Daily Archives: 28 juin 2012

Une déception totale

Dr. Michael LaitmanQuestion: D’une part les gens trouvent aujourd’hui la psychologie très intéressante, mais d’autre part, il y a un ressentiment croissant à son encontre. Quelles sont les  racines de ce phénomène?

Réponse: Les gens espéraient qu’un nouveau champ de la science qui découvre notre monde intérieur, le mécanisme interne qui nous exploite, le système nerveux, le système intérieur d’équilibre, la coopération entre l’homme et le monde autour de lui, nous permettrait de recevoir une explication rapide et naturelle qui nous aiderait à nous sentir à l’aise dans ce monde. Mais finalement, une personne va chez un psychologue qui lui dit qu’elle a besoin d’un certain nombre de séances, il a besoin de les payer, de faire des efforts certains, et elle ne sait pas où tout cela mène.

Par ailleurs, une personne va chez un psychologue quand elle est si tendue qu’elle dirige naturellement toute sa colère et sa frustration sur lui. De manière générale, c’est sans aucun doute une grande déception.

Le psychologue n’est pas le seul à blâmer ici. Il essaie seulement de faire ce qu’il peut. Je crois que la plupart des psychologues ne se concentrent pas seulement sur leur profit, mais ils veulent aussi réussir, voir  leurs efforts vraiment aider.

Mais aujourd’hui, ils ne réussiront pas à le faire. Ils doivent changer parce qu’une personne a besoin de devenir une personne intégrale, alors naturellement un psychologue doit d’abord pratiquer sur lui-même et changer, c’est alors qu’il réussira dans son travail.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale »  24/05/2012

Vérifier la conformité entre les deux mondes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il vrai que nous ayons seulement besoin d’effectuer des actions internes – c’est-à-dire une intention interne pour satisfaire les désirs des amis et non des actions physiques?

Réponse: Oui, mais comment puis-je être sûr que j’ai tout fait correctement, et que je ne me suis pas trompé ? Si je soutiens les actions physiques dans ce monde, je peux être sûr que mes intentions sont correctes.

Sinon, je peux vous dire combien je vous aime, mais comment pouvez-vous croire si cela est vrai ou non? Et ce n’est pas sur le fait que je puisse vous tromper, car je ne suis pas sûr que je ne me sois pas trompé moi-même. Que puis-je faire pour que cela devienne véritable ?

C’est pour cette raison que nous sommes dans un groupe, dans un monde physique. Si l’action et l’intention vont main dans la main, cela prouve que nous agissons correctement, honnêtement, et que nous ne mentons pas.

Si je ne peux pas effectuer toutes les actions et que j’ai seulement l’intention de donner sans réserve à des amis, cela signifie que mon intention est fausse. Si j’agis seulement sans l’intention correcte et sans avoir l’intention d’atteindre le Créateur à travers l’ami, l’action est fausse, et nous sommes en train de le faire pour notre propre bénéfice. Donc il doit y avoir un état dans notre monde dans lequel nous devons effectuer des actions physiques qui peuvent être accompagnées par l’intention spirituelle du don sans réserve.

Lorsque nous sommes dans un groupe, nous avons une chance de nous vérifier. Par conséquent, ce monde a été créé au niveau le plus bas sur lequel on peut effectuer des actions fausses: se sourire les uns aux autres, s’aider les uns les autres comme si nous nous donnions sans réserve, mais tout est dans notre propre intérêt. Si nous commençons à travailler sur notre intention dans le groupe et à tirer la Lumière, tout en voulant atteindre  le don sans réserve au Créateur à travers le groupe, nous commençons à voir nos véritables intentions. Il devrait y avoir ici une combinaison des deux mondes, de ce monde et du monde spirituel.

Donc, nous atteignons le monde d’Ein Sof (Infini) lorsque nous montons tous les 125 degrés, seulement si nous existons dans ce monde dans un corps physique comme nous le faisons. Si nous n’avons pas réussi à aller jusqu’au bout du chemin pendant notre vie, nous revenons à ce monde. Après tout, nous devons constamment exister dans les deux mondes: dans l’intention-dans le monde spirituel, et dans les actions physiques- dans le monde matériel.

C’est pourquoi la situation d’aujourd’hui est si spéciale. Nous avons atteint un tel état dans le monde corporel qu’il nous pousse à développer l’intention de donner sans réserve. Sinon, nous ne serons pas en mesure de survivre. Les gens appellent cela une crise, et nous appelons cela une nouvelle voie, une nouvelle phase dans le développement humain, dans lequel nous avons à découvrir le monde spirituel et à le connecter au monde matériel.

Seule une personne qui étudie la Kabbale peut faire cela. C’est pourquoi nous devons nous développer aussi vite que  possible afin d’enseigner le monde. Le monde ne sera pas en mesure de le faire indépendamment, car il n’est possible de parvenir à une connexion au  monde supérieur que si vous avez le « point dans le cœur», une aspiration à s’élever spirituellement. Par conséquent, nous devons penser au monde entier et à hâter notre développement.

