Daily Archives: 30 avril 2014

Des cadeaux invisibles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi devons-nous espérer la rédemption et qu’elle est impossible sans notre espoir ?

Réponse: Vous avez juste besoin de sentir à quel point vous en avez besoin. Jusqu’à présent nous ne ressentons pas un manque quelconque, nous n’avons pas de récipient, nous ne sommes pas prêts à recevoir la plénitude désirée.

Le Créateur est prêt à nous donner autant de cadeaux que l’on veut. Il n’exige qu’une seule chose: que nous ayons un désir pour les recevoir, autrement nous ne sentons pas les cadeaux. Si on apporte à une personne un cadeau dont elle n’a pas besoin, elle n’y sentira aucune valeur.

Par conséquent, nous devons ressentir le besoin et c’est alors que nous découvrirons que le cadeau existe déjà – il est là juste à côté de nous, dans l’air. Tout est rempli de cadeaux autour de nous, tout simplement on ne les voit pas et on n’a aucune idée de ce qui se passe. Tout est déjà là – il ne manque que le désir!

C’est comme si j’enlevais mes lunettes et que je ne voyais rien devant moi.

Comment est-il possible de faire un cadeau à une personne dans ces conditions là ? La Lumière Supérieure demeure en repos absolu, mais le cadeau venant d’en haut ne se révèlera que dans le désir convenant à la lumière. Préparez votre désir et le cadeau se découvrira.

Pas besoin de demander au Créateur: «Donne-moi, donne! » Dès que je commencerai à préparer mon désir, je constaterai que je suis incapable de le faire, alors je demanderai au Créateur: «Aide-moi à créer le désir pour le cadeau que Tu m’as préparé. » Et alors le Créateur aidera.

Mais tant que le désir n’est pas formé, je ne sentirai pas le cadeau. Le désir doit correspondre exactement au cadeau, à la lumière. La libération n’arrivera pas avant d’avoir un désir complet, un besoin du Créateur, du Maître du monde, si je ne ressens pas que je suis en exil. La séparation du Créateur – c’est la mort pour moi! Il doit apparaître dans mon monde, sinon je ne pourrais pas atteindre ce dont j’ai tellement besoin.

Si je n’ai pas ce sentiment d’exil, comment la rédemption pourrait-elle se faire? Comment le cadeau pourrait-il se révéler si je n’en ai pas besoin?

Je dois ressentir à quel point j’ai envie de donner et que je ne suis pas capable de le faire, pour cette raison j’ai besoin de secours, de la révélation de la grandeur du Créateur.

Je n’ai pas besoin de Sa révélation, sinon je commencerai à recevoir du plaisir de Lui d’une manière égoiste, mais j’ai besoin de sentir Sa grandeur – c’est ce que je demande! De même qu’il peut être important pour moi en ce moment de partir en vacances et de me détendre à la plage, je dois penser tout le temps à l’attribut du don et savoir que j’ai besoin de la grandeur du Créateur pour l’atteindre.

Mon désir est obligé de prendre une forme appropriée pour la révélation du Créateur. Je veux arriver à donner au Créateur et à ressentir à l’intérieur de mon désir que je suis en traîn de Lui donner et qu’Il en reçoit du plaisir ce qui voudrait dire qu’Il me donne aussi. Ainsi, nous nous trouvons ensemble dans cette intention réunis tous les deux dans le don réciproque.

Cela ne fait aucune différence qui d’entre nous deux reçoit et qui donne. Le Créateur donne et je donne aussi, Il reçoit et je reçois aussi – nous sommes tous les deux sur un pied d’égalité. Peu importe qui est le premier et qui est le dernier – si l’amour existe entre nous – toutes nos actions sont complètement égales. Et le fait que Lui est le Créateur et moi la création perd tout son sens. Est-ce que le bébé est moins important pour sa mère qu’elle ne l’est pour elle-même?

Question : Il s’avère alors que le Créateur peut aussi recevoir?

