Daily Archives: 7 octobre 2013

Dans un sous-marin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous sentir tous les amis afin d’aspirer à plus de connexion?

Réponse: Pour ce faire, nous devons travailler ensemble pour accomplir une mission. Supposons que nous entrions dans un sous-marin et sortions en mer. Cela va être une expérience difficile et dangereuse dans laquelle tout le monde dépend de tout le monde. J’ai un sentiment très fort que l’erreur commise par une personne ou un dysfonctionnement de l’autre signifierait que nous nous noirons tous.
Nous sommes au milieu d’un grand océan, a des milliers de miles de tout rivage, profondément sous l’eau, et soudain, l’une des vannes tombe en panne. Maintenant, il est impossible de pomper l’eau des citernes du ballast. Ensemble, nous essayons de trouver une solution pour refaire surface.

C’est dans de telles circonstances, dans un tel état que nous devons nous élever vers l’unité.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 02/10/13, Écrits du Baal HaSoulam

Le salon du livre de Frankfort

Chers amis!

Cette semaine, du 9 au 13 Octobre, nous prenons part au prestigieux salon du livre de Frankfort, le plus grand et le plus fréquenté salon du livre et des medias du monde entier. Beaucoup de nos amis viennent de toute l’Europe pour nous aider en Allemagne. Il s’agit d’une autre excellente occasion pour transmettre le message inhérent à la sagesse de la Kabbale.

Au cours de la dernière année, nous avons publié de nombreux ouvrages dans les différents pays dans leurs langues locales:

Bulgarie – trois livres

Angleterre – quatre livres

Russie – dix livres

Allemagne – un livre

Italie – un livre

Lettonie – un livre

Chine – un livre

Taïwan – deux livres

Israël – quatre livres

Turquie – dix livres

Croatie – un livre

Suède – un livre

Couvertures de nos nouveaux livres:

The Frankfurt Book Fair

 

Les plus riches ont les plus gros découverts

Dr. Michael LaitmanDans les Nouvelles (de tothetick): «La Suisse est le pays qui est le plus endetté au monde à l’égard de la dette par habitant. Chaque citoyen suisse est endetté à hauteur d’une moyenne de 76, 200 euros. Mais, la Suisse est le pays le plus riche au monde en ce qui concerne les actifs financiers nets par habitant avec une moyenne de 141, 890 euros par personne à la fin de 2012. …

«La Suisse devance également les Etats-Unis et le Japon. Alors, l’endettement apporte t-il la richesse ou l’inverse?  »

Mon commentaire: Aujourd’hui, le monde a des dettes et personne ne s’en préoccupe, il est clair que personne ne va les payer. En effet, ils ne peuvent pas. Personne ne sait ce qui se passera dans l’avenir.

L’humanité atteindra un état de chaos complet et la nécessité de survivre va nous forcer à accepter la méthode de changement de la nature humaine.

Sous pression

Dr. Michael LaitmanQuestion: De qui puis-je obtenir un plus grand désir : du groupe ou du public ?

Réponse: Ce sont deux formes différentes de désir. Je reçois la nécessité de l’unité et la cohésion du groupe, et des masses la nécessité du Créateur. Oui, précisément du Créateur .

Après tout, je n’ai pas besoin de Lui et ni mes amis. Le point dans le cœur ne nous oriente que dans sa direction, mais ne donne aucune véritable élan, il n’augmente pas la «chair » du désir, il ne constitue pas un récipient vide affamé.

En s’unissant aux amis, nous ne demandons pas le Créateur.

Rien ne fait pression sur nous ni nous pousse à le faire. Combien nos propres désirs peuvent nous pousser ? Un peu plus et un peu plus, mais c’est une pression artificielle. Chacun est un type génial, tout le monde a raison, il n’y a pas de désir entre nous qui nous obligera à agir sans sortie.

Quand émergera t-il ? Quand les gens nous demanderont de répondre à leurs besoins, quels qu’ils soient. Nous allons nous retrouver sous pression, le besoin de la élever, à prendre soin d’eux et de les aider et c’est là que nous avons vraiment besoin du Créateur. Un désir incontournable, irrésistible  ne viendra à l’être créé que sous la pression extérieure.

C’est pourquoi nous n’avons pas de possibilité d’avancer vers le Créateur si nous ne sortons pas vers le monde et ne nous préoccupons pas des masses.

