Category Archives: Similarité avec le Créateur

Marcher ensemble sur une route fabuleuse

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Introduction au livre du Zohar, point 14,: De là vous trouvez nécessairement que dans tout, il y a trois états des âmes:

Le premier état est leur présence dans Ein Sof, dans la Pensée de la Création où elles ont déjà la forme future de la fin de la correction.

Le second état est leur présence dans les 6 000 ans qui sont divisés en deux systèmes susmentionnés, en un corps et une âme On nous a donné de travailler la Torah et les Mitsvot afin d’inverser le désir de recevoir, de l’amener à un désir de donner sans réserve et faire plaisir à leur Saint béni soit-Il et non à des fins personnelles.

Durant le temps de cet état, les corps ne seront pas corrigés uniquement les âmes. Ce qui signifie qu’ils doivent éliminer toute forme de réception personnelle, qui est considérée comme le corps, et ne rester qu’avec le désir de donner sans réserve qui est la forme du désir dans les âmes.

Même les âmes des justes ne pourront atteindre le Jardin d’Eden après leur mort, mais seulement après que leurs corps se soient décomposés dans la poussière.

Le troisième état est la Fin de la réparation des âmes après «la résurrection des morts», à ce moment, la correction complète arrivera aux corps également, de là ils changeront la réception pour soi, qui est la forme du corps, et prendront la forme du don pur. Et ils mériteront de recevoir pour eux-mêmes toute la bonté et plaisirs et délices dans la Pensée de la création.

Et avec tout ceci, elles gagnent une forte adhésion par la force de leur équivalence de forme avec Lui.

Nous traversons actuellement la phase de préparation. Ensuite vient la phase de la peur, Bina, Hafetz Hessed, de donner en vue de donner. Puis vient le niveau de l’amour, de recevoir en vue de donner.

En tout, nous traversons ces trois niveaux. En chemin, notre désir de recevoir se révèle davantage en nous, et est corrigé d’après cela, tout d’abord par la 1ère restriction et ensuite pas l’attribut de Bina, et ensuite par l’attribut de Hokhma, jusqu’à ce que nous atteignons le niveau de Kéter.

A présent nous sommes sur le point de commencer la seconde phase dont le Baal Ha Soulam parle, le système des mondes de ABYA afin d’arriver à la fin à la troisième phase et de retourner à Ein Sof (infini)

Entre temps, nous sommes néanmoins dans notre monde, signifiant au niveau le plus bas de perception du désir brisé qui a été créé après la descente du monde de Ein Sof. Nous pouvons dire que cette réalité est imaginaire, nous pouvons dire que nous vivons dans un rêve, mais d’une façon ou d’une autre, c’est à partir de cette réalité que nous devons commencer à nous réveiller.

Quand nous nous réveillons, nous ne découvrirons rien de nouveau, mais uniquement ce qui est en nous. En travaillant correctement sur notre désir de recevoir, nous découvrons des couches plus profondes et plus intérieures à chaque fois et c’est ainsi que nous grandissons. Ces couches sont divisées en niveaux des mondes de BYA, Atsilout etc., tout le chemin jusqu’au niveau de Ein Sof. Ils sont tous révélés dans notre désir de recevoir. A présent notre désir de recevoir est petit, comme celui d’un bébé, mais nesuite il commence à grandir, prend différentes couleurs et différents attributs par rapport à la force intérieure qui est appelée le Créateur qui nous ramène à la vie.

Je ne sais pas qui Il est ou ce qu’Il est, mais je veux L’atteindre. Après tout Il est en moi, Il est la source de toutes les froces et je veux atteindre cette racine en moi. Pour cela, je dois Lui ressembler. Je ne L’atteins pas véritablement, car c’est impossible, mais j’atteins Ses attributs, Son attitude, les actions qu’Il fait sur moi. Si je réalise les actions qu’Il fait, je Le comprendrai, d’après le principe « par Tes actions nous Te connaitrons »

C’est l’atteinte. Je ne peut pas entrer dans le Créateur mais je peux réaliser des actions qui sont identiques aux siennes et avec elles je comprends qui Il est, comment Il pense et ce qu’Il veut.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/6/12 Introduction au livre du Zohar.

