Question: Votre commentaire pendant le cours matinal a cassé tous nos plans! Alors, comment pouvons-nous rester en groupe pendant le congrès?
Réponse: Toutes ces conditions sont pour le 1%, pas pour les 99%.
Le groupe est divisé en hommes et femmes, isolés les uns des autres dans des salles différentes. Les femmes distraient les hommes de l’objectif. Il est préférable pour les hommes de rester trois jours ensemble. Vous avez besoin de tout préparer à l’avance. Habituellement, les hommes se rassemblent dans leur centre. Leurs fils adultes, à partir de l’âge de 13 ans qui sont passés par la préparation, peuvent être avec eux.
Les femmes peuvent se réunir au domicile de quelques unes, elles peuvent aller et venir (les femmes sont exemptées des actions qui dépendent du temps).
Ne pas inviter des étrangers ni même d’anciens étudiants qui n’ont pas participé à la préparation du congrès. Nous avons étudié que la préparation est la chose principale!
Ceux qui se sont engagés dans la préparation doivent ressentir ce que cela signifie d’être dans une intention collective et quels facteurs peuvent devenir un obstacle à la réussite, que nous espérons tous.
Bonne chance à nous tous,
Dr. Michaël Laitman
Baal HaSoulam, “600,000 âmes”: Il est dit qu’il y a 600 000 âmes et chacune est divisée en plusieurs étincelles. Nous devons comprendre comment est-il possible de diviser le spirituel, car au début seule une âme fut créée, l’âme d’Adam Ha Rishon?
Selon moi, Il n’y a vraiment qu’une seule âme, comme il est écrit : (Genèse 2 : 7) « et il insuffla dans ses narines le souffle de vie ». La même âme existe dans tous les enfants d’Israël, entière en chacun d’eux comme dans Adam Ha Rishon, car le spirituel est indivisible et ne peut être coupé – comme c’est le cas pour les choses matérielles.
Ainsi, dire qu’il y 600 000 âmes et étincelles d’âmes qui sont apparues, mais elles sont divisées par la force du corps de chacun. Au début, le corps se divise et lui dénie complètement la lumière de l’âme, et par la force de la Torah et de la Mitsva, le corps se purifie, et à la mesure de sa purification l’âme générale l’illumine.
Il n’y a qu’un seul désir en réalité. La Lumière a créé un désir, et elle fonctionne sur lui. Elle le restreint, met des Massakhim (écrans) sur lui, et fait des Partsoufim et des mondes. Cependant, le désir reste le même désir. Le mot « mondes » (« Olamot » provient du mot « dissimulation » en hébreu), se réfère à la dissimulation de la lumière dans notre perception et nos sentiments. C’est comme regarder le monde sans lunettes et de voir un monde flou. Les mondes spirituels sont des images de plus en plus précises et plus claires qui sont révélées par des « lunettes spirituelles» que je change à chaque fois que je me corrige, jusqu’à ce que j’atteigne le monde de Ein Sof (Infini), ce qui signifie l’ensemble de la correction.
Ainsi, tout est au sujet d’une perception individuelle et non d’une réalité extérieure qui existe réellement. L’image du monde dépend de la personne qui l’atteint.
Dans l’ensemble, il y a une âme, mais chacun la perçoit en fonction de son degré de préparation. Nous sommes toujours au même endroit, dans le même système, mais chacun est relié à cela émotionnellement et mentalement dans une mesure différente, selon sa réalisation et sa compréhension. C’est comme un nouveau-né qui ne perçoit presque rien. C’est seulement au bout de quelques mois qu’il commence à percevoir quelques détails de l’image entière. C’est comme s’il éait à la fois dans un état de dissimulation dans une partie et dans un état de la révélation dans un autre, et d’abord la dissimulation est beaucoup plus grande que la révélation.
Une personne perçoit peu à peu plus clairement où elle est en conformité avec son avancement et à son développement. Nous ne parlons pas de quelque chose de nouveau, mais de la révélation qui fait partie de notre perception. Donc, tout notre développement est afin d’éveiller, de construire, et de préparer un tel récipient de perception qui sera sensible à la révélation de la réalité immuable éternelle.
Notre hypothèse de base est qu’il n’y a qu’une seule âme dans le monde, un désir de Malkhout de Ein Sof, et nous atteignons cet état dans une certaine mesure comme si on regardait à travers différents types de verres qui déterminent le niveau de notre proximité avec cela .
