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Donner la vie, recevoir la mort

Laitman_053_06Le Créateur a fait la créature à partir du désir de recevoir du plaisir. Mais Il a du inculquer des étincelles du don sans réserve de telle sorte que la créature puisse exister et se développer. En plus de recevoir, la créature devrait également donner sans réserve puisque la force de la vie se compose de ces deux parties: la consommation et le don. 

La vie s’élève à clarifier ce qui est mauvais et bon pour vous, à rejeter le mal et attirer le bien. Toute créature vivante – des niveaux végétal, animé, et spirituel ou parlant, agit selon son état et son degré.

Pour animer la création, le désir du don sans réserve doit être ajouté dans tous ses éléments à l’exception de sa matière première, le désir de recevoir du plaisir. Sinon, il serait de la poussière morte, sans vie. Pour faire une créature vivante à partir de la poussière, une étincelle de Lumière, l’attribut du don sans réserve, doit être introduite dans le désir de recevoir.

Le brassage des propriétés de réception et du don sans réserve se produit dans chaque « atome » de la création dans le processus de la brisure de l’âme. Jusqu’à la brisure des récipients et l’état de la Première Restriction (Tsimtsoum Aleph), Malkhout reçoit la Lumière parce que le Créateur lui donne un tel pouvoir, et non pas parce qu’elle le possède d’elle-même.

C’est seulement à partir du monde de Atsilout et au-delà, que Malkhout se mélange avec Bina et commence à agir par elle-même, voulant se joindre à Bina, pour s’élever vers elle et devenir comme elle. C’est le travail de la créature elle-même. Jusqu’à ce moment, tout se passe par la puissance d’En-Haut.

Pour cette raison, le désir de réception est devenu capable d’accomplir des actes de don sans réserve seulement après la brisure des récipients (désirs), où les étincelles du don sans réserve ont pénétré le désir de recevoir du plaisir. Il a ensuite aussi révélé comme il est opposé à la Lumière. La brisure des récipients est en fait la révélation de la véritable nature de la créature, le désir de recevoir du plaisir, en lien avec la Lumière.

Leur opposition, la propriété du désir égoïste de se sentir et de s’occuper que de soi-même devient révélée. C’est ainsi qu’agit la Lumière du Don sans réserve et de l’amour. Ensuite, la créature se rend compte de son opposition au Créateur et comment elle veut être. Elle attire la Lumière d’En Haut, afin de devenir semblable à son Créateur. C’est ainsi que commence le travail de la créature.

Chaque personne doit devenir l’auteur de la création

La révélation est toujours personnelle, elle ne peut pas être reçue de quelqu’un d’autre. Quelqu’un d’autre ne peut que vous enseigner à lire. Mais il doit y avoir quelqu’un pour nous apprendre à lire, car la lecture et l’écriture appartiennent à l’échelle humaine, alors que nous, qui commençons à lire, sommes sur le niveau animé.

Ainsi, nous avons besoin de quelqu’un qui est sur le plan humain pour nous aider à nous élever à ce niveau et nous apprendre à lire et à écrire.Le livre est toute la création, à partir du plan initial et tout le chemin jusqu’à l’acte final. Toutefois, afin de le révéler, une personne doit passer par l’histoire et l’écrire sur son cœur (comme le dit le verset  » écris l’ensemble de la Torah sur ton cœur »). C’est ainsi que nous préparons nos récipients spirituels.

Quand une personne lit la Torah, elle apprend du Un Supérieur, et quand une personne l’enregistre, elle devient égal à Lui et commence à Le comprendre. Voilà comment on atteint le niveau du plan de la création, à la fin du livre.

Le livre est le plan de la création, qui est atteint à la fin. L’histoire est ce que nous lisons et enregistrons en nous par l’évolution de nos désirs et en construisant des lettres à partir d’eux. Ainsi, nous devenons les auteurs en révélant son Auteur. Nous créons une copie du livre, et cela constitue tout notre travail.