Un récipient pour la lumière de la vie

Dr. Michael LaitmanDans le création il n’y a qu’une lumière et un récipient pour elle. Le récipient pour la lumière n’est pas le désir de recevoir que le Créateur a créé, mais l’aspiration pour le supérieur qui émerge de l’être créé lui même.

Le Créateur évoque la créature par une étincelle de lumière pour que cette créature soit capable de développer cette aspiration à l’intérieur. La créature doit se servir de cette étincelle correctement en se tournant vers l’environnement, ce qui signifie vers une force extérieure, car à l’intérieur d’elle il n’y a qu’un désir initial et une étincelle.

Le désir est au compte du Créateur et il ne peut pas devenir un récipient pour la lumière, c’est juste un désir général de recevoir. L’étincelle dirige ce désir vers une force extérieure vers un facteur extérieur. Si par ce facteur extérieur, la créature se développe et par le facteur intérieur supplémentaire, ce désir qui est créé par la créature elle même deviendra un récipient pour la lumière.

Ce désir supplémentaire ne peut être que le don sans réserve, parce que le désir de recevoir est dans la nature de la créature, quelque chose qui est différent de ce désir ne peut être que le désir de donner sans réserve.

Cela pourrait ressembler à la lumière de Hokhma qui serait la lumière de l’esprit qui remplit tous les désirs avec la compréhension, mais ce n’est pas le cas. La lumière de Hokhma est la lumière de la vie. C’est la lumière qui a créé le désir de recevoir opposé à elle. Ainsi elle remplit ce désir et lui donne vitalité.

Le récipient pour la lumière de Hokhma est la mesure de Hassadim, la mesure du don que la créature peut développer en elle. C’est pourquoi il est dit « Il donne sagesse (Hokhma) au sage », signifiant que la lumière de Hokhma entre dans un récipient qui est spécialement pour Hokhma, le désir de recevoir qui désir ardemment donner sans réserve, signifiant ressembler au Donneur. Alors la lumière de Hokhma se revêt dans un tel récipient.

Plus la créature s’efforce d’atteindre un manque pour la lumière de la vie (la vie symbolise le don sans réserve), plus la lumière de la vie, la lumière de Hokhma se revêt en elle et se révèle en elle. La lumière ne vient pas de loin, elle est révélée dans la créature, car elle y a toujours été et ce n’est qu’à présent qu’elle se révèle.

Ainsi, nous n’avons qu’à essayer de ne pas être stupide et de ne pas espérer recevoir la lumière en vue de recevoir, mais de comprendre que l’étincelle que nous avons reçu a été donnée pour que nous puissions développer l’attribut du don en nous avec l’aide de la force extérieure, signifiant avec l’aide de l’environnement. Cette force extérieure nous apportera le désir ardent pour le don, symbolisé par la vie et par la lumière de la vie.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 28.6.12, Shamati n°145

Chaque ami est un trésor

Dr. Michael LaitmanPour avoir une idée de la Lumière, nous devons pratiquer, et les exercices ne sont possibles que dans le groupe. Par exemple, un professeur de danse commence à exécuter divers mouvements avec moi: un pas en avant, un pas en arrière, un tour, et ainsi de suite. Le groupe est en face de moi, et je peux le sentir, travailler avec lui, et ainsi avancer.

Oui, c’est très désagréable pour mon égoïsme, car, à chaque fois, je dois donner la primauté au groupe, pas à moi, mais cela m’entraine dans ce «tango». Les amis expriment leur désir, et je dois le suivre. Comme il est écrit, Faites votre désir selon Son désir. » J’apprends à courber la tête, à accepter la volonté du groupe en tant que mon partenaire principal, et aller vers la coopération, vers l’unité, avec les amis. Je commence à sentir leur désir. Il s’avère que mon partenaire de danse est fiable, proche, dévoué et fidèle. J’agis pour lui, et il agit pour moi. Puis, notre unité se transforme en un véritable groupe.

Le « groupe »: signifie un seul désir des amis pour être unis les uns aux autres. Il n’y a ni «moi» ni «eux» dans ce désir qui est en train de naître entre nous, mais il y a un seul ensemble, une nouvelle réalité, non pas la connexion elle-même, mais son résultat.

