Ne jugez pas ce qui n’est pas encore à mûr

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Introduction au Livre du Zohar, Point 4 : Pour comprendre ces questions et recherches, la seule tactique est d’examiner l’aboutissement de l’acte, à savoir, le but de la Création. Car rien ne peut être compris au milieu du processus, mais seulement à la fin de celui-ci.

Pour l’instant, nos questions restent des questions. Au début du travail, nous ne le comprenons pas encore et ne voyons pas d’où cela vient. Il faut d’abord comprendre la création dans son intégralité, et surtout, en voir la fin. C’est alors que nous comprendrons l’étape du commencement.

En effet, nous ne déterminons pas le travail ; mais plutôt, nous le réalisons et en sommes les conséquences. Ainsi, nous connaîtrons le commencement seulement à son aboutissement.

Contrairement à nous, le Créateur n’a pas besoin d’un processus qui mène d’un point de départ à un point final. Pour Lui, le début du chemin, le chemin lui-même, et la fin de celui-ci est une réalité indivisible. Alors que nous devons passer par toutes les étapes de notre développement, ce n’est qu’après avoir terminé notre travail que nous comprendrons le chemin que nous avons parcouru et le but se cachant derrière tout ce processus.

C’est pourquoi Baal HaSoulam écrivit que nous devons étudier l’ensemble du processus jusqu’à la fin. En effet, en cours de chemin, le fruit convoité semble toujours verts, gâté, corrompu, comme tout autre chose n’ayant pas encore atteint son état final.

Nous ne recevrons pas de véritables réponses à nos questions jusqu’à ce que nous atteignions l’objectif, la fin de la correction. Chaque question que nous avons est un vide, un récipient, dans lequel nous devons recevoir satisfaction, ce qui est la véritable réponse. Par conséquent, les questions sur le sens et le but de notre existence ne reçoivent des réponses qu’après avoir atteint l’objectif final.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 14/06/12, Le Zohar

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