Daily Archives: 28 juillet 2013

Pénétrez dans le nouveau monde par le chas d’une aiguille

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Lettre 17: Car le chemin de la vérité est une ligne très mince sur laquelle on marche jusqu’à ce que l’on arrive au palais du Roi.

Celui qui commence à marcher au début de la ligne a besoin d’être très attentif afin de ne pas dévier à droite ou à gauche de la ligne, ne serait-ce que d’un fil de cheveu. Il en est ainsi parce que si dans un premier temps l’écart est d’un fil de cheveu, même si après on continue complètement tout droit, il est certain qu’on n’arrivera plus au palais du Roi, car on ne marche pas sur la ligne correcte.

Ce n’est pas clair comment on peut garder la bonne direction si l’on a déjà dévié. Donc, c’est un avertissement très sérieux. Comment puis-je savoir que je n’ai jamais eu tort auparavant? Est-il possible de choisir correctement si je suis maintenant à un certain point après avoir fait une erreur? Puis-je trouver la bonne direction et avancer si je me trouve au mauvais endroit?

C’est une situation très incertaine et effrayante. Comme vous tous, j’ai fait beaucoup de tours au long de ma vie. J’ai été désorienté et pris la mauvaise direction. Alors, comment puis-je trouver la bonne direction après tout cela? Même si je le trouve, va-t-elle corriger toutes mes corruptions précédentes?

Ces questions rendent notre état très incertain. Comment puis-je avancer si je ne suis pas sûr que j’aie suivi le droit chemin? Combien de fois suis-je parti dans la mauvaise direction?

Donc, celui qui marche sur la véritable ligne de préparation à l’œuvre de Dieu (Israël, la Torah, et le Créateur sont un) doit toujours se tester pour voir s’il souhaite ces trois aspects ci-dessus avec la même intensité, comme la fin de l’acte est égal à son début. Si l’on veut l’un d’eux plus que le deuxième ou le troisième, alors on dévie du chemin de la vérité, et tu dois bien comprendre ceci.

Ceci est le sens de «Ouvrez pour moi une ouverture de repentance, comme le chas d’une aiguille, et je vous ouvrirai les portes par où des charrettes et les voitures pourront entrer ». Interprétation: l’ouverture n’est pas pour l’entrée et la sortie, mais pour l’insertion du fil de couture et le travail.

De même, vous avez à implorer seulement le commandement du Supérieur, travailler, et alors je vais vous ouvrir une porte: comme l’entrée d’une grande salle. C’est le sens du nom explicite dans le paragraphe «  mais dans chaque acte (orthographié comme Hall – Grande SALLE, en hébreu) je vis, et toute la terre sera remplie de la gloire du Seigneur. » 

Le chas d’une aiguille parle du souci d’unir Israël, la Torah, et le Créateur en un point. Nous nous inquiétons constamment de cela et ce point devient plus petit et plus ciblée. Afin d’atteindre constamment plus nous devons unir tous les 613 attributs, ce qui signifie les désirs qui s’éveillent en nous et qui sont à l’opposé les uns des autres et présentent différentes conditions: ceux d’Israël, ceux de la Torah et ceux du Créateur. Nous devons unir tout cela en un seul ensemble, dans l’unité.

Si nous pouvons amener tout à une telle unité, cela signifie que nous recueillons tout en un point, dans le chas d’une aiguille. Quand nous nous concentrons sur un point à travers un instrument optique, nous pouvons voir une ouverture dans cela qui mène à un monde nouveau.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 24/07/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Avec l’aide de la simple psychologie de l’égoïsme

congrès, groupeIl est nécessaire d’atteindre le point où toute votre vie est dans les amis, ensemble avec eux dans l’unité collective, où il n’y a pas de différence entre nous. Nos corps disparaissent, et il y a seulement le désir que ressent le plaisir de la connexion et n’est pas déchiré. Toutes les parties non seulement veulent s’unir, mais ont déjà adhéré à l’autre et sont dissous dans l’unité d’ensemble, après s’être tourné entièrement en matériaux homogènes, uniformes.

Toutes nos caractéristiques et différences y disparaissent parce que nous nous complétons les uns les autres tellement nous devenons une seule unité, si bien que je ne m’inquiète pas à qui sont ces mains, à qui appartient ce cerveau, à qui est ce dos. Tout est collectif comme l’image d’une seule personne. Nous commençons à sentir la force dans cette unité que fait revivre cette image globale que nous avons construit, qui est appelée l’être humain, Adam. Cette force qui l’anime est appelé le Créateur.

Nous devons nous efforcer pour cela et y vivre tout le temps. A chaque instant, nous devons rechercher les moyens de renforcer cette forme où nous venons à aimer le Créateur à travers l’amour des amis. Si, pendant un moment, j’abandonne cette recherche et ne renforce pas cet état, je tombe immédiatement. Je crois que ce ne sera pas tout de suite, mais il n’y a aucun doute que je suis tombé. Il est possible de se déplacer uniquement dans un sens ou un autre. Il n’y a pas d’états fixes dans la spiritualité. Ne pensez pas que vous pouvez vous arrêter et vous reposer. Que vous le vouliez ou non dans le monde spirituel, il est nécessaire de sentir vers où vous vous dirigez à chaque seconde: vers l’unité avec tout le monde ou dans la direction opposée. C’est soit l’un soit l’autre.

La peur tremblante est nécessaire ici, ce qui est le Premier Commandement, et sans laquelle vous ne pouvez même pas espérer d’avancer un peu. Si certain objectif matériel de ce monde me demande de changer de direction – à réfléchir sur le groupe, à la connexion avec le Créateur pour nous aider à accomplir cette tâche matérielle – alors c’est déjà bien, car cela change ma direction.

Au moins, je ne me dirige vers un intérêt personnel, mais vers l’intérêt de quelque chose de collectif, avec tout le monde. Déjà cela nous oblige à nous rappeler que nous avons besoin du Créateur parce que sans Lui, nous ne réussirons pas

Si cela n’existe pas, alors un souffle plus fort doit être envoyé à nous afin que nous sentions notre impuissance, de même que le monde entier, et nous sommes obligés de nous rappeler que seul le Créateur peut nous aider. Personne d’autre ne le peut. La chose principale est de changer de direction. Dès que nous le faisons et nous commençons à travailler dans le bon sens de l’unité, à clarifier quoi et pourquoi nous avons besoin de cette connexion, nous modifions immédiatement l’objectif et les moyens.

Tout d’abord, nous avions besoin du Créateur pour réussir à atteindre les divers objectifs externes, et maintenant nous comprenons que les objectifs externes ont été délibérément placés devant nous pour nous effrayer et nous obliger à rappeler le Créateur. Ainsi, nous sommes réveillés sur la base d’un égoïsme psychologique simple.

Pour le moment, il s’agit d’une approche purement égoïste, mais elle nous apprend à ne pas quitter la «sainteté». Après tout, il y a la sainteté même dans cette connexion.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 16/07/13, Les écrits du Rabash