L’auteur n’a pas inventé le livre avec son propre esprit. Il est déjà en face d’un livre tout prêt venu du ciel, et il le transcrit. Il ne fonctionne pas avec son propre esprit, il ne sait même pas comment lire et écrire. Il faut d’abord apprendre. Si nous apprenons à lire et à écrire, et sommes capables de transcrire l’ensemble de la création sur nous-mêmes, suivant l’exemple du Créateur, nous allons recevoir le titre d' »auteur ».

Le Créateur n’est pas l’auteur, puisqu’il n’a rien écrit. Il actualise tout avec une seule pensée. Mais nous révélons Son plan à l’intérieur de nos désirs non corrigés et, par conséquent, pour nous, sa pensée se divise en livre, auteur, et histoire. Si j’apprends à lire, alors Sa pensée commence à m’être révélée dans ma matière et je l’ai lu hors de moi-même dans la mesure où je deviens égal à elle. Et puis, je la transcris sur moi-même.

 Le plan de la création est la ligne droite, et ma matière est la ligne gauche. Je suis dans la ligne médiane, en transcrivant cette pensée dans ma ligne gauche. Le livre, l’auteur, et l’histoire sont le Créateur, la création et le lien entre eux, sont appelés Torah.

Le scribe de la Torah

Dans le livre , Shamati Article 197: « Livre, Auteur, Histoire ». Un livre est considéré comme [l’état] avant la création [du plan]. Un auteur est le propriétaire de l’ouvrage. L’union de l’auteur et du livre prend la forme d’une «histoire», c’est-à-la Torah avec le Donateur de la Torah.

Nous nous percevons à l’intérieur d’une sorte de réalité, et nous devons faire des recherches pour savoir: quel est le sens de celle-ci ? Est-ce une illusion ou la vérité? Ou peut-être les deux sont la même chose? Un programme se défait en moi le long d’une chaîne de causes et d’effets. Mais qui est son auteur? Vais-je être capable de reconnaître l’auteur de l’histoire que j’ai lu en moi?

Le livre (toute cette réalité) existait déjà avant que je commence la lecture et de le révéler. Cependant, toutes les révélations se déroulent à l’intérieur de moi parce que je lis cette histoire quand je passe à travers le livre du début à la fin et que je reçois une impression de son flux.

Dans cette histoire, dans la mesure où je deviens familier inclus en elle, je révèle l’auteur du livre. Comme je vais à l’intérieur du livre, son histoire commence à me construire et me pousse à devenir son auteur (ou scribe) aussi.

L’histoire est la Torah, qui nous amène à la pleine révélation de l’ensemble du livre, dans lequel nous sommes avec Celui qui Donne la Torah. Chacun d’entre nous le révèle pour lui-même à nouveau, mais il nous faut un enseignant pour nous aider à lire ce livre, semblable à la façon dont un adulte dans notre monde lit à un enfant jusqu’à ce que l’enfant grandisse et apprenne à lire tout seul.

Dans la science de la Kabbale, un adulte (spirituellement parlant) doit aider l’enfant. Il est impossible de révéler le livre de vous-même, mais seulement quand il est passé de maître à élève. C’est ainsi que chacun de nous doit apprendre à lire le livre et passer par cette histoire afin de révéler l’auteur dans le livre.
Tant que je n’ai pas appris à lire de moi-même et à passer par tout ce chemin, je ne vais pas révéler le livre ni son auteur, car cela n’est possible que lorsque je suis semblable à Lui. Peu à peu je deviens moi-même l’auteur, puisque j’écris la Torah sur la matière de mon désir, ce qui suppose en permanence de nouvelles formes de lettres.

Même si ce livre a déjà été écrit par son auteur, moi aussi devenir son Auteur. Comme je vais à travers l’histoire du début à la fin, je m’égalise et m’unis avec le livre, l’auteur, et l’histoire.

