne soit pas Ma conséquence directe. »

Le degré de l’homme (Adam) est au-dessus des «anges», au-dessus des lois de la nature qui ne laissent aucune place au libre choix. L’être humain se tient sur eux, il dispose d’un libre choix. « Les anges » ne comprennent pas sa création, car ils ne sont que les forces du Créateur agissant dans la création. Et pourtant, dans ce domaine, Ses lois dérivées, subordonnées et immuables, un point particulier de la liberté est révélé.

Il provient du Créateur et vient à l’être créé. Cela signifie que, dans cette création, Il crée quelque chose d’autonome, indépendant – tout d’abord de Lui-même …

Alors, comment? un désir peut-il être indépendant, séparé de Lui, opposé à Lui, et égal par la puissance pour affronter le Créateur? Après tout, cela conduira à des conflits, à s’affronter, au «désastre». « Les anges » ne comprennent pas comment le Créateur qui est le Bien qui fait le Bien peut permettre cela.

Et le Seigneur leur répliqua qu’en effet, il a une tour remplie de biens, mais seule l’humanité y est invitée.

En d’autres termes, ce n’est que si les gens traversent des problèmes et des ennuis que cela les incitera à réfléchir et à obtenir une volonté indépendante, qu’ils seront alors en mesure de prendre part à ce qu’Il a préparé pour eux.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/07/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Comment combler le fossé

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il y a des moments où vous vous sentez fortement impressionnés et ravis, vous devez transmettre cela aux autres. Mais il y a des moments où ça ne marche pas. Quelqu’un est dans un état de descente, l’autre est actif et s’en va, et l’écart ne cesse de croître.

Réponse : C’est effectivement une bonne chose ! Quand tout le monde est dans un état d’ascension, c’est mauvais. Pourtant, il nous sera donné de tels états. Si nous pouvions voir tout le monde autour de nous de l’intérieur, plutôt que des corps, pour voir d’autres paramètres, vous verriez que tout le monde saute de haut en bas. Mais ces sauts sont totalement différents et ils sont tous connectés entre eux.

Question : Mais comment pouvons-nous nous soutenir l’un l’autre afin de ne pas accroître l’écart et pour ne pas empirer les états de descente ?

Réponse : Souriez aux autres, soutenez-vous mutuellement par vos désirs. Faites de votre mieux pour investir tous vos efforts à cet égard. Il n’y a rien que je puisse souhaiter pour vous ou suggérer dans ce cas. Vous devez montrer aux autres que votre cœur est ouvert envers eux. C’est ainsi que vous pourrez les convaincre et les battre.

Du « Premier Jour » du congrès de St. Petersburg »du 12/07/13, Leçon n°1

Une drogue merveilleuse appelée “Zohar”

Dr. Michael LaitmanS’exercez comme «un bœuf à la charge et un âne à la charge» signifie travailler sans ressentir aucun goût dans le travail. Je lis le Livre du Zohar, car le médecin a dit que cela fonctionne comme une drogue qui va m’aider à récupérer. Habituellement, elle est désagréable et assez difficile. Elle est contraire à mes désirs charnels et ce n’est pas à mon goût, mais le médecin l’a prescrit et donc je le fais.

Je ne veux pas éprouver du plaisir dans mon esprit et le cœur par la lecture du Zohar. Bien que la lecture du Zohar m’apporte de la joie, je ne suis pas content parce que je crois comprendre, sentir et suis l’intrigue comme dans un livre d’aventure, suivant les voyages des grands sages comme on suit les grands explorateurs de nouvelles terres et continents. Je suis heureux seulement parce que j’accepte cette lecture comme un médicament.

Ce n’est pas la lecture elle-même qui me donne de la joie, mais le processus que je traverse. Tout d’abord, je suis les ordres des sages, ce qui signifie que je m’incline devant eux. Deuxièmement, j’ai entendu qu’il apporte la joie et du plaisir au Créateur. Enfin, je me corrige de cette façon et me rapproche du Créateur!

