Daily Archives: 2 juin 2012

Une compréhension mutuelle au-delà de la barrière linguistique

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans l’une des villes, nous avons rencontré une situation où la moitié de la population parlait le russe et l’autre moitié ne connaissait que la langue locale. Quelle langue devrait être utilisée pour l’enseignement de la méthode intégrale ? Faut-il séparer les gens sur la base de la langue ou les réunir ?

Réponse : Peut-être que c’est une situation typique en effet. Séparer les gens est très mauvais, mais nécessaire en termes d’apprentissage de la matière. Si la méthode intégrale est présentée en format vidéo, alors nous pouvons offrir des sous-titres. La langue de base principale est le russe, avec sous-titres sous-jacents.

Mais en aucun cas nous devons séparer les gens ; nous devrions poursuivre les études ensemble dans les deux langues. Tout le monde devrait parler dans la langue avec laquelle ils sont à l’aise, tout en essayant en même temps de neutraliser la barrière linguistique. En d’autres termes, ignorez- la, essayez de vous comprendre les uns les autres, et faites le plus de contacts possibles avec l’autre ! L’ambiance devrait être bienveillante et dans une égalité absolue.

Commentaire : Considérant que la connaissance est secondaire au processus intégral, l’aisance avec laquelle une personne peut s’exprimer n’a pas d’importance. Le plus important est le sentiment d’unité.

Réponse : ce qui importe, c’est qu’une personne doit prendre conscience que le processus proposé est un processus nécessaire, sans lequel il est impossible de surmonter la crise. Par conséquent, nous devons constamment la convaincre qu’il n’y a aucune autre méthode pour résoudre la crise. Pour cela, elle doit assimiler et absorber certaines connaissances. Donc, nous devons encore lui donner certains faits basiques.

De KabTV la «ville expérimentale: Education » 03/03/12

Le Créateur gouverne avec amour

Dr. Michael LaitmanQuestion : Sur le chemin spirituel, mon désir égoïste est confronté à des sensations désagréables.

Réponse : Jusqu’au moment où vous abandonnerez finalement et ressentirez à quel point c’est en réalité bien. À l’heure actuelle, vous êtes fier de vous comme un coq en pate, alors bien sûr, ce n’est pas agréable. Mais ensuite, vous commencerez à apprécier l’attitude du Créateur et vous verrez qu’Il vous montre en réalité l’humilité. Il est dit qu’à l’endroit où vous révélerez la grandeur du Créateur, vous révélerez Sa modestie.

Il n’y a rien de plus élevé que la modestie, même si l’égoïsme n’est pas d’accord. La modestie est le résultat d’une réaction à la Lumière environnante du Créateur, c’est-à-dire, au degré supérieur. Elle n’apparaît pas d’un coup, elle est précédée par la prise de conscience du fait que la Force supérieure gouverne avec amour. Pour nous, le pouvoir signifie la tyrannie et l’oppression, tandis que dans la spiritualité, c’est l’inverse : La Force supérieure vous montre à quel point, Elle se prosterne devant vous. Et vous commencez à L’apprécier pour cela.

Question : Dans ce cas, qui travaille avec qui : La Force supérieure travaille avec moi, ou moi avec Elle ?

Réponse : C’est un travail mutuel. Il est dit « . Je suis le premier» En d’autres termes, la Force supérieure pourvoit tous vos états, vous existez toujours dans les circonstances qu’Elle a créées pour vous. Ainsi tout d’abord, vous devez vous rappeler que vous vivez dans un monde qu’Elle a formé. Et après, vous devez vous regarder de côté : « Comment est-ce que je réagis à cela? Suis-je capable de faire quelque chose ou suis-je complètement affaibli ? Suis-je en colère ? Est-ce que je succombe ? Comment puis-je répondre à mon état actuel ? Puis-je passer à un état désiré ? Et quel est-il exactement ?  »