C’est le fruit spirituel qui est sorti du ventre de la mère. A l’intérieur, nous percevons l’Unique et la Lumière; le Créateur se révèle en lui, dans ce désir auquel nous avons donné naissance et que nous avons créé, que nous avons réalisé en devenant un tout. Il ne peut y avoir une multitude divisée, mais seulement l’unité régnant en lui.

Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans la Lettre 13: Outre la grande puissance cachée en lui, vous devriez savoir qu’il y a de nombreuses étincelles de sainteté dans chacun des amis. Et lorsque vous rassemblez tous ces étincelles en un seul point, comme des frères dans l’amour et l’amitié, il est certain que vous aurez un degré très élevé de l’échelle de la sainteté, à ce moment.

Une personne peut être incluse dans le groupe de différentes manières, pelle peut aller et venir, sans réserve ou du bout des lèvres. Néanmoins, chacun de nous a une particule unique de la Lumière qui le tire du fond de ce monde, et c’est pourquoi nous devons apprécier chacun. En outre, cette règle s’applique de la même façon pour les hommes et les femmes.

Nos étincelles sont un véritable cadeau d’en haut. Une personne est appelée un être humain (Adam), s’il a cette étincelle le tirant pour devenir semblable (Adamé) au Créateur. S’il ne dispose pas d’une étincelle, il appartient toujours au niveau «  animal ».

Nous ne parlons pas de certaines insuffisances. Simplement certains se bornent à une «double» la tâche d’être né plus tôt que les autres et d’aider tout le monde à naître spirituellement. C’est comme si ils étaient à  la tête de l’humanité et doivent la conduire vers l’avant.

C’est pourquoi nous avons besoin de comprendre que chaque ami a reçu une attitude particulière d’en haut, à partir de la Lumière qui se dresse en lui. Dans son âme, dans sa racine spirituelle, il y a quelque chose de très spécial placé en lui, alors il est proche de la Lumière et reçoit cette mission.

Bien sûr, il ne se lève pas égoïstement au-dessus de l’humanité. Nous respectons l’ami parce qu’il a obtenu un rôle particulier pour servir. Nous ne traitons pas les autres avec dédain parce que cette mission ne dépend pas de nous.

C’est pourquoi je dois respecter chaque ami. Il a été choisi par En-haut, par la Lumière pour devenir mon partenaire. Je ne peux pas naitre sans lui, et l’humanité non plus.

Du congrès de Miami le 23/06/2012, Leçon 1

Vérifier la conformité entre les deux mondes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il vrai que nous ayons seulement besoin d’effectuer des actions internes – c’est-à-dire une intention interne pour satisfaire les désirs des amis et non des actions physiques?

Réponse: Oui, mais comment puis-je être sûr que j’ai tout fait correctement, et que je ne me suis pas trompé ? Si je soutiens les actions physiques dans ce monde, je peux être sûr que mes intentions sont correctes.

Sinon, je peux vous dire combien je vous aime, mais comment pouvez-vous croire si cela est vrai ou non? Et ce n’est pas sur le fait que je puisse vous tromper, car je ne suis pas sûr que je ne me sois pas trompé moi-même. Que puis-je faire pour que cela devienne véritable ?

C’est pour cette raison que nous sommes dans un groupe, dans un monde physique. Si l’action et l’intention vont main dans la main, cela prouve que nous agissons correctement, honnêtement, et que nous ne mentons pas.

Si je ne peux pas effectuer toutes les actions et que j’ai seulement l’intention de donner sans réserve à des amis, cela signifie que mon intention est fausse. Si j’agis seulement sans l’intention correcte et sans avoir l’intention d’atteindre le Créateur à travers l’ami, l’action est fausse, et nous sommes en train de le faire pour notre propre bénéfice. Donc il doit y avoir un état dans notre monde dans lequel nous devons effectuer des actions physiques qui peuvent être accompagnées par l’intention spirituelle du don sans réserve.

