Daily Archives: 25 octobre 2011

Quitter l’Egypte sans quitter votre fauteuil

Dr. Michael LaitmanToutes les descriptions pittoresques qui nous sont données dans la Torah nous parlent d’une connexion plus forte entre les êtres humains. Dans le monde spirituel nous n’entrons pas physiquement en Egypte,  ni ne traversons physiquement la mer Rouge et le désert du Sinaï, ni n’atteignons  la terre physique d’Israël. Dans le monde spirituel tout cela symbolise les différents degrés de la connexion entre les âmes, entre les êtres humains, qui se connectent intérieurement, dans leurs désirs.

C’est un sujet que la Torah nous raconte. Elle ne parle pas de la géographie ou de l’histoire de certains groupes qui erraient dans le pays de Canaan ou en Egypte. Elle ne  parle que de la connexion dans laquelle nous découvrons ces degrés. «Quitte ton pays » signifie « sors de tes  désirs égoïstes, la vie à Babylone ». Vous avez besoin de quitter ce désir et de parvenir à un plus grand, dans lequel vous vous connectez à votre groupe plus fortement. Ce désir est déjà appelé la «terre de Canaan» («terre» signifie «désir»).

Plus tard, nous entrons dans la ligne de gauche, nos désirs augmentent, le mauvais penchant est d’avantage révélé, et c’est ce qu’on appelle la « descente en Egypte ».Et quand on monte plus tard de cet état de «l’Egypte» en nous connectant  ensemble, il est dit que nous sommes dans « le désert du Sinaï ».

Après la connexion au-dessus de tous les problèmes qui se révèlent à nous, nous nous élevons à un niveau appelé la «terre d’Israël». Tous ces éléments sont des degrés de connexion et non des lieux géographiques.

Les noms sont tirés de notre monde, mais ils sont utilisés pour nommer les degrés spirituels. Nous pouvons prendre un bus et voyager de Babylone à la terre de Canaan et en Egypte et retourner, mais ce  ne serait pas un voyage spirituel. Ce serait juste d’un voyage corporel.

Tout dépend de la façon dont nous, assis dans un seul endroit, montons les degrés et découvrons les mondes spirituels en nous. Ce n’est révélé que selon la force du lien entre nous. Comme nous nous unissons, nous découvrons les degrés spirituels selon la force de notre unité.

Nous ne corrigeons tous nos « 613 désirs» que par la connexion. Si une personne ne se connecte pas avec les autres, elle ne remplit aucun «commandement», ne fait aucune correction du désir de recevoir. Tous les désirs sont déconnectés les uns des autres en raison de l’éclatement, et  ils  ne  peuvent être corrigés que par la connexion de l’un à l’autre.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/10/2011, Ecrits du Rabash

Les douleurs de l’accouchement

Dr. Michael LaitmanL’humanité connaît les douleurs de l’accouchement aujourd’hui. C’est la naissance d’un nouveau monde. Nous découvrons nous-mêmes ces conditions extérieures, tandis que rien ne change dans le monde lui-même. Il y a des gens dans le monde d’aujourd’hui qui se suicident à cause de la crise financière ou en raison de craintes et d’autres problèmes. Mais dans le même temps vous pouvez trouver des gens qui ne sont inquiets de rien et ne ressentent pas du tout  la crise.

Tout dépend de comment une personne découvre le monde, mais le monde lui-même n’a pas de forme propre. Ainsi on peut se détendre, penser que tout est bien, et attendre que le flux normal de la vie nous apporte de lui- même quelque part. Ou nous pouvons aussi nous amener à un état où nous sentirons que nous ne pouvons pas accepter de rester dans cet état plus longtemps et devons  finalement nous connecter et découvrir la spiritualité, qui ne se révèle que dans une connexion entre nous.

Tout dépend de la pression que nous créons nous-mêmes. Et puis la réalité habituelle détendue dans laquelle le reste de la population vit nous semblera comme les ténèbres de l’Egypte. Nous nous sentirons combien nos ennemis, les troupes de Pharaon, nous poussent  par derrière, et nous devons sauter dans la spiritualité, comme dans la mer Rouge.