En recherchant les moyens de faire cette transition, vous découvrez que vous ne pouvez changer votre état que par l’intermédiaire du Supérieur. Cela signifie que vous devrez Lui demander de le faire.
Concernant le Supérieur, Il a construit un ordre strict, une chaîne d’états, à travers lesquels Il veut que vous passiez. Si vous êtes d’accord avec Son plan, si vous demandez d’aller à l’étape suivante, alors vous la révélerez comme bonne et favorable. Après tout, vous le désirez et Il vous répond. Toutefois, si vous ne demandez pas l’état suivant, alors celui-ci se manifestera par le biais de mauvaises qualités et par des sensations immondes.

Donc, la chaîne fut définie, et tout dépend de votre préparation. En forçant l’état suivant, vous le recevez comme un cadeau, et inversement, en rejetant le nouveau degré vous le ressentirez sous forme de souffrance, qui, néanmoins, enseigne toujours quelque chose.

Question : cela signifie-t-il que ma demande détermine mes sensations le long du chemin ?

Réponse : Oui. Vous devez élever MAN, une demande de correction.

Question : Cependant, l’humilité me prive de la force. Il est impossible d’avancer ainsi, puisque le développement repose sur un fort désir égoïste. Que restera-t-il de moi après avoir  renoncé à moi-même? Peut-être obtiendrais-je un nouvel esprit, mais essentiellement, « je », mon moi, n’existera plus.

Réponse : le renoncement à soi est réalisé grâce à la puissance de l’esprit, par le biais d’une connaissance étroite avec le Créateur, quand j’incline ma tête, c’est-à-dire, quand j’ai vraiment travaillé sur mon désir. L’auto-renonciation est la transition vers une action de don. Je commence précisément par le renoncement à mon moi, j’accepte un nouvel ordre de travail, selon lequel je dois m’unir d’avantage avec ceux qui m’entourent, pénétrer dans leurs désirs, et former un nouveau récipient. Cela nécessite beaucoup d’actions diverses et interdépendantes, puisque je suis en train de réunir mutuellement des parties dépendantes.

Ainsi, il n’y a pas d’impasse ici. Le Créateur veut simplement que vous soyez « un bonne personne intelligente. » Lorsque vous vous inclinez devant le Créateur, vous vous inclinez vraiment devant l’attribut du don, vous l’élevez au-dessus de votre égoïsme, et continuez à travailler avec cette qualité. Donc, commencer par relier votre ego à l’attribut du don.

De la 4eme partie du cours quotidien de Kabbale 29/05/2012, le Baal HaSoulam « 600.000 âmes »

Elevez vos désirs vers un nouveau niveau

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « L’Arvout (Garantie mutuelle): » Avec cette responsabilité collective, chaque membre de la nation fut libéré de se soucier des besoins de son propre corps et chaque membre pouvait garder pleinement la Mitsva, «Aime ton ami comme toi-même », ainsi que donner tout ce qu’il avait à toute personne dans le besoin.

 

Cela signifie que nous recevrons une telle sensation de plaisir que, dans notre vie corporelle, nous n’aurons besoin de rien, que de ce qui est nécessaire à notre existence, tout comme les animaux n’ont pas besoin de biscuits, mais seulement d’une nourriture naturelle, qui est suffisante pour eux. Quand nos désirs, qui ne sont pas au niveau animal, cesseront de nous confondre et passeront au niveau « Humain », nous nous débarrasserons de tous les excédents qui ne font que polluer la terre et ne laisserons que ce dont nous avons besoins pour notre vie corporelle.

Par la connexion aux autres, nous arrivons à la réalisation du niveau «humain», semblable au Créateur. Evidemment, vous ne pensez donc pas à l’auto-satisfaction, sauf pour ce qui est nécessaire. Nous découvrons le Créateur dans la connexion aux autres et ainsi nous mettons toute notre force pour les besoins des autres. C’est pourquoi il dit : « . Je réside au sein de mon peuple »

Puisqu’il ne se souciait plus de l’existence de son propre corps, car il savait avec certitude qu’il était entouré par six cent mille aimants fidèles, qui se tenaient prêts à lui fournir tout ce dont il a besoin.

Une société solidaire élève l’importance de la connexion à mes yeux et m’offre le sentiment de sécurité de pouvoir satisfaire mes besoins de bases, ce qui me permet de me soucier de tous.

Plus tard, cela disparaîtra aussi et je recevrai tout grâce à mon union avec la société ; je n’aurai pas besoin de voir le système apportant la preuve de l’amour et du souci de ceux qui m’entourent. L’amour que je ressens pour eux remplira tous mes récipients.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 31/05/12, « Arvout (Garantie mutuelle) »

Un sursaut d’énergie ou élever son humeur?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi après avoir participé activement à l’atelier y a-t-il une sensation de fatigue extrême?

Réponse : Travailler dans le séminaire consomme une grande quantité d’énergie et de nerfs, à la fois mentalement et émotionnellement. Une personne  fournit beaucoup d’efforts.

Après l’atelier, il est bon de manger ensemble, de boire une petite quantité d’alcool, environ 50-100 grammes, dans le seul but d’obtenir de l’énergie. Mais pas pour être de bonne humeur!

La bonne humeur et les autres choses doivent venir de l’unité entre nous. Nous buvons un peu, non pas pour être heureux ou devenir détendu et calme et non pas pour rendre plus facile le fait de s’intégrer  l’un dans l’autre. C’est tout le contraire. Il est préférable que ce soit difficile pour vous de vous intégrer avec les autres. Vous avez besoin de surmonter tout cela. C’est cette même montagne que nous avons besoin d’escalader pour atteindre le palais du Créateur. Ainsi, nous parlons ici uniquement de ​​l’obtention d’énergie.

Après l’atelier, la meilleure chose n’est pas d’en parler à qui que ce soit, mais d’aller immédiatement dormir. Vous prenez avec vous la chose la plus précieuse que vous avez acquise dans l’atelier. Puis, pour vous, le sommeil sera une continuation de la réalisation, et le cours du matin sera une continuation du sommeil.

Du cours virtuel du 20/05/2012, «Fondements de la Kabbale »

En vue d’entrer dans le monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il y a une telle notion de « longue portée ». Où devraient finalement conduire nos actions pour organiser les ateliers ?

Réponse: Nous faisons cela juste pour aller dans le monde. Nous devons travailler sur ce système, saisir fermement notre unité, le centre du groupe. Nous devons sentir la façon dont nous commençons à voir en lui  la manifestation de l’état le plus haut, la Force supérieur, comment cela nous affecte, comment nous nous accrochons à elle, et elle nous tient, ne nous laissant pas partir. Chacun de nous doit comprendre clairement comment il travaille sur toutes ses manifestations égoïstes, ses rejets, etc.…

Lorsque cette méthode sera correctement mise en place en nous, nous allons regarder le monde différemment. Nous allons voir tout ce qui est contre nous comme de  l’aide « malgré  nous », pas seulement «contre». Et puis nous serons en mesure d’apporter cela dans le monde.

Après tout, tout a commencé par des mouvements de résistance dans tous les pays. C’est pourquoi, nous avons commencé à sortir et à faire des cercles.

Et maintenant, nous faisons ces cercles, ces «tables rondes» en nous-mêmes. Nous avons besoin de les travailler spirituellement à ​​un degré différent, d’aller dans le monde, et de commencer à les diffuser là-bas, non pas comme nous l’avons fait auparavant, mais sous une forme plus intensive et vive, connectée à la racine supérieure, de sorte que le monde sente que ce n’est pas seulement un accord entre nous, mais qu’il y a une force avec laquelle les problèmes sont résolus. Cela est important.

 Du cours virtuel du 20/05/2012, «Fondements de la Kabbale »