Lorsque nous sommes dans un groupe, nous avons une chance de nous vérifier. Par conséquent, ce monde a été créé au niveau le plus bas sur lequel on peut effectuer des actions fausses: se sourire les uns aux autres, s’aider les uns les autres comme si nous nous donnions sans réserve, mais tout est dans notre propre intérêt. Si nous commençons à travailler sur notre intention dans le groupe et à tirer la Lumière, tout en voulant atteindre  le don sans réserve au Créateur à travers le groupe, nous commençons à voir nos véritables intentions. Il devrait y avoir ici une combinaison des deux mondes, de ce monde et du monde spirituel.

Donc, nous atteignons le monde d’Ein Sof (Infini) lorsque nous montons tous les 125 degrés, seulement si nous existons dans ce monde dans un corps physique comme nous le faisons. Si nous n’avons pas réussi à aller jusqu’au bout du chemin pendant notre vie, nous revenons à ce monde. Après tout, nous devons constamment exister dans les deux mondes: dans l’intention-dans le monde spirituel, et dans les actions physiques- dans le monde matériel.

C’est pourquoi la situation d’aujourd’hui est si spéciale. Nous avons atteint un tel état dans le monde corporel qu’il nous pousse à développer l’intention de donner sans réserve. Sinon, nous ne serons pas en mesure de survivre. Les gens appellent cela une crise, et nous appelons cela une nouvelle voie, une nouvelle phase dans le développement humain, dans lequel nous avons à découvrir le monde spirituel et à le connecter au monde matériel.

Seule une personne qui étudie la Kabbale peut faire cela. C’est pourquoi nous devons nous développer aussi vite que  possible afin d’enseigner le monde. Le monde ne sera pas en mesure de le faire indépendamment, car il n’est possible de parvenir à une connexion au  monde supérieur que si vous avez le « point dans le cœur», une aspiration à s’élever spirituellement. Par conséquent, nous devons penser au monde entier et à hâter notre développement.

Du congrès de Miami, le 23/06/2012, cours n° 3.

Je me porte caution pour tous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que peut-on faire, si d’une part je fais tout ce que je peux, par exemple, en étudiant, m’intégrant dans le groupe et diffusant, et d’autre part, je vois que je reste dans ma fierté et ne prend rien en compte, c’est-à-dire je suis tout simplement bloqué?

Réponse: Vous devez demander aux amis de vous aider, vous soutenir, de prier pour vous. « La prière pour tous » est la prière pour quelqu’un, pour les autres.

Une personne ne peut pas prier pour elle même, car cela serait une demande égoïste. Même si vous vous convainquez que vous voulez semblant l’attribut du don, dans tous les cas cela sera égoïste car vous le voulez pour vous même.

Quand je suis dans le groupe je ne veux qu’une chose, me porter caution pour tous. Je veux être leur garant et qu’ils atteignent tout ce qu’ils veulent! Et c’est ainsi que nous sommes tous garants les uns des autres.

Sinon, nous ne mettrons pas en conformité nos attributs avec le champ supérieur. Nous sommes en lui comme des particules chargées dans un champ magnétique qui nous sépare au lieu de nous attirer et de nous rapprocher. Parce que nous voulons profiter de cela pour nous mêmes, il nous repousse.

Comment pouvons-nous atteindre la similarité avec Lui? Pour cela nous avons besoin de nous connecter aux amis et ensuite j’aurai certaines similitudes avec ce champ. C’est là que les lois exactes de la physique fonctionnent comme cela est décrit dans l’étude des dix Sefirot », ce n’est pas du mysticisme,

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 21/6/12, Shamati 30

Les étapes de la formation de l’esprit: l’inclusion dans le programme supérieur

Dr. Michael LaitmanLa troisième étape de développement débute lorsque je commence à rechercher: Pourquoi le Créateur me fait-il tout cela ? Et puis je comprends qu’il fait cela pour développer en moi une attitude raisonnable, sur la base de l’esprit au lieu des sentiments.

Et ici, une personne ressent qu’elle doit atteindre le même genre de don sans réserve envers le supérieur, comme le Supérieur le fait pour elle. Il ne suffit plus pour elle de simplement accepter tous les états agréables et désagréables du Créateur avec la compréhension qu’ils sont à son avantage. Elle cherche une occasion aussi de donner  sans réserve au Créateur en son nom et de Lui donner son amour.