Tout dépend de la façon dont une personne perçoit son propre état ​​et par cela ne se laisse aucun autre  choix que celui de se connecter avec les autres. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/10/2011, Ecrits du Rabash

Ce qui manque pour faire une percée

Dr. Michael LaitmanUne fois, à l’époque où j’étudiais avec  le Rabash, le groupe était dans un état ​​d’inspiration spéciale, et j’ai demandé au Rabash: «Que nous manque-t- il pour faire une percée? » Il répondit: «il manque une attaque ».

Ce fut une année où nous avions investi de grands efforts dans les préparatifs de la fête de Souccot. Nous avons construit une nouvelle Soucca selon des règles strictes que le  Rabash voulait respecter. Elle a été faite entièrement de bois, sans un seul clou en métal, et avec un toit si dense que la lumière pouvait difficilement passer au travers.

Nous y avons investi beaucoup en travaillant ensemble, et peut-être à cause de cela, une ambiance très spéciale, chaleureuse a été créée. Le Rabash a donné des explications spéciales dans ses cours, ou il nous le semblait  ainsi,  car nous avions réussi à saisir plus. Et puis j’ai demandé: «Que nous manque-t-il d’autre ?  Au cours d’une semaine, nous sommes ensemble dans une Soucca chaque jour,  en train d’apprendre et de parler. Pourquoi  cela n’arrive-t-il pas ? »

Et puis il a dit que ce n’était pas encore suffisant. Afin d’atteindre une connexion, une attaque était nécessaire. C’est la façon dont cela s’est passé pendant la sortie d’Egypte. Les gens se sont réunis et ensuite ils se sont échappés. C’est impossible de sortir sans une connexion. C’était comme ça aussi bien avant, quand le peuple d’Israël soupira à cause du travail acharné dans les magasins des villes de Pithom et Ramsès et ont pleuré ensemble vers le Créateur, ayant senti qu’ils ne réussiraient pas.

Et il  en était ainsi également à la traversée de la Mer Rouge quand ils ont senti les troupes de Pharaon les rattraper  par derrière et que devant eux la mer Rouge bloquait le chemin. Et quand ils se tinrent au pied du Mont Sinaï, d’un côté les femmes qui les poussaient  (et il est écrit que le peuple est sorti d’ l’Egypte grâce aux femmes justes qui faisaient pression sur les hommes), et de l’autre côté le Créateur a placé une condition: soit vous vous connectez ou bien ce sera le lieu de votre sépulture.

Nous voyons que les conditions qui sont révélés ici ne sont pas du tout simples. Ils sont comme des douleurs de l’enfantement. C’est seulement si nous acceptons ces conditions que nous allons vraiment naître dans le nouveau monde. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/10/2011 Ecrits du Rabash

Une compétition sans vainqueur

Dr. Michael LaitmanQuestion: En plus de tout le reste, nous devons établir un contact avec des économistes, mais ils sont guidés par des modèles informatiques spécifiques. Nous n’avons pas développé notre propre modèle économique. Sur quels axiomes devrait-il être fondé?

Réponse: Tout d’abord, nous devons accepter comme un fait que le modèle capitaliste des années 70-80 dernières années a fait faillite. Une course pour les biens et les services de consommation n’est plus possible pour plusieurs raisons: les ressources s’épuisent, l’environnement est pollué, et globalement, le système ne fonctionne plus. Nous voyons clairement maintenant que cela va contre le développement de la Nature. Il n’est pas réaliste de continuer à accroître la production et la consommation, au contraire, la tendance commute aux activités du marché baissier (se déplaçant vers la baisse).

Nous voulons toujours plus, mais cela ne fonctionne pas. La société humaine est naturellement en développement dans l’autre sens, vers l’unité, et absolument pas à l’endroit où un économiste égoïste voudrait nous conduire. Rien ne peut être fait: peu importe ce qu’ils pensent, tout se développe différemment.

En conséquence, nous nous trouvons dans une crise, même si en réalité, ce n’est pas une crise, mais une impasse. Notre propre chemin dans l’impasse de la pensée nous met dans une situation désespérée. Ainsi, nous devons ouvrir nos yeux et réaliser que la nature donne une orientation différente. Elle a son propre programme, et nos plans pour la contrer ne vont pas l’arrêter. Un enfant têtu est parfois autorisé à faire quelque chose de lui-même afin d’apprendre de ses erreurs et de se retrouver dans une impasse. Et l’humanité est dans la même situation aujourd’hui.

