Monthly Archives: mars 2014

La base de l’indépendance est le détachement du Créateur

Dr. Michael Laitman« L’Indroduction à la Kabbale » – est une introduction très importante écrite par Baal HaSoulam pour préparer l’homme à l’étude du livre du Zohar avec le commentaire Soulam. Grâce à cette introduction l’homme peut au moins se rapprocher d’une certaine manière de ce commentaire, sinon sans le commentaire Soulam, le livre du Zohar nous serait absolument incompréhensible. Cette introduction comprend l’ensemble de la Kabbale liée à la propagation des mondes de haut en bas et dévoilée par Ari dans son livre « L’arbre de la Vie. »

Cette propagation des mondes a été découverte déjà par Abraham, puis décrite dans la Torah par Moïse, mais sous une forme dissimulée, cryptée.

Tandis qu’aujourd’hui nous l’étudions pour son application pratique et pour cela nous devons la découvrir sous une forme claire, adaptée à la réalisation et à l’utilisation.

Pour cette raison le Baal HaSoulam explique toute cette science depuis le début, depuis la Source qui génère l’idée de la création et de quelle manière, suivant cette idée, la création a été créé et matérialisée. Le Créateur, la force supérieure de don et d’amour créé quelque chose en dehors de Lui-même qui doit être Son contraire. Si le Créateur – est la force de don, il doit créer la force de réception.

Aussitôt après sa création, la force de réception disparaît à l’intérieur de la force de don, c’est-à-dire qu’elle est contrôlée par celle-ci à cent pour cent. Et pour cette raison la création semble ne pas exister. Puisque ce n’est pas le matériel qui compte, mais l’existence d’une indépendance du Créateur – mais elle ne l’a pas.

Alors la question se pose, comment peut-elle exister? Comment est-il possible de générer quelque chose qui peut devenir ensuite entièrement indépendant? Tout ce qu’il a – il l’a de Moi et ce fil ne peut pas être coupé. Ce n’est pas possible que la création ait quelque chose de nouveau, car d’où elle peut le recevoir ? – c’est aussi de Moi. Il n’y a rien qui existe dans le monde en dehors de Moi.

Alors, comment est-il possible d’amener la création à l’indépendance? C’est comme si ça niait et détruisait l’unicité du Créateur dans l’univers. C’est paradoxal, car s’il n’existe qu’une seule Source qui génére tout et qu’il n’y a rien au monde hormis cette source, alors comment cela peut-il se faire que la création aurait une certaine indépendance, à tel point qu’elle pourrait même être contre son Créateur, et non pas artificiellement, mais véritablement de son propre gré ?

Ici se cache une très grande profondeur qui nous est incompréhensible.

Nous pourrons comprendre cette indépendance qu’à la fin de la correction.

Pour l’ínstant nous devons étudier toutes les étapes suivant lesquelles le Créateur a créé la création de telle manière pour pouvoir lui donner la liberté.

Cette indépendance consiste en ce que la création est coupée du Créateur, mais toutefois elle possède ses propres forces, ses sentiments et sa propre raison, tout ce qui est nécessaire pour exister de façon indépendante. Et de ne pas exister tout simplement, mais de déterminer ses actions, son autonomie d’une telle manière pour arriver à s’éléver au niveau du Créateur. Un tel processus et un tel résultat nous paraît absolument irréalisable.

Par conséquent, le désir de recevoir créé par le Créateur comme Son opposé et entièrement dirigé par Lui doit passer par une suite de transformations pour obtenir une autonomie, une force qui lui permettra d’établir son indépendance selon son esprit et ses sens.

Pour ce faire, le désir de recevoir se détache du Créateur et après adhère à Lui de nouveau, se détache et adhère à Lui plusieurs fois – c’est-à-dire passe des montées et des descentes. Grâce à ça, nous commençons à comparer ces états, à apprendre un état de l’autre: d’abord nous comparons chaque montée et chaque descente et après toutes les montéees et toutes les descentes les unes par rapport aux autres.

