Daily Archives: 19 octobre 2011

Les 125 degrés de notre garantie mutuelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment la garantie mutuelle peut elle être utilisée comme un coefficient dans une formule? Est-il vraiment possible de mesurer les relations humaines: 50% ou 75% de garantie mutuelle?

Réponse: Bien sûr que oui, les relations peuvent être mesurées: Il y a 125 degrés de  garantie mutuelle (les mêmes 125 degrés spirituels dont vous avez probablement déjà entendu parler). Tout peut être mesuré précisément parce que selon la façon dont une personne se rapporte à d’autres, chaque  âme se compose de Rosh – Tokh – Sof (la tête, la partie intérieure du corps, et les membres), et voici les pièces qu’il restreint et les pièces qu’il utilise partiellement, à moitié, ou  au tiers.

Il n’y a pas de problème avec la mesure de la garantie mutuelle dans la spiritualité- elle correspond à votre degré. Et vous demandez comment nous devrions évaluer la garantie mutuelle dans l’économie de notre monde? La garantie mutuelle ne fonctionne pas et ne peut pas exister dans notre monde. Le premier degré de la garantie mutuelle est un degré spirituel.

En ce moment nous sommes dans une période de transition appelé «le temps de la préparation» pour l’entrée dans le monde spirituel. Quand je dis que la garantie mutuelle doit être saisie comme coefficient dans la formule économique, je veux dire que tout le problème avec la rupture et la crise que nous vivons actuellement est le fait que nous manquons d’un paramètre à partir d’un degré plus élevé. Et quand nous l’acquerrons, nous atteindrons  la paix, l’épanouissement et l’équilibre pour un certain temps.

Et à chaque fois  nous nous sentirons comme si nous avions perdu cet équilibre-le manque de garantie mutuelle et l’instabilité économique. Cela continuera de se passer à chaque nouveau degré, jusqu’à atteindre un état où chaque personne se suffira avec les nécessités dont il a besoin pour vivre, qu’il  déterminera lui-même.

Dans le même temps, chaque personne aura donné le maximum dans la mesure de ses capacités, et il lui sera permis également de déterminer ce maximum lui-même. Voici comment corriger tout sera.

Mais si une personne n’a pas encore atteint cet état, les désirs  avec lesquels il n’est pas encore capable de travailler sont gardés. Et cette protection n’est pas imposée par ses forces car il n’en est pas encore capable; elle est faite à travers l’environnement, qui le presse. Le Baal HaSoulam explique que la société du futur évaluera de combien chaque personne a besoin, et encouragera  les gens en leur donnant des médailles, influencera  les gens avec l’encouragement ou le jugement. 

Du cours  quotidien de  Kabbale du  02/10/2011,  Shamati # 219

Brèves pensées sur Shamati, « Qu’est-ce que le jour du Seigneur et la nuit du Seigneur dans le travail »

Dr. Michael LaitmanIl est dit: «L’obscurité va briller comme la Lumière. » Il n’y a pas de jour ou de nuit dans notre travail intérieur. La lumière brille dans tout et remplit toute Malkhout de l’Infini. Nous existons dans un océan de Lumière. Comment peut- il y avoir la nuit ? …

Nous n’avons pas de jour ou de nuit dans la spiritualité, mais nous sentons différents changements dans nos états. Il est nécessaire de discerner ces changements. Peut-être que ce sont mes jours et mes nuits que je ressens dans mon égoïsme, quand un jour signifie que j’ai gagné et conquis, tandis que la nuit montre que je n’ai pas eu cette chance. Pendant ce temps, le jour et la nuit du Créateur sont à l’opposé. Pour lui un jour est une possibilité d’accorder sans réserve, d’aimer, de remplir, et de se connecter, alors qu’une nuit, au contraire, est un manque de forces du don sans réserve et d’amour.

Par conséquent, nous  devons toujours discerner ce dans quoi nous existons: dans l’obscurité de la nuit ou dans la Lumière du jour, la mienne ou celle du Créateur, et d’essayer de rester dans la définition correcte 

Du 6ème cours du congrès de Toronto le 18/09/11

Sept milliards de mondes

Dr. Michael LaitmanNous sommes dans une telle dissimulation que nous ne la ressentons même pas. Nous percevons toute la réalité seulement à  l’intérieur de nous, et tout ce que nous ressentons c’est une impression dans notre désir égoïste qui en fait n’existe pas du tout.

