Daily Archives: 7 octobre 2011

Questions sur la diffusion de la Kabbale et le Zohar

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Quand je pose des questions et commente des messages sur un blog, j’aide les autres,  ils comprennent mieux la Kabbale. La lecture de votre blog me rend moins égoïste: je deviens plus gentil avec les gens qui m’entourent, je leur transmets ma gentillesse. Est-ce qu’on peut appeler toutes ces actions  la Kabbale? 

Réponse: Bien sûr! Vous faites un travail très important – rapprocher les gens vers la correction, vers la sortie de cet état sombre et compressé … 
Question: L’humanité ne peut pas se corriger sans la Kabbale. Les Juifs doivent donner au monde la Kabbale et la méthode de correction. Cependant, les Juifs n’ont pas encore maîtrisé cette méthode. Comment je peux « ranimer » les juifs pour qu’ils remplissent leur mission en tant que détenteurs de la vérité? 

Réponse: Diffuser parmi eux l’importance de la Kabbale, l’appliquez à vous-même, la diffuser à tous les peuples du monde. En fait, n’importe qui peut transmettre la sagesse de la Kabbale dans le monde, qui comprend comment il faut faire. 
Question: Si nous concevons le Zohar individuellement, dans nos sentiments intérieurs, comme nous pouvons discuter ouvertement de ces sujets avec des amis? 

Réponse: Parce que nous avons des organes des sens commun d’un objet – de notre « corps »  commun – Malkhout  du Monde  de l’Infini. Ce que nous ressentons maintenant c’est aussi une partie de ça.

Apprendre en vue du pain quotidien

Dr. Michael LaitmanNous devons expliquer aux gens quelle est la solution aux problèmes modernes. Même s’il n’est pas possible d’éviter les ennuis, les gens néanmoins nous écouterons. Ils n’auront plus d’autre choix.

Lorsque la crise s’aggrave, quand les usines ferment et les banques se vident, une agitation massive commencera. Le peuple se soulèvera avec des exigences, sans se soucier de leur réalisme. Le gouvernement sera capable de se justifier raisonnablement, mais les gens ne se soucieront pas de cela, et diront : «Vous êtes au pouvoir, alors vous êtes responsables! »

C’est lors de tels moments ou lors de pauses entre ces moments là, que les gens nous entendront. Aussi bien les gens ordinaires et que les puissants nous écouterons. De leur propre gré, les magnats voudront construire le système d’éducation dont nous parlons, afin d’apaiser le peuple et de les élever au-dessus du seuil de pauvreté. Sinon, les gens leur prendront tout, comme cela s’est déjà produit à plusieurs reprises dans l’histoire. Le danger va les obliger à se soucier des agitations, à donner des explications et à diriger les gens vers une union mutuelle, vers un système global et intégral, que la nature nous oblige à créer.

Après tout, ce n’est pas le caprice de quelqu’un, mais justement un appel de la nature, que nous ne pouvons pas fuir. Plus nous allons dans cette direction, moins de troubles et de problèmes nous aurons.

Évidemment, nous ne commencerons pas à parler de répartition équitable tout de suite. La première tâche est de fournir aux gens le montant d’argent nécessaire à leur survie, selon les besoins de chacun. En retour, ils seront tenus de faire des efforts dans l’étude.

Lorsque le chômage augmente, des masses de gens n’auront rien à faire. Les gens devront répartir leur temps de manière à travailler pendant la moitié ou un tiers de la journée, et consacrer le reste du temps à une étude obligatoire. Cela deviendra, essentiellement, leur véritable travail : Une personne travaillera sur elle-même. Pour transformer le blé en pain, il est nécessaire d’éveiller une force qui fera pousser le blé.

Cette année, nous verrons déjà comment il sera difficile de produire du pain dans des conditions de crise économique et écologique. Etudier et faire ensemble des efforts pour créer un environnement, fait partie de notre travail dans ce monde. Ainsi, nous éveillons dans le monde la force, qui est nécessaire à notre existence matérielle.

