Daily Archives: 23 octobre 2013

S’il n’y a pas de but, il n’y a pas de joie dans la vie

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il est maintenant tout à fait clair pour les médecins que l’être humain n’est pas seulement composé de systèmes physiologiques du corps et de l’esprit, mais aussi de désir pour un but. Mais nous savons qu’il s’agit du niveau spirituel d’une personne. Ainsi elle est obligée d’établir des relations entre elle et le but, son environnement et son corps aussi.

Récemment, nous nous confrontons au fait que les gens sont reliés à leur corps avec négligence, voire avec mépris, et par conséquent ils sont sujets à la maladie. Alors, comment doit-on se comporter avec le corps ?

Réponse : En tant que résultat de milliers d’années de développement, une personne a atteint un état où elle n’est pas heureuse d’être en vie. Inconsciemment, nous ne voulons pas vivre. Tout est en vain : l’angoisse, la souffrance, la vie… qu’est-ce que tout cela ? Ai-je besoin de sentir que je suis joyeux, heureux ? Mais je ne le fais pas.

Si je reçois une sorte de satisfaction, elle est atteinte grâce à un effort injustifié, et puis elle passe soit très rapidement ou bien à tout moment elle se transforme en son contraire. Alors les gens ne veulent plus vraiment vivre. Par conséquent le mépris pour le corps n’est qu’une petite conséquence de la situation actuelle. Une personne ressent secrètement qu’elle serait plus heureuse si elle n’existait pas du tout.

Dans le passé, il n’y avait rien de tout cela parce que nous n’avions pas encore évolué vers cette prise de conscience. Aujourd’hui, nous avons une approche consciente de la vie, de la futilité de notre existence, de l’absence de ce qui porte ses fruits, de la dégradation. Nous comprenons notre nature, notre néant. Personne ne nous a demandé si nous voulions naître, être éduqué dans cette société ou dans une autre. Nous ne comprenons pas le quoi, le où ni le comment.

Il fut un temps où nous avions défini des objectifs. Nous n’étions toujours pas développés et donc nous sommes allés après tout ce qui semblait permanent, construisant quelque chose, aspirant à quelque chose. On désirait vivement le capitalisme, certains le communisme, et d’autres aspiraient à explorer l’espace. Nous voulions prouver quelque chose, lutter et atteindre une sorte d’affirmation de soi. Aujourd’hui, tout cela n’existe plus, tout a simplement disparu et un « puits vide » demeure là où toute l’eau s’est asséchée. Nous n’avons plus rien pour nous satisfaire.

Par conséquent, nous regardons même nos corps avec mépris. C’est ce qui explique l’attrait pour les drogues, les antidépresseurs et le suicide. En outre, cela ne se constate pas seulement dans les pays développés, mais partout, en Amérique latine et même en Afrique, dans les endroits où les gens étaient assez heureux par le passé, en dépit de leur existence misérable. Aujourd’hui, ça n’existe plus. Il doit y avoir une sorte de but à atteindre pour une personne afin qu’elle s’y engage elle-même, son apparence, le sport, etc…

De Kab TV, « Au Fil du Temps » du 20/10/13

Quand la lumière expose le mal

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand allons-nous vraiment atteindre le niveau de «aime ton prochain comme toi-même »?

Réponse: Tout de suite. Qui vous en empêche ? le premier homme a découvert ce chemin, les autres kabbalistes l’ont adapté pour nous et aujourd’hui, nous avons tout ce que nous avons besoin. Beaucoup ont atteint le niveau de «Aime ton prochain comme toi-même  » tout au long de l’histoire. Tous les élèves de Rabbi Shimon étaient à ce niveau.

Question: Mais selon leurs écrits , il y avait une haine brûlante entre eux.

Réponse: C’est vrai. De la même manière, la nation israélienne était en état des « 49 portes d’impureté  » avant la sortie d’Egypte. Alors, comment se peut-il qu’ils aient pusortir d’un tel état terrible et entrer dans la rédemption en un saut ?

Le fait est que «Celui qui est plus grand que son ami, son désir est plus grand que son ami.  » Si j’essaie d’atteindre le monde de Ein Sof (Infini) alors mon désir de recevoir devient plus grand et plus fort à tous les niveaux que j’atteinds. La remise en moi est confrontée à la réception, à l’ego, la coquille, le mauvais penchant à chaque fois. C’est la raison pour laquelle le Créateur, le Roi des rois a été révélé à la nation israélienne dans les  » 49 portes de l’ impureté. « Dans l’ensemble, les enfants d’Israël avancent le long de la ligne médiane. La lumière se fit sentir dans la coquille comme l’obscurité et a révélé le mal en eux ( 1). A l’opposé s’ils  demandent alors ils reçoivent la lumière environnante, ce qui est la Lumière qui ramène vers le bien, ce qui signifie la Torah, la méthode de correction ( 2). En conséquence, ils ont atteint la ligne médiane ( 3)

C’est l’ensemble du processus : la reconnaissance du mal dans la ligne gauche, la demande dans la ligne droite, et la transition vers la ligne médiane. Ainsi le mal grandit à chaque fois et par conséquent, le bien grandit aussi et puis la ligne médiane apparaît, qui est la moyenne des deux ( S). Donc, je vous promets que plus vous avancerez, pire vous deviendrez. Mais c’est le côté négatif. La voie de gauche sera équilibrée à chaque fois par le côté positif, la ligne droite.

When The Light Exposes Evil

C’est un grand problème pour une personne et il exige beaucoup de travail. D’abord, elle se désespère et ne sait pas quoi faire, elle se fatigue et ne voit que cela ne mène à rien. Elle ne peut pas justifier l’avancement le long de la ligne gauche en aucune façon et elle ne comprend pas que ces nouveaux attributs doivent effectivement se révéler négativement. C’est parce qu’une personne ne corrige que ce qui est en elle…

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 18/10/13 , Écrits du Baal HaSoulam

La libre action de donner

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment quelqu’un reconnait qu’il est à un point de choix?

Réponse: Si vous voyez clairement ce qui est mieux, ce n’est pas un choix, c’est la connaissance . Et si vous ne comprenez pas ce qu’il ya de mieux, ce n’est pas non plus un choix, c’est le manque de connaissances.

Un choix est possible lorsque vous voyez deux composantes égales devant vous, mais il est impossible de résoudre quoi que ce soit avec elles en préférant un à l’autre. Vous voyez que les deux désir de recevoir et le désir de donner sont également nécessaires, vous ne pouvez pas vous avancer sans l’un d’eux. Vous êtes en plein milieu entre eux et vous êtes convaincus que vous devez utiliser les deux.

Après tout, comment puis-je donner si je n’utilise pas mon égoïsme ? Je peux effectuer certaines actions seulement à cause de mon désir de jouir. Mais comment puis-je donner si je n’utilise pas le désir de donner ? Il est impossible de procéder sans l’un de ces désirs. Alors, comment les utilisons-nous ensemble?

J’ai besoin de construire d’abord l’attitude d’amour envers celui vers qui cette action est dirigée. Et dans la mesure de mon amour, je vais sentir son désir, l’accepter et le fait mien et alors je vais pouvoir utiliser mes deux désirs, deux forces, afin de combler son désir en moi, comme une mère remplit un embryon (Oubar) dans son ventre. Et puis je fais plus extérieur à moi et c’est ce qu’on appelle  » l’allaitement  » (Yenika) ou un état adulte ( Gadlout) .

C’est ainsi que ces états sont construits grâce à une troisième force qui les éclaire. Alors où est cette troisième force ? C’est celle à qui je veux donner.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 19/10/10 , Écrits du Baal HaSoulam