Daily Archives: 17 juin 2012

De nombreuses réincarnations dans un seul corps

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qu’une réincarnation?

Réponse: Je suis dans le désir de recevoir et de découvrir les Reshimot brisés (réminiscences), ce qui veut dire que je sens que mes connexions avec l’environnement et le Créateur sont brisées. Donc, je fais des efforts pour me connecter avec l’environnement afin de devenir un récipient approprié pour le Créateur, pour la Lumière.

Supposons qu’en travaillant au-dessus de mon désir brisé, j’ai demandé et obtenu l’influence de la Lumière qui a corrigé ma connexion avec les récipients brisés qui sont près de moi, et nous nous sommes connectés et avons atteint une plus grande compatibilité vers la Lumière. Maintenant, le récipient qui a été corrigé par moi est rempli avec la Lumière de Nefesh. Ainsi ai-je rempli le désir brisé qui a été révélé à moi. Cela signifie que j’ai vécu une vie et que j’ai effectué une correction.

Maintenant, le prochain niveau se révèle à moi. Le désir précédent meurt, je n’en ai pas besoin plus. La lumière qui sort du Partsouf spirituel précédent et se révèle dans le prochaine Reshimo est plus grand et plus avancé. Cela signifie que c’est encore plus brisé! Mais avec l’expérience que j’ai de la vie précédente, je sais déjà comment la corriger. Par conséquent, je continue à progresser et à me corriger.

Je dois relier les récipients  brisés qui sont encore plus opposés les uns des autres et je dois demander à la Lumière de nous connecter. Ainsi, une vie passe après l’autre jusqu’à ce que j’atteigne ma correction complète. A cette époque, les Reshimot brisés cessent  d’être évoqués et sont révélés car j’ai corrigé l’ensemble de ce qui est brisé, ce qui signifie que j’ai vécu toutes mes vies. Ces vies n’ont rien à voir avec notre corps physique qui vit comme un animal. Il est seulement semblable à un animal car notre vie symbolise l’avancement du désir de recevoir.

Contrairement à l’inanimé, au végétal, et à la nature animée, nous sommes des animaux spéciaux, dans lequel le désir de recevoir change constamment et finit par atteindre une impasse, ce que nous nous sentons aujourd’hui. Nous réalisons soudainement que ce n’est pas une vie et nous ne comprenons pas où nous allons. Les souffrances nous obligent à commencer à poser des questions sur le sens de la vie, sur sa finalité et sa racine. Dans le désir qui se développe au niveau minéral, végétal, et animal, il y a déjà un début d’une nouvelle aspiration qui nous oblige à poser des questions sur ce qu’il y a au  niveau au-dessus de moi.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/06/2012, Écrits du Rabash

Les avantages et les dangers des virus

Dr. Michael LaitmanUne bonne éducation c’est lorsque les gens reçoivent des connaissances ainsi qu’une explication qu’ils sont prêts à accepter, parce que de nombreux faits que nous recevons sans explications, en particulier au cours de nos années d’enfance, restent en nous comme des virus, et il devient impossible de s’en débarrasser. Nous utilisons inconsciemment ce bagage de faits et les considérons comme véritables, même si en réalité ils sont erronés et souvent nous entravent.

Tout cela arrive parce en tant qu’enfants et adolescents, nous avons été bourrés de différentes vérités « irréfutables » sans explications. Depuis lors, elles se sont imprimées à l’intérieur de nous et il n’y a nulle part où se cacher d’elles. Peu importe ce que vous faites, vous ne contrôlez pas les choses qui ont été imprimées en vous.

Et c’est pourquoi tout doit être accompagné d’une explication. Il n’est pas nécessaire d’embrouiller les gens avec des constructions ornées basés sur des mathématiques supérieures – les gens ont besoin de recevoir une explication claire et accessible, parce que sinon la connaissance devient comme des slogans ou des axiomes, qui ne font pas aller les gens de l’avant. Une personne a besoin de se développer grâce à son bon sens quand on lui fait connaître de bonnes explications. En outre, il est nécessaire de maintenir une vitesse suffisante, de sorte qu’un excès d’information ne puisse pas bloquer la capacité d’une personne à absorber l’information.

L’éducation correcte est dépourvue de faits non prouvés. C’est parce que les gens ne seront pas en mesure de les utiliser de façon correcte, et il sera très difficile de les débarrasser de cette charge inutile. Il est impossible de travailler avec des faits lorsque vous ne connaissez pas leurs causes et leurs conséquences. Dans ce cas, ils ne  permettront pas à une personne de créer une image commune de la réalité. Au lieu de cela, la personne les traite comme des lois strictes.