Note: En hébreu, le mot Sofer signifie à la fois l’écrivain (auteur) et le scribe. Le seul auteur est le Créateur, qui n’a écrit qu’un seul livre, la Torah, qui comprend tout. Nous ne sommes qu’en train de le ré-écrire (le révéler), chacun de nous en nous -même.

Sentir le souffle de l’éternité

Une question que j’ai reçue: Vous dites que la Kabbale permet à une personne d’atteindre la vie éternelle, mais les kabbalistes meurent. Alors, comment est-ce possible?

Ma réponse: un kabbaliste meurt à vos yeux, puisque vous ne voyez pas sa vie de la même façon qu’un kabbaliste la voit. Vous ne voyez qu’une partie de lui – son corps, qui meurt sans doute, comme tout autre animal. Toutefois, sa piété, sa partie spirituelle, qu’il a développée à l’intérieur de lui-même, continue à vivre éternellement. Au moment où l’on acquiert cette partie, on prend possession d’elle et elle nous donne une sensation d’existence éternelle, la qualité du don sans réserve que l’on a acquis est éternelle.
Nous commençons à comprendre cela seulement à l’approche de la Makhsom, lorsque le pressentiment du don sans réserve émerge en nous. La Lumière qui commence à atteindre une personne, lui donne une sensation de ce que signifie aller au-delà la matière et de penser un peu différemment, de se relier aux autres du point de vue du don sans réserve. Une personne n’existe pas encore dans le don sans réserve, mais elle peut déjà y toucher en quelque sorte. Puis elle obtient un pressentiment qu’il est possible de s’adapter à cette qualité, une sensation qui appartient à l’éternité.
Avant que cela se produise, une personne n’a pas la capacité de comprendre, tant que la Lumière n’est pas encore assez près de lui, et les mots n’ont pas de sens. Une personne veut manger et se reposer, mais l’éternité semble trop loin et elle ne la ressent pas. Ce n’est que lorsque l’on commence à sentir le souffle de la Lumière, de loin, comme une brise, qu’on commencer à comprendre que la Kabbale contient la libération de l’ange de la mort. Lorsque la Lumière se rapproche d’une personne, elle lui apporte la sensation que l’éternité existe.
C’est la condition initiale pour la seule action libre que nous pouvons accomplir. Sinon, pourquoi avez-vous besoin de liberté ? Qu’y a-t-il d’autre à faire dans votre vie, dans votre corps animal? Tout le reste est fait pour vous d’En Haut, vous ne le faites pas vous-même. La seule chose que vous pouvez faire par vous-même c’est d’atteindre l’éternité. Le don sans réserve est éternel, tandis que la réception est temporaire. La Lumière de Hokhma ne vient pas de nous pour toujours, mais seulement si elle est perçue au sein de la Lumière de Hassadim. Par conséquent, afin d’acquérir l’éternité, nous devons d’abord acquérir le désir de donner, puis au sein de ce désir, nous serons en mesure de ressentir notre vie comme éternelle.

La liberté : atteindre l’éternité

Laitman_058L’article du Baal HaSoulam  » La Liberté « commence par les mots «Harout (sculpté) sur les tables, ne prononcez pas Harout (sculpté), mais Hérout (liberté), pour montrer qu’ils sont libérés de l’ange de la mort. »


De quoi a besoin une personne dans ce monde alors qu’elle est encore incapable de ressentir les mondes spirituels Supérieurs et s’inquiète simplement au sujet de sa vie comme tout autre animal?

A ce moment là, la préoccupation première de la personne est la question de la vie et de la mort. Il y a une raison pour laquelle il est écrit que la liberté signifie la libération de l’ange de la mort. La science de la Kabbale est la méthode de réalisation de l’éternité, et c’est fondamentalement important pour tout le monde.
L’humanité d’elle-même cache inconsciemment la question de la mort; cette question n’a pas de solution, mais elle réduit chacun de nous au niveau d’êtres sans valeur. Tout que nous faisons dans ce monde (culture, éducation, travail) se fait dans le but de dissimuler la certitude de la mort. Nous essayons de pousser plus loin et de ne pas y penser, comme si elle n’existait pas. Toutefois, si cette question se pose à quelqu’un, on se sent complètement impuissant puisque rien ne peut être fait pour empêcher une personne de mourir. Nous ne pouvons nous occuper de rien n’y arriver à quelque chose sauf pour une chose – la vie éternelle.