Du congrès de Miami, le 23/06/2012, cours n° 3.

L’effondrement écologique approche

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles ( Tiré de l’Université Simon Fraser , Vancouver, Canada ): «En utilisant des théories scientifiques, la modélisation des écosystèmes par des jouets, et des preuves paléontologiques comme boule de cristal, 21 scientifiques, dont un de l’Université Simon Fraser, prédisent que nous sommes sur une trajectoire de collision avec Mère Nature bien pire qu’on ne le pense actuellement.

« Dans un document venant d’être publié dans la revue Nature : ‘approche d’un état ​​de décalage dans la biosphère terrestre’, les auteurs, dont l’expertise couvre une multitude de disciplines, suggèrent que les écosystèmes de notre planète font carrière vers l’effondrement imminent, et irréversible.

« La perte accélérée de la biodiversité de la Terre, les fluctuations de plus en plus extrêmes de son climat, la connectivité grandissante de ses écosystèmes et son budget énergétique  total changeant de plus en plus radicalement, sont des précurseurs avant d’atteindre un seuil de l’état planétaire ou point de basculement.

«Une fois que cela arrive, ce que les auteurs prédisent comme pouvant être atteint pendant ce siècle, les écosystèmes de la planète, comme nous les connaissons, pourrait s’effondrer de façon irréversible le temps d’un battement de cils du proverbe. »

Mon commentaire: Le processus de destruction a commencé et a été reconnu il y a longtemps, mais il s’accélère, et, en fait, cela peut être une forte détérioration brutale due à l’interaction complète de tous les systèmes écologiques, jusqu’à ce qu’ils s’effondrent

La psychologie est comme un miroir reflétant le développement de l’égo

Dr. Michael LaitmanL’évolution humaine est le résultat du développement de l’ego .En  existant au sein de la nature inanimée, végétale, et animale, une personne se développe en permanence et de façon dynamique sous l’influence des désirs égoïstes qui permettent de surmonter les désirs qui, de simples et primitifs, deviennent de plus en plus complexes.

Les désirs sont divisés en ceux physiques pour l’alimentation, le sexe, et la famille, et en ceux de l’homme pour la richesse, le respect, le contrôle, la connaissance, et les besoins spirituels.

Si l’on divise en sections l’axe du temps sur lequel se développe l’humanité, alors depuis environ le 5ème siècle avant cette ère jusqu’au 5ème siècle de cette ère, les gens ont aspiré à la richesse. Bien sûr, la période exacte est discutable, car tout dépend quelle civilisation nous observons.

Du 5ème siècle jusqu’au 15ème siècle, le désir de pouvoir et de respect a grandi. Le Moyen Age n’est pas seulement une période de temps où l’humanité a gelé, mais une période de développement interne profond qui se caractérise par des événements très graves, tels que les croisades, etc.

La prochaine étape dans le développement du désir va du 15ème siècle jusqu’au 20ème siècle et il se caractérise par le désir d’apprendre.

Après cela, tout a commencé à décliner et à partir du début du 20ème siècle, nous avons commencé une nouvelle ère, l’ère de la nécessité consciente de réaliser le sens de la vie.

Bien que nous rencontrions les premières quêtes psychologiques dans les hiéroglyphes de l’Egypte antique, chez Platon et les Grecs de l’Antiquité,  tout était à un niveau qui n’avait pas encore touché l’essence intérieure de l’homme, car cela n’avait pas encore été révélé chez des gens ordinaires et pas non plus chez de grandes personnalités qui pourraient être étudiées.

Ce n’est qu’après la satisfaction des désirs physiques et humains que  ne nous entrons dans le domaine des besoins spirituels qui appartiennent à l’âme d’une personne, ce qui signifie non pas à la façon dont il vit, à ce qu’il invente, ni à comment il gère sa vie, mais à l’essence de son existence, à sa personnalité, et au sens de son développement. Ensuite, la question grave relative à la connaissance est apparue. Voici que la psychologie est née. C’est arrivé à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, mais dans l’ensemble tout conduit à notre époque.

Après la première phase du développement de la psychologie, son déclin progressif et la déception dans ses capacités a commencé. Le passage de la recherche et des nouvelles découvertes vers un travail psychologique simple a fait que  les gens se sont sentis tranquilles, au lieu de leur montrer le processus de leur développement, et en les élevant et les développant.

En réalisant à quel point nous ne comprenons pas ce processus, en percevant à quel point nous ne percevons pas l’objectif de notre développement, la psychologie semble être devenue une étroite zone pratique, en se rétrécissant et en se limitant à des applications pratiques, limitée par la formation des différents experts, en publiant des articles différents, et en calmant les gens par l’utilisation de différentes méthodes . Le résultat fut que la psychologie a commencé à servir les gens au lieu de prendre les gens et de les élever à un niveau supérieur de développement, ce qui était effectivement attendu d’elle.

 D’une «Discussion sur l’éducation intégrale »,  24/05/12