C’est de toute cette expérience progressive de comparaison des montées et des descentes et de l’analyse des états suivants par rapport aux états précédents que notre esprit et notre perception se forment. La comparaison de toutes sortes de montées et de descentes et de toutes sortes de corrélations qui s’entrelacent entre elles, développe nos sensations et notre esprit.

En fin de compte, l’étude du Créateur conduit la créature à l’indépendance, comme il est dit : « grâce à Tes actions nous Te connaîtrons. » La création étudie comment le Créateur la traite et se forme en fonction de ça. Il s’avère alors que la base de l’indépendance – c’est le détachement du Créateur !

De l’article  » Introduction à la Kabbale>>, p.4 . Etant donné que la lumière et le récipient sont étroitement liés entre eux, le désir de recevoir s’annule par rapport à la lumière. Le récipient ne prend une forme déterminée qu’après la première expulsion de la lumière, puisque aussitôt après la sortie de la lumière le récipient commence à éprouver un désir ardent pour qu’elle revienne.

C’est ce désir ardent qui détermine la forme appropriée du désir de recevoir. Après que la lumière revient dans le récipient à nouveau (c-a-d que le lien entre le Créateur et la création se renouvelle), ils devienent déjà des objets différents – le Créateur et la créature, (la création reçoit déjà son indépendance) le récipient et la lumière ou un corps et la vie. Prêtez bien attention à ça – puisque ce sont des concepts les plus profonds.

 

De la leçon sur <<Introduction à la Kabbale (Ptiha), 02/03/2014

 

Il n’y a pas de problèmes qui ne puissent pas être surmontés

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous dites qu’il n’y a pas de problèmes qui ne puissent pas être surmontés. Alors pourquoi y a t-il des cas où les perturbations restent malgré tout ?

Réponse: La seule raison est la faiblesse de la connexion préliminaire à l’enseignant, au groupe et aux sources.

Il n’y a pas de perturbations qui ne puissent pas être surmontées. Une pensée ou un désir nous est toujours envoyé comme ça, et il est possible de le surmonter. Le niveau suivant apparaît devant nous et il est possible de l’approcher, soit par la voie de souffrances ( Béito – « en son temps ») ou de la bonne façon ( Akhishéna – J’accélèrerai). Si nous passons par la voie de souffrances, elles nous entourent à tel point que nous sommes prêts à surmonter l’obstacle qui est placé devant nous par tous les moyens. Mais pour cela, nous payons avec du temps et du sang.

Si nous allons dans la bonne voie, alors nous surmontons rapidement la perturbation parce que nous sommes connectés aux amis, aux livres, et à l’enseignant dès le début et nous savons que la perturbation vient du Créateur. Nous pouvons garder cette pensée comme un bouledogue et ne pas la laisser partir, même un instant : «  tenir au moins un peu plus longtemps , une seconde , puis une autre  »

Ne pensez pas à ce qui nous attend ! Un bon athlète sait qu’il doit tenir une autre seconde puis une autre , l’une après l’autre, mais c’est seulement dans ce cas que nous aurons la force . Et quelqu’un qui pense à l’avance n’est pas assez fort psychologiquement. Nous avons seulement la force si nous pensons à l’heure actuelle et si nous concentrons le temps , le lieu et l’effort, de toutes les circonstances en un point.

Ce n’est pas la perturbation elle-même, ni sa forme , ou les circonstances, rien ne dépend de nous, sauf la connexion au centre du groupe .

Accueillez correctement toutes les conditions du progrès

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pour que notre demande de spiritualité soit correcte, nous avons besoin d’y inclure la connexion, l’annulation mutuelle de l’un vers l’autre, ainsi que le monde entier à qui nous transmettons notre connexion. Sur quoi, par-dessus tout, devons-nous nous concentrer, est-ce  sur notre attaque interne ?

Réponse: Aucune attaque n’est nécessaire. Nous avons toujours besoin de nous renforcer en même temps, car le système en qui nous sommes est une partie intégrale et éternelle.