L’inéluctabilité de la mort annule l’être humain en moi. Par conséquent, partout où l’humanité s’engage vient inconsciemment cette pensée. Nous ne comprenons pas à quel point nous verrions la vie différemment si nous étions immortels. Notre attitude envers notre existence, la réalité, d’autres personnes, et vis-à-vis de nous serait totalement différente.

La science de la Kabbale nous donne une protection contre le destin aveugle

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, l’humanité ne sait pas comment continuer à se développer ni comment résoudre les problèmes qui se posent. De plus en plus, ces problèmes se font sentir de manière confuse, comme des coups venant du destin aveugle. Au 21ème siècle, les médias sont remplis de prédictions de l’avenir, diseurs de bonne aventure, et horoscopes. Le fait est que nous vivons dans un monde que nous ne connaissons pas maintenant, mais aujourd’hui nous sommes attirés par des prédictions qui ne sont pas fondées sur une foi aveugle, comme les générations du passé, mais qui viennent de ce que nous réalisons notre faiblesse face à la nature. 

La foi en des forces qui gouvernent le monde est devenue la foi dans la science, qui a cherché à obtenir la maîtrise de la nature. Mais lors du sommet du développement scientifique, les gens en sont venus à comprendre qu’ils n’ont pas de pouvoir sur la nature ni sur leur destin. Ainsi, ils commencent à chercher la source dont ils dépendent.
Dans l’article, « L’exil et la rédemption», La section« congruence et unité entre la Torah [la science de la Kabbale] et la foi aveugle et le développement du calcul de l’homme », le Baal HaSoulam explique que l’humanité va inévitablement augmenter sa déception en essayant de résoudre ses problèmes. Les gens acceptent ensuite la Kabbale comme la connaissance, envoyée d’en haut, sur la façon de se corriger soi-même et le monde.

L’exil est le fait du Créateur

Laitman_051Le Zohar, Chapitre « Shemot (Exode), «Point 59: Le Créateur n’a jamais abandonné Israël en exil, avant Il est venu placer sa divinité avec eux.
C’est d’autant plus le cas avec Jacob, car quand il est descendu en exil, le Créateur et Sa divinité et les saints supérieurs et les Merkavot, tous descendirent avec Jacob … C’est la conduite du Créateur dans tous les exils ….

Qu’est-ce que ça veut dire que «la divinité est descendue en exil avec la nation d’Israël»? Nous pensons qu’il existe quelque chose, à laquelle ne participe pas le Créateur. Cependant, la seule Force qui agit dans la création tout entière et en nous c’est le créateur ou la Lumière.
L’exil est un état particulier de la créature (le désir qu’Il a créé), que la Lumière crée délibérément dans ce système afin de réduire et mettre de la distance entre la créature et Lui-même, de créer un désir de Lui en elle. La lumière mesure de manière très précise tous les états de l’exil, tous les problèmes, le vide, et les malheurs qui seront révélés dans le désir de recevoir du plaisir. Le revers de la Lumière ou du Créateur, agit en exil, comme il est écrit, « Allez à Pharaon, car j’ai endurci son cœur (Exode 10:1). « (Le Créateur s’est aussi revêtu au sein de la grande inondation, etc.)

 
« Il n’y a rien hormis Lui. » L’exil est une forme du Créateur, la Lumière influence dans son opposition ou son verso. Cette influence est mesurée avec précision par toutes les nuances de qualités, à l’encontre de tous les désirs de chaque âme, et dans les connexions entre elles.