Si vous plongez dans le texte, cela signifie que vous opérez dans votre désir de recevoir en essayant de le remplir d’une certaine manière par le cœur et l’esprit égoïste. Ainsi, vous volez l’intensité de votre étude, l’intensité de l’état. Cependant, par la suite, les choses vont tourner dans l’autre sens et il viendra un moment où vous comprendrez tout à coup que vous n’avez rien. Cette douleur égoïste vous fera comprendre que vous avez étudié de la mauvaise manière.

Cette approche n’est pas précise à 100% car comment puis-je essayer de comprendre de quoi traite le Livre du Zohar avec mon esprit corporel? Si vous êtes un scientifique, vous étudiez ce monde avec les outils que vous avez, avec vos émotions et votre esprit, en essayant de comprendre dans votre esprit. C’est ainsi que la science fonctionne dans ce monde et cela est appelé «raison».

Cependant, le monde spirituel est à un niveau différent. Il est dans une dimension où vos émotions et votre esprit n’ont aucun contrôle sur quoi que ce soit. Vous ne pouvez même pas imaginer ce que c’est. C’est sur une fréquence tout à fait différente. C’est comme si vous receviez une fréquence de 100 kilo hertz alors que quelqu’un d’autre travaille sur une fréquence de 100 méga hertz. Ce sont des fréquences totalement différentes: l’une est longue, et l’autre est courte. Elles ne peuvent pas communiquer et ne peuvent générer aucune forme commune.

Comment pouvez-vous parler d’un monde que vous ne pouvez pas percevoir? A quoi pouvez-vous vous raccrocher? A rien! Cependant, vous avez reçu des livres que vous ne comprenez pas du tout et ne pouvez pas comprendre. Vous ne comprendrez rien à moins que vous atteigniez le niveau du livre. Ce niveau de qualité est obtenu en changeant tous vos sens et votre esprit. Tout est changé en vous, et vous recevez de nouvelles émotions et un nouvel esprit, à la place des anciens. Avant cela vous n’aviez pas de connexion avec le livre intitulé «Torah», sauf pour sa qualité unique

De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 02/07/13, Le Zohar

Contact direct avec le Supérieur

Dr. Michael LaitmanIl n’y a pas de d’autre moyen que de s’en tenir à la ligne droite, au meilleur de notre capacité de suivre «la foi au-dessus de la raison. » Ma vaste expérience personnelle montre que beaucoup de mes élèves ont du mal à comprendre ce qu’est la ligne droite, car elle nécessite l’auto annulation, en restant joyeux, et en observant «la foi au-dessus de la raison. » Notre vocabulaire conventionnel ne contient même pas les mots exacts pour décrire cela.

Peut-être que ce sera plus clair pour vous, si je l’expliquais d’une manière différente. Alors que nous sommes à un niveau inférieur, nous recevons de l’aide de la partie supérieure du degré de notre désir de devenir semblable au supérieur. Ce processus se déroule à chaque étape: minéral, végétal, animal et parlant, à la fois dans ce monde et dans les mondes supérieurs. Dans la mesure où des efforts appliqués par l’inférieur dans ses efforts pour devenir semblable au supérieur, il utilise le moins d’énergie du supérieur et oblige ce dernier à prendre soin d’elle. C’est façon dont travaillent les lois de la physique matérielle et spirituelle.

C’est pourquoi, si nous appliquons des efforts pour nous accrocher à la ligne droite, c’est-à-dire de devenir comme lle supérieur, si nous essayons d’approcher Sa forme et copier ses actions, cela signifie que nous avons tendance à acquérir la forme d’un embryon. Nous inclinons à nous annuler face au supérieur. Bien que nous continuons à être dans notre incessant intérêt personnel, nous voulons toujours nous annuler en face du supérieur, y entrer, de sorte qu’il nous reste invisible et imperceptible pour nous abandonner complètement à elle.

C’est ce que nous appelons «la foi au-dessus de la raison», car nous le faisons au-delà de notre connaissance, sentiments et désirs. De ce fait, non seulement nous recevons la Lumière environnante du supérieur, mais aussi nous pouvons nous concentrer ensemble avec d’autres amis et utiliser leur soutien de sorte que notre entourage nous livrera la Lumière pour nous, donc pratiquement nous permettant de grandir dans la spiritualité .

Nous sommes en contact direct avec le supérieur. Non seulement nous laissons la lumière environnante nous influencer, mais nous recevons aussi une véritable Lumière intérieure, le «sang» spirituel («Dam» – du mot « Domem » – inanimé) qui nourrit le fœtus, la Lumière de Nefesh – un niveau inanimé de sainteté.

Pourquoi ça s’appelle «sacré»? C’est parce que c’est déterminée par les choses auxquelles nous aspirons. Il y a de nombreux enseignements, des religions et des méthodologies. Nous devons faire en sorte qu’ils nous conduisent à l’adhésion au Créateur, à l’acquisition de l’équivalence de forme avec Lui, aimer notre prochain comme nous-mêmes, car c’est de ces choses que notre amour pour le Créateur commence.

Si une méthodologie poursuit l’objectif ci-dessus et apporte pratiquement les gens à l’atteindre en leur enseignant, jour après jour, comment développer le désir d’aimer les autres créatures et la façon d’apprendre plus tard l’amour du Créateur, alors cet enseignement est appelé sacré et spirituel. Sinon, il pourrait devenir un poison mortel au lieu d’une potion de vie.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 21/06/13, Shamati

J’envie signifie je grandis

Dr. Michael LaitmanUne personne n’a pas la force de faire une seule action spirituelle. Nous devons avoir un regard lucide sur la réalité, comprendre que nous agissons dans le cadre des lois et des forces strictes, que nous devons organiser pour nous-mêmes. C’est pourquoi, si elle ne se connecte pas avec l’environnement correctement, afin de se connecter à travers lui à la source de la méthode de correction, c’est à dire,à  l’enseignant, et à travers l’enseignant à la Lumière qui ramène vers le Bien, alorselle tournera constamment  à l’intérieur de ses désirs et aspirations que l’enferment dans ce monde.

Elle  ne pourra jamais aller au-delà des limites de ce monde. Et quand elle apprendra quelque chose, en fin de compte, elle restera avec la même nature avec laquelle elle est née et restera au même niveau. Il est possible d’atteindre un degré plus élevé seulement si la personne reçoit un nouveau désir additionnel, qualitativement, plutôt que d’augmenter ses besoins terrestres communs pour l’argent, la maison familiale, la puissance et la connaissance.

Elle peut obtenir tout cela dans ce monde. Mais si elle a besoin de passer du plan terrestre de «l’argent-famille-pouvoir-savoir» au suivant, une dimension supérieure, alors elle a besoin d’un désir tout à fait différent – la nécessité del’attribut de don – parce que notre monde est basé uniquement sur le désir de recevoir. Le monde spirituel est basé sur le don, auquel une personne doit être  attirée et aspirer à la plus grande richesse: le désir qui pourra lui servir de levier, un tremplin.

Elle doit souffrir parce qu’elle n’est pas capable d’aimer et de donner, mais est-ce possible? Seule la jalousie envers d’autres personnes qui lui apparaissent grandes, attrayantes et importantes peut l’aider.Elle découvre qu’elles sont heureuses d’avoir  la capacité de donner, elles trouvent quelque chose d’inhabituel dans cette propriété du don, et par rapport à elles, elle n’est rien.

Si elle a le point dans le cœur, elle commence à les envier. Sans ce point, elle n’a rien pour tenir le coup, n’a aucun organe de détection pour sentir qu’ielles ont quelque chose de spécial qu’elle ne possède pas. Elle ne sentira même pas qu’il lui manque quelque chose. C’est comme une personne qui aime la musique et rêve de devenir un musicien elle n’enviera pas celui qui veut devenir physicien. La physique et la poésie sont des mondes complètement différents.

Cela fonctionne aussi dans l’aspiration spirituelle. Ce n’est que si une personne a le point dans le cœur, qu’elle a au moins une première occasion d’envier les gens qui sont dans la propriété du don. Au début, elle est attirée, car cela semble mystique, promet des capacités surnaturelles, la puissance de l’esprit, la capacité de gérer sa propre vie et celle d’autrui, avoir du pouvoir sur l’ensemble de la création.

Autrement dit, au début, la propriété du don est vêtue de toutes sortes d’ornements matériels, pas au niveau physique « nourriture-famille», mais au niveau de « l’argent-pouvoir-savoir. » En substance, tout se résume à une chose: le pouvoir de domination (le pouvoir de l’argent, le pouvoir de la connaissance). C’est un désir purement égoïste, mais elle espère qu’elle va atteindre le succès dans la révélation du monde spirituel.

