Daily Archives: 7 octobre 2012

Les émotions sont en premier, le cerveau en second

Question: Qu’est-ce qu’est la conscience intégrale et qu’est-ce que l’attitude intégrale?

Ma réponse: Nous parlons de l’homme, de son monde intérieur. Son attribut est l’égoïsme, le désir de se satisfaire.  Le désir! C’est pourquoi nous parlons de l’émotion. Ce ne sont pas des émotions lyriques, comme nous avons pris l’habitude de penser. Nous parlons de notre essence.
Quand je travaille en faveur de l’industrie, pour le bénéfice des banques ou toute autre chose, je veux être satisfait, je veux gagner, je veux obtenir la reconnaissance, je veux influencer, tout cela sont des émotions. Qu’est-ce qui peut encore motiver une personne si ce n’est l’émotion?

Une fois qu’il les ressent, il commence à comprendre et à saisir le ressenti. Ce n’est que par la sensibilité d’émotion que se développe le cerveau, autrement non.
Le cerveau doit se développer afin de comprendre et de saisir ce qu’il ressent et ce qu’il ne ressent pas, ce que lui manque encore.  Le cerveau fonctionne quand je sens la nécessité de quelque chose, si je suis satisfait ou non.
Là, se développe notre instrument mental pour l’acquisition de ce qui est souhaité. Du fait que je pénètre en profondeur dans les sentiments, je commence ensuite à développer le cerveau, alors je commence à sentir le système de mes liens réciproques avec les autres, mon opposition vis à vis des autres.
Ici apparaît chez moi la possibilité de classer ses sentiments, en leur donnant des valeurs qualitatives et quantitatives, cela veut dire que dans mon travail se met à fonctionner un instrument mathématique, des mesures plus exactes apparaissent en moi.
Mais encore une fois, ces mesures sont à l’intérieur de moi. Si je veux transmettre à quelqu’un quelques nombres, il ne me comprendrait pas, il doit être inclus dans ce système. Il doit en quelque sorte le mettre en œuvre à l’intérieur de lui,  alors par cette réalisation il ressent les nombres que j’ai lui transmis.

Du programme monde intégral “Formule d’une société intégrale » 07/02/2012

Avancez vers un avenir prometteur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Faut-il parler de la crise, des problèmes existants, et de choses négatives lorsque nous établissons la perception du système social qui est scientifiquement fondé, ou devrions-nous parler que de choses qui influencent positivement la société?

Réponse: Dans l’ensemble, oui. Mais nous supposons que la société ressent le besoin de se déplacer vers l’autre état.

Selon la loi de l’évolution, nous voyons qu’il y a actuellement certaines caractéristiques et des attributs négatifs dans le système qui ne lui permettent pas de continuer à fonctionner positivement pour se donner à lui-même tout ce dont il a besoin. Il découvre tout à coup que la plupart de ce dont il a besoin se dérobe et donc il a besoin d’un changement.

Donc il doit y avoir un facteur négatif ici. Nous ne devrions tout simplement pas le rendre trois fois supérieur à ce qu’il est, ni l’amener à l’extrême, mais dans l’ensemble il doit se faire sentir dans le système comme quelque chose qui appelle une nouvelle approche révolutionnaire.

Nous avons également remarqué cela chez les plantes et les animaux, dans le développement de chaque organisme. On ne passe d’un état à l’autre que lorsque nous sommes obligés de le faire parce que l’état précédent ou l’état actuel semble erroné ou qu’il a pris fin et ne peut pas continuer à nous remplir de connaissances, de nourriture ou de tout dont nous avons besoin.

Dans tous les cas, le mouvement ne peut être que par la négation de l’état actuel et en passant à un meilleur état.

Nous ne développons pas des états négatifs; nous ne vivons pas dans la négativité. Il y a des sociétés dans lesquelles les gens vivent en permanence leurs états négatifs. Nous ne prêtons pas attention à eux.

Notre seul mouvement est vers l’avant, seulement vers le côté positif. Ce n’est pas fuir l’état précédent négatif, mais souligner l’état positif du futur et s’en rapprocher.

Nous voulons que les gens comprennent que quelque chose de lumineux, bon, aimable et chaleureux les attend dans le futur et nous voulons les attirer à lui.

De KabTV « Le monde intégré: La formule d’une société intégrale », le 01/07/12

Crise dans la publicité : un marché d’un milliard de dollars

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (tiré de The Financial Times) : « La dépense publicitaire mondiale ralentit en réponse à une crise dans la zone euro, qui a réduit de plusieurs milliards les budgets de marketing dans les pays les plus touchés et a commencé à affecter la confiance des marques dans d’autres régions, selon une nouvelle prévision… »

« La Grèce pourrait subir une baisse de 33 %, avec l’Espagne et le Portugal chacun en baisse de 12-13 %, prédit ZenithOptimedia. »

Mon commentaire : Dans l’avenir, la publicité, le « moteur du commerce », disparaîtra sauf pour des explications sur les nouveaux produits et médicaments qui remplaceront les anciens. Lorsque l’humanité atteindra la consommation raisonnable, la nécessité de la publicité sera vaine, les biens et services superflus cesseront d’exister.

Le beau commencement de la nouvelle année

Dr. Michael LaitmanLa correction des désirs brisés se déroule, étape par étape, grâce à l’action de la Mère Supérieure (Ima ilaa), Bina du monde d’Atsilout. Un système très compliqué y travaille, et il permet à l’abondance, à terme, d’atteindre les âmes. Cependant, derrière tout cela, il s’agit de la Lumière de Hokhma revêtue de la Lumière de Bina, qui corrige les désirs, les âmes fragmentées.

Quand nous prions, voulant atteindre la Lumière de AB-SAG, ce qui signifie la Lumière de Hokhma habillée dans la Lumière de Bina, nous glorifions sa beauté («beauté» en araméen est « Shoufra »). C’est pourquoi il est de tradition de souffler dans une corne spéciale appelée un Shofar à la célébration du Nouvel An.

Ce faisant, nous louons et proclamons la gouvernance du Créateur, à savoir la suprématie de la force qui nous contrôle et qui nous conduit, la Lumière de Hokhma habillée dans la Lumière de Bina, ceci est appelé beau. La Lumière de Hokhma (la sagesse, la beauté) se manifeste en nous à la mesure de notre aspiration à acquérir la propriété du don sans réserve (Bina). C’est considéré comme le commencement de l’homme (Adam), celui qui s’efforce de devenir semblable (Domé) au Créateur.

Ceci explique pourquoi un Shofar symbolise la nouvelle année: il glorifie le règne de la force supérieure; c’est notre demande pour que vienne la Lumière d’AB-SAG, pour nous corriger, nous remplir et nous élever par l’échelle de la correction vers le Roi supérieur. Toutes les corrections que nous prévoyons d’arriver dans la nouvelle année sont regroupées en un jour appelé la «tête de l’année» (Roch Hachana) car potentiellement il contient déjà la tendance que nous souhaitons mettre en œuvre dans la pratique au cours de l’année à venir.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, 16/09/2012 , Écrits du Rabash