De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 05/07/13, “Aime ton prochain comme toi même”
Baal HaSoulam, Talmud Esser Sefirot, partie 3, chapitre 8, « Histaklout Pnimit« , article 88: Tout ce que nous avons à faire est de clarifier une fois de plus et élever toutes les âmes qui sont tombées depuis Adam HaRishon (premier homme) dans le Klipot (coquilles) et les ramener à leur racine tout comme elles l’étaient avant le péché de l’arbre de la connaissance.
Et où est le point d’éclatement, le point où mon «moi» est révélé? D’où ça provient? C’est le résultat de l’éclatement, puisque tout autre chose que l’éclatement est la Lumière supérieure et est l’unité et la connexion. C’est à cause de l’éclatement qu’un «court-circuit» entre le désir de recevoir et le désir de donner est créé.
Puis ce point du « moi » est révélée et seulement par nos efforts pour nous connecter pouvons-nous découvrir ce point et faire le travail que nous avons à faire en contraste à cela: pour passer de «je» au «rien» au Créateur, et «rien» ne signifie pas qu’Il n’existe pas, cela signifie qu’il existe réellement et remplit tout et qu’ « il n’y a rien hormis Lui».
Cela signifie que notre objectif est de seous connecter en permanence et nous serons tous «réduits» autant que possible. Par cela, nous découvrons deux choses ensemble, à la fois le «soi» et le «rien», le Créateur. Entre eux, je vais découvrir toute l’échelle spirituelle autour de laquelle il y a tout le cercle, tout d’Ein Sof (Infini).
Si nous commençons à monter cette échelle de bas en haut, si nous montons d’un niveau à l’autre, nous connectons tout ce que nous devons corriger, tout le cercle, à l’exception de la partie que nous ne pouvons pas s’approcher, appelée «cœur de pierre». Quand j’élève une ligne, cela signifie que je corrige non seulement cette ligne, mais toute la région qui n’est pas encore révélée, je corrige les dix Sefirot sur la ligne, et tout le reste est la Lumière Environnante. Mais c’est déjà une Lumière Environnante qui est faite des différents couplages que j’ai fait. J’ai reçu la Lumière Intérieure dans l’accouplement et en contraste avec elle la Lumière Environnante. Puis je m’élève au niveau suivant. C’est en fait la totalité du récipient corrigé. La Lumière Environnante est dans le « cœur de pierre » qui sera corrigé à la fin de la correction par « Rav pealim mekabtziel. »
En ayant créé un récipient entier corrigé je monte à la ligne suivante, au niveau suivant. Alors je continue ma ligne et d’acquiers une plus grande Lumière Intérieure et, par conséquent, également une plus grande Lumière Environnante. Ainsi, je clarifie les deux à chaque fois.
De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 04/07/13, «De la haine à l’amour par la Lumière qui ramène vers le Bien »
Baal HaSoulam, “Introduction à l’étude des dix Sefirot,” Point 4: Le Seigneur Lui-même place la main de l’homme sur le bon destin, à savoir, en lui donnant une vie de satisfaction et de plaisir dans sa vie matérielle, remplie de tourments et de douleurs et qui est vide de sens… Il n’y a pas de plus importante prise par la main de la part du Seigneur que celle-là.
Le choix de l’homme est seulement de se renforcer, parce qu’il y a certainement grand effort et labeur avant qu’il n’ait purifié son corps et puisse observer correctement la Torah et les Mitsvot, c’est-à-dire, non pour son propre plaisir mais pour donner satisfaction à son Créateur, ce qui est appelé Lishma «en Son nom», car ce n’est que de cette façon, que l’homme mérite la vie de bonheur et de plaisir accompagnant l’observance de la Torah.
Avant d’arriver à cette purification, il a certainement le choix de se renforcer dans la bonne voie, par toutes sortes de moyens et d’artifices et il fera tout ce que sa main trouvera la force de faire, jusqu’à achever le travail de purification sans tomber à mi-chemin, à Dieu ne plaise, sous le poids du fardeau.
Comment pouvons-nous comprendre cela? En fait, ces mots sont accablants: Le Créateur me tient « par les oreilles» ou «par les épaules » et dirige chacun de mes pas à travers des plaisirs ou des souffrances, c’est-à-dire qu’Il peut faire avec moi tout ce qu’Il veut. Et en plus de cela, il y a quelque chose dans laquelle je dois me « renforcer » moi-même au-dessus de ce qu’Il m’envoie.