Nous avons besoin de vivre dans un état ​​d’unité et alors nous comprendrons que nous sommes dans ce volume tout le temps, que nous sommes éternels et parfaits ! Et tout le reste est décousu, endommagé et la mort, nous détache de toute éternité, de l’accouplement parfait entre nous. Essayez d’imaginer pour vous-mêmes où sont l’éternité et la plénitude , où est notre existence, et pourquoi elles sont différentes et vous verrez que ce sont deux plans parallèles. Ce n’est pas la peine de tomber dans le plan inférieur.

Question: Mais si je ne suis pas en attaque tout le temps, alors apparemment je tombe.

Réponse: Mais n’attaquez pas. Il n’est pas nécessaire d’attaquer les Klipot (forces impures ), il est simplement nécessaire de comprendre qu’elles viennent pour votre bon développement . Vous pouvez appeler cela une attaque si c’est plus facile pour vous.

Après cela, vous commencerez à aimer les Klipot, bénirez le mal comme le bien, parce que tout cela est nécessaire pour votre avancement. Et même plus que cela, l’ensemble de ces troubles sont le moteur de notre progrès.

Question: Il s’ensuit que nous avançons à cause des perturbations .

Réponse: Certainement ! Car c’est tout notre matériel ! Il vous est révélés de plus en plus. Imaginez que votre intellect et votre désir deviennent beaucoup plus importants et si vous les utilisez correctement, alors en conséquence les pouvoirs en vous grandissent ainsi. Et c’est ainsi que vous grandissez.

Dans notre monde un enfant grandit parce qu’il accepte et digère la nourriture. Ce processus très complexe se construit aussi sur les problèmes de traitement ce qui est tout à fait naturel pour lui.

Le Rav apprend au groupe à marcher

Dr. Michael LaitmanQuestion : Nous savons que pour être connecté au Rav (enseignant), cela est possible uniquement par la réalisation de l’équivalence de forme, le même désir. Mais souvent, lorsque le Rav se tourne vers nous avec une certaine tâche, tout à coup il est clair que la personne n’est pas prête à l’effectuer parce que c’est contre sa compréhension et son intime conviction. Il s’avère qu’elle a un million de choses qui sont plus importantes, et avec cela elle manque cette occasion de se connecter avec son professeur. Comment le groupe peut-il donner à une personne le pouvoir de saisir cette occasion immédiatement et de la transformer en un lien, rendant son désir semblable au désir du Rav ?

Réponse : En fait, le désir du Rav est le désir du groupe. C’est ce désir qui doit être dans le groupe mais qui n’a pas encore été atteint : ceci devient le désir du Rav.

Le Rav n’a pas de désir propre. Où pourrait-il prendre un désir avec lequel s’approcher du groupe, des étudiants, de la leçon, de tout ? Il prend le désir général du groupe et en fonction de cela, il agit et a un comportement. Ce n’est pas le désir qui est dans le groupe pour le moment ; c’est plutôt ce désir qui doit être dans le groupe. Et par conséquent, il est leur guide.

Le groupe est dans un état de « -1 », et le Rav le dirige vers un état de « +1 » afin qu’ils sachent dans quelle direction ils devraient continuer. C’est le rôle du guide sur le chemin spirituel. Son rôle n’est pas de montrer aux étudiants où il se trouve lui-même ni où se situe le Créateur : au contraire, il doit leur montrer leur futur état, l’étape suivante. Par conséquent, un Rav doit sentir l’état ​​corrigé que le groupe doit atteindre et montrer aux élèves comment il devrait être. Il doit aussi leur montrer ce qui doit être fait dans le but d’atteindre cet état. C’est le rôle du guide.

Le Rav vous montre votre meilleur état ​​futur et rien de plus. Par conséquent, vous devez être d’accord avec lui, abandonnez-vous, travaillez pour lui, et aidez-le car il vous montre votre forme future : si vous le voulez, acceptez-le, si vous ne le voulez pas, alors il n’y a aucune raison d’étudier en vain, partez donc.