Pourtant il n’y a pas de lois du tout en réalité: nous les créons nous-mêmes. Dès ma naissance la nécessité me pousse à commencer à former une image du monde, reliant ses parties ensemble. C’est parce que nous venons d’une brisure, et notre réalité toute entière consiste à rassembler une mosaïque de ses morceaux à tous les niveaux, aussi profondément que cela va, de ce monde au monde de l’Infini, en ajoutant constamment de nouveaux traits en  qualité et  en quantité. Après tout, cette image est multidimensionnelle.

Donc, quand je donne à une personne un ultimatum au sujet de la façon dont elle devrait mettre ensemble certains morceaux, je lui envoie le mauvais chemin, et elle continue de suivre les instructions car elle ne sait pas comment faire des analyses et établir des analogies. Au lieu de lui donner des réponses préparées et des faits nus, j’ai besoin de lui donner une technique d’étude, une méthode, un guide pour l’action.

C’est pourquoi l’éducation moderne s’effondre. C’est parce que nous sommes en train de modeler des « soldats », des « travailleurs» qualifiés, plutôt que des gens créatifs qui savent comment mettre ensemble les morceaux d’une mosaïque.

Question: Vous ne pouvez pas vous limiter aux faits, même si ils sont véritables ?

Réponse: Les faits ne sont pas le problème. Une personne a besoin de quelque chose de plus que la connaissance: elle a besoin de développer son esprit, mettre en place des choses que personne n’a mises en place avant elle. Elle a besoin d’avoir une approche, un nouveau programme qui lui soit inculqué, qui lui permette de former indépendamment en elle un tableau de la réalité.

Un enfant n’apprendra pas à travers des actions forcées: cela donne un effet très limité. Lorsque je lui dis quelque chose, je dois lui expliquer pourquoi il en est ainsi .Sinon, j’introduis un autre « virus » en lui, et il ne sera pas en mesure de rationaliser l’utilisation de cette «vérité» qui est imprimée en lui. Causé par un certain contexte, cela continuera à émerger dans son subconscient jusqu’à la fin de sa vie, et seule la mort du corps mettra un terme à cela.

Question: Au cours de la période de dissimulation, nous utilisons également des slogans que nous ne comprenons pas. Pourquoi ne sont-ils pas « viraux » pour nous?

Réponse: C’est vrai, la Kabbale a ses propres slogans : « il n’y a rien hormis Lui », « le Bien qui fait le  bien », « Aime ton prochain comme toi-même », etc. Toutefois, ils proviennent d’un degré plus élevé et ne peuvent venir à nous dans aucune autre forme. Nous « avalons » ces virus,  en essayant artificiellement de nous façonner conformément à eux, et donc nous attirons la Lumière qui ramène vers le bien. Et cela nous  corrige et nous élève, en nous fournissant une nouvelle compréhension du monde, un esprit nouveau et un nouveau sentiment.

D’autre part, dans notre monde, nous avalons des faits erronés au lieu d’acquérir du bon sens, et cela ne nous permet pas d’avancer en combinant toutes les parties, en étudiant la photo correcte du monde, et en nous développant sur sa base.

Après tout, je peux être indépendant dans notre monde, tandis que je ne serai jamais en mesure d’entrer dans la spiritualité de mon propre chef. Au contraire, je dois essayer de réaliser les lois du monde spirituel en moi, en me connectant à elles dans la mesure de mes capacités, et puis la Lumière supérieure va m’y élever.

De cette façon, ce sont des « virus » positifs plutôt que négatifs qui fonctionnent dans le monde spirituel: soyez près de gens formidables, exaltez vos amis à vos yeux, et efforcez vous constamment vers la Lumière, dont vous ne savez rien. Toutes ces choses ne sont pas des faits dans ma perception ; néanmoins, les recevoir du monde spirituel est bénéfique.

Dans notre perception, même les livres de Kabbale sont des « virus ». Ils parlent de choses que nous ne pouvons pas ressentir, ni voir, ou entendre. Cependant, j’étudie ces textes afin de vouloir m’élever avec leur aide. Que ces «virus» me frappent pour que je sois infecté par l’amour. Et alors j’y viendrai.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 12/06/2012, « L’Arvout (Garantie mutuelle) »

Responsables de tous

Dr. Michael LaitmanDans l’article «Matan Torah (Le don de la Torah), » Baal HaSoulam nous dit sous quelles conditions la Torah fut donnée aux personnes. Tout d’abord, il faut un groupe de personnes voulant être comme un seul homme dans un seul cœur. Les souffrances vécues ne leur laissent pas le choix et elles voient qu’elles doivent s’enfuir, mais elles doivent échapper consciemment. Ce n’est pas fuir la souffrance aveuglément, parce que la peine provient d’une force spéciale, du Créateur, selon Son plan, et dans ce cadre il y a un objectif précis.