Une personne étudiera pour donner aux autres, afin de leur fournir leur pain quotidien. Comme Baal HaSoulam écrit, donner au prochain et donner au Créateur sont identiques. C’est ainsi que les gens atteindront la spiritualité, sans souffrance et sans étudier la science de la Kabbale.

De la 5ème partie de la Leçon Quotidienne de Kabbale du 04.10.11, «La paix dans le monde »

La crise est la naissance d’une ère nouvelle

Dr. Michael LaitmanQuand nous lisons le Livre du Zohar, nous devons imaginer le réseau de toutes les personnes dans le monde et comment ce système supérieur se révèle. Ensuite, nous comprendrons qu’Aba ve Ima, YESHSOUT et ZON que le Zohar décrit, sont des types de connexions entre nous.

Nous sommes dans un système, qui nous lie les uns aux autres. Dans les liens entre nous il y a dix Sefirot. Dix Sefirot constituent tout un monde : Zeir Anpin et Malkhout sont ZON, Hokhma et Bina sont les liens supérieurs Aba ve Ima et YESHSHOUT (Israël Saba ve Tvouna), Keter est Atik et Arikh Anpin, la moitié supérieure et la moitié inférieure.

Nous pouvons diviser le lien entre nous en cinq mondes ou cinq Sefirot : Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, Malkhout, ou le faire dans ZON, Aba ve  Ima, et Keter, etc. Nous apprenons à connaître cette entière structure dans le monde d’Atsilout.

A Crisis Is The Birth Of Something New

Si je deviens semblable à vous, j’ai par ce fait dû me corriger, en réalité, dans toutes ces relations. Bien sûr, c’est seulement dans une certaine mesure, et non au niveau de Gmar Tikoun (la fin de la correction). En faisant ainsi, je me rapproche de vous.

Il ya 125 degrés entre une personne et une autre. Lorsque chacun atteint son ami au maximum, il atteint l’ensemble du système, car l’individu et le général sont égaux. C’est ainsi que nous avançons.

La sagesse de la Kabbale nous apprend ce qui est entre nous, non sur nous-mêmes, mais sur les chaînes qui nous lient tous ensembles, les types de connexions entre nous. C’est la chose principale. C’est pourquoi, par exemple, nous étudions ce qu’est le début d’un mois (Rosh Hodech), et ce que sont le début de la semaine, la fin de la semaine, le shabbat, ou les jours fériés. Ce sont les différentes formes de connexions qui existent dans ce réseau, en fonction des actions spéciales qui ont lieu dans ce système.

Le réseau fonctionne selon son objectif. Chacun de nous est un désir de recevoir. Ce désir n’est rien, un pantin, le niveau minéral du minéral, la poussière d’où tout fut créé.

Le système éveille et ravive progressivement la poussière, et puis nous, les blocs de matières premières- commençons à nous développer. Ce système seul développe, renforce et maintient tout. Il n’y a rien hormis Lui. Nous vivons dans ce système.

Par conséquent, on dit que la lumière Supérieure, qui réside dans ce système ravive le monde entier. Elle nous éveille de deux manières. D’une part, elle éveille en nous le manque de connexion aux autres, car sinon nous ne recevons pas assez de vitalité. Après tout, notre vitalité dépend de notre insertion dans le système, où différents processus d’échanges ont lieu, pareillement à notre corps, aux systèmes circulatoire, lymphatique, nerveux, et autres systèmes.

La vie est la connexion entre les éléments, une sortie et une entrée d’énergie, un métabolisme. Dans le réseau de connexions entre nous, l’échange est au niveau de nos désirs.

Par conséquent, nous devons imaginer comment nous pouvons éveiller le système par nous-mêmes, sans attendre qu’il nous éveille « en son temps (Béito) », selon le plan, qui généralement a des effets désagréables sur nous.