Les étudiants ne verront jamais ni ne connaîtront les désirs du Rav lui-même. Plutôt, tout son comportement à l’égard des élèves et du groupe est déterminé par leur niveau futur, leur prochaine étape la plus proche, comme les mains tendues vers un enfant qui lui apprennent à marcher, pas après pas. Ce concept, ce principe, est appelé un Rav, un maître spirituel, qui est un peu plus élevé que les étudiants. S’il devait se tourner vers eux d’une hauteur de deux niveaux, alors il n’y aurait plus de connexion entre eux et cela ne leur apporterait aucun bénéfice.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/02/14, sujet de la leçon : « L’Enseignant »

Le duo du Créateur et des gens sur un violon

congrès, groupeQuestion: Ajourd’hui plusieurs dizaines de nos amis vont sortir pour rencontrer des gens qui n’ont jamais entendu parler de la Kabbale. Comment pouvons-nous acquérir la foi à travers la société?

Réponse: La foi vient du Créateur et le besoin de foi vient de la société.

En ce qui nous concerne, nous devons nous trouver au milieu comme un adapteur qui les relie. Nous allons vers les gens avec nos intentions de faire plaisir au Créateur, puisqu’ils représentent le récipient commun de l’âme et nous voulons les unir pour que le Créateur puisse s’y révéler et s’en réjouir.

A ce moment là, en sortant vers les gens nous nous sentirons être Ses messagers ayant reçu une opportunité extraordinaire de pouvoir Lui apporter de la joie. Tandis qu’aux gens nous montrerons que notre désir est absolument bon et ouvert, sans aucun profit caché et qu’il vient uniquement de notre aspiration d’apporter le bien.

Si c’est avec ces intentions là que nous irons voir les gens, nous réussirons. Par rapport au public nous nous trouverons dans un état de don absolu ( Hafets – Hessed ), et de même par rapport au Créateur c’est-à-dire nous recevrons les 10 Sefirot Hassadim, un degré de prêtres ( Cohanim ). Le plus important est de bien se préparer, comme les musiciens qui doivent accorder leurs instruments.

C’est ainsi que nous devons nous accorder, comme si nous promenions l’archet sur les cordes: en vérifiant avec quelle intention interne nous sortons vers le public – et avec quelle intention interne nous nous adressons au Créateur. Ainsi la lumière coulera à travers nous vers les gens sans aucun obstacle de notre part: les désirs du public monteront d’en bas et la lumière viendra d’en haut, les désirs – d’en bas, la lumière – d’en haut.

Essayez de vous accorder de cette manière et vous vous sentirez soudain entièrement contrôlés: d’une part par les gens et d’autre part – par le Créateur.

De la leçon « Introduction à la Kabbale » (Ptikha) », 05/03/2014

 

 

Transformer un rassemblement de personnes en un groupe

Dr. Michael LaitmanLe groupe doit être un moyen pour la montée, pour atteindre le petit Etat (de don absolu), pour atteindre l’importance de l’objectif. Etre dans un groupe ne signifie pas que l’on se trouve juste en compagnie d’une centaine de personnes. Un groupe est un système dans lequel vous voulez être dans la ligne droite, après le point du choix.

Avant le choix, ce n’est pas encore un groupe, mais tout simplement un ensemble de personnes, comme la foule qui a quitté l’Egypte qui ne s’était pas encore transformée en un peuple, mais c’était juste une masse. Ce n’est qu’après avoir reçu la Torah, est entré dans la garantie mutuelle, il est dit à leur sujet: «Aujourd’hui, vous êtes devenu mon peuple. »

Après l’ego est découvert et le Mont Sinaï (« Sina » – la haine) apparait entre chacun d’eux, des pensées qui séparent ceux qui s’étaient rassemblés au pied de la montagne, alors seulement la personne ressent qu’elle a besoin du groupe.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale 02/03/14

Un mixeur de ciment

Dr. Michael LaitmanLa fondation du groupe est la leçon quotidienne matinale. Quelqu’un qui ne s’y joint pas  au moins pendant les heures qui lui conviennent, ne peut tout simplement pas se connecter à moi. Et aussi la leçon elle-même doit devenir une opération courante de « mélange » tous ensemble afin de nous voir comme un tout et de s’attendre à ce que lumière s’ouvre entre nous.