Pour ce faire, elle a besoin de se développer encore plus et d’atteindre le Donneur plus profondément, la compréhension du but de ses actions, en d’autres termes, comprendre exactement ce qu’Il voulait construire dans l’homme. C’est la façon dont la troisième étape (Bekhina Guimel) se développe, qui désire recevoir du Donneur. Cela  continue la première étape (Bekhina Aleph), afin de ressentir le plaisir, mais c’est pour ressentir et comprendre le programme que le Donneur a implanté en elle. Tel est le sens de la troisième phase.

Dans un premier temps, Bina a refusé de recevoir la Lumière, mais une fois qu’elle désire comprendre le Donneur, elle comprend que cela n’est possible que lors de la réception venant de Lui. Et maintenant, à la troisième phase, la personne perçoit à la fois le bien et le mal, comme n’étant que seulement bons. Elle ne sépare plus le bien et le mal, car elle s’est élevée au-dessus.

Et parce qu’elle considère que le programme supérieur est au-dessus de ses sensations bonnes et mauvaises, elle commence à atteindre le programme lui-même, et pas seulement son influence, ce qui fait apparaître les choses plus claires ou plus sombres pour elle.

Quand une personne voit le programme du donneur, elle s’inclut en lui et s’unit à  lui .Cela signifie qu’elle a atteint l’adhésion à  la quatrième étape (Dalet). Et tout cela commence avec la toute première action, quand une personne atteint un certain niveau de correction à travers son environnement, l’étude et la Lumière qui ramène vers le bien, quand elle accepte tout ce qui arrive, à la fois le bon et le mauvais, comme un seul ensemble indissociable.

Elle s’attache au Créateur au-dessus de tous ces états, afin de le sentir, de le respecter, le valoriser, le comprendre, et de nous unir à Lui au degré le plus élevé possible.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/06/2012, Shamati article n° 121

Quatre étapes juqu’à Kéter

Dr. Michael LaitmanLorsque la perception spirituelle se révèle en nous, nous commençons effectivement à voir et à comprendre peu à peu plus clairement que tout dépend de la «place»  (le Créateur), à savoir du nombre et de l’intensité de mes discernements révélant la réalité spirituelle et me montrant à quel point je suis connecté à tout le monde. Tout dépend du nombre de discernements et essentiellement de leur intensité et de l’intensité de la connexion.

Soudain, chacun d’entre nous découvre différents discernements de sa perception égoïste, mais renonce à son ego afin de se connecter aux autres. Il s’avère qu’un « creux » apparaît dans mon désir en face d’un «gonflement» dans le désir de l’ami, et un « renflement » de mon désir en face de son « creux. » Ainsi nous nous connectons, alors que chacun donne à l’autre.

Il s’avère que j’ai renoncé à mes intérêts dans le but de me connecter à l’ami, mais lui, dans sa perception découvrira les « bosses » de mon ego et s’annulera lui-même, afin de se connecter à moi. Ainsi, nous n’annulons pas notre ego, mais nous l’utilisons constamment à travers plus de « bosses » et de « creux ». Notre perception sensible et fine et son intensité dépend de la quantité de ces connexions dans lesquelles nous découvrons de plus en plus de discernements.

C’est ainsi que le récipient commun se construit dans l’intérêt public. Plus je découvre des besoins communs, plus je peux m’annuler et me connecter aux autres. Mais alors je dois réfléchir à la raison pour laquelle je fais cela -pour la révélation de la Shekhina (la Divinité). Ici, je dois atteindre une connexion supplémentaire qui est plus interne et pour un but plus élevé en découvrant que c’est le Créateur.

Le Créateur n’est pas une personne, mais un discernement que je révèle à la suite de ma clarification. Il s’agit de la Sefira supérieure de Kéter, que je découvre après avoir précisé toutes les Sefirot qui la précèdent. Tout comme le commandement d’aimer, que nous devons atteindre, mais qu’en fait nous ne pouvons pas. La Sefira Kéter nous révèle par elle-même si nous effectuons tous les commandements qui la précèdent.