Le Créateur provoque les souffrances à dessein. On dit : «J’ai créé le mauvais penchant, » ce qui signifie j’ai créé Pharaon qui rapproche les enfants d’Israël du Créateur. Le mauvais penchant est appelé « aide », car il pousse une personne à connaître la force qui la dirige. Une personne se demande : «D’où vient tout ce mal? Pourquoi est-ce que je souffre « Finalement,la recherche l’amène à la question principale : « Quel est le sens de ma vie », et plus loin : « Quel est le sens de la vie ? » Ainsi, une personne atteint la sagesse de la Kabbale.

Alors, elle reçoit la Torah et commence à comprendre qu’il faut changer quelque chose. Au lieu de changer le monde en essayant de «se modeler» lui-même, la personne comprend que le monde est une réplique de ses propres attributs internes. Changez-vous vous-mêmes et le monde changera.

C’est ce que nous disons à tous : Nous devrions corriger la personne et non pas le monde. Bien sûr, nous ne parlons pas de la perception de la réalité, du fait que l’image extérieure est déterminée par notre intériorité. Cela ne peut pas être expliqué pour le moment, bien qu’il existe déjà des preuves scientifiques à ce sujet. Dans l’ensemble, une personne comprend déjà qu’aujourd’hui, elle doit se corriger. Alors elle est prête à recevoir la Torah comme une épice « pour pimenter » le mauvais penchant par cette méthode, de sorte qu’il ait bon goût.

Finalement, nous devons donner au désir initial de recevoir la forme de l’attribut du don. Si une personne est prête pour cela, elle reçoit la Torah, c’est-à-dire la méthode de correction, et commence à travailler. Puis elle comprend l’essence de la condition qu’on lui a donnée : ce que signifie la garantie mutuelle, ce qu’est l’union générale, et ce que symbolise le but final d’ « Aime ton ami comme toi-même ». En chemin vers cet objectif, une personne découvre sa mission, qui se définit comme « un royaume de prêtres» et une «nation sainte». En d’autres termes, elle doit réaliser ce qui est dit non seulement en ce qui la concerne, mais elle doit aussi être responsable pour le monde entier. En se jugeant soi-même et en jugeant le monde entier selon une échelle du mérite, une personne utilise son potentiel correctement pour le bien des autres en faisant ce qu’elle doit faire, ce qui signifie en diffusant la méthode de correction dans le monde entier.

Ainsi, elle se corrige, car elle n’a besoin de rien d’autre. Il suffit de vivre en travaillant pour la correction générale, appelée «un royaume de prêtres». Les prêtres n’ont pas de propriétés corporelles, «Dieu est leur qualité», c’est-à-dire le niveau pur de Bina. Une personne devrait aussi se voir à ce niveau sublime où le bien d’autrui est sa seule préoccupation au-dessus de toutes ses autres préoccupations, et le seul but au-dessus de tous ses autres buts. Bien que différents désirs indésirables apparaissent et bien que les interruptions soient globales, tout cela arrive pour qu’au-dessus de cela, la personne puisse être responsable du monde entier. Sinon, elle ne pourra rien faire.

En remplissant la mission d’un «royaume de prêtres» et d’«une nation sainte», une personne réalise l’idée de garantie mutuelle. Le principal n’est pas que nous soyons responsables les uns des autres et que nous nous soutenions les uns aux autres sur le chemin de la correction. Non, nous avançons vers la garantie mutuelle avec le monde entier, nous sommes responsables de tout le monde, et à moins que nous les corrigions, notre travail ne pourra pas se terminer.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 13/06/12, « L’ Arvout (Garantie mutuelle) »

Ne jugez pas ce qui n’est pas encore à mûr

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Introduction au Livre du Zohar, Point 4 : Pour comprendre ces questions et recherches, la seule tactique est d’examiner l’aboutissement de l’acte, à savoir, le but de la Création. Car rien ne peut être compris au milieu du processus, mais seulement à la fin de celui-ci.