Dans le monde spirituel il n’y a pas de notion telle que le désir de plaisir qui  reçoit dans son propre intérêt. Si le désir est dirigé vers soi, il ne peut rien recevoir et reste dans l’obscurité. Notre désir égoïste, cependant, est sur ​​un niveau  de base tellement bas que nous sommes autorisés à ressentir une sorte de réalité en lui, une empreinte de ce qui nous semble la réalité.

Quand nous commençons à développer et à acquérir de plus grands désirs et intentions en vue du don sans réserve, nous commençons à détecter le système supérieur. Avant que cela  arrive,  chacun de nous  est comme une personne inconsciente dans un délire, qui ressent une sorte de monde imaginaire dans lequel elle semble exister, comme quelqu’un dans le coma, qui voit différentes images lui traverser  la tête, comme cela arrive parfois dans un rêve.

Quand nous nous réveillons et reprenons nos sens, notre désir est déjà à un autre niveau et a obtenu  l’intention en vue du don sans réserve. Ainsi, nous prenons conscience que nous ressentons tout à l’intérieur de notre désir et qu’il n’y a rien à l’extérieur. Tout ce qui auparavant nous avait semblé extérieur a également été une sensation à l’intérieur du désir de recevoir.

Nous atteignons le monde spirituel dans notre désir de recevoir aussi. Les niveaux inanimé, végétal, et animé de la nature, tous les gens, tout ce grand monde, et tout ce qui se passe en lui  sont simplement des changements dans mon désir de recevoir, qui me font ressentir que le monde change. Je découvre les autres âmes, ce qui signifie des désirs étrangers afin que je puisse les relier à moi-même avec l’intention de donner sans réserve, puis ils deviennent des parties de moi qui m’aident à mesurer à quel point je suis dans le don sans réserve.

Je reste dans le brouillard à dessein, de sorte que je ne sois pas capable de ressentir les autres pendant que j’essaie de les rapprocher et de les sentir comme faisant partie intégrante de moi. Si j’essaie d’amener plus près de moi  tout ce qui ressemble à la réalité extérieure, je peux corriger mon récipient pour le don sans réserve.

En proportion de mon apport de  désirs étrangers extérieurs : minéral, végétal, animal, et parlant et de leur union  en un tout unique, en un seul organisme spirituel qui consiste à «cerveau-os-tendon-chair-peau» ( Moakh – Atsamot – Guidin – Bassar – Orh ) ou à  « racine-âme-corps-vêtements-chambre » ( Shoresh – Neshama – Gouf – Levoush –Heikhal ) voici  la mesure de mon approche de la vérité. En effet, il n’y a pas que moi qui ressente tout de la réalité à l’intérieur de moi et donc construit un récipient intérieur afin de percevoir le Créateur en lui.

Je dois mettre toutes les parties ensemble jusqu’à ce qu’elles deviennent toutes comme «un seul homme dans un seul  cœur » et tous les gens qui me semblaient comme des étrangers deviennent une partie de mon âme. Ainsi, chacun de nous avance sans déranger personne. Chacun de nous construit son propre monde sur son propre plan, dans sa propre découpe, en l’atteignant comme son monde intérieur. Et le Créateur remplit ce monde, ce qui signifie qu’une personne est dans l’adhésion avec la Lumière, avec le Créateur qui le remplit. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/10/2011, Ecrits du Rabash

Les lettres sombres qui apportent la Lumière

Dr. Michael LaitmanLa réalisation est intérieure, et il n’y a rien en dehors de nous. Tout ce qui semble nous entourer est tout simplement une illusion temporaire, y compris ce monde imaginaire, et même le monde spirituel. Mais dans le monde spirituel, nous sommes moins conscients que quelque chose semble seulement être à l’extérieur de nous, car il est repoussé par notre égo.

Nous incorporons les désirs des autres en nous dans la mesure de notre capacité à mettre dans l’ombre notre égoïsme, le cacher, lui donner l’intention pour le bien du don sans réserve, et le faire selon le principe de «Aime ton prochain comme toi-même »,  la loi de la Lumière. 

Le symbole de toutes ces corrections est une construction spéciale appelée Soucca qui nous montre comment construire l’ombre. Notre homme intérieur se repose à l’intérieur de la Soucca et prend les quatre symboles de Souccot avec lui: trois qui appartiennent à Zeir Anpin ( Loulav [une fronde fermée d’un palmier-datier],Hadassim [trois branches avec des feuilles de l’arbre de myrte], et Aravot [deux branches avec des feuilles de l’arbre de saule]), et le quatrième (Etrog [un fruit du cédrat, semblable à un citron ou à un pamplemousse]) qui appartient à Malkhout . Il va les connecter entre eux et commencer à les balancer: droite, gauche, devant, derrière, en haut et en bas, dans les six directions qui correspondent aux six Sefirot de Zeir Anpin (VAK). Et dans le même temps, il est à l’intérieur de la Soucca, où ses trois murs correspondent aux trois Sefirot de Hessed – Guevoura –Tifeféret (HGT). La Sefira Netsah est le toit de la Soucca, et la Sefira Hod est le sol.

