Daily Archives: 12 juin 2012

Tout a été parfaitement réglé par le haut …

Dr. Michael LaitmanAu séminaire d’hier nous avons eu une occasion générale et collective dans l’ensemble des groupes  mondiaux de nous élever au-dessus de notre sensation de lourdeur. Nous avons été cloués au sol par cette lourdeur et il  nous était difficile de nous connecter et de nous élever dans notre esprit et notre cœur.

Nous sentions que nous ne pouvions pas le faire. Il nous manquait l’intensité nécessaire du sentiment et de la clarté de la pensée, et c’est un état merveilleux pour notre travail, dans lequel nous devons entrer un moment afin de le ressentir. Pourtant, nous devons savoir à l’avance que nous vivons actuellement cette sensation de lourdeur et la discerner, afin de nous élever au-dessus immédiatement.

Ainsi, je suis confronté à ces sensations qui traversent mon esprit et mon cœur: l’aspect terne du sentiment, l’obscurcissement de la pensée et de la conscience, et maintenant je m’élève au-dessus de tout cela. Je n’aime pas ce que je ressens maintenant; au-dessus de lui je veux construire un état tout à fait nouveau qui n’est pas basé sur mon esprit animé,  terrestre ni mes sentiments, mais est lié à l’état le plus élevé, la spiritualité, le don sans réserve.

Cela signifie que je recevrai des instruments de perception et de désir complètement nouveaux, qui sont au dessus de moi et ne dépendent complètement pas de moi. J’utilise d’autres désirs, et non les miens, mais des pensées qui me sont étrangères, autrement dit celles qui appartiennent à d’autres, afin que par elles je donnerai sans réserve au  Créateur et  à eux. Alors je n’ai aucuns problèmes puisque que je ne suis pas fermé à l’intérieur de moi-même, mais je m’élève au-dessus ma perception égoïste.

Cette sensation de lourdeur est venue précisément pour nous montrer si oui ou non nous pouvons nous élever et remplir le monde avec la Lumière, si nous pouvons donner quelque chose à l’humanité. La sensation s’est adaptée au  thème du séminaire avec précision. C’était un package complet, tout a été parfaitement aménagé d’En-Haut.

Nos groupes auraient du se relier entre eux autant que possible, au-dessus de toute cette sensation de lourdeur, et avoir pensé  à  notre influence sur le monde, selon le thème du séminaire.

Les femmes ont trouvé une merveilleuse réponse à la question de la façon dont nous devrions donner au monde et comment le monde doit se connecter à nous, à travers l’exemple d’une mère qui allaite son bébé. Ceci est un exemple très précis, car on tient compte de la transition des Sefirot rondes (IgOulim) aux désirs corrects (Yosher).

C’est-à-dire, nous nous élevons au-dessus de nos désirs et de nos pensées et  trouvons de nouveaux récipients grâce à notre unité. Lorsque chaque personne  sort d’elle-même et devient incluse dans d’autres, elle sort de ses pensées et de ses sensations et acquiert de nouveaux désirs et la raison dans laquelle elle n’est limitée par rien du tout. Il s’agit de la forme dans laquelle nous avançons.

Mais certaines personnes s’immergent  dans leur sensation d’amertume et d’obscurité et souffrent à cause de cela au lieu de la tourner à l’envers et de la transformer en Lumière grâce à leur travail, en montant au-dessus de l’obscurité. Une personne doit se demander: pourquoi a-t-elle préféré souffrir? Aime-t-elle vraiment et tellement souffrir ? C’est stupide et ce sont  les résultats de notre fierté, de notre incapacité à nous élever au-dessus nous-mêmes.

Ou peut-être vous ne comprenez pas que votre récipient spirituel n’est pas à l’intérieur de vous, mais au-dessus de vous? Et que toutes ces sensations difficiles dans le cœur et l’esprit sont destinées à vous aider à vous élever. La force générale du groupe doit vous réveiller et vous aider à faire cela, alors pourquoi ne l’utilisez-vous pas ? Et le professeur vous dit que vous devez monter. Ne comprenez-vous pas, ou bien ne l’entendez vous pas ?

Mais en tout cas, il s’agit d’une bonne étude. Cette lourdeur est tout simplement un cadeau du ciel, ce qui correspond précisément au thème choisi pour le séminaire. C’est de cette façon qu’on nous montre combien  on pourrait s’élever facilement au-dessus, mais nous n’étions pas en mesure de le faire. Et tout cela est dû à une valeur insuffisante de l’environnement, le manque d’importance, et la nécessité de s’élever au-dessus de cette sensation.

