Daily Archives: 1 octobre 2013

Ce que le Baal HaSoulam a contribué au système spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Un Commandement » : Les sages antérieurs ont choisi une voie privée pour eux-mêmes et j’ai choisi une manière générale car à mon avis, elle convient mieux à la question Divine d’être vêtue dans des combinaisons de lettres éternelles qui ne changeront jamais. Je souhaite dire cela avec un succès physique, elles ne changeront pas en tout lieu et en tout temps. Pour cette raison, mes mots sont limités.

A cause de la raison ci-dessus, j’ai été obligé d’exprimer la spiritualité d’une manière générale. Pourtant, à la place, j’ai choisi d’expliquer tous les détails et les combinaisons spirituelles à de très petits détails, qui n’ont aucune autre source et origine autre que ce collectif, c’est-à-dire, la pureté de la Kabbale. Et puisque je clarifie les détails spirituels sans les revêtir dans des combinaisons corporelles, cela fera beaucoup de bien au développement de la réalisation. Et cette sagesse est appelée « la sagesse de la vérité ».

C’est seulement après de nombreux rebondissements et de révélations sur le chemin qu’une personne qui marche sur la voie de la vérité commence à réaliser les changements que le Baal HaSoulam a fait pour cela. Il semble qu’il a juste écrit de nouveaux textes mais en fait, nous parlons de changements dans le système lui-même.

En général, chaque kabbaliste apporte des changements dans le système grâce à ses corrections, ses ajouts. Cela signifie pour « clarifier » le système dans son ensemble ou en détail, sous une forme ou une autre. L’essence n’est pas de décrire le monde spirituel en quelques mots ou dans un certain style. Non, le Baal HaSoulam a simplifié le système et a ajouté de tels composants de sorte qu’une personne qui avance sur le chemin puisse les utiliser, recevant constamment un soutien, une assistance, une accélération, et ainsi aller de l’avant.

En cela, l’analyse et la clarification se font à la fois dans le détail et dans son ensemble et prennent des formes plus distinctes nécessaires pour progresser vers le but de la création à une vitesse plus élevée en comparaison à ceux qui ont fourni le système plus tôt, avant que le Baal HaSoulam n’apporte ses efforts, ses changements à l’intérieur.

Chaque kabbaliste ajoute quelque chose, chacun d’eux produit des changements systémiques, et ce n’est pas simplement associé à l’écriture d’un livre. Dans « L’Introduction à l’Etude des Dix Sefirot« , le Baal HaSoulam parle des sages du Talmud qui ont effectué ces corrections dans le système, de sorte qu’au lieu de l’ascétisme, nous puissions avancer grâce aux efforts et à l’étude. Il a fait lui-même une telle correction, par laquelle nous pouvons, au lieu d’étudier, être plus engagés dans des actions entre nous : la diffusion et l’unité.

La Lumière qui ramène vers le bien dépend plus des actions, appelées « l’étude de la Torah ». Et « étudier la Torah » signifie apprendre les actions de don sans réserve, apprendre à les faire de telle manière que la Lumière de Hokhma se revête dans la Lumière de Hassadim et qu’elles deviennent les « lettres » de la vie. Ainsi, un homme écrit le livre de la Torah sur les tablettes de son cœur et avance sur le chemin.

Nous apprenons du « Livre de la Vie », nous le vivons, l’expérimentons dans la pratique et révélons ses lettres sous la forme d’états qui passent à travers nos désirs, les récipients. Et le Baal HaSoulam a tout arrangé de sorte qu’en passant par nos actions individuelles nous gagnons la connaissance du système dans son ensemble. Nous semblons regarder le grand écran avec l’image générale, dans le coin de laquelle il y a un petit fragment avec une partie de celle-ci. De même, un chirurgien voit les données générales conformément aux conditions du patient et, en même temps, sur le petit écran, un endroit précis de l’opération en cours.

Ainsi, en se déplaçant individuellement, nous sommes imprégnés avec les mêmes impressions de l’ensemble du processus.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 29/09/13, Écrits du Baal HaSoulam

Une atteinte au lieu de jeux

Dr. Michael LaitmanLa différence entre l’impureté (Klipa) et la Divinité, c’est que la Klipa au lieu d’agir – et comme résultat de l’action arrive à une compréhension, comme il est écrit, « par Tes actions, nous Te connaitrons» – veut tout d’abord comprendre, pour atteindre une perception au sein de la raison et ne cherche pas l’atteinte spirituelle. La différence est très faible, apparemment insignifiante, mais il faut constamment se battre contre elle. C’est exactement là que se trouve la ligne entre la philosophie vide, entre ces sages qui analysent notre système comme s’ils comprennaient quelque chose au spirituel et la voie spirituelle.

