Daily Archives: 6 octobre 2011

Brèves pensées sur Shamati, « Quelle est la raison de la lourdeur que l’on ressent, lorsque l’on s’annule devant le Créateur »

Dr. Michael LaitmanLe but du travail est d’annuler notre ego et d’essayer de nous connecter entre nous. La lourdeur, que nous ressentons dans ce travail provient de l’absence du sentiment de l’importance de ce travail.

Au contraire, tout est arrangé pour que j’en ressente du mépris : « Pourquoi avons-nous besoin de nous connecter? Avec qui devons-nous nous connecter ? « Je regarde ces gens, leurs visages, leur personnalité, et je ne ressens aucun besoin de me connecter à eux. Je suis dans une telle dissimulation, que la réalité que je vois devant moi me repousse de la connexion.

C’est pourquoi les kabbalistes recommandent de construire un environnement, un groupe, essentiellement afin qu’il nous révèle l’importance de la connexion et l’amour des amis. Il en est ainsi, car plus la connexion est importante pour nous, plus, dans la même mesure, nous serons capables de nous annuler et de commencer à nous connecter aux autres. Si je n’essaie pas de trouver un moyen d’obtenir la force, l’importance de la connexion, je peux errer pendant de nombreuses années, sans même me rapprocher des autres, afin de me connecter à eux de manière sincère. Bien sûr, en fonction de cela, je n’atteins rien.

J’ai entendu de nombreuses plaintes de personnes, qui sont déjà avec nous depuis longtemps : «Je suis ici depuis de nombreuses années, que se passe-t-il avec moi? Pourquoi je n’avance pas ? » Je ne leur réponds pas, mais j’aurais aimé leur répondre : Vous êtes ici depuis dix ans ? J’ai l’impression que vous venez juste d’arriver. Vous êtes-vous connectés au groupe ? Avez-vous essayé de construire la Shekhina (divinité), l’endroit où la lumière supérieure vous sera révélée à vous et où vous demeurerez ? Vous êtes-vous inquiétés du récipient qui est digne de la révélation que vous demandez ? C’est ce qui dépend de vous. Avez-vous fait cela ? Alors, pourquoi comptez-vous dix années?

Peut-être que pendant toutes ces années vous avez reculé et non pas avancé ?  »

Une personne n’examine pas correctement les efforts qu’elle fait pour se connecter aux autres, mais calcule les années selon le calendrier usuel, selon la révolution de la Terre sur son axe autour du soleil. Mais la personne a-t-elle, elle-même, tourné plusieurs fois, afin d’atteindre l’objectif ? Elle est restée telle qu’elle était, et c’est un signe que pas même une année s’est écoulée.

Le changement de la nature humaine à notre époque

Dr. Michael Laitman1. Comment l’évolution future de la race humaine se produira-t-elle ? Comment la crise et les lois globales de la nature globale changeront-elles notre essence ? La transition forcée de la société égoïste en un modèle intégral du monde, basé sur de la garantie mutuelle, influencera-t-elle l’ordre social ou altérera-t-elle aussi l’essence et la connexion entre les générations ?

Dans quel genre de monde va-t-on finalement vivre, si nous parvenons à nous connecter en un seul système,  semblable à un organisme vivant ? Comment notre perception des limites du monde changera-t-elle ?

Pour cela, nous devons examiner l’évolution générale et son aspect psychologique.

2. Les organismes protozoaires (amibes), semblables aux premières créatures simples existant sur la Terre, réagissent aux chocs externes, mais sont incapables de conserver des souvenirs ou des sensations, c’est-à-dire qu’ils n’acquièrent aucune expérience ; ils ne sont pas capables de transmettre leurs souvenirs ou sensations aux générations futures.

Le comportement des gelées peigne est déterminé par les connexions naturelles innées ; pour elles, l’instinct jouent un rôle énorme.

Les Vertébrés élémentaires (poissons) se comportent conformément à leurs « compétences » héréditaires, accumulées au cours de leur existence. Leur instinct de survie déterminent strictement leur comportement, il ne leur permet pas de modifier leur comportement, même si celui-ci cesse d’être utile.

3. Après être sorti de l’eau, les animaux sont entrés dans un environnement beaucoup plus difficile et diversifié, et l’évolution psychologique prit deux chemins différents :

La complication de « compétences » héréditaire et de l’instinct (insectes et arthropodes).

L’acquisition de la capacité à développer des habitudes vitales au cours d’un cycle de vie permit des ajustements à un environnement changeant (le développement des vertébrés, des amphibiens aux mammifères, la suppression progressive du rôle de l’instinct, et l’amélioration des fonctions intellectuelles et des activités rationnelles (l’expérience individuelle).