Réponse: Le Créateur reçoit du plaisir de moi. Mais où est-ce qu’Il reçoit le plaisir s’Il n’a pas de désir pour recevoir ? – Il reçoit du plaisir dans mes désirs ! Tout comme la mère reçoit du plaisir de son bébé quand elle voit qu’il est heureux. Son plaisir deumeure à l’intérieur du bébé.

Ainsi nous pouvons comprendre à quel point notre désir de recevoir du plaisir est un attribut important. A l’intérieur de lui existe déjà le désir de donner du supérieur et pour cette raison c’est avec notre désir que tout commence et que tout fini.

Du cours quotidien de Kabbale,  l’article du Baal Ha Soulam « Ceci est pour Juda »du 29.04.2014

 

 

La source des traditions

Dr. Michael LaitmanQuestion : Un nouvel élève non juif qui vient au repas de Pessah voit beaucoup de coutumes religieuses et ne comprend pas ce qui se passe.

Réponse : Ce ne sont pas des coutumes religieuses. Toutes les coutumes de la nation israélienne découlent de la sagesse de la Kabbale, et sont transcendantales et illogiques. Tout cela n’existe pas dans la nature et ainsi nous n’avons pas besoin de les suivre aveuglément.

Les 18 minutes durant lesquelles la Matza (pain azyme) cuit, par exemple, sont constituées des neuf Sefirot de la Lumière Directe et des neuf Sefirot de la Lumière Réfléchie. Si nous ne parvenons pas à faire cuire la Matza pendant ce temps, un processus de fermentation commence, ce qui signifie que le désir égoïste va commencer à gonfler et à augmenter. De ce fait, nous ne mangeons pas de pain levé pendant Pessah puisque le désir fermenté ne peut pas recevoir la Lumière de Hokhma (sagesse).

Qu’est-ce que cela signifie de s’échapper d’Égypte ? C’est une transition très rapide quand une personne sort de l’égoïsme et entre dans l’altruisme, en dehors de notre monde et dans la sensation du monde supérieur, la sensation du Créateur.

Ici, comme à l’époque de la naissance, vous ne pouvez pas caler puisque vous cessez d’être nourri par le système précédent qui vous a fourni de l’oxygène et d’autres nutriments. Cela agissait sur vous à travers le cordon ombilical et votre corps fonctionnait.

Aujourd’hui, un système totalement différent agit sur vous, comme vos poumons qui commencent à recevoir de l’oxygène de l’air et vous commencez à respirer de façon autonome et à fonctionner ; vos changements de température et des systèmes totalement nouveaux commencent à fonctionner, un autre monde et des sens différents. Tout cela se passe en même temps.

Toutes les coutumes juives proviennent du monde spirituel et n’ont aucun fondement corporel ni justification. Elles sont devenues progressivement les coutumes d’autres religions car chaque religion les a reçues à sa propre manière et les a modifiées à leur convenance.

Pour les Arabes, une offrande est l’abattage d’un agneau. Le mot « sacrifice » vient du mot hébreu « proche ». Les coutumes externes des différents peuples ne sont pas très différentes, mais elles proviennent toutes d’anciennes coutumes spirituelles.

Du cours quotidien de Kabbale du 17/04/14, Questions et Réponses avec le Dr Laitman

Celui qui a confiance en le Seigneur, la miséricorde l’entoure

Dr. Michael LaitmanPsaume 32; 10-11: Nombreux sont les maux des méchants; mais celui qui a confiance en le Seigneur, la miséricorde l’enoure. Soyez heureux dans le Seigneur, et réjouissez-vous, O justes; Poussez des chants de joie, vous tous qui êtes droits de coeur. 

Si une personne ouvre son récipient, elle commence à sentir que tout lui a déjà été préparée d’en haut et que tout a été préparé avec miséricorde à l’avance. La seule chose qui manque à une personne , c’est de se détacher de son désir de recevoir, et si ce n’est pas de s’en détacher, au moins de se détacher de ce qui dépend de lui. Ceci est également préparé d’en haut.

Ensuite, une personne atteint l’adhérence au Créateur, comme il est dit: « mais celui qui a confiance en le Seigneur, la miséricorde l’entoure. »

De la préparation du cours quotidien de Kabbale 25/04/14