Pour l’instant, nos questions restent des questions. Au début du travail, nous ne le comprenons pas encore et ne voyons pas d’où cela vient. Il faut d’abord comprendre la création dans son intégralité, et surtout, en voir la fin. C’est alors que nous comprendrons l’étape du commencement.

En effet, nous ne déterminons pas le travail ; mais plutôt, nous le réalisons et en sommes les conséquences. Ainsi, nous connaîtrons le commencement seulement à son aboutissement.

Contrairement à nous, le Créateur n’a pas besoin d’un processus qui mène d’un point de départ à un point final. Pour Lui, le début du chemin, le chemin lui-même, et la fin de celui-ci est une réalité indivisible. Alors que nous devons passer par toutes les étapes de notre développement, ce n’est qu’après avoir terminé notre travail que nous comprendrons le chemin que nous avons parcouru et le but se cachant derrière tout ce processus.

C’est pourquoi Baal HaSoulam écrivit que nous devons étudier l’ensemble du processus jusqu’à la fin. En effet, en cours de chemin, le fruit convoité semble toujours verts, gâté, corrompu, comme tout autre chose n’ayant pas encore atteint son état final.

Nous ne recevrons pas de véritables réponses à nos questions jusqu’à ce que nous atteignions l’objectif, la fin de la correction. Chaque question que nous avons est un vide, un récipient, dans lequel nous devons recevoir satisfaction, ce qui est la véritable réponse. Par conséquent, les questions sur le sens et le but de notre existence ne reçoivent des réponses qu’après avoir atteint l’objectif final.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 14/06/12, Le Zohar

La poursuite d’un mirage

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam énumère cinq questions au début de l’«Introduction au Livre du Zohar» :

1. Qu’est-ce que notre essence ?

2. Quel est notre rôle dans la longue chaîne de la réalité, où nous sommes de petits liens ?

3. Nous nous sentons faibles et défectueux, mais le Créateur, qui nous a créés, ne devrait-il pas seulement émettre des actions parfaites ?

4. Comment le Créateur destine-t-il Ses créatures à de telles souffrances ?

5. Comment quelque chose d’éternelle, qui n’a ni commencement ni fin, peut-il produire des créatures périssables, temporelles, et inférieures ?

Beaucoup y ont pensé durant plusieurs siècles depuis que l’humanité est parvenue à se connaître. Et notre génération se pose les mêmes questions. Nous n’avons pas réussi à parvenir à une compréhension, alors que cela touche à des questions fondamentales se rapportant à l’essence même de notre existence : Pourquoi vivons-nous ? Quel est le but de la vie ? Quelle est sa raison ? Quel genre de processus y est contenu ? Avons-nous le libre-arbitre ? Quel est le but devant nous ? La nature est-elle aveugle ou suit-elle un certain programme ? Peut-on changer celui-ci?

En outre, il y a des questions qui ont à voir avec les écritures : Si le Créateur est bon, alors où est sa bonté ? Est-elle dans un autre monde ? Mais qui l’a vue ?

Brièvement, ces questions contiennent la réalité tout entière, sauf pour le degré animal où l’on doit pourvoir à nos besoins quotidiens.

Comment : Peu de gens se posent ces questions.

Réponse : Il s’agit d’un problème distinct ; les gens ne savent pas comment penser à des choses qui comptent. Toutefois, ces choses définitivement les dérangent au niveau du subconscient. Et surtout aujourd’hui.

Et en général, y-a-t-il eu vraiment une seule personne dans l’histoire, qui ne se soit pasposé des questions ?

– Pourquoi est-ce que je souffre ?

Mais en même temps, en quoi est-ce étonnant ?

– Vous souffrez parce que vous vous sentez mal.

– Mais pourquoi est-ce que je me sens mal ?

– Et pourquoi devriez-vous vous sentir bien ? Vous supposez que le bien est un état normal, et que le moindre mal n’est pas normal ? D’où tirez-vous cela ? Peut-être croyez-vous en le Créateur ? Mais comment pouvez-vous savoir qu’Il existe et qu’Il est bon ? Alors, pourquoi êtes-vous surpris quand vous vous sentez mal ? Peut-être qu’être mal est un état normal dans le monde.

Ainsi, toute question qu’une personne se pose, quand elle s’élève au-dessus de ses préoccupations quotidiennes, contient nécessairement toutes ces complications élémentaires et essentielles, même si elles sont déguisées. Découvrons-les un peu.