Comment est-il possible de comprendre quelque chose et d’en parler sans l’atteindre? Les gens ne peuvent pas comprendre que, outre les clarifications intellectuelles, il y a l’atteinte spirituelle, un changement dans les attributs d’une personne, une perspective différenteen qui elle découvre les Lumières, Partsoufim, mondes, et alors elle peut en parler.

Au lieu de cela, une personne prend les mots de la sagesse de la Kabbale, les mots des kabbalistes qui ont découvert les forces spirituelles du système, et avec leur assistance commence à jouer avec eux comme si ellle comprenait ce que le monde spirituel est, ce qui s’y passe et ce qui se cache derrière chaque mot. C’est comme un jeu d’enfants où l’enfant joue avec une voiture ou avec un réservoir en plastique. Les enfants s’imaginent que tout est vraiment vrai, comme dans la vie, mais quand nous les regardons, nous comprenons que c’est seulement un jeu.

C’est exactement ce que les gens pensent de la Kabbale après avoir reçu la connaissance théorique sans aucune atteinte. Toutefois, cela est aussi bon, puisque rapidement, ils vont découvrir leur erreur et recevrons la vraie connaissance et voudront participer.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 18/08/13, Le Zohar

Tel un oiseau ramenant tout au nid

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il dit : « La récompense est en fonction de la peine » Est-ce que cela signifie que nous avons à souffrir ?

Réponse: La peine représente le labeur et les efforts. Selon l’effort que nous avons investi, nous recevons la récompense. L’effort est seulement à l’égard d’une chose: le choix de l’environnement. Plus nous nous incorporons dans le groupe, en son centre, malgré les différents problèmes et les obstacles, plus nous trouvons le point de connexion, puis l’adhésion au Créateur.

Dans tout ce que nous étudions sur la brisure des récipients et leur correction, dans tous les articles du Rabash, dans le travail pratique que nous faisons avec le public, nous constatons qu’il n’y a pas d’autre option que le groupe. Comme des oiseaux qui reviennent au nid apportant plus de rameaux à chaque fois, nous aussi devons ramener tous nos espoirs et nos efforts au centre du groupe, car c’est là, dans le centre que nous allons découvrir le Créateur.

Dans la mesure où chacun est incorporé dans le centre du groupe et s’annule, il trouvera la réponse à toutes ses espérances. Ceux qui ne l’ont pas fait et s’éloignent ne réussirons pas en quoi que ce soit. Espérons qu’ils seront en mesure de voir cela et se recentreront sur la correction.

Il n’y a nulle part ailleurs où découvrir le monde spirituel, aucune autre entrée dans le monde spirituel à l’exception du centre du groupe qui est aussi mince que le chas d’une aiguille. Lorsque vous atteignez ce que vous ne transcendez pas un autre endroit par ce petit trou, mais vous atteignez tout dans ce point central de connexion. Plus vous vous concentrez dessus, plus vous atteindrez le point réel qui n’a pas d’espace, et c’est là que vous commencez à ressentir la spiritualité, la prochaine dimension.

Il n’y a donc nulle part où aller ou fuir, vous trouverez tout ici dans le groupe ou vous ne le trouverez pas ailleurs ! C’est là le principe de « aime ton prochain comme toi-même  » émerge. Il ne s’agit pas seulement de belles paroles et pas un truc psychologique, car il ne s’agit pas d’ une connexion égoïste mais d’une connexion corrigée. Bien que les mots puissent être les mêmes, le sens en est totalement différent.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 27/09/13 , Introduction à l’étude des dix Sefirot

Le roi nu

Dr. Michael LaitmanDans les Nouvelles ( The Independent): «Le roi Willem-Alexander a adressé un message au peuple hollandais du gouvernement dans un discours à la télévision nationale: l’Etat-providence du 20ème siècle a disparu.

« A sa place, une« participation de la société » émerge, dans laquelle les gens doivent assumer la responsabilité de leur propre avenir et créer leurs propres réseaux de sécurité sociale et financière, avec moins d’aide du gouvernement national. …

«Le passage à une « participation de la société » est particulièrement visible dans la sécurité sociale et les soins de longue durée,« le roi a dit aux législateurs lors de la lecture d’un discours écrit pour lui par le gouvernement du Premier ministre Mark Rutte.

