Daily Archives: 28 avril 2014

Qui dirige les marionnettes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand une personne découvre qu’elle est complètement dominéz par son désir de recevoir et qu’elle est tout simplement une marionnette qui n’a pas de libre choix, que doit-elle faire avec ça?

Réponse: Vous découvrez que vous avez les pieds et les mains liées et que n’avez de libre choix en rien. Vous ne pouvez même pas regarder autour.

Vous n’avez pas la liberté de mouvement : pas enpensée et non dans le désir. Toutes vos cellules, tous vos systèmes, l’ensemble de votre cerveau et le cœur sont sous le contrôle d’une force étrangère. Une seule pensée dans laquelle vous comprenez votre servitude vient à vous en particulier pour que vous puissiez fuir vers la liberté, si vous le voulez .

Pour cela, vous devez accepter ce contrôle volontaire. C’est la différence entre le pharaon et le Créateur. Le Créateur vous organise l’apprentissage afin que vous voyez que tous les désirs qui vous sont envoyés sont mauvais jusqu’à ce que vous soyez d’accord avec eux. Mais dès que vous êtes d’accord avec eux, ils deviennent bons. De cette façon, vous sortez de la servitude vers la liberté .

Tout dépend de la façon dont vous acceptez la gouvernance supérieure : comme le contrôle de Pharaon ou du Créateur.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 18/04/14 , Écrits du Rabash

La mission la plus pertinente

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le mot éducation est généralement associé à l’éducation des enfants et à l’école, alors que nous parlons de l’éducation d’une personne de tout âge.

Réponse : L’éducation est pertinente tout au long de la vie d’une personne.

L’éducation est notre mission principale, et son but est qu’une personne devienne capable d’apprendre et de s’éduquer à nouveau elle-même par la Lumière Supérieure. Puis elle va progressivement être capable de tout sacrifier de son ego, ce qui est appelé offrir un sacrifice.

Une personne doit d’abord apprendre cela par elle-même et puis par son exemple, enseigner à quelqu’un d’autre comment se connecter à la Lumière de la correction. Après tout, nous ne pouvons jamais nous corriger mutuellement, seule la Lumière Supérieure peut le faire. Tout le pouvoir du groupe est dans le fait de montrer l’exemple à chacun de ses membres.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 20/11/13

La méthode de guérison

Dr. Michael LaitmanIl existe plusieurs types de dépression. Il y a la dépression personnelle et la générale, la dépression collective. 

La dépression personnelle est passive. la dépression collective est active et se caractérise, par exemple, par des gens élevant une barricade ensemble. Ils ne les tiennent pas tranquillement en espérant des temps meilleurs, ils vont plutôt manifester, détruire et briser tout autour d’eux, juste pour être ensemble.

Leur pouvoir et leur soutien à l’autre est basé sur cela. Il s’agit d’un phénomène terrible, car la dépression comme cela peut engendrer le fascisme et le nationalisme.

Donc, il est très important de changer de direction à l’aide de la méthode de la sagesse de connexion.

De « les secrets du livre éternel » de KabTV 20/11/13

L’individualiste

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le Rabash écrit : « Il n’a alors pas d’autre choix que de prier le Créateur de lui donner un peu de vie, ainsi il sentira qu’il est gravement malade et qu’il a besoin de guérir l’âme. » Quelle est cette demande et cette sensation ?

Réponse : Je vois combien de mes amis sont connectés. Ils sortent ensemble pour une activité particulière, ils s’entraident, se sentant proches, se comprenant les uns les autres. Tandis que, lorsque je passe à côté d’eux, je ne ressens aucune connexion avec eux, pas de participation mutuelle. Je suis toujours attiré vers la solitude. Je n’ai aucune envie d’être avec quiconque. Que faut-il faire ?

Je demande donc au Créateur de me montrer à quel point ce n’est pas bon d’être un tel individualiste, détaché des autres, ne ressentant personne. J’entends comment ils se parlent les uns aux autres, comment ils peuvent être proches.

Ils se stimulent les uns les autres et vont dehors pour des tâches, pour la diffusion, et pas moi. Je ne suis pas enthousiaste quand je les regarde. A ce qui paraît, je suis plus grossier qu’il ne le sont, plus égoïste. Et je tiens à être intégré dans leur connexion. Sinon, je pourrais m’asseoir à côté d’eux, mais ne pas être à l’intérieur du groupe.

Supposons que notre groupe principal ait 400 hommes. Combien d’entre eux veulent vraiment se connecter ? Peut-être que c’est un total de 30 ou 40. Après tout, il ne s’agit pas seulement que des participants, mais de ceux qui veulent se connecter et sentir que par cela, ils découvrent la puissance supérieure comme un seul homme avec un seul cœur ; c’est la condition pour découvrir le Créateur.

Et je ne ressens pas cela ! Je n’entends qu’à propos de la nécessité de se connecter, mais je ne la ressens pas. J’entends dire que les amis se réunissent, planifiant une sorte d’activité de diffusion, et je me dis à moi-même : « Eh bien, la prochaine fois je vais les rejoindre ! Ce n’est pas encore le moment. J’ai des choses plus importantes à faire ! »

Je m’engage même délibérément dans des choses pour trouver une justification à mon absence. En fin de compte, je vois que je n’ai pas de correction du tout. Je demande donc au Créateur de me donner une mauvaise sensation, la reconnaissance du mal dans ma séparation d’avec les amis afin que je sois en mesure de décider que je dois me connecter. C’est ce qu’on appelle la « reconnaissance du mal », la clarification.

Il se pourrait que je craigne personnellement que ce soit mauvais pour moi de ne pas être connecté avec les amis et que je n’aille pas vers eux. Il se pourrait que je remarque qu’ils sont plus avancés et que je suis jaloux d’eux, et que la grandeur du groupe doive me tirer vers l’avant. Je ne demande pas à souffrir, mais plutôt pour la reconnaissance de ma nature mauvaise.

Certes, ce n’est pas agréable, mais ce désagrément appelle une grande joie en moi, car cela me libère et me sauve de la situation dans laquelle je me trouve. Sinon, je vais devoir mourir en Égypte.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/04/14, Écrits du Rabash