Daily Archives: 27 octobre 2011

Les kabbalistes au sujet de l’âme et les commandements, partie 4

L’ensemble de la Torah (la correction de notre égoïsme ) sert un seul but : nous aider à adhérer au Créateur. Le but des commandements positifs est d’adhérer au Créateur à travers eux. Les commandements négatifs ont trait à ce qui nous sépare du Créateur.

Avodat Israël , Pirké Avot , Chapitre 3

Il est dit (La Torah, Exode 27:20) : « Et vous commandez… » Le mot « commandement » (Tetzaveh) vient du mot « unité » (Tzavta). Lorsque vous vous unissez, vous devenez la tête, et la lumière de la raison sera révélée en vous.

— Pninei RAAM

 

Comment pouvons-nous vérifier si nos demandes sont correctes ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment une personne peut-elle vérifier si sa demande est correcte et claire ?

Réponse : Si je peux accomplir ce que je demande, cela signifie que ma demande était correcte. Je découvre les carences en moi et veux les corriger.  Alors après un certain temps (car il faut du temps dans notre monde), je vois que je veux vraiment comprendre, aspirer à la correction, et je peux le faire.

Tous les discernements précédents deviennent beaucoup plus clairs. Je suis soudainement d’accord avec le désir et toutes les actions et les occasions de se rapprocher des autres, qui au premier abord me semblaient totalement irréalistes, indésirables et répugnantes.

Je critique moins les gens et je suis en mesure de me rapprocher d’eux, je comprends que la spiritualité peut être ressentie que dans la connexion entre nous. Je perçois les concepts spirituels plus correctement et comprends que nous parlons de la connexion interne entre nous, que seulement là le monde spirituel est révélé, tandis que la mise en commun des attributs du don est le Créateur.

Je comprends que la spiritualité est atteinte par des actes concrets dans ce monde, qui a été spécialement créé d’une manière qui nous permette de les effectuer, même sans aucun désir ni intention. Nous pouvons nous obliger à le faire, tout comme nous pouvons faire beaucoup d’autres choses contre notre volonté : nous allons au travail et nous acquittons de nos différentes obligations dans la vie.

Ceci est impossible dans le monde spirituel, car il y a seulement le pur désir. Dans notre monde, cependant, les vêtements du désir, le corps physique, ne peuvent pas effectuer des actions différentes, même contre sa volonté. Merci pour cela, car nous pouvons nous rapprocher des autres dans ces situations qui s’opposent totalement à la connexion. C’est l’attribut merveilleux de ce monde !

Ainsi, afin d’acquérir le niveau suivant, nous avons toujours besoin de tomber dans ce monde, ce qui signifie tomber sous l’autorité de notre corps. Nous ne parlons pas du corps physique, mais le désir détaché de la spiritualité, qui nous permet d’effectuer différentes actions, même sans désir pour elle.

Je commence chaque niveau spirituel par une action physique, avec le désir égoïste, l’intention pour moi, et avec une aspiration lucrative de recevoir la récompense. Ayant commencé de cette façon, je peux procéder à des actions spirituelles.

Cela arrive dans tous les niveaux, jusqu’à la fin de la correction. C’est pourquoi ce monde doit exister. Sinon, nous ne serions pas en mesure d’aborder de façon indépendante chaque niveau spirituel.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/10/2011 , Écrits du Rabash

Découvrons le chemin pour la Lumière !

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-il possible de donner dans notre monde sans recevoir de plaisir, et comment peut-on lier le don à notre monde ?

Réponse : Nous parlons du transfert de l’énergie, des désirs, des sensations,  de fusion des désirs. Nous ne générons pas de lumière, nous lui ouvrons seulement la voie avec nos intentions.

Nous sommes entourés par la lumière qui remplit Malkhout du monde de l’Infini. Toutefois, en raison de la restriction, il contient une grande quantité de désirs déconnectés.

Lorsque nous dirigeons notre intention de donner envers l’autre, nous levons les stores en nous-mêmes et de là, la Lumière commence à circuler entre nous et nous remplis. Avec toutes les « vannes » ouvertes, chacun d’entre nous commence à sentir qu’il existe dans un organisme vivant et singulier.