«L’État-providence classique de la deuxième moitié du 20e siècle dans ces domaines, en particulier, a fait appraitre des arrangements qui ne sont pas viables dans leur forme actuelle. ‘…

« Le roi a annoncé mardi les coûts pour les soins des personnes âgées, les services à la jeunesse, et pour le travail de reconversion après un licenciement qui seront désormais repoussés au niveau local, afin de les rendre mieux adaptés aux circonstances locales. …

« Willem-Alexander a dit que de nos jours, les gens désirent et  veulent faire leurs propres choix, organiser leurs propres vies, et prendre soin les uns des autres.  »

Mon commentaire: Ainsi il y a soit la sauvagerie soit le développement de l’éducation intégrale, le chemin de la souffrance ou le chemin de la lumière, comme cela a été prédit par la Kabbale.

Audit spirituel

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam , « Introduction au Livre du Zohar» , article 17: Nous sommes donc déjà dans la mesure même de perfection adéquate, et en concordance avec l’Opérateur parfait qui nous a façonnés, même dans notre second état, car ce corps ne peut pas nous nuire en quoi que ce soit, puisqu’il est sur le point de mourir et de disparaître, et qu’il ne nous sert que le temps nécessaire à son annulation et à la réception de notre forme éternelle.

Comme il est écrit : «J’ai créé le mauvais penchant .  » Il s’agit de la forme corrompue qui se révèle en nous, afin que nous nous annulions. En faisant cela, nous atteingnons la pleine profondeur de la création et venons à connaître la force supérieure, la seule, l’unique. C’est la façon dont elle fonctionne. Nous devons être reconnaissants pour avoir des circonstances qui nous permettent d’agir d’une certaine manière, en remontant donc au niveau du Créateur.

Dans ce monde, tout en apprenant quelque chose, nous restons ce que nous sommes, avec l’ajout de quelques connaissances de ce qui nous est extérieu. Dans la spiritualité, de nouvelles choses se révèlent intérieurement et viennent à nous à travers nos désirs et nos racines.

En conséquence, nous changeons constamment et renaissons  à chaque instant. Chaque changement interne nous transforme en quelqu’un d’autre. Notre nouvelle forme n’est en aucune façon connectée auxs états antérieurs, c’est-à-dire à quelque chose qui, auparavant, nous est arrivé avant qu’une nouvelle action spirituelle n’ait émergé en nous.

Il n’y a rien sauf un enchaînement de causes et d’effets. En dehors de cela, toutes nos pensées et sensations sont acquises à un nouveau niveau diffèrent de l’étape précédente.

Nous devons nous préparer pour cela et nous préparer à passer par diverses conditions alors que nous sommes encore au niveau préparatoire. Le désespoir, la déception, l’apathie et l’indifférence sont remplacés par l’enthousiasme et l’excitation. Nous passons par toute la gamme des sensations qui nous permet de nous analyser et de voir le états antérieurs disparaissant lors de la transition vers de nouveaux sommets.

A ce moment, l’amplitude entre nos ascensions et chutes n’est pas si grande, pas plus que les divers détails de notre perception du monde. Néanmoins, nos sensations animales peuvent être opposées aux jugements que nous portons. Par exemple, quand nous tombons au plus bas, nous considérons cet état comme l’ascension vers un nouveau sommet. La chose principale est de réaliser de qui nous obtenons les descentes et ce qu’Il veut que nous atteignons en nous les envoyant . Ou ce pourrait être l’inverse: L’euphorie, comme prendre de la drogue ou gagner au loto, peut être considérée comme une impasse qui ne contient même pas une petite étincelle de la Lumière et nous attire vers le bas à l’état animal.

J’évalue la situation non pas par leur sentiment, mais par leur importance et le but. Tout ne dépend pas de l’état en soi, mais plutôt des évaluations que nous faisons. Et donc, notre premier souci est de passer des sensations à l’analyse de combien cela est lié à notre objectif. Nous examinons tout autour de nous par rapport au but: notre attitude, la correspondance et l’ utilité. Par exemple, si la descente que j’ai vécu m’a éloigné de l’ objectif visait à ma guérison ultérieure, alors je suis heureux.