Même la nécessité de s’unir dans le groupe ne sera pas enregistrée sans pression extérieure. En effet, pourquoi devons-nou snous unir ? Celui qui ne veut rien pour lui-même se sent bien dans une cabane dans une forêt sans commodités. Les récipients du don ne sentent pas la nécessité de s’unir. Les points dans le cœur ne cherchent pas par eux-mêmes.

Mais que vont-ils apporter au Créateur ? Quel genre de récipients de réception sont capables de conduire à une correction ? Il s’avère qu’en fait, nous n’avons rien.

D’autre part, l’unité des masses a un énorme potentiel de récipients qui ne se sont pas encore manifestés, aussi bien matériellement que spirituellement.

C’est pourquoi la connexion dans le groupe, ainsi que le souci du public, ne sont possible que sous la pression extérieure. Pharaon aide les enfants d’Israël à s’échapper d’Egypte. Son armée les poursuit,  » les menaçant,  » les oblige à traverser la mer Rouge, puis à se tenir au mont Sinaï. Ils ne sont pas d’accord, mais après la brisure des premières tables, ils reçoivent la Torah et le processus continue.

Nous ne pouvons pas gérer sans la pression de l’extérieur, nous en avons besoin. Oui, en nous unissant, nous pouvons neutraliser un peu cette pression, mais pas complètement.

Question: Est-ce que chaque ami a besoin de se connecter aux désirs extérieur ou est-ce suffisant si le groupe mondial dans son ensemble est impliqué dans tout cela?

Réponse: Les deux. Tant le travail individuel que le général est nécessaire ici sous diverses formes. Tout d’abord, nous devons nous réunir à l’intérieur afin de comprendre comment atteindre le public à l’extérieur et ensuite s’intégrer avec lui  pour ressentir le besoin de l’unité intérieure. Ensuite, nous devons exiger la révélation du Créateur entre nous afin de Lui faire plaisir en transférant la satisfaction au Kli externe.

Ainsi, nous allons être un relai, un  » canal de transmission  » un lien de transition et réaliser notre destin.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 04/10/13 , Écrits du Baal HaSoulam

Enveloppé dans un nuage

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que notre ego, est-il un sentiment ou une perception mentale?

Réponse: Nous pouvons comparer le cerveau à un écran de cinéma car il est réellement vide. Aujourd’hui, par exemple, vous semblez être laid et dégoûtant et demain, après un changement d’état, je peux vous regarder et voir devant moi un gars bien qui rayonne de vitalité. Est-ce que mon cerveau représentent ces photos, est-il à l’écran? Ou est-ce que je les projette ? Mon ego, mon intérêt, dépeint tous ces calculs, mais nous ne comprenons pas cela  jusqu’à la fin.

Nous croyons que nous sommes objectifs quand il s’agit de la nature minérale végétale et animale , mais au niveau parlant, dans les relations entre nous, il y a des variables différentes. De manière générale, nous ne comprenons pas réellement que nous sommes les seuls qui nous représentons notre propre monde à tous les niveaux du désir de recevoir.

C’est pourquoi notre monde est appelé imaginaire, car il n’existe pas réellement. Dès l’instant où vous nettoirez votre ego de la perception de ce monde, il disparaîtra . Et ce qui restera ? Rien?

Alors qu’est-ce qui nous restera ? Commencer à établir ce « quelque chose  » maintenant. Commencez à construire un monde nouveau. Tout dépend de ce que vous dessinez sur l’écran de votre perception.

Question: Mais comment dessinons-nous ces images si elles me semblent immédiatement réelles?

Réponse : J’imagine une force qui me contrôle, qui m’entoure, qui me dirige et me désoriente, m’envoyant des choses positives et négatives. Toute cette situation, la bulle où je suis, fonctionne sur moi, c’est comme un film de science-fiction car nous avons à imaginer quelque chose et travailler sur ce quelque chose dans notre imagination. Donc j’imagine un certain espace dans lequel une certaine force ou un champ de force opère. En attendant, je ne peux pas gérer sans cette illusion de trois dimensions avec les différents phénomènes de temps et d’ espace. Je suis connecté à elle que je le veuille ou non.

J’imagine une force qui m’entoure comme si j’étais dans un nuage. Cette force agit sur moi dans tous les sens et dans tous les aspects possibles. Même maintenant, quand j’y pense, elle fonctionne réellement, je suis détendu, qu’elle agisse sur moi. Mais qu’est-ce que j’ai d’autre à part cette opération?