Essentiellement, nous ne recevons pas ou ne discernons pas la Lumière. Nous avons seulement ouvert la voie avec nos intentions.

De la leçon virtuelle du dimanche 16/10/2011

Comment faire pour attirer la lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une personne peut-elle équilibrer la gouvernance supérieure dans la récompense et la punition?

Réponse: Une personne ne peut rien faire par elle-même. On ne peut que donner à la Lumière les meilleures opportunités d’être influencée par elle. La Lumière supérieure est dans la dissimulation. Afin d’invoquer son influence sur nous, nous devons nous y conformer dans les meilleures conditions possibles, ce qui signifie nous unir entre nous-mêmes autant que possible.

Plus on se connecte fortement avec le cœur, l’âme, l’esprit, le désir, les pensées et les intentions intérieures dans un tout, plus de ce fait nous réveillons la lumière supérieure, l’obligeant à être révélée à l’intérieur de nous et à  prendre soin de nous. En dehors de cela, nous ne pouvons rien faire. C’est notre seule action qui nous prépare pour la correction et la correction réelle se fait par la Lumière.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/10/2011, Ecrits du Rabash

L’homme est toujours au milieu

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je ne pas oublier à la fin de chaque jour que toutvient du Créateur?

Réponse : Tout d’abord, une telle compréhension doit être acquise par la force: avec vos propres efforts et avec l’aide du groupe, par la lecture de citations appropriées et en vous rappelant constamment à ce sujet.

Et puis viennent les changements réels, qui produisent la Lumière qui ramène vers le bien. Puis la personne entre dans un état ​​permanent et réalise que tout est guidé par- En-Haut : Le Créateur est le premier et Il est le dernier, tandis que l’homme est au milieu et relie simplement le début à la fin 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/10/2011, Ecrits du Rabash

Tout recommencer au début chaque jour

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si l’homme choisit le Créateur à chaque fois, alors comment est-ce différent à chaque fois?

Réponse: Un nouveau désir, un nouveau degré vient à chaque fois, et tout recommence dès le début. Hier, certaines choses vous ont rendu triste et certaines réussites vous ont réjoui, mais aujourd’hui tout recommence, comme si vous étiez de retour au même point, et il n’y a rien que vous puissiez faire à ce sujet.

Qu’est-il arrivé, n’aviez-vous pas déjà compris cela hier? Mais non, de nouvelles subtilités de la  compréhension sont ajoutées aujourd’hui. 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/10/2011, Ecrits du Rabash

« Guilad Shalit, Si seulement j’avais un Etat comme le vôtre! »

Aux infos (Extrait de Ynetnews): «Le monde arabe montre une rare appréciation du fait qu’Israël est disposé à payer un tel prix pour un seul soldat.

« La publiciste syrien Chalas Galbi a écrit dans le journal syrien El Ailaf:« Dans notre pays, le gouvernement vous tire dessus, en Israël, ils font tout leur possible pour ramener des os pourris. Peut-être que c’est nous qui avons un problème ? Concernant la question du soldat, l’âme, Guilad Shalit, tous les politiciens et les responsables militaires de notre État ennemi se sont impliqués et ont fait des efforts pour le libérer.  »

« Galbi oppose ce fait en le comparant avec la répression brutale du soulèvement en Syrie …« Qui est l’ennemi et qui est un ami? Arrivera-t-on à comprendre que le problème est interne et que la question israélienne est mineur ? Peut-on comprendre que nous nous conquérons l’un l’autre plus cruellement qu’Israël ne nous conquière ? « Il ajoute : « Dans chaque échange de prisonniers, nous nous réjouissons d’avoir écrasé Israël et que c’est la « mère de toutes les batailles», l’échange de la décennie. Nous sommes une nation qui aime rire, n’est-ce pas ? Le 11 octobre (le jour où l’échange fut annoncé) doit être accepté avec condoléances, en pleurant et en portant le deuil, à cause de l’état de la nation arabe.  »

