Daily Archives: 7 avril 2014

Souvenez-vous que vous étiez esclaves en Égypte

Dr. Michael LaitmanLe Rabash, « Quelle est la Bénédiction ‘qu’un miracle me soit arrivé en ce lieu’ dans le Travail » : Et en même temps, il dit : « Souvenez-vous que vous étiez esclave en Égypte. » Cela signifie que l’esclave est une mauvaise chose, et une personne veut parfois encore rester  esclave car l’esclave a dit : « J’aime mon maître. »

Cependant, la question de l’exil est selon la mesure de la souffrance et de la douleur que l’on ressent en exil. Dans cette mesure, on peut ressentir de la joie à sa rédemption. Les souffrances que l’on ressent est un récipient qui peut recevoir la Lumière s’il est libéré des souffrances.

Les souffrances que l’on ressent devraient être des souffrances d’être en exil, d’être incapable d’effectuer de véritables actes de don sans réserve. C’est ce que l’on appelle l’exil et l’esclavage.

Toutefois, si une personne ne souffre pas, il est possible qu’elle soit un Égyptien ou même un ministre de Pharaon. L’esclavage doit être contre la volonté de quelqu’un. Elle voudra sans doute être un esclave jusqu’à ce qu’elle atteigne un état où elle voudra s’échapper de l’esclavage de toutes ses forces et par tous les moyens dont elle dispose.

Nous devons imaginer ce que signifie l’exil et l’esclavage ; comment, à travers eux, j’accepte ma nature comme une domination étrangère qui est en moi. Pharaon me pénètre comme une bactérie ou un serpent. Il me remplit, et ne me laisse pas bouger ou même respirer librement. Si je fais quelque chose, il avale tous les fruits de mon travail, transformant ainsi tout à son avantage.

Si je ne fais pas la distinction entre lui et moi, je fais tout pour lui sans acompte ou reconnaissance. Je pense que je veux me remplir moi-même et non pas Pharaon parce que je m’identifie à lui. C’est ce qu’on appelle le niveau animal.

Si je commence à travailler consciemment pour Pharaon, c’est déjà un véritable péché. C’est une Klipa (écorce). Si je commence à le haïr et à m’opposer à sa domination, c’est le travail en exil. C’est ainsi que les sept années de famine arrivent dans lesquelles je vois que je ne peux rien faire, et tout se passe comme si c’était pour le bien de Pharaon. Cependant, je ne le veux pas et je ne l’accepte pas ! Ainsi, notre lutte se déclenche jusqu’à ce qu’elle atteigne sa fin.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/04/14, Écrits du Rabash

Des lettres noires qui décrivent la Lumière

Dr. Michael LaitmanDans la spiritualité, il n’y a pas de lettre, il n’y a pas de symbole à travers lesquels nous pouvons la comprendre. La spiritualité est comprise uniquement de récipients que nous construisons progressivement en nous. Le Baal HaSoulam écrit dans la Lettre 14 : « Toute la multiplication dans la spiritualité s’appuie sur les lettres qui sont puisées de la matérialité de ce monde… », ce qui signifie des états par lesquels passe une personne, comme il est écrit (Isaïe 45:7) : « … et crée les ténèbres ».

Nous ne sommes pas prêts à saisir la Lumière, nous la percevons en fonction de son absence, selon les lettres noires sur fond blanc. Sous une telle forme, nous atteignons la conscience de la Lumière à partir des ténèbres, des problèmes, de l’absence de Lumière.

Une personne n’a pas les récipients pour découvrir le Créateur, pour découvrir la caractéristique du don sans réserve. Elle ne sait pas, ne comprend pas, et ne ressent pas cela. Ça se trouve au-delà de la personne. Nous expliquer le don sans réserve, c’est comme apprendre à un chien à être une personne : à comprendre, à sentir, et à prendre des décisions comme une personne. C’est tout simplement impossible.

Tout le monde est né au niveau d’une bête, comme il est dit (Job 11:12) : « … d’un âne sauvage un homme naîtra. » Et seule la Lumière que nous appelons construit le niveau d’Adam (homme) en nous. Ainsi, nous avons besoin de toutes sortes de « lettres » qui sont construites en nous depuis l’obscurité. Une sorte d’illumination, une sorte de petite révélation nous atteint et soudain toutes sortes de manques et de problèmes se révèlent. Donc, par-dessus ce contraste d’une chose opposée à l’autre, nous en apprenons sur les différents états jusqu’à ce qu’ils soient tous connectés en sensations et en discernements spirituels.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 02/04/14, Écrits du Baal HaSoulam