Il s’avère que l’homme s’unit avec Zeir Anpin complètement,  ce qui représente pour lui les qualités supérieures du don sans réserve. Et quand il se connecte avec toutes ces qualités dans toutes les directions, ce qui signifie dans toutes les qualités de VAK de Zeir Anpin, tandis que lui-même représente Malkhout, ce faisant, il corrige et relie toutes ces qualités ensemble.

Et tout cela se fait grâce à l’ombre, qui peut cacher ou révéler. Une ombre qui dissimule c’est quand on travaille contre notre mauvais penchant, le désir égoïste. Et l’ombre révélatrice c’est quand nous-mêmes écrivons  les lettres de notre travail comme si nous utilisions de l’encre noire sur un fond blanc. Voilà comment nous créons différentes formes de dissimulation, qui sont similaires à la Lumière. Progressivement, l’ensemble de l’obscurité devient comme la Lumière due à la création de différentes nuances (par exemple, sous la forme d’ailes).

L’homme ne se connecte pas à la Lumière, mais plutôt à ses formes, et à l’inverse, en se cachant de la Lumière avec l’aide des ombres, il construit des formes similaires à la Lumière, du don sans réserve. C’est notre travail. Nous travaillons jusqu’à ce que nous obtenions l’équivalence de forme et d’adhésion  (Zivoug) avec la Lumière avec l’aide de toutes les nuances, toutes les formes de l’obscurité, les «lettres», et les collisions avec la Lumière. Et à la fin toute l’obscurité va briller comme la Lumière.

Notre travail est de créer les formes de l’obscurité, des formes de lettres, telles que les lignes et les courbes noires  et à les rendre semblables à la Lumière. C’est pourquoi le symbole de toutes ces corrections est la couverture de la Soucca. Et tout notre travail consiste à trouver comment construire cette couverture sur nous et de nous asseoir dans  son ombre, ce qui nous permettra d’atteindre la Lumière. Toute la lumière Environnante  qui nous parvient et reste au-dessus du toit de la Soucca agit en nous, dans la Soucca, de manière à ce que les formes des ténèbres brillent pour nous  comme la Lumière. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/10/2011, Ecrits du Rabash

A propos du capitalisme d’aujourd’hui

Dr. Michael LaitmanAvis: (Chandran Nair , fondateur et directeur du thinktank de  l’ « Institut global pour demain » basé à Hong-Kong : «Il est important de comprendre que les principes fondamentaux du capitalisme – c’est-à-dire que les êtres humains sont rationnels, que les marchés se comportent rationnellement, et que les marchés attribueront les prix – sont faux. Il est également important de comprendre les racines du capitalisme moderne.

« On pourrait dire que l’esclavage a été la première tentative pour sous-estimer le prix des ressources. Lorsque l’esclavage a pris fin il y a eu la colonisation, qui a de nouveau été une tentative du modèle capitaliste pour utiliser les ressources à bon marché. Avec la fin des colonies, nous avons eu l’argument de la mondialisation de la croissance économique et la mondialisation de la finance.

«Ce que nous devons reconnaître aujourd’hui c’est que le monde est un endroit très différent de ce qu’il était il y a 100 ans quand nous avions un milliard de personnes.

« Ce ljeu est terminé et nous avons besoin d’une restructuration fondamentale – essentiellement sur la façon dont les gens vivent, et nous devons aller au-delà des notions simples sur la croissance, vers des notions plus sophistiquées, des discussions nuancées au sujet du progrès humain.

« C’est impossible et c’est là que le capitalisme s’est  essentiellement cogné à un mur et une conversation très différente doit avoir lieu. »

Mon commentaire: Le manque de ressources dans le monde, d’une part, et l’aspiration naturelle à croître, d’autre part, nous laisse avec la seule possibilité d’épanouissement illimité: la satisfaction à l’égard des acquisitions non matérielles. Il est possible d’en susciter le désir à travers la bonne éducation des citoyens. Le rêve de tout le monde va se réaliser grâce à une satisfaction non matérielle.