« Le journaliste koweïtien Akabal El-Ahmed a osé exprimer une opinion non conventionnelle dans le journal local El-Kabas: » Guilad Shalit, vous êtes chanceux d’avoir une telle patrie … Je souhaite que nous puissions tous être comme vous, Shalit … Qu’Allah vous bénisse dans votre patrie, Guilad Shalit … Savez-vous pourquoi je vous envie Shalit … pourquoi j’aimerai être à votre place, et pourquoi je l’ai béni pour sa patrie? C’est à cause de la valeur humaine et de sa signification dans son pays natal … Dans notre monde arabe, le gouvernement est celui qui tue, qui arrête, et qui fait disparaître ses citoyens, hommes et femmes, de sous le soleil … »

« Je prie jour et nuit que je puisse être comme Shalit dans mon pays … que les médias s’intéressent à moi … que je sois comme Shalit et qu’il y ait toute sorte de pressions, afin que je retourne dans ma famille, alors que je suis absent pour avoir fait quelque chose pour mon pays. Je suis heureux pour vous, Guilad Shalit, parce que vous êtes un citoyen dans votre patrie, je suis heureux pour vous, parce que vous êtes important et précieux. Je suis heureux pour vous que le monde entier et pas seulement votre patrie suivent vos allées et venues depuis le premier jour, où vous avez été kidnappé Guilad Shalit …, vous êtes chanceux d’avoir une telle patrie. « 

L’avis de scientifiques

Opinion : Alexander Chumakov, professeur de philosophie, extrait de socionauki.ru) : «La mondialisation a commencé avec l’ère des grandes découvertes. Depuis le début du 19ème siècle au milieu du 20e siècle, la mondialisation a touché tous les domaines de la vie sociale. Le monde s’est transformé en un système économique et politique global.
 

«Il y eut depuis 1980 une révolution de l’information, et maintenant aucun domaine de l’activité sociale ne peut être considéré séparément. A partir de ce moment, le monde représente un système complet, dont le secteur financier fait aussi partie.

«Les crises économiques, y compris la Grande Dépression de 1929-1933, étaient de type régional, alors que maintenant la crise est une crise mondiale. … Mais étant devenu un système complet, le monde moderne n’a pas encore reçu un gouvernement adéquat, et c’est la principale contradiction du monde global. Nous ne pouvons espérer une solution rapide à ce problème, parce que les valeurs universelles sont manquantes, et que le droit international est trop loin d’arriver à une loi universelle, qui est essentielle pour l’existence d’un gouvernement mondial. Le G8, ou même le G20 ne sont pas suffisants pour résoudre le problème donné.

«C’est de là que la crise financière vient : Elle n’est que le début, une crise systémique du monde peut parfois se calmer ou s’intensifier, mais elle ne peut pas se terminer sans que soit résolue la contradiction principale de l’époque moderne. »

« Professeur V. Kuvaldin:« La crise que nous traversons n’est ni une crise financière ni une crise économique. Il s’agit de la première crise systémique. Les difficultés financières et économiques ne sont que les formes de ses manifestations. La crise économique moderne prend ses racines dans le XIXe siècle … Mais une version stable de la mondialisation fut formée entre 1960 à 1990. Ce fut un projet américain. La crise a montré que le monde ne peut pas continuer à se développer de cette façon. Cela va changer.  »

Professeur K. Barlybayev : « Du point de vue de la théorie gouvernementale, la nécessité d’un gouvernement mondial est une question d’opinion subjective. Objectivement, … les gens sont obligés de gouverner le monde, en dépit de leurs désirs. Un gouvernement mondial sera créé lorsqu’il sera nécessaire, même si les chefs de gouvernement ne souhaitent pas avoir des agences gouvernementales au-dessus d’eux. Mais il n’y aura pas d’humanité, sans un gouvernement mondial. « 

Noam Chomsky: « 10 stratégies de manipulation» par les médias

Opinion : (Noam Chomsky, un linguiste américain, philosophe, Professeur (émérite) au Département de linguistique & Philosophie au MIT) : «le critique renommé et linguiste au MIT, Noam Chomsky, l’une des voix classique de la dissidence intellectuelle au cours de la dernière décennie, a compilé une liste de dix stratégies les plus courantes et efficaces en recourant à des agendas «cachés» servant à manipuler la population à travers les médias.
 