Ainsi, nous avons des preuves pour montrer que cela est soutenu par la Nature elle-même: nous sommes tenus d’être en équilibre avec elle, ce qui signifie que nous devons nous abaisser au niveau d’une économie équilibrée. Progressivement, nous avons à «descendre de l’arbre», et aller dans une direction complètement différente, pour construire un nouveau paradigme, et regarder la vie, nous-mêmes, l’institution familiale, l’emploi, et ainsi de suite, à travers ce prisme.

Tout d’abord, il n’est pas nécessaire que chacun travaille 8 à 10 heures par jour. En quoi cela est-il nécessaire ? Regardez ce qui se passe avec nos enfants. Il vaut mieux pour eux qu’ils restent avec leurs mères. Voilà comment cela a été pendant des siècles, et seulement  pendant les cent dernières années nous avons déplacé les populations rurales, hommes et femmes, dans les villes et les usines. Libérez le peuple de ce joug.

Ensuite les enfants recevront une bonne éducation soutenue par une la télévision et Internet « ajusté ». Enfin, les mères passeront du temps avec eux au lieu de les envoyer à la garderie à temps plein. Est-ce une bonne chose à faire que de laisser un bébé d’un ou deux mois hors de la maison du matin au soir? Où est la nécessité pour cela ? A quoi bon le faire? Qui est gagnant de cela? Des milliards de profits pour les riches, en plus d’augmenter leurs comptes bancaires, font du tort à tout le monde, et aussi cessent de leur faire plaisir à eux aussi.

Ainsi, nous avons à construire une nouvelle perception du monde, un nouveau regard sur la vie: Tout le monde travaille autant qu’il est nécessaire pour l’équilibre social, et non pour une « prospérité » imposée. La prospérité réelle reflète un épanouissement de nos relations, avec un sentiment de vie pleine, et non une compétition épuisante. Nous avons eu assez de concurrence les uns avec les autres pour des prix imaginaires qui fondent dans nos mains.

Il est nécessaire de manière consciente et réfléchie, avec l’aide de l’éducation, de faire descendre  « tout le monde pied à terre » et qu’ils posent  leurs pieds fermement  sur le sol après ce séjour prolongé avec la tête dans les nuages ​​des illusions. Sinon il y aura un crash, et nous ferons un apprentissage via les troubles et les souffrances. Ainsi il est préférable d’initier des changements grâce à l’éducation et de soulager les coups à travers desquels la société aura à passer.

Nous n’avons tout simplement pas d’autre choix. La nouvelle économie doit peu à peu nous  abaisser à un niveau de consommation équilibrée. 

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/10/2011, «Un commandement »

Les manifestants qui «occupent» trouvent des alliés dans les rangs des riches

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (de Todaynews ): « Les manifestants qui « occupent Wall Street » – aussi connus comme les « 99% » – ont touché une corde sensible avec au moins quelques membres d’un public inattendu: l’Amérique riche et privilégiée.

« Unis sous la bannière  « Nous sommes le 1%: nous sommes avec les 99% », une bande d’entrepreneurs, des enfants des fonds de pension, des professionnels et des héritiers se sont mis sur le web pour partager leur horreur de la cupidité des entreprises et soutenir des changements du code des impôts qui les verraient payer une part plus importante de leur richesse considérable.

«Entre autres choses, ils affichent leurs histoires sur une page « Tumblr » créée par « La richesse pour le bien commun » et  « La ressource des génération », deux groupes qui se consacrent à travailler pour « une fiscalité juste et la répartition équitables des richesses ».

« Farhad A. Ebrahimi, 33 ans, qui partage sa richesse héritée par un organisme de bienfaisance qu’il a fondé, dit qu’il assiste à la manifestation des occupants de Boston  tous les jours. … A la protestation, il porte souvent un T-shirt fait maison qui se lit: «Je suis membre du 1 % et je soutiens entièrement les  99%» devant, et, «Taxez moi, je suis bon », dans le dos. »

Mon commentaire: Ainsi, nous nous rapprochons de la compréhension de la solution à la question du passage à une société d’égaux,  à la consommation raisonnable. Leurs fonds devraient être utilisés pour organiser une éducation commune, dans le monde entier, intégrale pour tous, en particulier pour les chômeurs, qui remplace leurs heures de travail, pour que leurs études soient considérées équivalentes au travail parce qu’il n’y aura pas d’autre travail dans le futur!