S’il a un fort désir, alors au départ il lui semble qu’elle progresse rapidement et avec succès, mais plus tard, elle découvre soudain qu’elle est loin derrière, et qu’elle ne peut pas vraiment communiquer avec les autres. D’autre part, l’homme entend que la connexion est le principal outil d’avancement. Il commence à détester cette méthode, mais n’a nulle part où aller.

Là, une bataille décisive a lieu, de laquelle nombreux sont ceux qui s’évadent. Mais il y a ceux qui restent. Ils augmentent leur point parce que, en raison de l’impuissance qu’ils ressentent, ils se rendent à l’environnement. Alors ils commencent finalement à comprendre que la spiritualité n’est pas dans l’argent, le pouvoir ou la connaissance, mais seulement temporairement, elle s’est revêtue de ces ornements matériels afin de conduire une personne plus loin.

Et maintenant, la spiritualité le tire plus loin vers le haut parce qu’il commence à apprécier la propriété du don et de l’amour pour l’autre en lui même. Il estime que cette force même, cette propriété est exceptionnellement élevée et unique, elle est au-dessus de ce monde et possède l’essence divine. Précisément ces forces du don dirigent le monde.

Peu à peu, la personne s’incline plus bas et annule sa nature égoïste, acceptant de s’annuler elle-même devant l’attribut de don. Tout ce travail a lieu au sein du groupe. L’influence de l’environnement est le seul facteur de ce changement de valeurs dans laquelle le don,  et l’amour pour l’autre devient plus important pour une personne que les bonnes choses habituelles: la nourriture, l’argent, la famille, le pouvoir et la connaissance.

Elle est de plus en plus imprégnée du désir de donner de l’environnement, et donc elle arrive à l’étape du chemin qui est appelé «Lo Lishma. » L’homme investit tous ses efforts et fait tout son possible pour augmenter la part de « Lishma » dans « Lo Lishma « , c’est à dire qu’il donne et donne, désireux d’être impliqué dans la propriété du don, mais s’attend toujours à obtenir quelque chose en retour. Pour le moment, c’est encore le don égoïste, pour le bien de la réception, mais il se rapproche du don altruiste.

Ici, il a besoin de l’humilité, l’auto-annulation, la grandeur de l’objectif, du groupe, de l’enseignant, du Créateur. Tout cela devient très important pour lui, et à l’exception de cela, il n’y a rien d’autre … Tout ce dont il rêvait avant est progressivement dévalué: d’abord l’argent, après c’est l’honneur, puis le pouvoir. Sur qui a-t-il besoin de régner et pour quoi faire? Il veut que la Lumière supérieure règne sur lui. Autrement dit, ce n’est pas seulement le désir de se dominer soi-même, mais le désir de se prosterner devant la Lumière afin qu’elle puisse faire son travail.

L’homme découvre sa faiblesse en tout: Il ne peut ni s’annuler ni même acquérir la propriété de don sans réserve. Il ne trouve pas un seul petit morceau du don et de l’amour pour l’autre à l’intérieur de lui-même, mais il ne peut pas dominer son égoïsme non plus. Il sent qu’il est nu et impuissant. Parce qu’il est plus intéressé par la richesse, l’honneur et la connaissance, il ne lui reste rien sauf le point dans le cœur que l’on appelle le signe de l’alliance avec le Créateur. Supposons qu’il apprenne tout ce qui se passe dans le monde, tout de la science inventée par l’humanité. Mais tout cela est inclus dans la même lumière, et dans sa vraie forme directe, au lieu de la forme postérieure inversée, sur laquelle toute la science et la connaissance terrestre sont basées.

Comme conséquence, il reste dépendant uniquement de la Lumière qui corrige qui vient à lui à travers l’ensemble de l’échelle des mondes spirituels, par l’enseignant, à travers le groupe, à la condition sine qua non qu’il souhaite retourner à travers eux tout ce qu’il a au Créateur. La Lumière directe et la Lumière Réfléchie s’habillent l’une dans l’autre.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 24/06/13, Shamati N°175