En conséquence, je n’ai pas le choix dans la vie de tous les jours car je suis sans cesse poussé par le plaisir et la souffrance. Ma nature obéit automatiquement à leur dictature, et il n’y a rien que je puisse faire à ce sujet. Un mécanisme en moi tourne toujours mon visage vers le plaisir et mon dos à la souffrance. La «voiture» ne peut esquiver le mal et tourner vers le bien.
En quoi puis-je me renforcer alors? Comment puis-je prendre le pouvoir sur le «corps»? Comment puis-je résister aux «ordres» du Créateur? Qui me dirige d’en haut au degré « animal »? Est-ce seulement possible?
Le fait est que, en dehors de la volonté du Créateur, il y a un autre facteur que je peux utiliser: l’influence de l’environnement. Ainsi, je vais contre le Créateur, contre sa nature, et j’obtiens quelque chose au-dessus du niveau « animal », deviens quelque chose plus grande.
Baal HaSoulam, «La Liberté»: Par conséquent, celui qui s’efforce de choisir continuellement un meilleur environnement est digne de louange et de récompense. Mais là encore, ce n’est pas en raison de ses bonnes pensées et les actes, qui viennent à lui sans son choix, mais à cause de ses efforts pour acquérir un bon environnement, qui lui apporte ces bonnes pensées et les actes.
Par conséquent, il est clair que nous avons la liberté de construire, au-dessus du niveau « animal », le degré de l’homme – l’être humain, qui sellera un «animal» et gérera sa nature. Pour ce faire, une personne utilisera également deux forces, mais elles seront différentes: Maintenant, elle va définir le bien et le mal au moyen d’un bon environnement qui la remplit.
Ainsi, le Créateur contrôle une personne au niveau de la «raison», mais l’autogestion est réalisée « au-dessus de la raison. »
La clé ici est la mesure dans laquelle je m’intègre dans l’environnement correct et suis absorbé par lui. Mon bon avenir ne dépend que de cela.
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 07/07/13, Préparation congrès de Saint-Pétersbourg, «Principes pour construire un meilleur environnement, » Leçon 4
Le Baal HaSoulam, Lettre 19 : « Cependant, en raison de la brisure des récipients, toutes les Otiot (lettres, ndt) ont été éjectées à des conduites corporelles et aux gens. Quand on se corrige et que l’on atteint la racine de son âme, on doit les recueillir par soi-même, une par une, et les ramener à la racine, à la sainteté. C’est le sens de « se juger soi-même et le monde entier sur l’échelle du mérite. » La question de l’union du Créateur et de la Divinité… »
Vous ne manquez de rien, sauf de sortir vers le « champ béni par le Créateur » pour rassembler tous les membres qui se sont séparés de votre âme et pour les combiner en un seul corps. Et c’est un corps parfait où le Créateur instille Sa Divinité à perpétuité, sans aucune interruption.
Nous ne comprenons pas comment le monde est connecté et ce qui nous est révélé, mais en attendant, ce qui se révèle à nous chaque minute est exactement ce que nous devons corriger. Même si nous ne pouvons pas tout examiner profondément et faire les bonnes corrections, nous devons toujours continuer de retourner aux connexions car la connexion est l’expression de l’amour à des niveaux plus élevés.
Cela aussi signifie « cultiver le champ, béni par le Créateur. » Travailler sur la connexion est ce qui nous amène à « Aime ton prochain comme toi-même. » Nous devons voir l’image de la connexion dans tous les amis, dans toute l’humanité, et même dans le minéral, le végétal et la nature animée. C’est parce que Malkhout inclut tous ses niveaux précédents, et sa quatrième phase devient responsable de la phase de la racine et de la phase un, deux et trois après la « restriction » et l’apparition de la Lumière Réfléchie ».
Nous devrions comprendre que nous voyons tout dans Malkhout. De la quatrième phase de la quatrième, nous observons la phase de la racine, la phase un, deux et trois. Maintenant, c’est notre monde entier, et plus tard nous découvrirons les mondes spirituels par le Massakh (écran) et la Lumière Réfléchie.
Cependant, dans l’ensemble, je suis dans Malkhout, qui semble brisée, et je dois connecter toutes ses parties en une seule. Toutes ses parties sont séparées de moi par mon ego et ma haine, et je les connecte au-dessus de la haine.
Je ne peux pas annuler mon ego et ma haine, mais comme il est écrit : « L’amour couvrirq tous les péchés. » Je laisse les péchés, la haine, la répulsion et tous les autres attributs négatifs en dessous, je les limite, et je construis un nouveau récipient au-dessus d’eux.
De la 3ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale du 05/07/13, « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »