Afin de comprendre ce qu’est la prière, nous devons compter sur notre expérience antérieure et imaginer un état opposé à la sainteté, dans lequel une personne sent qu’elle est morte. Cela signifie qu’il sent la jalousie, l’ambition, un désir de contrôler, et les désirs ordinaires de l’ego pour la nourriture, le sexe, et la famille. Il sent qu’il est devenu esclave de ses désirs à travers lesquels la règle de la force supérieure devient apparente.

Dans le même temps, il est conscient que cet état est opposé au don sans réserve, se souciant des autres et du Créateur, qui doit être au-dessus de tous les soucis et les calculs le concernant, sa famille, et tout ce qui n’a rien à voir avec la spiritualité.

L’objectif de la création est la révélation du Créateur aux créatures. Si une personne choisit cet objectif comme sa mission pour laquelle il est disposé à travailler, comme il est écrit, «comme un bœuf à la charge et comme un âne à la charge, » afin de devenir le lien qui transmet et se connecte être le plus petit agent qui ne reçoit pas de récompense, dans ce cas, cela signifie qu’il se tourne vers le Créateur avec la prière juste. Il ne sait même pas qu’il est celui qui apporte la révélation, et qui plus est, il ne veut pas de récompense pour cela et il est content d’avoir eu la possibilité de travailler sans une récompense.

Cette attitude se révèle en nous grâce à l’influence de la Lumière dans les différents états, et par là, nous commençons à respecter et à évaluer davantage l’obscurité. Le plus contradictoire des états est révélé à une personne,  plus nets sont ses éclaircissements, ses pensées et ses sentiments, à partir desquels  elle peut former sa demande au Créateur pour être sauvé.

Chaque prière découle du désespoir, d’être tombé sous le contrôle des pensées égoïstes pour soi-même, au lieu de penser à la révélation du Créateur aux créatures, au « bon et au bienveillant. » Si une personne vise correctement, elle atteint un état dans lequel l’ensemble de son désir ne fonctionne que pour la révélation du Créateur dans les récipients des êtres créés, de Malkhout, Shekhina (Divinité).

C’est ce qu’on appelle la prière de dix-huit bénédictions: neuf degrés de la Lumière directe et neuf degrés de la Lumière réfléchie. Ainsi, une personne atteint une véritable prière.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 10/06/12, Shamati N ° 113

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Certaines personnes pensent que le Créateur peut être atteint en se torturant soi-même, en se faisant souffrir. Mais le Créateur n’a pas besoin de nos souffrances. Il ne nous les fait pas parvenir. Nous les ressentons parce que, selon la nature de la création, la Lumière et le désir sont à l’opposé l’un de l’autre. Et en révélant cette opposition, une personne doit se rendre compte que ce sentiment est donné dans le seul but qu’elle s’élève au-dessus. C’est seulement un signe qui nous permet de sentir l’opposition et la séparation du Créateur.

Tout d’abord, nous devrions être reconnaissants d’obtenir un tel signe, et nous éloigner de ce sentiment amer dès que possible. Après tout, volontairement ou non, consciemment ou inconsciemment, à travers cette sensation désagréable, nous blâmons  le Créateur, la source de tout ce qui se passe pour nous. Et c’est ainsi que je me trouve à l’opposé et séparé de Lui, et c’est ce qu’on appelle un pécheur.

Nous devons nous efforcer seulement vers  de plus légers sentiments, vers le rapprochement  du Créateur. La recherche d’une personne pour la souffrance vient de sa fierté. Après tout, elle pense qu’elle est censée être récompensée, payée, et élevée pour ses souffrances. Cela vient d’un malentendu sur l’ensemble du système de la réalité.

Le Créateur est appelé le bien qui fait du bien, et Il  souhaite nous fait du bien ainsi. Le but de la création est de recevoir du plaisir, et le Créateur a créé les créatures afin de les enchanter. Et si vous sentez quelque chose de désagréable à un certain moment, vous devez utiliser ce sentiment pour avancer et justifier le Créateur en restant dans un état absolument bon.

Nous ne pouvons pas embrasser et aimer le bâton qui nous bat ; c’est une tromperie et une hypocrisie. Si une personne travaille correctement, elle s’élève à l’aide de l’environnement et d’une nouvelle échelle de valeurs, car elle apprécie la qualité du don sans réserve de plus en plus à chaque fois. Elle les utilise à chaque instant, quand il y a une possibilité de s’élever, elle  voit qu’elle n’a pas encore atteint la sensation pleine de perfection, elle est emprisonnée dans le don sans réserve du Créateur qui est absolument bon. Elle ne se calme pas un instant tant que son objectif est de donner du plaisir au Père sans se soucier de ses propres sensations agréables et désagréables. Elle continue à avancer en utilisant ses impressions bonnes ou mauvaises pour savoir ce qui pourrait être amélioré pour atteindre le don sans réserve.

Donc, la personne continue de se déplacer, s’élevant au-dessus de l’obscurité et du malaise à chaque fois que cela se produit. Après tout, cela souligne son éloignement et le manque d’adhésion avec le Créateur. Ainsi, il est reconnaissant pour toutes ces découvertes ; ce sont des pécheurs qui sont révélés en lui, qu’il peut surmonter et au-dessus desquels il s’élève vers l’adhésion avec le Créateur.

Et puis, tout ce mal révélé deviendra une bénédiction, un cadeau pour elle. Elle  accueillera l’obscurité avec joie par elle -même en s’y préparant  à l’avance dans un environnement approprié. A chaque instant, l’obscurité se révèle dans ses sens et son esprit, elle va chercher quelque chose qui n’est pas corrigé.

Elle ne regarde pas à la souffrance, elle cherche des détails obscurs dans sa perception afin de les corriger. Après tout, elle se prépare à être corrigée à l’avance et elle ne souffre pas en vain, ce qui est tout simplement absurde.

Voici un calcul tout à fait différent à l’égard de tous les événements qui arrivent à un homme dans le monde. Il voit tout comme un moyen en vue de s’élever au-dessus des perturbations et d’atteindre la fusion avec le Créateur. Cela signifie qu’il ne cesse de grimper la montagne du Créateur. Tout au long de son voyage, il se méfie de toute sensation désagréable qui dure plus de quelques instants, puis s’élève au-dessus d’elle en raison de sa haute importance. Après tout, une personne le considère comme un signe ou un tremplin pour l’élévation, la possibilité de justifier le Créateur, de  s’élever au-dessus de ce sentiment vers le don sans réserve. Et cela dépend de l’importance de l’objectif et de la grandeur du Créateur. Ensuite il va apprécier grandement  les moyens, qui se révèlent  à lui dans une forme opposée, négative, en lui donnant la possibilité de se construire.

De la  1 ^ere partie du cours quotidien de Kabbale du 11/06/2012, Écrits du Baal HaSoulam, « Lettre 8 »

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Aux nouvelles (Tiré de Global news): «Le président Barack Obama a exhorté les dirigeants européens à prévenir une crise de la dette qui menace à l’étranger de faire glisser sur la mauvaise pente le reste du monde.

« Il a dit que les  européens devaient injecter de l’argent dans le système bancaire….

« Dans sa brève conférence de presse de la Maison Blanche, Barack Obama a également mentionné la Grèce, où les élections pourraient déterminer si Athènes quitte la zone euro, en particulier si l’aile gauche Syriza, qui est contre le renflouement, devient parti majoritaire au parlement.

« Il a averti que le retrait de la Grèce de la zone euro constituée de 17 nations signifierait même encore plus de difficulté économique que les mesures d’austérité déjà prises.

« Dans ses remarques liminaires, M. Obama a souligné l’importance d’une économie européenne forte, disant:« S’il y a moins de demande pour nos produits dans des endroits comme Paris ou Madrid, cela pourrait signifier moins d’affaires pour les fabricants dans des endroits comme Pittsburgh ou  Milwaukee. »

Mon commentaire: Comme s’ils ne le voulaient pas ! Mais que peuvent-ils faire s’ils n’ont pas de solutions, et la solution que j’offre pour surmonter la crise à travers un changement dans les personnes et la société humaine leur semble utopique.

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Question : Supposons qu’une personne fait face à une confrontation entre des intérêts personnels et sociaux. De quelle manière pourra-t-il l’annuler ?

Réponse : Il n’y a pas lieu d’annuler quoi que ce soit. Nous n’avons pas besoin de nous briser ! Vous devez seulement prendre part à des ateliers où vous pourrez progressivement vous habituer à discuter de tout avec tout le monde et à parvenir à un dénominateur commun. En outre, ce dénominateur commun est très intéressant.

Quand nous nous réunissons autour d’une table ronde et que nous commençons une discussion, tout à coup à l’intérieur, entre nous, une force nouvelle se crée, force qui n’est pas seulement la somme de nos aspirations à nous accorder, mais quelque chose de beaucoup plus élevé que nous, le résultat de nos efforts visant à nous intégrer les uns dans les autres. Cela se révèle comme quelque chose d’indépendant, né au sein de nos efforts, une nouvelle force qui est à un niveau d’intelligence, de signification, d’importance, et d’attrait, supérieur au notre.

Nous ne voulons déjà pas le quitter, nous retirer, nous en détacher ou nous en éloigné. Ainsi, il s’avère que, grâce à cette force mutuelle, grâce à ce sentiment d’unité qui est créé, nous pouvons résoudre beaucoup de problèmes. Soudainement, nous commençons à comprendre comment tout évolue autour de nous.

Nous ne portions pas ces lunettes intégrales auparavant. Nous ne voyions pas la nature, la société et tous les problèmes de cette manière. Nous les percevions de manière purement égoïste, étroite, et, par conséquent, nous ne trouvions pas de solutions, parce que nous nous enfuyions à l’intérieur de notre petit ego, chacun dans son propre terrier, et c’est tout ce qui existait.

Cependant, quand on commence à regarder à travers notre état intégral, tout d’un coup la solution apparaît. Soudain apparaît un état qui donne vraiment une solution à tout, et une personne doit seulement se positionner correctement par rapport à tous ses problèmes. Et il s’avère que ceux-ci ne sont pas des problèmes. Ils étaient des problèmes lorsque vous n’étiez pas adaptés à eux, alors que vous étiez un individu égoïste. Et maintenant, vous ne l’êtes plus. Même si vous restez dans l’ego, vous n’êtes plus un individu, et ainsi les problèmes sont résolus.

Nous devons donner à une personne le sentiment de pouvoir tout résoudre à travers ce «nous», qui révèle des horizons complètement différents. Nous devons amener les gens à cet état. Nous n’avons pas besoin de les convaincre de quoi que ce soit, nous n’avons pas besoin de recourir à la force, ni de parler du changement qui se produira en eux. Il n’y aura pas un changement, mais il y aura une élévation vers de toutes nouvelles possibilités.

Extrait d’un «Discours sur l’éducation intégrale » 20/05/12

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Question : Il y a des sociétés et des institutions publiques : la police, l’armée, des enseignants, etc. Il y a une institution pervertie qui n’est pas reconnu, mais qui existe : C’est le monde criminel, qui vit par ses propres lois.

Est-ce que le système intégral proposé signifie la construction d’une nouvelle institution ?

Réponse : Non, nous proposons une méthodologie intégrale, en tant qu’inclusion de toutes ces institutions en tant qu’éléments nécessaires. Que tous ces établissements, y compris le criminel, n’existent que s’ils sont nécessaires à la société, et à travers à cela, la société nettoiera, protégera, ou, au contraire, changera. Il y a une place pour tout ce qui existe dans la société – tout. Il y a des flics et des voleurs. L’un ne peut pas être sans l’autre.

Soit dit en passant, l’enseignement de l’éducation intégrale est réalisé avec succès dans les prisons aux É;tats-Unis. Les autorités pénitentiaires sont très heureuses à ce sujet; ils acceptent tous notre matériel et écrivent des lettres reconnaissantes. Imaginez recevoir une lettre de remerciement du gardien d’une prison de 5000 détenus !

La direction de la prison voit les détenus devenir graduellement des hommes, et non plus des bêtes. Généralement, les personnes dans les prisons deviennent brutales. En quelques semaines, les conditions qui y règnent peuvent rendre n’importe quelle personne normale identique aux autres, car l’environnement affecte/influence tout le monde. Et ici, un miracle se produit : La situation devient tout à coup stable, confortable et facile. La violence et toute sorte de problèmes disparassent.

Par conséquent, nous voulons entrer dans tous les secteurs de la société. Nous ne sommes pas intéressés à savoir si vous êtes un voleur ou un agent de police. Nous sommes intéressés à ce que vous passiez un cours d’éducation intégrale et que vous deveniez différent dans votre «institution», dans votre communauté. Ainsi, toutes les structures, des légitimes aux criminelles, commenceront à changer.

Nous ne leur disons pas comment changer les institutions. Tout l’environnement changera grâce aux changements internes des gens. Tout comme l’égoïsme humain créé toutes sortes d’institutions, des légales aux criminelles, son égoïsme intégrale changera tout cela.

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A propos de nous : Notre organisation représente pratiquement tous les secteurs de la société israélienne : ceux nés en Israël et des immigrants israéliens, des laïcs et religieux, des professeurs et des étudiants, des hommes d’affaires et des ouvriers, des spécialiste en technologie et en sciences humaines.

Qu’avons-nous en commun ? Peu importe la façon dont cela puisse paraître, ce que nous partageons est notre préoccupation pour ce qui se passe dans le monde. Le fait est que le monde (et notre pays ne fait pas exception) subit une transformation historique, dont la société, dans sa majorité, n’est pas consciente.

Des politologues, historiens et philosophes prétendent que nous assistons à la naissance d’une nouvelle civilisation. De façon inattendue, nous nous trouvons dans une réalité totalement nouvelle. Sa particularité réside dans le fait que la réalité est surtout imprévisible et que la vieille logique traditionnelle ne fonctionne plus. Nous semblons être extrêmement mal préparés pour le tout nouvel état du monde – un monde intégral global.

Paul Gilding, l’auteur du Grand Dérangement, décrit la nouvelle réalité de façon très précise : «Je considère le monde comme un système intégré, donc je ne vois pas les manifestations, la crise de la dette, les inégalités, et ce climat de folie comme étant des problèmes indépendants ; plutôt, je vois l’ensemble du système tomber en panne. « 

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