Ainsi, nous essayons de maintenir un lien avec l’objectif et  mesurons nos états internes par lui. En fin de compte, nous commençons en nous efforçant de rester dans un état parfait. Tout ce qui nous traversons nous aide à nous analyser et donc , d’adhérer à l’état de fusion.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 3/7/12 « Introduction au Livre du Zohar»

La malédiction des particules Brownienne

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam , «Introduction au Livre du Zohar ,  » Item 19: … toutes les angoisses de notre monde ne sont que des manifestations offertes à nos yeux pour nous inciter à révoquer la mauvaise Klipa du corps et prendre la forme complète du désir de donner. Et c’est comme nous l’avons dit, que le chemin de la souffrance en soi peut nous amener à la forme désirée.

Notre désir corrompu doit se développer, c’est- à-dire changer au cours de son évolution. Lorsqu’ il se développe, il aspire aux plaisirs, tant que cette quête continue de nous satisfaire. Maintenant, au contraire , elle nous apporte des troubles et de problèmes.
Les afflictions varient. Partiellement elles se produisent parce que le désir est incapable de se satisfaire, ce qui n’est pas encore si effrayant. Cependant, le désir souffre en plus de ses propres vices. En d’autres termes, le désir ne souffre pas seulement parce qu’il éprouve un manque de respect, mais aussi parce qu’il sent un manque de vitalité. C’est une chose quand il n’y a pas d’abondance, mais c’est une chose totalement différente quand il  manque des choses essentielles . Ceci conduit finalement à la mort.
De cela, nous voyons que le désir peut être dirigé avec précision vers quoi que ce soit. Les souffrances forcent les personnes à les fuir, c’est-à-dire , les souffrances nous dirigent  là où nous devrions être. Elles ne définissent pas le but, mais simplement il nous pousse loin d’elles.
Mais il y a une autre voie, la voie de la Torah. Elle révèle le but de l’homme, qui définit le but sans des rappels douloureux. L’état dans lequel je me sens mal ( le mauvais état ) m’éloigne  d’un endroit où la souffrance cesse d’être la force motrice principale. Je m’éloigne d’elle d’une distance de, disons, L1 . Je m’arrête là, et puis, un nouveau cycle de douleur me pousse à nouveau vers une distance sécuritaire de L2, uniquement pour arrêter les tourments.
Ce genre de mouvement brownien peut prendre des années et des générations. C’est le chemin de la souffrance.
The Curse of Brownian Particles
D’autre part, sur le chemin de la Torah, je poursuis son but dans une bonne manière pacifique, plus rapidement, grâce aux 125 degrés .
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale  3/7/12 , « Introduction au Livre du Zohar»

L’influence magique de l’environnement

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les vétérans de la 2nde guerre mondiale rappellent que, pendant les premiers jours de la guerre, ilsétaient plein d’enthousiasme et de joie. Toutefois, lorsque les véritables affrontements ont commencé, tout cela a changé en horreur.

Réponse: J’ai vu de la joie tourner à la terreur pendant les actions militaires auxquelles j’ai participé, dans ce pays (Israël). L’euphorie a été rapidement remplacée par un désir de faire tout pour que cela finisse rapidement. C’est effectivement le cas. Et les gens ne peuvent pas l’expliquer.

N’importe qui peut être transformé sous l’influence de l’environnement; on peut facilement être arrêté de faire ce qu’on avait l’habitude de faire.

Prenez la campagne anti-tabac par exemple. Je suis un fumeur, donc je peux dire comment elle affecte les gens. Beaucoup arrêtent de fumer. Il y a trente ou quarante ans, tout le monde fumait partout, dans tous les lieux publics: les bus, dans les rues et dans les bâtiments. C’était normal et il n’y avait aucune objection. Curieusement, les gens ne faisaient même pas attention au fait que tout le monde fumait autour d’eux !

Aujourd’hui, il est interdit de fumer, même dans les stations de bus, parfois même dans la rue, sans oublier les cafés ou d’autres lieux publics.

En d’autres termes, nous voyons que, si une société fixe un certain objectif, l’environnement influe sur une personne dans la mesure où il peut même changer ses vieilles habitudes telles que le tabagisme. Tout le monde sait combien il est important pour un fumeur de fumer une cigarette et pourtant, les gens ont arrêter de fumer.

Si nous pouvions seulement « accorder » notre société en vue des changements qui nous conduiraient à la croissance intégrale et à l’unité, nous réussirions certainement ! Le problème est de faire un changement de position – les programmes  gouvernementaux et internationaux – visant à la mise en œuvre des liaisons intégrales parmi nous. Sinon, nous aurons toujours à passer par ce processus, mais d’une manière dramatique.

 

D’un « Discours sur l’éducation intégrale » 25/5/12