Si l’on peut éveiller le système, nous le ressentirons comme agréable, car alors qu’il s’éveille, nous commencerons à le comprendre, à nous entendre avec lui, à être d’accord avec l’idée que nous devons donner, être lié à un autre, être incorporés dans ce système. La loi générale du système est la loi de la garantie mutuelle, la connexion absolue mutuelle entre toutes les parties. Telle est la loi d’un corps sain qui est en harmonie, dans une union parfaite, intégrale.

C’est pourquoi nous lisons le Livre du Zohar, qui parle de ce système. Les kabbalistes ne nous parlent de rien d’autre que de cela. Il n’y a rien d’autre à dire. Notre monde est une copie opposée de ce système, une copie totalement erronée. Cela signifie que les liens semblent exister, mais nous ne les voyons pas, nous ne les étudions pas correctement et ne savons pas comment les utiliser. Tout est inversé.

La crise qui se révèle aujourd’hui est en fait la révélation du réseau entre nous. En grec, par exemple, le mot crise signifie un tournant, ce qui signifie correction et non corruption. Et c’est effectivement une correction.

En hébreu, le mot «crise» (Mashber) fait également référence à des «pierres de naissance», un endroit spécial, que les femmes autrefois en accouchant utilisaient pour s’asseoir. Rachi écrivit à ce sujet dans son commentaire de la Torah (Exode 1, 16).

Alors lisons le Livre du Zohar et espérons que le réseau entre nous se révélera.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de la Kabbale 02/10/2011, Le Zohar

Le patient accepte la chirurgie

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que comprendre que nous faisons partie du système général intégral et faire tous les efforts pour prendre soin de lui sont considérés comme la première étape dans le monde spirituel ?

Réponse : Oui, c’est cela. Autant que possible, nous devrions en diffuser la connaissance et le fondement interne, le soutien de cette opinion. En d’autres termes, en travaillant avec les gens, nous employons deux voies : d’un côté, les études et l’information, et de l’autre, l’éducation et l’éducation.

Une personne devrait connaître le système dans lequel elle existe. De même, on devrait apprendre aux enfants les lois du pays et le travail de divers organismes gouvernementaux. La chose la plus importante pour un enfant est de comprendre dans quel monde il vit. Ainsi, on devrait enseigner collectivement à l’humanité les lois intégrales, pour la rapprocher de la réalité.

Puis les gens comprendront le principe du système mondial, dans lequel nous nous trouvons et pourront accepter les nouveaux principes que nous devrions adopter. Je dois souhaiter leurs mises en œuvre, afin d’accepter volontiers l’impact de l’environnement, qui m’«influencera». J’accepte l’anesthésie, afin de me réveiller encore et encore rafraîchi. Peu à peu, je découvrirai en moi les nouvelles forces du désir de donner, et alors, je m’inclurai dans le monde intégral.

Seul, je ne peux rien faire. La seule chose que je puisse faire est de vouloir guérir, comme un patient admis à l’hôpital pour être soigné. Il ne connaît pas le processus de guérison et tout le reste, et son consentement ne dépend pas de lui. Alors, je m’adresse à l’environnement pour qu’il m’aide, prêt à lui faire confiance : «Pour qu’il produise des changements en moi. »

En principe, ceci est mon travail. Il n’est pas difficile. Il suffit de ne pas me disperser dans les domaines, où je ne réussirai pas tout seul. Il n’est pas nécessaire d’entrer dans le système, où des lois strictes opèrent. Je n’ai aucune chance d’apprendre ses engrenages. Une seule chose est attendue de moi : vouloir donner à l’environnement une opportunité de me mettre en mouvement, afin que ma roue commence à tourner correctement. Plus précisément, mon esprit et mes sentiments devrait coïncider avec sa rotation, lorsqu’elle tourne correctement. Je ne fais que révéler ce qui est déjà là.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 02.10.2011, « la paix dans le monde »