4. Évolution psychologique se poursuit sur la terre ferme. Son point principal est la transition d’habitudes héréditaires stables à des compétences acquises, non héréditaire.
Le but de l’évolution est un être humain ; l’importance des instincts de la vie humaine est minime. L’intellect est ce qui importe, car il permet l’acquisition rapide d’habitudes multiples et de connaissances qui, à leur tour, permettent physiquement, à des êtres humains physiquement faibles, de s’adapter à une variété de circonstances.

Ainsi, le développement de la capacité de penser, ainsi que la transition des créatures «non-pensantes » aux créatures « pensantes » est le résultat d’un environnement plus compliqué. L’homme est apparu après que l’environnement ait atteint sa complexité maximale (après une période de chute brutale des températures). L’exclusion de l’homme du monde animal est arrivée en réaction à un environnement extérieur plus complexe et plus difficile. L’homme continue de s’améliorer à la fois intellectuellement et psychologiquement, son évolution est toujours en cours.

6. Aujourd’hui, nous voyons que l’évolution de l’environnement nous oblige à adhérer à une interaction plus étroite avec la société. Ainsi nous pouvons supposer que l’évolution future de la psychologie humaine suivra une voie de consolidation des traits humains, qui seront transférés aux générations, mais pas par la génétique comme avec l’instinct animal, mais plutôt par une mémoire sociale «externe».

Les générations futures sont les réincarnations de générations antérieures ; elles recevront les connaissances qu’elles ont acquises auparavant par le biais de la société, qui conserve ces connaissances dans sa mémoire, similairement aux instincts qui sont transférés de génération en génération dans le monde animal.

7. La capacité d’acquérir et de transmettre l’information dépend entièrement de la connexion d’une personne à sa société environnante. Elle devient la part indissociable d’une personne et est une source éternelle ou un stockage de compétences et d’informations d’une génération à l’autre. Par ailleurs, la connaissance sera acquise non grâce à des efforts mentaux, mais plutôt grâce au degré de connexion de la personne à l’environnement.

Mais avant que l’union mutuelle d’une personne avec son environnement soit établie, il est impossible de déterminer ses attributs antérieurs, car ils peuvent être socialement nuisibles s’ils ne sont pas utilisés correctement.

La consolidation des habitudes au niveau des instincts ne peut s’appliquer qu’à l’attribut du don, qu’à l’amour du prochain, qu’à une attitude positive envers un travail socialement bénéfique, reconnu comme un besoin immédiat de chaque individu, qu’à une fraternité d’esprit entre tous, ce qui signifie que nous les avons acquises par notre correction personnelle au cours d’incarnations antérieures.

8. Le processus de transfert « instinctif » des connaissances à la génération suivante va lui permettre d’être moralement et intellectuellement supérieure à la génération précédente. Il déterminera l’essence d’un nouvel homme par la connexion harmonieuse qu’il a avec la société et la nature. Cela définira la formation d’un nouveau type d’environnement social.

L’évolution psychologique de la future société lui permettra de gouverner sa propre nature. La mission des éducateurs et des enseignants sera l’une des plus importantes : ils seront le moteur de la société, et seront responsables de la création d’une nouvelle génération.

Le privilège d’aimer

Dr. Michael LaitmanLe Créateur fit la création afin de lui donner le bien absolu, ce qui signifie qu’Il nous donner l’opportunité de donner et d’aimer. Lorsque nous le faisons, cela signifie qu’Il nous comble de tous les plaisirs.

Faire plaisir à la création ne signifie pas satisfaire ses désirs égoïstes quels qu’ils soient. Au contraire quand mon désir égoïste se transforme en un désir de donner, cela me donne la possibilité de désirer donner, ce qui devient mon plaisir. C’est ce qu’on appelle être empli des plaisirs du Créateur, de la lumière qui remplit tout l’univers.

Notre attitude envers cette nouvelle création, au seuil de laquelle nous nous trouvons, est similaire à l’entrée d’un club de privilégiés où les seules certaines personnes autorisées à entrer sont celles ayant des qualités spéciales exceptionnelles, et uniquement sur invitation spéciale. Avant d’y entrer, vous devez recevoir la permission, un laissez-passer et pour cela vous devez d’abord étudier le système de relations existant entre tous ses membres.

Dans ce «club», certains participants sont plus importants et d’autres moins et ils ont toutes sortes de relations les uns avec les autres : familiales, amicales, d’affaires, et autres, ce qui signifie qu’ils sont connectés à travers toutes formes de connexions. Si vous établissez le contact avec chaque personne et que vous devenez inclus dans cette connexion entre tout le monde, en vous liant correctement avec tout ce système et en sachant comment l’activer,vous serez alors capable de l’utiliser à votre avantage.