Parce que sans aucun ajout de ma part, je ne peux que constamment aspirer à un bon sentiment et comment remercier cette force pour son soin attentif. Elle a créé un manque dans mon sentiment, le désir de recevoir et je me sens bien dans ce monde sous sa domination.

Il s’avère que nous n’avons besoin de rien, sauf de cela. Toute la philosophie de l’école épicurienne est basée sur cette approche. D’autres méthodes orientales croient aussi en le nirvana et en la tranquillité. Cette attitude est en fait la plus profonde car elle est fondée à la fois sur la crainte de perturber quelque chose dans la création et sur la peur de la malédiction du Créateur. Je dois donc constamment me sentir bien. J’essaie toujours d’être calme et détendu et d’être heureux avec ce que j’ai, non pas parce que l’ego me pousse à le faire, mais à cause d’une intention plus sublime. En bref Abraham a bien travaillé avec cette approche à Babylone.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 02/10/13 , Écrits du Baal HaSoulam

La vérité est plus précieuse que la vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: De nos jours, nous éprouvons des problèmes nouveaux de tous les différents côtés en rien de temps, et tout ce que nous faisons est de lutter contre eux. Quels moyens spéciaux sont offerts par la Kabbale qui n’existent pas ailleurs?

Réponse: La sagesse de la Kabbale explique d’où tout ce mal vient et la raison de nos mauvais états. Elle affirme que le mal ne vient pas de quelque part à l’extérieur, d’autres personnes ou de circonstances, il pointe directement à l’intérieur, en me disant :  » Vous êtes la cause de tous les maux !  »

Une personne trouve qu’il est très difficile d’être d’accord avec ceci et s’éloigne donc immédiatement de la Kabbale. Cependant, après que la Kabbale ait pointé la cause du mal, ele explique qu’il y a juste une chance d’atteindre le bien: en corrigeant le mal en soi en bien. Et le bien n’est pas pour moi, mais il est pour tous les autres!

Ainsi, non seulement j’ai besoin d’admettre que tout le mal est à l’intérieur de moi et de me corriger afin que d’autres reçoivent le bien, mais je dois aussi avoir du plaisir de ceci sans ressentir mon état et de ne me soucier que de comment les autres se sentent bien. Qui va acheter une telle méthodologie ?

C’est pourquoi elle n’est appropriée que pour ceux en qui il y a point de vérité, et en raison de leur nature, ils sont incapables de rester dans un mensonge plus longtemps : ils ont besoin de la vérité, peu importe ce que ça coûtera! Cette demande vient d’ une personne de la nature et non pas parce qu’elle est si spéciale ni est comme un grand héros.

C’est simplement que le désir de révéler la vérité devient plus important pour elle que tous les autres aspects de la vie. Un nouveau désir de révéler la vérité soudain naît en elle, ce désir n’était pas là avant. Pendant ce temps, ceux qui ont juste un seul désir pour notre monde sont prêts à vivre dans un mensonge. Alors, ils courent après tout ce qui contribue à ce mensonge en satisfaisant leur égoïsme. Seules les personnes chez qui le désir de la vérité a surgi, qui sont impuissantes à le réprimer, acceptent la méthode de la Kabbale avec joie. Après tout, elles n’ont pas le choix, rien d’autre va les aider. Et de telles personnes avancent.

Toutefois, si une personne est encore capable de consentir à un compromis, elle va s’enfuir. Nous ne pouvons pas la blâmer ou la mépriser pour cela car vous auriez fait la même chose si vous étiez à sa place … Telle est la nature: la plus forte des deux forces l’emporte sur l’autre, la mécanique est très simple.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 16/12/10 , Écrits du Baal HaSoulam

Pourquoi certaines personnes sont des menteurs chroniques?

Dr. Michael LaitmanOpinion ( de psyfactor ) : «Une personne qui dit des mensonges crée autour d’elle un espace différent de la vérité, moins traumatisant, plus confortable et plus heureux.

 » 1 . Il est difficile d’accepter  l’image de soi en tant qu’elle est: cela peut être causé par l’estime de soi, des situations stressantes humiliantes dans le passé, elle a souvent été critiquée, pas acceptée, ses sentiments ont été ignorés.

« 2. Il est difficile d’accepter les événements tels qu’ils se sont produits : des pauvres, l’alcool, des parents non éduqués, son statut social bas, un bas salaire, elle n’a pas la vie personnelle.