La leçon doit être très difficile  comme dans un mélangeur de ciment où vous devez tourner toute cette masse à travers laquelle le sable  le ciment et l’eau sont mélangés jusqu’à ce qu’ils soient complètement connectés . C’est ainsi que nous devons ressentir la leçon avec beaucoup de difficulté et avec beaucoup d’effort. Si une personne ne sent pas cette difficulté ni une opposition , alors elle ne construit pas le Kli , elle n’attire pas la lumière. Cet effort doit être ressenti tout le temps, avec la tension et la pression.

Adhérer auRav, au supérieur n’indique pas l’adhésion à une personne en particulier. Le supérieur n’est pas une personne , mais plutôt , c’est un concept car dans cette personne la connexion est attirée vers ce qui est plus élevé. Par conséquent, je tiens à préciser :

Pourquoi a-t-ilété choisi pour être pour moi mon supérieur?

Que signifie exactement ce terme  » supérieur » à qui je dois adhérer ?

Et comment, à travers cette forme extérieure de l’adhésion, par laquelle je souscris au supérieur, vais -je obtenir l’adhésion interne àLui ?

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 27/02/14 , sujet de la leçon : « le professeur »

Gardez vos attributs

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Exode » (Ki Tissa), 33:12-33:13 : Moïse dit au Seigneur : « Considère que tu me dis : ‘Fais avancer ce peuple’, sans me faire savoir qui tu veux m’adjoindre. D’ailleurs, tu avais dit : ’Je t’ai distingué spécialement et certes tu as trouvé faveur à mes yeux.’ Eh bien ! de grâce, si j’ai trouvé faveur à tes yeux, daigne me révéler tes voies, afin que je te connaisse et que je mérite encore ta bienveillance. Songe aussi que c’est ton peuple, cette nation ! »

Une personne comprend qu’elle doit apporter tous ses attributs au Créateur. C’est par ces attributs qu’elle forme l’image du Créateur en elle. Le Créateur n’a pas d’image et Il se révèle uniquement à l’intérieur d’une personne. Par conséquent, une personne est appelée Adam, quelqu’un qui a atteint une ressemblance avec le Créateur.

Ainsi Moïse les garde, réalisant que tous ses attributs sont nécessaires pour l’atteinte de cette image. Dans les états précédents, nous nous accrochons fermement à tous nos attributs égoïstes, mais quand nous arrivons à la reconnaissance qu’ils sont opposés au Créateur, nous voulons nous en débarrasser. Cependant, lorsque nous sentons qu’ils sont essentiels afin de ressembler au Créateur, nous commençons à les chérir.

C’est la raison pour laquelle Moïse demande si avidement pour son peuple, ce qui signifie pour tous les attributs égoïstes, parce que sinon il ne peut pas atteindre une image complète.

Le Créateur corrompt une personne en promettant de détruire la moitié de ses attributs égoïstes parce que, pour ressembler complètement au Créateur, il suffit de corriger la moitié d’entre eux.

Mais une personne ne doit pas s’arrêter, bien sûr, parce que grâce à ses attributs les plus égoïstes, elle peut réjouir le Créateur en devenant comme Lui.

De KabTV, « Les Secrets du livre Éternel » du 16/09/13

Les souffrances de la société aux yeux du juste

Dr. Michael LaitmanDe l’article de Baal HaSoulam « L’introduction au Talmud des Dix Sefirot », point 128.

 L’homme qui ne souffre pas avec la société n’est pas récompensé de voir la consolation de la société, puisqu’il n’est pas en mesure de persuader les gens à justifier les souffrances ni de voir leur consolation. Pour cette raison il ne sera jamais récompensé du degré de juste. 

En général il est impossible d’avancer, si on ne ressent pas de la compassion envers les souffrances de la société. En effet, chaque étape doit être parfaite. Par conséquent l’homme n’a pas d’autre choix que de se pénétrer des souffrances de la société. Cela se produit à chaque degré afin d’atteindre l’état de juste et l’état de juste complet.

Il existe aussi de nombreux niveaux dans ces états. Le récipient est divisé en plusieures parties et il est nécessaire d’atteindre le degré de juste et de juste complet dans chacune d’entre eux. Pour le réaliser l’homme doit préparer ses désirs, ses manques, autrement dit, ses souffrances. Les gens aspirent à donner et à s’unir mais n’arrivent pas à le faire et cherchent des moyens pour attirer la lumière qui ramène vers le bien. L’homme doit s’imprégner de tous ces désirs dès le début.