Cela montre seulement que la qualité du don  sans réserve à laquelle je monte est moins importante pour moi que la sensation dans mon propre estomac. Tout d’abord je veux me sentir bien, et alors seulement, je suis prêt à monter plus haut. Regardez comment cette condition est égoïste.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du  11/06/12, Écrits du Baal HaSoulam

La nation qui s’unit au-dessus de l’égo

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Arvout (Garantie mutuelle) »: Ainsi, en raison de la nécessité ci-dessus, la Torah a été donnée spécifiquement à la nation israélienne, uniquement pour les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, car il était inconcevable que n’importe quel étranger puisse  y prendre part. A cause de cela, la nation israélienne avait été construite comme une sorte de passerelle par laquelle les étincelles de pureté allaient briller sur l’ensemble de la race humaine dans le monde entier.

Il ne s’agit pas seulement de l’une des nations à qui a été soudainement donnée la Torah. La « nation israélienne » est une collectivité de personnes qui a  quitté l’ancienne Babylone. Ils se sont connectés sous la direction d’Abraham qui leur a appris à se connecter via les liens de  l’amour au-dessus de la haine. Bien sûr, ils ne le voulaient pas, comme tous les  autres Babyloniens, mais ils ont accepté la méthode d’Abraham.  Grâce à l ‘«étincelle» qui se cache en eux, ils ont compris que c’est en fait une méthode de correction et que la nature égoïste, la haine, a été donnée pour que nous nous unissions au-dessus d’elle et que nous construisions un groupe dans lequel il y aura ces deux discernements, l’un opposé à l’autre: la haine en dessous et l’amour en-dessus. Ainsi ils sont arrivés au « Mont Sinaï », à l’état dans lequel nous révélons la force supérieure.

Quand ils se sont connectés, ils ont commencé à travailler à travers la connexion selon la méthode d’Abraham, puis d’Isaac, puis de Jacob, qui signifie en « trois lignes ». Dans ce processus, ils ont reçu un nombre croissant d’ «endurcissement du cœur» et dans leur travail ils sont allés à travers les phases de HBD, HGT, NHY, y compris l’exil en Egypte. Cela signifie qu’ils ressentaient des états internes difficiles et les surmontaient en s’élevant au-dessus de leur ego et en atteignant la nécessité de l’adhésion. L’égo les séparait fortement, et ils ont encore essayé de tenir, autant qu’ils le pouvaient, en gardant au moins leur penchant pour la connexion.

Finalement, la tension nécessaire entre eux a été créée – d’une part l’ego qui a éclaté sous la forme des «dix plaies d’Egypte » et l’inaccessible « Pharaon »à l’intérieur, et d’autre part, la reconnaissance de la nécessité de la connexion, qu’ils ont construit au-dessus d’eux.

Ils étaient même prêts à aller dans le désert sans aucune récompense, juste pour avoir une chance de servir le Créateur. C’est ce qu’ils ont demandé à Pharaon, quand Moïse lui donna le message du Créateur: « Laisse partir mon peuple, afin qu’il puisse Me servir ».

Ensuite, ils ont atteint l’état dans lequel ils pourraient recevoir la Torah, ce qui signifie la Lumière qui ramène vers le Bien. Il y avait assez de tension entre le moi qui a été révélé et la pression visant à la connexion. On leur a donné à la condition de devenir «un homme avec un seul cœur », « d’aimer ton prochain comme toi-même,» et ils l’ont accepté en disant: « Nous ferons et nous écouterons ». Puis la révélation de la Lumière qui ramène vers le bien a commencé, ce qui signifie qu’ils ont reçu la Torah.

Ainsi ils sont devenus une nation. Maintenant, ils avaient obtenu une infrastructure collective qui les unissait: la Lumière les unissait. Sans la Lumière, il n’y a aucun lien entre eux, ce qui signifie qu’il n’y a pas de nation. Par conséquent, le Baal HaSoulam dit qu’Israël en exil n’est pas une nation mais «un sac de noix ».