1. La stratégie de distraction

Le principal élément de contrôle social est la stratégie de distraction qui consiste à détourner l’attention du public des questions importantes et des changements déterminés par les élites politiques et économiques, par la technique d’inondations ou en déversant de façon continue des distractions et des informations insignifiantes. La stratégie de distraction est également essentielle pour empêcher l’intérêt public dans les connaissances essentielles dans le domaine de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie et de la cybernétique. «Maintenir l’attention du public, captivée par des sujets sans réelle importance, détourne des vrais problèmes sociaux. Gardez le public occupé, occupé, occupé, sans lui donner le temps de réfléchir, qu’il rentre à la ferme et vers d’autres animaux (citation du texte « Armes silencieuses pour une guerre tranquille ») !

2. Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution». Elle consiste à créer un problème, une «situation» visant à provoquer une certaine réaction dans le public, de sorte que ce soit la principale mesure que vous voulez accepter. Par exemple : il faut révéler et intensifier la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, pour que le public demande lui-même « des lois et des moyens politiques sur la sécurité au détriment de la liberté ». Ou encore : créer une crise économique pour accepter le retrait de droits sociaux et le démantèlement des services publics, comme des maux nécessaires.

3. L’acceptation d’une stratégie graduelle à un degré inacceptable, simplement en l’appliquant progressivement, au compte-gouttes, pendant des années consécutives.

Voilà comment de nouvelles conditions socio-économiques (néolibéralisme) ont été radicalement imposées durant les années 1980 et 1990 : le statut minimal, la privatisation, la précarité, la flexibilité, le chômage massif, les salaires, sans garantir un revenu décent, autant de changements qui auraient entraîné une révolution, s’ils avaient été appliqués en une fois.

4. La stratégie du report

Une autre façon d’accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse et nécessaire », en gagnant immédiatement l’adhésion du public pour une application future. Il est plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un coupe gorges immédiat. D’abord, parce que l’effort n’est pas demandé immédiatement. Ensuite, parce que le public, a toujours tendance à attendre naïvement que «tout ira mieux demain » et que le sacrifice exigé puisse être évité. Cela donne au public plus de temps pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5. Aller vers le public comme un petit enfant

La plupart des publicité, faite pour le grand public, utilise la parole, l’argumentation, les gens et en particulier des intonations infantiles, souvent proche de la faiblesse, comme si le spectateur était un petit enfant ou un attardé mental. Plus on essaie de tromper la vision/perception du spectateur, plus on a tendance à adopter un ton infantilisant. Pourquoi? «Si on s’adresse à une personne comme si elle avait 12 ans ou moins, alors, à cause de la suggestion, elle aura aussi une tendance certaine à répondre ou réagir, sans aucun sens critique, comme une personne de 12 ans ou moins (voir « Des armes silencieuses pour une guerre tranquille »).

6. Utilisez le côté émotionnel plus que la réflexion

Utiliser l’aspect émotionnel est une technique classique pour provoquer un court-circuit sur une analyse rationnelle, et finalement sur l’esprit critique de l’individu. Par ailleurs, l’utilisation de l’émotion vous permet d’ouvrir la porte à l’inconscient pour implémenter ou greffer des idées, des désirs, des peurs, des angoisses, des compulsions, ou d’influencer des comportements …

7. Maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité

Rendre le public incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour contrôler et asservir. «La qualité de l’éducation donnée aux classes sociales inférieures doit être aussi pauvres et médiocres que possibles, pour que le fossé de l’ignorance, planifié parmi les classes inférieures et supérieures, soit et demeure impossible à atteindre pour les classes inférieures (voir Armes silencieuses pour une guerre tranquille).

8. Pour encourager le public à se satisfaire de la médiocrité

Pousser le public à croire que le fait d’être stupide, vulgaire et inculte est à la mode …

9. Renforcer l’auto-culpabilité

Laissez l’individu se plaindre de son malheur, à cause de son manque d’intelligence, de son manque de capacité ou d’effort. Ainsi, au lieu de se rebeller contre le système économique, l’autodépréciation et la culpabilité de l’individu créent une dépression, dont l’un des effets est d’inhiber son action. Et, sans action, il n’y a pas de révolution!