C’est la même chose quand il s’agit de la connexion. Si, avec mon point dans le cœur, je travaille dans le groupe et me connecte aux amis, je découvre alors, au sein de cette connexion, dans toutes les quatre phases, leur racine interne appelée Shekhina. La Shekhina symbolise la révélation du Créateur.

Je ne peux pas construire cette dernière phase, Kéter, celui qui donne, par moi-même. Kéter ne se révèle que lorsque j’ai traversé les quatre étapes y menant.

J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, j’ai révélé les quatre phases et les formes de connexion par moi-même, et je découvre alors la phase de Kéter sur laquelle je ne peux pas travailler par moi-même. Il s’agit de la Shekhina. Pour ma part, je termine ici mon travail et une découverte alors m’attend, comme on dit: «J’ai fait des efforts et j’ai trouvé. »

De la 4e partie du cours  quotidien de Kabbale 13/06/12, « L’ Arvout (Garantie mutuelle) »

Les étapes de la formation de l’esprit : Eveiller la vie dans une pierre

Dr. Michael LaitmanLa deuxième phase, Bina, est caractérisée par sa compréhension. Par conséquent, une personne qui l’a atteinte dans son développement commence à se rapporter différemment à ce qu’elle ressent. Même quand elle sent qu’elle est dans l’obscurité, quand elle se sent mal alors que son cœur se durcit, c’est comme si elle était dans un brouillard ou un nuage sombre, mais en même temps, elle commence à acquérir des pouvoirs afin de se détacher de ses sentiments et de les clarifier de manière indépendante.

Cela lui permet d’être d’accord avec ce que le Créateur lui fait et de justifier Ses actions, car le Créateur veut élever une personne au-dessus de son sentiment et la laisser voir de côté. C’est parce qu’elle est dans une situation difficile maintenant, qu’elle ressent de la souffrance, qu’elle peut la clarifier par l’esprit au-dessus de ses sentiments. Ainsi, elle peut accepter avec joie ce double état, puisque sur la base de cette attitude dualiste, elle peut créer un nouvel état, qui est plus élevé que l’état précédent, et plus élevé que son désir.

Ainsi, une personne atteint la deuxième phase (Bekhina Bet) au lieu de la première phase (Bekhina Aleph). Elle s’élève au niveau végétal et commence à se déplacer de façon autonome. Elle ne ressent pas simplement le bien et le mal, qui vont de pair, comme une pierre inerte qui ne peut pas répondre du tout, mais elle commence à déterminer par elle-même l’état dans lequel elle se trouve.

Elle justifie les actions, qui l’aident à la faire avancer, qui établissent une relation avec le Créateur, et qui déterminent le traitement du Créateur comme étant «bon et bienveillant» à chaque état, y compris les états dans lesquels nous nous sentons bien ou mal selon notre perception égoïste. Maintenant, elle est en contact avec le Créateur au-dessus de tous ces états.

Mais je veux continuer à me développer et veux atteindre un tel état de restriction au-dessus des ténèbres. Cela signifie que ce que je ressens dans mon désir de recevoir ne m’est pas important, cela n’affecte pas ce que je ressens pour le Créateur, la source. Je ne considère pas la Lumière comme un plaisir, comme dans la première phase qui ne ressent que le plaisir ou le manque de plaisir. Je donne sans compter à la lumière comme dans la phase deux, j’élève la Lumière réfléchie même encore plus haut, non pas à cause d’une bonne sensation, mais pour adhérer au Créateur au-dessus de cette sensation.

Cela signifie que je me joins au processus que la Lumière me fait traverser, par lequel Elle m’apprend à me connecter en permanence à Elle, à Ses plans, au-dessus du bien et du mal. Ainsi, j’adhère au Créateur au-dessus de mes sensations.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 12/06/12, Shamati N ° 121

Patiemment et obstinément continuez sur le chemin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que dois-je faire pour que la Lumière m’entende: crier, pleurer?

Réponse: Cela n’a pas d’importance la façon dont votre demande sera exprimée à l’extérieur, si vous allez danser ou si vous pleurez, criez ou vous taisez. La chose principale est que la demande puisse pénétrer aussi profondément que possible dans le cœur. Il n’y a qu’un seul moyen de vérifier: Est-ce que votre désir est dirigé d’une manière de plus en plus précise vers la connexion puisque seulement grâce à la connexion vous pouvez vous rapprocher de la Lumière?