 » Des mécanismes de protection plus performants, la protége du stress, de sorte qu’elle ne pense pas à ses problèmes, mais vit dans un monde de rêve.

«En règle générale, toutes ces personnes ont connu quelques difficultés, l’humiliation, le rejet, à la fois moral et matériel, dans l’enfance ou l’adolescence. Cela a pu venir de parents, des camarades de classe, des enseignants ou des premiers employeurs. Ainsi, maintenant, elles sont constamment obligées de se défendre de manière à d’éviter de retourner à ces émotions « .

 Mon commentaire: C’est pourquoi, à notre époque, beaucoup de gens vont dans des environnements virtuels, prennent des médicaments, jouent à des jeux et plus encore. Mais l’égoïsme croissant se développe au-dessus de ces distractions de la réalité parce que le programme de développement devrait nous conduire à la révélation de notre Source: la Lumière Supérieure .

Les larmes et la joie

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Héritage de la terre » : Il est dit, « selon ma peine est ma récompense. » Cela signifie que la récompense est mesurée par la quantité de chagrin. La tristesse et les efforts sont nécessaires uniquement pour trouver le récipient qui recevra une belle récompense. Et plus la tristesse d’un humain est élevée dans le travail spirituel, plus son récipient est grand, lequel est prêt à obtenir enfin la récompense maximale. Nous mesurons tout selon le récipient, le désir. La Lumière est au repos absolu, et tout dépend des récipients, de la façon dont nous les développons. Et les récipients sont l’essence même de la souffrance.

Cependant, dans la spiritualité cette souffrance devient douce et est appelée « les affres de l’amour ». Ici, la douleur du manque peut être combinée avec le plaisir et ils ne se neutralisent pas mutuellement comme dans notre monde. Là, après quelques gorgées, je n’ai plus soif et à chaque fois, après avoir reçu quelque chose, je deviens rassasié. Cela est différent dans la spiritualité car la nécessité et le plaisir visent ensemble au don sans réserve, ils se soutiennent et augmentent les uns les autres.

Il s’avère que je ressens constamment le manque et le plaisir, mais pas comme étant opposés, et je m’épanouis et me développe constamment en eux. Ensemble, ils deviennent un sens de la vie éternelle pour moi. C’est là que nous allons. Vous voyez vous-même que cette connaissance ne peut venir que d’en haut. La personne elle-même n’a pas la possibilité de saisir au moins son « bord ». Peu importe combien de philosophes et de penseurs ont essayé de comprendre les questions anciennes, c’est impossible. Après tout, les réponses ne sont pas inhérentes à notre nature égoïste actuelle.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/04/13, Écrits du Baal HaSoulam

Vivre dans deux mondes parallèles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il si difficile pour nous de demander la correction si nous savons que tout dépend d’elle ? Il semblerait que cela soit tellement naturel pour une personne de demander.

Réponse: Oui , il est naturel de demander, mais ici, nous avons besoin de savoir exactement quoi : Que devons-nous demander, comment pouvons-nous demander, et qui est celui qui nous donnera la réponse? Une prière n’est pas seulement un cri, et si elle est mise en mots, ils devraient naitre dans le cœur et non pas dans la lecture d’un livre.

Si une personne se sent mal, elle ne choisit pas de belles paroles. Notre problème est que la prière ne vient pas de la profondeur de nos cœurs.

Seul l’environnement peut nous mener une telle prière, s’il le veut, vous allez demander. Pourquoi nous semble t-il que nous la voulons tous et essayons d’influencer l’autre, mais quelque chose ne fonctionne pas ? La principale chose qui manque, c’est la profondeur du désir, de la vérité qui est en lui. La clarification de ce qui m’est important est manquante, et qu’il faut cesser d’être désorienté entre les deux désirs : matériel et spirituel.

Nous devons apprendre à exprimer deux points de vue totalement différents sur le matériel et le spirituel, sans les mélanger ! Ici c’est le monde égoïste, je suis obligé d’y vivre dans l’intervalle. Et il y a le monde du don et je souhaite pouvoir commencer à y vivre. C’est ce qui détermine ma prière.

Nous sommes encore incapables de distinguer l’un de l’autre, même si nous pouvons voir beaucoup de progrès dans ce domaine depuis le dernier congrès.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 21/10/10 , Écrits du Baal HaSoulam