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/06/2012, « Arvout (Garantie mutuelle) »

Les porteurs d’idées

Dr. Michael LaitmanQuestion: Disons que je travaille et gagne ma vie en tant que psychothérapeute, mais durant mon temps libre je travaille dans la diffusion de la méthode intégrale sans aucune rémunération. La seconde approche est quand je travaille à plein temps dans la diffusion de l’éducation intégrale et d’être payé pour cela. Quel chemin est meilleur pour l’avancement?

Réponse: Certainement, votre aide en tant que bénévole,  la charge que vous prenez pour le bénéfice de la société ne doit pas être exclus. Cependant, en général, nous devons créer une immense armée d’éducateurs, d’enseignants et de conférenciers qui participeront à cela. C’est ce qui va faire le système!

Une personne qui passe par un cours intégral travaille généralement pour cette idée car elle devient son support. Par conséquent, nous ne parlons pas ici d’une carrière, même si elle existe. Nous ne parlons pas de salaire ou de récompense spéciale. Pour la plupart il s’agit d’une récompense intérieure: la satisfaction.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » 20/05/12

Attaque massive

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les gens ne sont généralement pas intéressés de recevoir des informations sur les formes d’interaction, d’introspection et de développement dans l’actualisation de soi jusqu’à ce que leur vie devienne insupportable. C’est alors seulement qu’ils deviennent des spécialistes et sont prêts à s’engager dans un travail interne.

Cela signifie-t-il que sans le scénario :« je ne peux pas vivre comme ça », il est impossible de transmettre aux gens l’information de la méthode intégrale?

Réponse: Je crois que nous devons d’abord faire un travail énorme avec les gens par le biais de différentes campagnes cinématographique, théâtrales, et sur Internet, ce qui montrerait clairement aux gens ces événements qui, comme dans le film, se produisent chez d’autres, et comment ils peuvent être résolus.

Nous devons leur montrer des exemples, les impliquer dans ce domaine, et à travers ces productions, les faire participer activement, agréablement et réellement impliqués dans ces transformations. Nous devons leur montrer comment tout transparaît à travers l’exemple du héros de certaines productions, de film ou de roman. Mais cela doit être des productions sérieuses, telles que celles de Pelevine. Je pense que de cette manière, nous pourrons créer une demande pour la méthode intégrale. Il me semble que cela devrait précéder tout le reste lorsqu’il s’agit de la population en général.

Si nous parlons de personnes spécifiques, représentatives de la culture et de la science, alors nous devons essayer de les insérer dans le format et dans la connaissance de tout ce qu’ils font. Pour des gens comme ça, nous avons besoin de diffuser des documents sur la connexion, l’influence humaine sur le monde, et comment cela est réalisé de façon linéaire, globale et intégrale, quelle est la différence entre les deux, et ainsi de suite. Nous avons aussi un gros problème avec les enfants. Si nous montrons comment l’éducation intégrale transforme un enfant, nous créons en fait un être humain, et alors ce serait un brillant exemple pour les parents.

Il y a de très bons exemples de cela dans notre pays. Ici, en Israël, en passant, un principal peut faire ce qu’il veut dans le cadre de l’école. Il lui est donné un pouvoir illimité, et il peut introduire de nouvelles disciplines. Lorsque les directeurs d’école étudient davantage notre méthodologie, ils sont d’accord pour la mettre en œuvre parce qu’ils sentent et comprennent qu’elle donnera des résultats positifs, ou tout du moins en ce qui concerne la discipline en classe, la réduction de la violence, et divers problèmes chez les enfants.

S’ils sont d’accord, nous mettons en avant une condition première, les enseignants ont besoin de maîtriser la méthode intégrale. Nous venons à l’école une ou deux fois par semaine et nous donnons des cours de conduite sur l’éducation intégrale et l’apprentissage. Ainsi, avant d’éduquer les enfants, les enseignants eux-mêmes apprennent cette méthode, et à partir d’eux-mêmes l’expérience de cette transformation globale.

Peu à peu, les enseignants deviennent nos collaborateurs, nos collègues et nos partenaires, bien qu’en général, ils soient toujours caractérisés par le conservatisme et qu’en premier lieu ne pas comprennent pas l’essence de la méthode intégrale. Mais quand ils deviennent progressivement imprégnés d’elle, ils sentent combien cela leur est bénéfique du fait qu’ils peuvent entrer dans une salle de classe sans crainte, qu’une ambiance conviviale au cours de la leçon devient un phénomène normal, que les réussites scolaires augmentent, et que les enfants écoutent et reçoivent les uns des autres à partir d’une leçon qui est réalisée comme une conversation entre eux.