10. Parvenir à mieux connaître les individus qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès de la science accélérée a généré un écart croissant entre les connaissances du public et celles détenues et exploitées par les élites dominantes. Grâce à la biologie, à la neurobiologie et à la psychologie appliquée, le «système» a bénéficié d’une compréhension sophistiquée des êtres humains, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système est parvenu à mieux connaître l’homme commun, qu’il ne se connaît lui-même. Cela signifie que, dans la plupart des cas, le système exerce un meilleur contrôle et un grand pouvoir sur les individus, plus grands que ceux exercés par les individus sur eux-mêmes. « 

L’économie de l’équilibre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quels changements doit-on mettre en œuvre  arrivé à ce point?

Réponse: La tâche la plus importante est de changer les perspectives de l’homme sur le monde, son approche. En vérité, nous n’avons pas besoin de faire autre chose. Il est impossible de prendre des mesures concrètes sans cela.

En effet, les gens n’ont pas encore compris ce qui se passe. Ils doivent d’abord être d’accord avec l’idée que nous devons changer intérieurement en direction de l’unité. Il suffit de simplement en  convenir, hors du désespoir causé par la disparition totale des sources d’épanouissement. Les gens vont arriver à une compréhension nouvelle, seront imprégnés d’un sentiment nouveau, et commenceront à mettre en œuvre d’excellentes idées avant même que vous y pensiez.  En raison de la connexion mondiale forte, les gens vont acquérir la sagesse.

Question: Que signifie « se mettre d’accord pour s’unir » ?

Réponse: Les gens seront d’accord  intérieurement  que le nouvel et meilleur avenir du monde réside dans le lien entre tous. C’est déjà un autre regard sur le monde. Je ne m’oppose plus, je m’engage à apprendre à ce sujet, je deviens une partie de ce plan, et j’accepte ce message. J’ai déjà compris que la crise est causée par le grand égoïsme qui  nous a totalement séparés et nous a  tirés à part, tandis qu’’un seul système entier nous est  révélé.

C’est ce qui constitue l’accord: au lieu de suivre le prix du dollar américain et des taux d’intérêt, les gens vont commencer à changer leur façon de penser. «Nous serons mieux si nous nous unissons plus, parce que c’est la condition pour le succès d’aujourd’hui, que  la nature a posé pour nous ». Un propriétaire d’usine ou un médecin à la clinique, peu importe où se trouve quelqu’un  et ce qu’il ou elle fait – saura qu’il ne peut réussir que par la voie de l’unité, de la connexion. Une personne comprendra  que ce  ne sera pas utile si elle vole quelqu’un, profite  au détriment de quelqu’un, trompe quelqu’un, et ainsi de suite. Son attitude entière envers la vie va changer.

Le système financier actuel est basé sur le principe de la réussite au détriment des autres. Au début, tout allait bien: les gens économisaient de l’argent et ils investissaient dans l’industrie. Mais alors les jeux spéculatifs et les prix ont commencé à grimper  en flèche. Un combat commence autour d’un verre qui coûte cinq dollars: on est prêt à payer 20 dollars, et 30 autres, et nous construisons une industrie tout entière sur ces prix, comme si elle était basée sur l’argent réel. En conséquence, le dollar qui a été initialement fait d’or est maintenant fait de papier. Nous avons perdu le contrôle de l’économie. Ce n’est plus l’économie, mais un gros mensonge, et c’est pourquoi il est détruit aujourd’hui.

Nous devons passer à un système totalement différent et, surtout, déterminer pourquoi nous faisons cela. Le système financier mondial  doit  nous aider à équilibrer le système général. Nous opérerons non pas avec  des ressources gonflées mais avec de réelles ressources financières, qui correspondront à une capacité réelle de l’économie mondiale. Grâce à cela, nous allons amener le monde à l’équilibre. Nous allons tous discuter de la façon de mieux investir les moyens disponibles afin d’atteindre un maximum d’équilibre.

C’est la nouvelle approche économique: non pas de profiter de l’argent sur un compte bancaire, mais plutôt de renforcer le lien et l’équilibre entre tous les systèmes

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11.10.2011 : « La paix dans le monde »