1. Naturellement, une personne ne se demande pas : «Quelle est notre essence ? » Elle pose cela différemment : « Qui suis-je? Pourquoi et pour faire quoi ? « Les enfants pensent à ces choses et puis ils oublient. Cependant, des questions demeurent : Quel est notre rôle ? Où le processus historique de développement nous mène-t-il ? A-t-il un but ? L’évolution est-elle due au hasard ou suit-elle un certain plan ?

2. Nous découvrons que toutes les parties de la nature sont étroitement interconnectées ; de plus, leur interconnexion n’est pas spontanée, elle est raisonnable, et cette raison est au-dessus de notre raisonnement. Mais à la fin, nous sommes des conséquences de la nature, et nous parvenons à peine à comprendre même un minuscule fragment de son image commune.

Et c’est pourquoi une personne pose des questions : Si nous observons un processus consécutif, suivant la sagesse profonde de la nature, et conduisant naturellement à un certain objectif, alors qui suis-je et que suis-je ? Où vais-je ? Où dois-je aller ? D’où ma vie vient-elle ? Vient-elle d’une autre planète ? Et si oui, comment est-on arrivé là ? Certaines personnes craignent que le soleil ne s’éteigne dans des milliards d’années ou qu’un certain corps céleste entre en collision avec la planète Terre. « Même si elle ne m’arrive pas, que va-t-il arriver à l’humanité ? » Ne riez pas de ces préoccupations.

3. Nous sommes incroyablement limités, et nous voulons toujours tout savoir. Mais d’autre part, quand nous nous regardons, nous voyons notre propre déficience. Et cela est vrai, si nous comparons la grandeur de la nature, sa puissance, sa beauté et sa perfection, la beauté des paysages qui n’ont pas encore été ruinés par l’homme à un ciel étoilé au-dessus de nous. Regardez profondément dans la magnificence de la nature, plongez dans la structure de l’ADN ou dans un atome et vous serez surpris par ce que vous voyez. Nous sommes petits, des idiots très prétentieux. Tout ce qui nous importe, c’est rien d’autre qu’une petite miette tombée du grand canevas.

Partout où nous regardons, nous voyons une immense sagesse et une interconnexion inséparable. Il est étonnant que toutes les parties de la nature se maintiennent les unes les autres, alors que nous ne conduisons qu’à leur extinction, sans comprendre que cela conduit à notre propre destruction. Parce que peu importe à quel point nous sommes fiers, en réalité la nature nous nourrit et nous donne. Rien ne sort de nulle part. Nourriture, eau, vêtements, tout cela nous le recevons d’elle, et nous répondons à cette bonté par la destruction. Cela témoigne seulement de notre stupidité.

En conséquence, il s’ensuit que tout dans la nature est parfait et que nous seuls sommes défectueux. Mais comment se peut-il que nous soyons les seuls éléments défectueux sur tous les éléments de la nature ? Nous ne détruisons pas seulement le monde, nous détruisons notre avenir proche, et nous refusons d’y penser. Même quand une personne sait qu’elle mourra demain, elle n’arrêtera toujours pas, elle ne résistera pas, et continuera à marcher vers l’inévitable échafaud.

La nature gouverne équitablementau niveau minéral, végétal, et animal, mais son pouvoir n’est pas absolu sur nous, il nous a donné le libre-arbitre. Alors, pourquoi utilisons-nous cette liberté pour nous détruire encore plus ? Au lieu d’utiliser notre indépendance pour le bien, de devenir un Homme avec une majuscule, merveilleux et bienfaisant pour lui-même et les autres, je détruis tout ce que je peux. A quoi me sert cette liberté ?

4. Pourquoi souffrons-nous, si la nature parfaite a préparé pour nous un merveilleux but ?

5. Et enfin, comment un Créateur parfait peut produire des créatures périssables, temporelles, et inférieures, nées dans la douleur, vivant dans la souffrance, et mourant dans l’agonie ? La vie entière d’une personne se passe à la poursuite du plaisir, qu’elle ne parvient jamais à recevoir. Parce qu’à la seconde où elle ne parvient pas recevoir quelque chose, elle s’occupe immédiatement de son prochain plaisir. Nous ne sommes jamais pleinement satisfaits, et même si de petites plaisirs sont suffisantes pour nous, cela ne dure pas éternellement. Tout plaisir est suivi par le vide, et nous poursuivons constamment un mirage.

Ainsi, les questions énumérées par le Baal HaSoulam concernent tout le monde à un certain degré, et il nous faudra en trouver les réponses.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 14/06/12, Introduction au Livre du Zohar