Lorsque les enfants partagent leurs connaissances avec l’autre, ils l’absorbent beaucoup mieux que lorsqu’ils reçoivent l’information par les enseignants. Ceci, pour l’essentiel, est de savoir comment les écoles anciennes ont été organisées, les enfants tout simplement discutaient de tous les problèmes entre eux et à travers cela ils révélaient et enrichissaient la connaissance.

Une chose très intéressante se passe ici. Une fois que vous attirez des enseignants de notre côté et que vous travaillez avec eux pendant un certain temps sur l’éducation intégrale, comme avec les enfants dans un cercle, ils commencent à sentir par eux-mêmes à quel point le personnel enseignant a changé, à quel point l’atmosphère est différente dans la salle des professeurs, ainsi que leur relation avec la gestion de l’école. Ils commencent se sentir qu’il y a vraiment quelque chose de révolutionnaire ici, quelque chose de complètement nouveau. Et puis nous leur disons que ce n’est pas suffisant de travailler avec les enfants sur cette méthodologie que dans l’école, ils ont besoin de sentir le même environnement à la maison, c’est ainsi, nous avons besoin de travailler avec les parents.

Puis, au cours de réunions avec les parents, les enseignants commencent à convaincre les parents que la nouvelle méthodologie est nécessaire pour veiller à ce que leurs enfants, la chose la plus précieuse qu’ils aient, deviennent réels, de nouvelles personnes, bonnes et bienfaisantes, capables de comprendre le monde correctement, interactives en classe et terminant leurs études avec succès, recevant de bonnes notes, et sans aucune violence, drogues, et tout ce qui va malheureusement dans les écoles. Des choses horribles se produisent dans ce cas, et nous ne connaissons qu’une petite partie de cela. Cette pression, que l’environnement soumet à nos enfants, c’est la manifestation la plus saillante et la plus vive des traits les plus négatifs de l’homme.

Quand nous disons aux parents que pour cette raison, il est nécessaire de créer une ambiance un peu différente à la maison, ils sont d’accord immédiatement, en particulier les femmes. Cela suffit, car une femme « préside » à la maison, tandis qu’un homme, comme nous le savons tous, exerce peu d’influence sur tout ce qui se passe dans une famille. De cette manière, nous commençons à attirer des mères à la méthodologie intégrale et à englober à terme l’essentiel de la population dans son ensemble.

Grâce aux femmes, à travers la réussite des enfants, cela se propage comme dans un domaine ouvert. Tout le monde commence immédiatement à voir, à entendre et à sentir. La chaîne à partir d’un directeur d’école jusqu’aux parents ce qui est déjà une énorme quantité de gens qui deviennent inclus dans la rééducation.

Cela devrait certainement être pris en compte.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » 20/05/12

Les consommateurs de la lumière supérieure

Dr. Michael LaitmanQuestion : Mon effort appartient à la vie corporelle et non pas à la vie spirituelle. Comment puis-je demander à la Lumière de changer cela ?

Réponse : Nos désirs changent, si nous aspirons à la connexion ; nous atteignons le désir de donner, et grâce à l’attribut du don, nous arrivons à la révélation du Créateur, afin de Le contenter, puisqu’il est Celui qui veut se révéler à nous et non pas nous-mêmes qui voulons par curiosité Le révéler. On ne peut changer quelque chose en nous, que lorsque la Lumière nous change. Tout le travail est fait par la Lumière, tous les changements en nous sont faits par l’En-haut en fonction de notre demande. Mais afin d’atteindre la Lumière, d’entrer en contact avec Elle, de transmettre notre demande et notre manque de façon à ce qu’ils soient acceptés, nous devons agir à travers le groupe. Pour ce faire, notre manque doit être revêtu de l’intention de donner.

Nous ne devrions pas essayer de changer ou de limiter nos désirs par la force ; rien ne pourra nous aider, à l’exception d’une prière, une demande pour recevoir la Lumière qui corrige. Nous devons mettre tout notre cœur dans cette prière. Vous ne serez pas plus spirituel, si vous arrêtez de manger, de respirer, ou de profiter de la vie ; vous ne changerez pas vos attributs de cette façon.