Voilà comment le système des mondes fonctionne le filet spirituel dans lequel nous entrons. Je dois savoir quelles relations existent entre tous ses éléments. Et cela signifie que je dois étudier sa structure constante, appelée VAK (petit état).

D’ailleurs, je dois savoir comment activer ce système avec ma prière (MAN), comment il réagira à moi, lorsque j’y entrerai et l’influencerai. Puis je verrai comment le mouvement commence à se produire en lui : comment la Sefira Daat s’élève vers YESHSOUT et vers Aba ve Ima, comment Hassadim et Guevoura descendent de là, évoquant une ascension ultérieure, etc.

C’est ce que nous devons apprendre tout d’abord de la science de la Kabbale, avant d’entrer dans le système supérieur.L’étude forme des qualités particulières en nous et nous rapproche de l’entrée dans le système supérieur. Par la force de notre désir d’atteindre ce système, j’éveille l’influence de ce système en moi, et une sorte de fluides ou de flux d’énergie m’atteint de là en me rapprochant de lui.

Après tout je veux y aller ! Il est écrit : « Je suis pour mon Bien-aimé et Il est pour moi. » C’est ce qu’on appelle le mois d’Eloul (l’acronyme de « Je suis pour mon bien-aimé et Il est pour moi»), la préparation pour atteindre le système supérieur. Et quand finalement j’y entre, c’est ce qu’on appelle un nouveau commencement, la fête du Nouvel An (Roch Hashana).

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/10/11, Shamati

Pourquoi les femmes ont-elles besoin de couvrir leurs cheveux?

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai fait une recherche sur google pour savoir «Pourquoi les femmes juives orthodoxes et mariées couvrent leurs cheveux?» Voici ce que j’ai trouvé:

«Selon le Zohar et la Kabbale, la mystique juive, la femme est considérée Malkhout, ou le «récipient». L’homme est considéré comme Zeir Anpin, ou le «tiroir de lumière et d’énergie».  Quand un homme juif et une femme se marient, leurs Neshamot (les âmes) deviennent une et créent un système complet.  L’homme puise la lumière basse par rapport à l’univers, et la femme est le récipient dans lequel cette lumière se propage, pour elle, son mari et les enfants qu’ils ont ensemble.

Comment gère-t-elle cette énergie?  Grâce à ses cheveux.  Les cheveux d’une femme (et les cheveux d’un homme sur sa barbe et certaines parties de la tête) agissent comme des conduits pour cette lumière et cette énergie.  En couvrant ses cheveux, une femme gère cette énergie, la contenant, pour essentiellement la conserver pour sa famille.  Quand elle ne couvre pas ses cheveux, cette énergie s’échappe ou devient impossible à gérer, lui amenant des défis à elle et sa famille. »

Est-ce qu’une partie de cette explication existe dans la Kabbale authentique, et si oui, pouvez-vous s’il vous plaît expliquer sa signification réelle?  Est-ce que la femme doit se couvrir la tête?  Et si oui, où puis-je lire à ce sujet dans les textes?

Je pensais que nous n’avions pas à associer notre vrai moi avec notre corps.  Alors, quelle est la raison de ces « étranges » règles sur les cellules mortes de la peau?

 

Réponse: Malheureusement, les livres sont écrits par des gens ignorants la Kabbale.  C’est pourquoi ils comprennent les textes kabbalistiques au sens littéral, comme s’ils parlaient de gens dans notre monde, et non des âmes.  En fait, les textes se réfèrent uniquement au désir, la seule chose qui a été créée, puis sa correction avec l’écran ou l’intention.

Accélérez au-dessus de la raison

Dr. Michael LaitmanNous sommes tenus de toujours accélérer le temps depuis que la vitesse constante ne compte plus dans la spiritualité.  Ce qui importe est l’ajout à la vitesse habituelle, une accélération qui augmente en permanence.  Donc, nous devons tirer une conclusion sur la façon dont nous sommes tenus d’agir.

Baal HaSoulam explique que cet ajout à l’action habituelle est appelé foi au dessus de la raison.  On ne peut pas faire cet ajout par ses propres efforts.  Cependant, nous essayons de l’atteindre, et donc, nous crions au niveau supérieur, et notre cri attire la Lumière qui corrige.

Cette lumière ne vient pas quand vous faites quelque chose.  Elle vient quand vous ouvrez pour elle un nouveau lieu, un vide.  Une autre place vide et encore une fois la lumière apparaît.  Cependant, si tout reste est pareil, comme d’habitude, alors il n’y a aucune raison pour que la Lumière vienne, car elle a déjà fait son travail, elle a déjà réalisé une action en vous.

Par conséquent, nous avons constamment à ajouter de nous-mêmes de nouveaux vides, sombres, afin de demander la force à travailler comme si nous étions remplis de lumière. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de kabbale, du 2/10/2011 Écrits du Baal HaSoulam