Si la Lumière ne répond pas à votre demande, cela signifie que vous n’avez pas encore le désir. Le désir dans le cœur, ce qui est une demande vers la Lumière. Si vous développez le désir en vous, alors la Lumière va commencer à vous influencer et à vous remplir.

Il est dit que chaque personne est constamment en train de prier; la Lumière touche tous les désirs que naissent dans notre cœur. Après tout, la Lumière est au repos absolu, c’est une force qui remplit toute la création, le champ de force informationnel dans lequel nous sommes tous submergés, comme dans un océan d’eau. Et le moment où des désirs apparaissent en moi, cela touche la Lumière.

Mais le fait est qu’il y a des désirs qui ne vont pas dans le même sens que Lui. Et la Lumière travaille toujours sur eux, car cela affecte tout- c’est une loi immuable, comme en physique. Mais parce que ces désirs ne correspondent pas à la Lumière, la Lumière les développe sous une forme négative jusqu’à ce qu’une personne découvre qu’il ou elle se sent mal. Puis elle commence à chercher une cause et découvre qu’elle se déplaçait dans la mauvaise direction et qu’elle a besoin de changer ses désirs. C’est ce qu’on appelle le chemin de la souffrance.

Sinon, je peux utiliser la méthode de façon proactive, ce qui explique ce que l’on doit poser afin de correspondre à la Lumière dès le début. Pour ce faire je me joins à un groupe, ce qui m’encourage, ce qui alimente mon désir. Aucun d’entre nous ne veut s’unir, mais quand nous parlons tous de l’importance de la connexion, finalement tout le monde le veut. Après tout, c’est une loi de la nature, nous sommes marqués par notre environnement.

Je choisis donc un tel environnement qui m’insuffle de pensées justes et de désirs justes, qui parle constamment des avantages de l’union et des grandes réalisations qui sont possibles à travers elle. Et puis je vois que je ne peux tout simplement pas faire sans la connexion aux d’autres, et je commence à le désirer.

Si tout le monde fonctionne de cette manière correcte par rapport aux autres et si nous désirons nous unir au moins dans une certaine manière, alors la Lumière commence à nous toucher et nous rapproche de la connexion. Et quand cela nous amène à la première, la plus petite connexion de nos désirs, cela devient alors révélé en eux comme la Lumière de Nefesh. Cela signifie que nous avons commencé à vivre-que nous sommes nés dans le monde spirituel. C’est ainsi, nous nous unissons ensemble, même si pour le moment, c’est grâce à la plus faible connexion initiale.

Puis nous continuons à partir de cette connexion déjà réalisées ayant une certaine sensation de notre état et du processus en cours. Encore une fois, nous commençons à demander, dès maintenant une connexion encore plus grande. La lumière nous influence plus fortement et nous élève au niveau de Rouakh, à partir du degré minéral. Cela signifie que nous pouvons nous déplacer par nous même, nous sentons un certain mouvement dans nos connexions avec l’autre, une capacité à faire nous-mêmes quelque chose. Le degré de Rouakh signifie que nous ne sommes pas nés tout simplement dans le monde spirituel, mais que nous agissons et nous vivons en son sein! Rouakh (vent) est un degrès minéral et cela signifie la capacité de se déplacer.

Et puis nous avancer encore plus loin et atteignons le degré animal, Neshama (l’âme). À ce stade, une personne met fin à ses cycles de réincarnation. Il y a un degré encore plus élevé à la fin de la correction (Gmar Tikoun) quand tout le monde sera corrigé et uni ensemble. Mais pour l’instant nous avons besoin de monter le long des degrés précédents, et ce progrès ensemble se produit uniquement dans un groupe, dans l’unité, afin de révéler la Lumière qui va remplir le lien correct entre nous.

En d’autres termes, si nous parvenons à la bonne connexion entre nous, alors le sentiment de notre unité est appelée une sensation de Lumière.