L’important n’est pas de changer les actions mécaniques qui sont effectuées par les bras ou les jambes et n’est pas d’employer un langage élevé, mais de changer nos attributs intérieurs, qui seule peut faire la Lumière qui les a créés. Par conséquent, nous devons seulement savoir comment demander ces changements ! Ce n’est possible que si nous nous unissons et construisons au sein du groupe un désir collectif, grâce auquel lequel nous pouvons nous tourner vers la Lumière avec une demande.

La demande qui est formée au sein de ce désir collectif est celle qui sera acceptée. Après tout, la Lumière est au repos absolu, et dans la mesure où nous atteignons une équivalence de forme avec Elle, nous évoquons son action. Tout dépend de l’intensité avec laquelle nous demandons cela dans le groupe.

Cette force est abondante, mais tout dépend de nous, les utilisateurs. L’utilisateur doit inclure beaucoup de désirs étranges et étrangers venant des amis du groupe, amis qui jusqu’à présent n’étaient reliés par rien du tout. Cependant, ils sont prêt à se connecter, afin d’atteindre le niveau supérieur et ainsi, leurs tentatives de connexion sont perçues par le niveau supérieur, comme une demande de les unir.

Il s’avère que notre seule demande est pour la connexion, et grâce à la connexion, tous nos attributs seront corrigés. Vous ne pouvez pas décider d’être un peu plus généreux ou plus économes. Vous ne comprenez pas les attributs dont vous avez besoin. Ne demandez qu’une seule chose ; vous connecter aux  amis dans un désir commun, de sorte que tous vos attributs soient corrigés dans cette connexion. C’est la seule chose que vous pouvez demander et c’est la seule demande, à laquelle il sera répondu et pour laquelle il y a une correction.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 08/06/12, Écrits du Rabash

Nous Te connaîtrons par Tes actions

Dr. Michael LaitmanLorsque nous aspirons directement au Créateur, nous étudions la Torah. En d’autres termes, nous étudions les actions de la Lumière, qui nous corrige.

A ce sujet, il est dit, « Par Tes actions, je Te connaîtrai. » Quand nous étudions les actions du Créateur, nous commençons à Le comprendre et à L’atteindre. En conséquence, nous parvenons à l’adhésion à Lui.

Etudier la Torah, signifie étudier ce que la lumière fait en nous. En fin de compte, quand une personne lit, elle doit sentir immédiatement des changements en elle, alors que La lumière fait des changements en elle. Une transformation sort de chaque mot, de chaque lettre. Après tout, ces lettres, symboles des attributs spirituels, sont construites par des kabbalistes.

Lorsqu’une personne les lit, elle peut voir comment ces lettres agissent à l’intérieur d’elle et la corrige en la faisant passer de la réception à l’attribut du don. A chaque mot, la personne remarque des changements en son sein. C’est la façon dont elle révèle les actions du Créateur et de ces actions, le Créateur Lui-même lui est révélé.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 16/12/10, Le Zohar

Au sein de mon peuple

Dr. Michael LaitmanTous les récipients ne peuvent être remplis que par les autres et qu’en donnant l’un à l’autre. Dans la mesure où vous donnez aux autres, vous donnez au Créateur. Plus vous parvenez à vous connecter aux autres, plus vous vous connectez au Créateur. C’est ce qu’on appelle : «je réside dans mon peuple » parce que si vous vous connectez aux autres, vous y trouverez le Créateur.

Par conséquent, «Aime ton ami comme toi-même est la grande règle de la Torah», car en donnant à votre ami, vous donnez au Créateur. C’est la seule chose que vous devez faire, et il n’y a rien de plus que cela. Donner au Créateur se rapporte au récipient général et à la Lumière générale qui le remplit. Concernant les autres, nous effectuons une correction individuelle qui ne peut pas être réalisée par eux, si nous n’avons pas l’intention d’apporter contentement au Créateur, qui est le récipient général.

Nous ne pouvons pas percevoir le Créateur autrement qu’à travers la force générale du don qui se révèle dans le récipient commun, dans le désir général. Si nous refusons de donner aux autres, au sein du réseau général, cela nous empêchera de faire la chose juste et nous coupera de la réalité, car toute la réalité est fondée uniquement sur la connexion entre nous. Là, le désir de donner général appelé la Lumière supérieure, la loi générale appelée « le Créateur », se révèle. Par conséquent, il dit : «Aime ton ami comme toi-même est la grande règle de la Torah. »

De la 3e partie du cours quotidienne de Kabbale 07/06/12, L’étude des dix Sefirot

La première phase est terminée : Quelle est la suivante?