Un manuel pour l’humanité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment Le Zohar peut-il vraiment devenir un livre pour tous, et pas seulement pour les personnes avec un point dans le cœur ? Ou bien le Zohar est-il tout comme n’importe quel autre livre pour ceux qui n’ont pas un point dans le cœur?

Réponse: Le temps viendra où chaque personne dans le monde va comprendre que nous sommes tous reliés les uns aux autres grâce à un certain réseau de connexion. Les gens éduqués qui se sont intéressés à ce qui se passe dans le monde, qui travaillent avec cela, l’étudient, et l’examinent, ont déjà découvert cela.

Il y a aussi des gens qui ont tout simplement ce sentiment intérieur, ils sont 10% de l’humanité à être altruistes et à ressentir le monde entier comme interconnecté. Mais le fait que le monde soit interconnecté ne veut vraiment rien dire, les gens pensent simplement qu’ils doivent bien traiter les autres parce que chacun est relié ensemble.

Mais quand je dois impliquer le monde dans la mesure de mes connaissances au sujet de la connexion commune, et quand aucun des filets de connexion dans le monde ne fonctionne: que ce soit  la fourniture de réseaux d’éducation, ou les réseaux du secteur industriel ou financier -aucune des connexions entre les gens n’est opérante, alors je dois savoir comment les corriger. Cela signifie que je dois étudier. Comment puis-je trouver quelque chose à ce sujet, où dois-je l’apprendre? Rien n’est écrit nulle part à ​​ce sujet. Y a-t-il une université qui l’enseigne? Où est la carte où  figurent  toutes mes connexions avec tout le monde? Rien de tout cela n’existe!

Pourtant, ce réseau doit être révélé entre nous. Comment se révèle-t-il ? Il se révèle  lorsque nous pensons qu’il est vital pour nous parce que nous voulons une vie sûre, confortable et heureuse pour nous et nos enfants, une vie sans catastrophe naturelle  et sans coups venant dans toutes les directions.

Par conséquent, nous devons atteindre la bonne connexion entre nous. Alors, comment pouvons-nous l’atteindre? Les kabbalistes disent: «Ce livre spécial appelé le Zohar décrit les connexions appropriées entre nous. Lisez-le si vous aspirez dans cette direction. »Et puis j’ouvre ce livre, je lis  une page après l’autre, et je vois que cela fonctionne.

Les gens vont voir que ça fonctionne parce que c’est ce qui arrive quand une grande masse de gens commence à étudier. Au minimum, ils auront en quelque sorte besoin d’être connectés avec des sources kabbalistiques, tout comme les personnes religieuses lisent ces livres aujourd’hui sans connaître sa signification intérieure. La Torah parle de la connexion entre les gens, mais aujourd’hui ils l’étudient d’une manière différente.

Nous avons encore besoin de finir le Zohar pour tous, sur lequel  nous avons déjà commencé à travailler, afin de le donner au monde car il  fera partie de l’étude. Les gens ne seront pas en mesure de gérer sans ce livre, comme il est écrit: « Le Zohar va aider tout le monde à sortir de l’exil, et pas seulement 1% des gens. »Tout le monde aura besoin de l’étudier dans une certaine mesure. 

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 18/10/2011, Le Zohar

 

Espoirs perdus

Dr. Michael LaitmanNous avons constamment évolué, en développant, d’année en année, notre vie sociale, notre vie familiale, et notre bien être personnel. Nous pensions que nos enfants vivraient mieux que nous et qu’en fait la vie s’améliorait de plus en plus.
Aujourd’hui nous avons perdu cet espoir. Nous ne pouvons plus faire de plans sur l’avenir. Nous sommes entrés dans une une phase où l’humanité ne voit plus d’avenir, parce que la nature semble nous pousser par derrière et ne plus développer nos désirs égoïstes. Au contraire, ces désirs égoïstes, qui ont permis notre développement commencent maintenant à se refermer: Les désirs de chacun d’entre nous deviennent dépendants de tous les autres. C’est un gros problème, confirmé par un grand nombre de scientifiques.