 

Par conséquent, le Créateur, la Lumière existe sûrement avec le peuple en exil, en nous influençant et nous soutenant sans cesse. Il crée cet exil Lui-même, avec Son revers, Son côté d’ombre, comme le roi David a écrit: «Tu m’as m’entouré par derrière et par avant (avec la Lumière et les ténèbres) (Psaumes 139:5). »

 
Lorsque la lumière n’a plus besoin d’agir par la face arrière, c’est-à-dire , à travers les ténèbres, quand le Créateur suscite et éveille le désir (Kli) dans une mesure suffisante, alors il aspirera vraiment aspirer à la face avant de la Lumière ou du don sans réserve , alors Il tire le Kli hors de l’exil, vers la libération. Toutefois, la Lumière est la seule force qui agit, qui nous influence soit de l’arrière soit de l’avant. Par conséquent, l’exil c’est ce qu’Il nous prépare pour notre libération.

« Ceux qui me cherchent, me trouvent »

Laitman_705Une question que j’ai reçue: Que dois-je faire si je n’arrive pas à me concentrer au cours d’une leçon de Zohar, même pour 5 minutes? Je ne sais pas où chercher en moi-même pour tout cela. 

Ma réponse: Par tous les moyens, continuez à rechercher en vous-même toutes les propriétés décrites dans Le Livre du Zohar. Si on disait à un malade que ce texte comporte les informations sur la façon d’être en bonne santé, d’échapper aux difficultés, à la faillite, et d’autres problèmes, il voudrait «avaler» avidement le texte, en essayant d’absorber chaque mot. S’il avait peur et cherchait le salut dans le texte, il tenterait de le comprendre, même si le livre était écrit dans une langue étrangère.
Mais le manque de spiritualité ne nous effraye pas. Seul l’environnement peut amener ce désir en nous.
Donc, même si vous ne savez pas où chercher en vous, continuez à regarder de toute façon. Imaginez que vous entrez dans un endroit nouveau, sombre et inconnu et que vous ne pouvez pas voir quoi que ce soit. Vous avez une lampe de poche, et chaque fois que vous entendez quelque chose, vous pointez la lumière du flash, espérant trouver quelque chose.
En tant qu’adultes, nous étudions en remplissant notre intelligence. Mais les sensations ne se développent pas par l’intellect. Comme les nourrissons, cependant, nous avons évolué à travers l’écoute et l’observation, sans comprendre ce que nous avons vu ou entendu. C’est précisément pourquoi nous avons développé nos sentiments et notre esprit. On nous a raconté des histoires, on nous a montré des choses, mais nous ne les avons pas saisies. Les connexions entre les choses nous ont été expliquées, mais nous ne les avons pas prises. Cependant, précisément à cause de nos efforts pour comprendre, nous sommes passés d’un animal à un être humain.
C’est pourquoi en ce moment, quand je cherche à développer en moi-même de nouveaux sens et esprit, je lis Le Zohar sans comprendre à quoi « cela » se rapporte. Toutefois, mes efforts découvrent en moi de nouvelles capacités et finalement je commence à sentir et à comprendre quelque chose qui m’était caché avant.

Le Monde Supérieur est parmi nous. Nous avons seulement besoin de continuer à développer le fait d’être un homme dans ce monde pour devenir un « humain « du Monde Supérieur. Faites tous les efforts pour voir. C’est ainsi que vos sens se développent. Après avoir démarré la sensation, votre esprit va commencer à travailler ainsi.

Le Créateur reste proche des cœurs brisés

Laitman_177_05Le Zohar, Chapitre « VaYaera (Et le Seigneur apparut)» Point 510: « Et l’ange de Sa présence les a sauvé » Il est avec eux dans la peine, car il commence à dire « dans toutes les souffrances, il a souffert »… Lorsqu’Israël est en exil, la Shekhina est également en exil avec eux, comme il est écrit : « Et le Seigneur ton Dieu tournera ta captivité et aura pitié de toi ».Le Créateur peut rester ensemble avec la créature seulement aux moments de péril ou de l’exil. Sinon, l’orgueil, l’ego, et la grossièreté du désir de recevoir du plaisir les séparent.