On nous demande de réaliser la règle de l’amour du prochain non pas avec la construction du Temple, bien qu’il incarne exactement ce récipient, la maison de la sainteté, mais avec le don de la Torah. La question se pose:

«Êtes-vous prêt à le faire? et non pas « capables » de le faire, mais juste « prêt » à le faire? Alors, allez-y!

Cela signifie qu’il faut s’imprégner des souffrances de la société, puisqu’il est nécessaire de sentir les désirs du prochain comme ses propres désirs. Mais ici il y a une particularité, puisque ce que nous approprions au prochain, ne sont pas ses désir relatifs à la nourriture, à la famille, à l’argent, au pouvoir, aux connaissances, bien que nous ayons de l’empathie envers eux et ressentions leur douleur, puisque ces choses là sont importantes pour eux à leur niveau. Mais nous devons le décrypter à partir de notre niveau à nous et de comprendre que la raison de ces états est le manque de lumière qui ramène vers le bien, le manque de lumière supérieure dans leurs désirs.

Leurs désirs exigent une correction, et donc pour cette raison ils ressentent différents problèmes: des maladies, des problèmes avec les enfants, dans la famille, toutes sortes d’ennuis. Tout cela à cause du manque de lumière en général. Nous à notre degré nous le comprenons et nous transformons leur prière en notre prière (MAN). C’est cela que signifie être imprégné des souffrances de la société.

La question se pose, comment pouvons-nous nous imprégner de leurs désirs spirituels, s’ils n’aspirent pas encore à un remplissage spirituel, mais sont avides uniquement d’un satisfaction matérielle? Supposons que je me trouve au 50e niveau, mais la société ne représente pas mon Partsouf inférieur direct et ne se trouve pas au 49e niveau. Puis-je voir ses désirs au niveau 49?

En fait, étant donné que tous les niveaux existent déjà, nous voyons les désirs de la société au niveau où nous nous trouvons nous mêmes. Il s’avère qu’à mon niveau je peux m’imprégner des désirs de la sociéte du même niveau. Cela signifie élever les désirs de la société à mon niveau. Par conséquent, même un juste complet peut être impressionné par les souffrances de la société se trouvant dans un état entièrement matériel, avant même la période de préparation, avant «Lo Lishma » . En effet, tous les états existent déjà dans le monde spirituel.

De la préparation à la leçon du 03/05/2014

 

A propos de la croisée des chemins

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar« , Point 69 : Lorsque l’on augmente son labeur dans l’intériorité de la Torah et de ses secrets, dans cette mesure, on fait une vertu de l’intériorité du monde, qui est Israël, montant au-dessus de l’extériorité du monde, qui est les nations du monde. Et toutes les nations admettront et reconnaîtront le mérite d’Israël sur elles.

En fin de compte, si nous expliquons notre message au monde ensemble avec le processus de développement, alors tout se passera doucement, gentiment, et sans difficulté.

Mais si nous ne devenons pas un « conduit » pour l’influence de la Lumière qui Répare, alors cette Lumière influencera et éveillera les désirs de recevoir de manière habituelle. Ensuite, les nations du monde ne sentiront pas la puissance du bien, du don sans réserve, et la compréhension : elles ne ressentiront pas le but venant de nous. Au lieu de cela, dans la mesure où le désir de recevoir augmente en elles, des émeutes et des affrontements vont commencer entre les gens, après cela ce sera dirigé vers le peuple d’Israël en particulier.

De cette manière, nous nous trouvons à la croisée des chemins : soit nous réussissons à transmettre au monde la ligne de connexion avec la Lumière, soit comme d’habitude, la Lumière va agir sur l’ego de chaque personne, et ainsi tout le monde va vraiment commencer à devenir fou, et vouloir tuer, « manger » l’autre, jusqu’à ce que cela arrive vraiment…

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 02/03/14, Écrits du Baal HaSoulam