Nous n’avions jamais ressenti que nous étions dans une garantie mutuelle, dans un «effet papillon». Nous n’avions pas le sentiment que le monde était global et intégral. Nous n’avions jamais pensé à ça. Nous pensions : «L’interconnexion est une bonne chose ! Je vends quelque chose à quelqu’un et celui-ci me vend quelque chose, et nous faisons ensemble ceci ou cela avec ceci ou cela. « En d’autres termes, je ressentais que je pouvais utiliser la mondialisation égoïstement, que je pouvais en tirer un profit pour moi-même. C’est bien que le monde soit devenu si petit, c’est bien que je puisse voler partout et tout faire … ».

Puis soudain, le monde devint différent ! Subitement, il devient clair que la mondialisation ne s’accorde pas avec mon égoïsme, qu’elle commence à exercer sur moi des pressions et des contraintes, si je n’interagis pas correctement avec elle. C’est ce qu’on appelle une crise.

Quel est le problème?! Qu’est-ce qui se passe ? Les personnes restent des personnes. L’argent, l’industrie, les biens, la nourriture, tout est pareil. Quelle est cette crise? Il s’agit de notre écart avec cette nouvelle loi, qui nous est désormais révélée.

Du discours sur une éducation globale 04/09/2011

Une science du futur

Dr. Michael LaitmanJusqu’à présent nous nous n’avions pas la science du futur. A l’avenir, nous devons être en accord avec la nature et en quelque sorte changer nous-mêmes, en devenant semblable à elle. Nous devons devenir globaux, intégrés, interconnectés et mutuellement bien intentionnés, nous devons comprendre que c’est la seule façon pour que les choses s’améliorent et deviennent plus faciles pour nous et, pour qu’ensemble, nous prenions la décision commune de partager les produits, les ressources naturelles, et les biens, c’est-à-dire, tout ce qui survient dans chaque état individuel.

Si nous étions capables d’imaginer une telle société humaine, une société, qui serait vraiment humaine, et non animale, comme aujourd’hui, alors bien sûr, nous pourrions vraiment atteindre un confort absolu et une union correcte avec la nature. Ainsi, nous recevrions tout de la nature de manière adéquate. Nous vivrions en harmonie et cesserions de gaspiller tant d’énergie et de ressources pour la défense et l’attaque. D’énormes ressources se libéreraient.

Le problème réside dans notre nature. Aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’environnement nous montre que nous devons être interconnectés par des forces bienfaisantes et par des liens entre nous, sinon nous serons dans une crise sans cesse croissante.

Par ailleurs, il s’agit d’une crise menaçante, parce que nous sommes sans cesse dans des guerres et des conflits, non pas entre nous, mais avec la nature. Pour cette raison, aujourd’hui, nous verrons la nature devenir de plus en plus hostile à travers ses manifestations écologiques, ses changements climatiques, dans divers problèmes de santé, des épidémies, etc. Cela se manifestera également par des problèmes intérieurs: l’éclatement de la cellule familiale, des problèmes avec les enfants, des problèmes avec la science, l’art, l’éducation et l’éducation, sans parler des problèmes internationaux et intergouvernementaux, qui pourraient nous conduire vers d’énormes souffrances.

Extrait du discours sur l’éducation globale 04/09/2011

Accordez-vous à lui et il vous sera révélé!

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment puis-je personnellement influencer le processus de l’émergence des mondes ?

Réponse : Vous existez déjà dans le monde de l’Infini ; il vous suffit de vous découvrir en lui. Nous existons tous à l’intérieur du cercle du monde d’Ein Sof -chacun de nous ! Nous existons automatiquement dans ce système en un état idéal. En ce moment-même, nous sommes aussi dans le monde de l’Infini dans un état complètement corrigé, mais pas selon notre perception. Cet état de don absolu, d’amour, et l’interaction complète de chaque personne avec tout le monde nous sont entièrement opposés.

Cet état nous est progressivement révélé dans la mesure où nous sommes capables de le tolérer. C’est l’état le plus répugnant, détestable, et odieux que je puisse imaginer. Et c’est pourquoi, il ne m’est révélé que dans la mesure où je suis capable, à l’avance, de m’accorder potentiellement avec lui.

Dans « La paix dans le monde» ou «La liberté» de Baal HaSoulam, ainsi que dans d’autres articles, nous étudions que nous sommes tous interconnectés comme des roues dans un mécanisme, qui sont toutes enfermées ensembles, liées de manière idéale. Elles sont si étroitement liées, que le moindre mouvement d’une roue provoque le mouvement de tout le système. Chacune dépend des autres, et chacune doit fonctionner en harmonie. Nous sommes initialement dans ce système.