Exigez de quelque manière que vous puissiez, encore et encore, et chaque fois que vous recevrez une impression, clarifier les Reshimot, et cela finira par se produire. La chose la plus importante est de continuer. Vous avez besoin d’étudier, participer à la vie entière du groupe, tentez de vous rapprocher de tout le monde, et puis ça va venir. Selon ce qui est écrit: « j’ai fais des efforts et j’ai trouvé. »

Et si cela n’est pas encore arrivé, cela signifie que pour l’instant il y a encore une insuffisance, mais pas de temps ni d’actions, mais de votre désir intérieur qui doit encore se développer et devenir parfait. De nouveaux, Reshimot plus avancé encore ont besoin d’apparaître, ce qui vous fait vous rendre compte que c’est grâce à votre travail, puis cela va se produire.

Vous pouvez crier et pleurer, mais cela ne va pas vous aider. Une seule chose vous aidera: minutieusement et de façon persistante, patiemment et obstinément  poursuivez votre chemin.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 08/06/2012, Les Écrits du Rabash

Les conditions pour ceux qui demandent la vie

Dr. Michael LaitmanOn raconte dans la Torah quau pied du Mont Sinaï le Créateur dit au peuple d’Israël : « et maintenant, si vous M’écoutez, et gardez mon alliance, vous serez un peuple unique parmi toutes les nations. » Il y a une condition ici : « Je vous donnerai la Torah, signifiant la méthode de correction, si vous comprenez que vous devez correspondre à la formule de correction, au plan! de la correction.  »

Le Créateur donne tout, les instructions et leur exécution, mais vous devez savoir où vous allez.  Il faut un certain engagement de la partie inférieure, qui doit alors vérifier elle-même ; est-elle d’accord avec cela ? Et si elle n’a pas encore atteint ce niveau d’accord, l’exil en Egypte pourra alors se reproduire et, éventuellement, nous pourrions nous retrouver une fois de plus au pied du Mont Sinaï, faisant face à la même condition.

L’accord de la partie inférieure symbolise la nécessité d’une clarification : elle doit savoir qu’elle veut vraiment cela et rien d’autre. Même si elle n’était pas soumise à une condition si stricte, elle l’accepterait encore avec son cœur et son âme, en la demandant et en la désirant. La condition, qui lui a été donné, l’aide à clarifier ce qu’elle doit réellement faire.

Alors, pourquoi une personne n’arrive pas au rassemblement au pied du Mont Sinaï, avec une demande claire : «Je veux être corrigé ! S’il vous plaît, donnez-moi la Torah et je La garderai, afin de Vous contenter …  » la raison est qu’une personne atteint cela à la suite de à la brisure. Elle a un manque, mais elle n’arrive pas à clarifier les choses de manière indépendante, c’est pourquoi la Lumière doit agir en premier. Grâce à la Lumière qui se révèle, une personne ressent l’obscurité – son point dans le cœur s’élève sur le Mont Sinaï, alors qu’au pied de la montagne, elle construit le «veau d’or. » En effet, comment tous ses autres désirs pourraient-ils être d’accord de s’élever au même niveau, dans lequel elle est prête à travailler dans le don, à faire le travail des prêtres ?

Une personne doit découvrir le domaine de ses futurs travaux, toute l’épaisseur de la « montagne » du haut vers le bas. Par conséquent, elle fait face à cette condition. Elle peut refuser et «mourir», ce qui signifie rester dans le désir de recevoir, retourner en Egypte. Le peuple d’Israël l’a demandé plus d’une fois à Moïse, lors de leur voyage dans le désert. L’ego demande constamment à retourner en Egypte, car l’Egypte est dépeint comme une terre fertile et abondante. Tout était en abondance là, alors quel était le problème ?

L’Egypte satisfait totalement les désirs égoïstes. Ils n’ont jamais manqué de rien là-bas, sauf une chose : selon le développement que vous avez atteint, vous ressentez l’obscurité et des souffrances, et entrer dans les «sept années de famine», mais c’est une faim spirituelle, une soif spirituelle, quand il n’y a rien pour raviver votre âme, mais seulement votre estomac. Le désir de recevoir est pleinement satisfait, mais pour le désir de donner,! c’est l’exil et la mort.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 11/06/12, « L’Arvout (Garantie mutuelle) »