Dr. Michael LaitmanQuestion : En Israël, la méthode intégrale est déjà mise en œuvre, mais ailleurs, elle commence seulement à faire ses premiers pas. Mais pour faire ce premier pas, il faut un certain courage et soutien.

Réponse : Il y a un environnement particulier ici, en Israël. C’est une tout autre ambiance, des inclinations différentes pour toutes les conditions initiales. Dans d’autres pays, ce processus est beaucoup plus difficile. Je pense qu’il devrait suivre le même genre de chemin qu’en Amérique du Nord, par exemple. À l’heure actuelle, les Américains commencent à aborder la deuxième phase.

La première phase a commencé avec le mouvement de protestation « Occuper Wall Street ». En outre, ces mouvements ont eu lieu dans de nombreuses villes en Amérique et au Canada. Nos gens n’ont pas participé à ces manifestations elles-mêmes, car il est inutile d’échanger une chose contre une autre, les révolutions n’ont jamais rien apporté d’autres que de la souffrance. C’est pourquoi nous n’allons à de tels événements, que pour distribuer notre matériel.

Tout d’abord, nous avons rencontrés une certaine résistance, la police nous traitait avec suspicion, etc. Mais après avoir appris quel genre de matériel nous distribuions, ils arrêtèrent d’objecter. D’une certaine manière, dans divers pays, ce matériel passe par les autorités, la police, et reçoit leur approbation interne, ainsi ils ne nous touchent plus, ils nous permettent de distribuer nos informations et nous traitent avec respect.

Il s’agit de l’achèvement de la première étape.

Presque une année s’est écoulée depuis le début des protestations. Et maintenant, un phénomène intéressant se produit. Alors que nous distribuons constamment des tracts de plus en plus récents, les gens voient que nous avons un matériel très logique. Dans ces tracts, nous commençons progressivement à expliquer la méthode intégrale : pourquoi seule l’union peut fonctionner. Et ici, les autorités commencent à jouer avec nousintérieurement. Et les manifestants eux-mêmes, aussi, car ils comprennent que nous avons une force intérieure, une idée – quelque chose qui leur manque. Tout ce qu’ils ont est « nous allons briser des fenêtres, nous battre les uns contre les! autres, prendre aux uns pour donner aux autres. »

Naturellement, ni le gouvernement, ni la police, ni les personnes dont on veut prendre les biens, sont d’accord avec cela. Alors que nous, au contraire, en nous mettant nous-mêmes à la place des autres, nous devenons très demandés. Ils veulent nous utiliser pour légitimer leurs mouvements et ils nous invitent. Il en résulte une symbiose très intéressante : tous deux, les mouvements de protestation et nous-mêmes sommes intéressés à diriger les protestations vers un déroulement correct. »

Vous avez raison, il n’y a rien de bon dans ce monde et tout doit être changé. La seule chose, c’est que nous devons le changer ainsi. Voyez par vous-mêmes. Allez-vous vraiment détruire tout ce qui existe aujourd’hui ? Et que construirez-vous à la place ? Avez-vous des plans, des opportunités et des idées ? Avez-vous préparé des ressources ? Non ! Mais nous offrons une solution, et en plus, une solution qui ne nécessite pas de grandes ressources. Tout ne dépend que de nos désirs, et nous serons en mesure de réaliser cet objectif.  »

Aujourd’hui, nous sommes invités à toutes sortes de forums où diverses opinions sont exprimées. Nous sommes vraiment en demande actuellement. Pendant longtemps, nous ne cherchions pas le contact, car chacun essayait de nous attirer vers lui et de nous conformer à eux, sentant qu’il y avait là une certaine force supplémentaire. Mais c’est n’est plus le cas désormais, maintenant ces personnes comprennent, qu’elles doivent être au moins à égalité avec nous. Nous entrons peu à peu dans ce processus, mais nous restons toujours nous-mêmes.

Et maintenant, une nouvelle phase commence, et, malheureusement, à cet égard, l’Amérique du Nord est à la traîne : Il y a une pénurie d’enseignants pour l’éducation intégrale. Nous avons besoin de former des enseignants et des éducateurs très rapidement, et au lieu de donner aux gens des dépliants, nous devons leur offrir des conférences et des explications. Il s’agit de la phase suivante.

Extrait du «discours sur l’éducation intégrale » 20/05/12