Daily Archives: 22 avril 2014

Sous la domination de la force de la compassion

Dr. Michael LaitmanLa Torah « Lévitique », « VaYikra ,  » 01-04 : Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, il voudra expier pour lui.

Hessed , la main droite , devrait être au-dessus toutes nos pensées et nos sentiments, car le don, l’amour et la compassion sont au-dessus de tout. Dans l’ensemble , Hessed ( compassion) est considérée comme une faiblesse dans notre monde . Si quelqu’un m’aime tellement il se sent toujours miséricordieux envers moi, je commence à en profiter égoïstement, et très vite je commence à «profiter de lui.  »

Mais dans le monde spirituel, c’est le contraire. La compassion( Hessed ) est le plus grand attribut, le plus sublime. Tout le monde spirituel est fondée sur lui.

Une personne qui atteint cet attribut apporte tous ses désirs et intentions ( la «tête» est l’intention ) au niveau d’au-dessus de la raison. Elle travaille dans la foi au-dessus de la raison et oriente ses intentions uniquement vers le don.

Ainsi, la Torah nous dit que le Créateur met sa main sur la tête de l’offrande comme s’il lui donnait une intention . Cela signifie que toutes les pensées et les désirs, l’esprit et le cœur , sont dominés par une nouvelle force qui leur a été donné, la force de la miséricorde .

De  » les secrets du livre éternel  » de KabTV 13/11/13

Travaillez jusqu’à ce que l’ego soit anesthésié

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel est l’acte correct de diffusion ?

Réponse : L’acte correct, c’est quand je ne prends pas en compte ce qui est bon pour moi et ce qui est mauvais pour moi. Je me déconnecte de cela, comme un juge qui doit être neutre, et je ne regarde que là où je peux apporter le bénéfice et le don sans réserve le plus efficace.

Conformément à cela, j’évalue toutes les possibilités, je les effectue et je les diffuse. Et plus je me tiens au-dessus du calcul de combien ce me sera agréable ou pas, en ne calculant pas ce que j’obtiendrai à la fin, plus mon état sera élevé.

Vous devriez essayer de ne pas vous focaliser sur vous-même, comme si vous étiez sous anesthésie locale pour la douleur. Comme s’ils m’avaient donné une injection d’anesthésique et que maintenant je ne ressente pas si c’est bon ou mauvais pour moi. Je suis détaché de moi-même comme si tout était engourdi à l’intérieur de moi par l’anesthésie, toutes les sensations de douleur ont disparu.

Ensuite j’ai la possibilité de penser uniquement à ce que je vois et entends, et à l’intérieur, je ne ressens pas la douleur, le bonheur ou le plaisir. Imaginez que l’on vous ai donné une injection anesthésiante, que vous ayez cessé de sentir le goût de la nourriture et que maintenant vous mangez car il est nécessaire de manger. Vous vérifiez même l’horloge : « J’ai mangé pendant dix minutes, cela signifie que c’est assez. » Vous ne vous sentez pas rassasié ni affamé.

Essayez de travailler comme ça et vous verrez que vous allez commencer à travailler de la bonne manière. Même si l’on ne vous donne pas quelque chose comme ça à faire d’En-Haut, vous devriez vous donner une occasion de surmonter. A titre d’exercice, c’est très utile.

Des 2ème et 3ème parties du cours quotidien de Kabbale du 03/04/14, Questions et Réponses avec le Dr Laitman

Où est passé le roi d’Egypte?

Dr. Michael LaitmanExtrait de l’article « Et cela arriva après une longue période » (« Shamati »№ 159): Et alors le Créateur a fait en sorte que «le roi d’Egypte meure, » c’est-à-dire qu’ils ont perdu ce travail et pour cette raison ils n’ont plus pu travailler. 

Le roi d’Egypte est mort à l’intérieur de nous – le pouvoir que l’égoïsme avait sur nous a disparu et nous ne pouvons plus travailler. Pendant tout ce temps là nous avons travaillé d’une manière égoïste en donnant dans notre propre intérêt. Et tout d’un coup il n’y a plus personne à qui donner – le désir de recevoir a disparu. Et s’il n’y a pas de désir, il n’y a rien à faire: on n’a ni envie de donner ni envie de recevoir.

C’est comme si notre égoïsme avait disparu et que nous tombions dans le désespoir, ne sachant pas quoi faire. Nous ne sentons pas le besoin d’avancer, nous nous sentons détachés de cette vie qui soudainement s’avère vide. Mais il est clair que ce n’est qu’un passage à l’étape suivante. Et si nous nous trouvons sans force en ce moment cela nous montre notre dépendance de la force de l’égoïsme et à tel point nous sommes sous son pouvoir.

Le roi d’Egypte est mort – signifie que notre égoïsme a cessé d’être important pour nous. Nous n’essayons plus de le remplir comme avant, nous ne sentons pas que dans cette plénitude il existe la force de la vie.

Dans la vie ordinaire, nous comprenons que si nous sommes fatigués d’un certain jeu, que si ce jeu perd son importance, cela signifie que le roi d’Egypte, c-à-d l’égoïsme qui se trouvait dans ce jeu et qui nous donnait le sentiment de plénitude, ne nous remplit plus. Nous cherchons alors un autre jeu: nous changeons quelque chose dans notre vie, nous changeons de travail…

Mais dans le travail spirituel nous ne savons pas comment changer un état pour un autre, et c’est ça le problème. Dans la vie ordinaire, nous avons la télévision, l’Internet, la publicité et nous sommes tout le temps en train de choisir avec quoi on pourrait encore recevoir du plaisir, qu’est ce qu’on pourrait encore essayer. Nous entrons au supermarché et nous voyons sur les étagères d’innombrables variétés de vin, de fromages, de viandes: si vous n’avez pas envie de celui-ci – prenez donc autre chose.

Cela désoriente les gens en créant une illusion de grand choix de plaisirs qui existent et les calme, qu’il y aura toujours quelque chose avec quoi se remplir. Et pourtant, nous voyons que malgrès tous ces efforts, un grand pourcentage de personnes déprimant, d’un désespoir total allant jusqu’à la drogue.

Puisque nous avançons vers un travail spirituel commun, aujourd’hui, même dans le monde matériel les gens ne peuvent pas comprendre où est passé le roi d’Egypte qui auparavant les inspirait à travailler en leur donnant toutes sortes de satisfaction. Mais aujourd’hui on n’en trouve plus, tout a disparu et c’est le problème de notre vie.

Nous comprenons que nous ne pouvons plus changer une activité par une autre et il n’y a pas d’endroit où on pourrait s’enfuir et que nous devons bien nous concentrer afin de trouver un nouveau roi. C’est-à-dire nous devons accepter le pouvoir de la force de don sans aucune récompense– recevoir la force d’en haut et accomplir tous les actes dirigés vers le haut et vers les gens de l’extérieur.

Nous devons demander un détachement complet de tout avantage personnel, de tout sentiment de plénitude que nous pouvons ressentir : bon ou mauvais.

Et plus tard quand ils marchaient dans le désert et se sont retrouvés dans un état de petitesse (Katnout), ils voulaient vraiment retourner en esclavage dans lequel ils se trouvaient avant la mort du roi d’Égypte.

Après qu’une personne se soit détachée du travail dans l’intérêt de son ego et se trouve au-dessus, on l’a ramène dans cet état pour lui monter quels désirs, quelles intentions, quelle plénitude elle avait auparavant! Cela est fait exprès afin que la personne puisse construire le même état au-dessus de son détachement,  mais déjà un état spirituel.

Du cours quotidien de Kabbale  « Shamati » 159 du 18.04.2014