Lorsque la créature est en danger, avec le sentiment de l’exil ou de l’amertume, il est capable de ressentir le Créateur et d’être plus près de Lui, comme il est dit: « Le Créateur reste proche des cœurs brisés. »Il n’y a pas d’autre moyen d’éveiller la créature, de l’approcher, et de rester ensemble, sauf pour les moments de trouble. Etre dans cet état, réveille la créature.
Toutefois, si la créature est prête à s’infliger à elle-même « la souffrance de l’amour », si elle souffre à cause de l’absence d’une connexion avec le Créateur, plutôt que des troubles de la terre, elle monte et devient capable d’atteindre les états avancés. Elle vit alors une vie pleine de bénédictions et de plaisir.

La sensation de manque et d’obscurité que la créature expérimente en étant séparée du Créateur ne disparaît pas, elle reste en elle. Cette sensation reste dans l’espace vide au-dessous et à l’intérieur d’elle, ainsi que dans tous le bien qui est au-dessus d’elle.

Ne pas avoir peur d’être dans la confusion

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Plus vous expliquer la structure des mondes spirituels, plus je me sens confus. Pourquoi cela? 

Ma réponse: Imaginez que je vais chez un médecin et que je lui parle de certains de mes symptômes externes. Il me demande de subir des tests médicaux, contrôle les résultats, et en discute avec un autre médecin. Quand ils parlent entre eux, je ne comprends rien, bien qu’ils parlent de moi, de mes sensations, et de ma santé. C’est parce que leur discussion à mon sujet se trouve à un niveau plus interne, complexe, sur ce qui se passe en fait à l’intérieur de moi.

Puis ils me donnent une pilule, son contenu est également inconnu pour moi. Je la prends, en ayant confiance en eux et à la pilule prescrite qui va m’aider. Bien sûr, ils m’ont embrouillé avec leur discussion technique médicale et je n’aurai pas du les écouter. Pourtant, dans notre monde la pilule fonctionnera indépendamment de notre compréhension de ce que dit le médecin.

Ici, pendant l’étude, je lis ce que ces « médecins » kabbalistiques ont écrit sur moi : un kabbaliste écrit à l’autre décrivant ce qui se passe en interne pour les âmes dans le système où les âmes doivent se corriger. Bien sûr, je ne comprends rien à ce sujet! Cependant, parce que je suis impliqué dans cette histoire et que je veux comprendre et le ressentir, je m’y connecte et me rapproche pour devenir comme eux.

Si je veux devenir « médecin « comme eux, j’utilise ma connexion avec eux et j’apprends. Si je me sens confus, mais que je veuille saisir l’essence, si je crois que le livre explique la correction de mon âme, je n’ai pas le choix. Je dois apprendre leur langue (Comme le latin utilisé dans le domaine médical) et puis je comprends ce dont ils parlent.

Les kabbalistes ont écrit ces livres pour leurs collègues kabbalistes. Ils parlent entre eux dans la langue qu’ils comprennent par ce que ce langage explique différents mondes et concepts spirituels. À ce stade, je ne comprends pas du tout ce qu’ils veulent dire.

Toutefois, si j’aspire à comprendre ce qu’ils m’apprennent, et que je m’efforce d’y vivre et de le ressentir, alors j’ouvre ces livres et j’essayer d’y entrer. Le niveau de mon intelligence n’a pas d’importance. Ce qui importe est mon désir d’entrer à l’intérieur de mes sentiments, plutôt que d’essayer de le comprendre avec mon esprit externe. Je dois demander la révélation.

Je dois voir ce dont ils parlent. Ils décrivent ce qu’ils voient et ressentent, et je dois vouloir sentir cela aussi. C’est pourquoi mon manque de compréhension, de vision et de ressenti va seulement me pousser à avancer.