Agree With It And It Will Be Revealed1


Nous sommes tous si différents, et nous existons dans ce tableau (voir l’encadré dans le diagramme ci-dessous). Cette image peut être en deux ou trois dimensions, elle peut être n’importe quoi. En elle, nous sommes étroitement liés comme dans un Rubik cube : Chacun de nous se compose de 613 désirs, ensemble avec tous les autres, où chaque individu se compose également de 613 désirs. En d’autres termes, nous sommes complètement  » embobinés tous ensembles. »

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Mais heureusement, cette image ne nous est pas révélée, car nous serions incapables de la tolérer. Cependant, nous existons en elle, et automatiquement, nous exécutons toutes nos actions, y compris les actions ordinaires. Et toutes ces actions sont justes. En réalité, on ne fait que de donner l’un à l’autre. Mais nous ne le voyons pas. Au lieu de cela, nous voyons une image opposée, celle que nous voulons voir.

La Kabbale nous harmonise pour révéler peu à peu notre état idéal, afin que cette image prenne vie en nous, afin que nous voulions qu’elle vive en nous. Alors seulement, elle se révèle.

Il n’y a rien de nouveau dans le monde. Seul un état, initialement créé par le Créateur et dans lequel vous existez depuis le début, se révèle. C’est pourquoi toute notre sagesse est la sagesse de la révélation du Créateur, de tout ce système, et rien d’autre. La seule chose qui nous soit demandée est de vouloir que ce qui existe nous soit révélé. Mais nous devons changer nous-mêmes et nous accorder avec cette image, afin de la vouloir et de la révéler. Tel est notre travail.

De la série des leçons virtuelles du dimanche 02/10/2011

Les pierres de construction de la Création

Dr. Michael LaitmanLe livre du Zohar, Pékoudé Point 157: Les eaux montent et descendent dans les chaises, éclairant de bas en haut et de haut en bas. Celles qui descendent creusent les profondeurs et les brisent. Celles qui montent entrent par ces trous  dans les pierres, dans le Massakh de Pé de Rosh ZA, montant et descendant pendant sept jours, qui sont les sept Malchouts  de Kahzé et en haut .

Le Zohar ne parle que de la connexion des désirs: comment ils se rencontrent, quelles combinaisons de connexions sont créées à la suite de cela, et quelles Lumières sont révélées selon l’équivalence de forme entre les connexions des désirs et la Lumière, avec La lumière comme attribut du don sans réserve qu’ils découvrent entre eux.

Dans la mesure où vous corrigez le régime général et que vous connectez les différents désirs et leurs groupes ensemble, dans cette mesure, vous animez le système. Et vous découvrez que l’attribut du don sans réserve,  la Lumière, la vitalité et la vie, coule en lui. Il n’y a rien d’autre que cela. En dehors de ce système, ni le  Créateur ni les êtres crées n’existent, tout est à l’intérieur de lui. Il se tient devant nous comme brisé parce que c’est la façon dont nous le découvrons de l’intérieur de nos attributs non corrigés. C’est pour que nous puissions atteindre, en dépit de notre connexion, de ses attributs, tendances et parties, et de la façon dont ils travaillent ensemble.

Nous traitons avec  des « pierres de construction » vivants : vous joignez les parties séparées, elles deviennent vivantes. Ainsi, progressivement,  comme vous joignez de plus en plus de pièces, vous faites revivre l’ensemble du système. Cela commence à fonctionner, et vous  y découvrez les différents phénomènes.

Nous n’avons pas d’autre travail. Maintenant, en ce moment, nous abordons le travail pratique d’unir nos désirs, nos pensées. Ils se révèlent à nous comme de plus en plus connectés de jour en jour. Ainsi, il nous semble que le monde est confus, mais c’est nous qui sommes confus. Nous ne comprenons pas que le monde devient  plus connecté que nous ne le sommes. On nous montre qu’il y a une rupture entre nous, une crise.

Nous devons comprendre que cette rupture est dans notre perception. Nous devons commencer à relier, à unir nos désirs. Les kabbalistes ne nous parlent que de cela,  d’un seul endroit qui doit être corrigé: les liens entre nous 

 De la 2ème partie du cours quotidien de Kabable du 10/10/2011, Le Zohar