Daily Archives: 13 octobre 2012

Une personne malade, une société malade

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans l’approche industrielle pour la construction d’une société intégrale , il n’y a pas d’objectifs de gestion clairs, et essentiellement, tout ce système est totalement dépendant d’un élément instable comme une personne, la psyché humaine, et la perception humaine. Par conséquent, le système de gestion industriel n’est pas bon.

Réponse: C’est précisément à cause de cela que le système est déjà dans une crise. Car une personne moderne est incapable de gérer un système complexe, elle se met elle -même par son ego dans une telle situation qu’elle utilise tout ce qu’elle produit pour des objectifs inutiles et totalement étrangers. Regardez ce qui se passe! Dans quelles dettes tout le monde se trouve, à quel point nous appauvrissons la nature! Et tout cela est essentiellement sans objectif.

Question: C’est un paradoxe des systèmes complexes. Plus c’est complexe, plus on peut en faire du profit avec un minimum d’investissement pour la gestion et la supervision, mais avec cela, la plus petite défaillance dans un système complexe apporte des résultats beaucoup plus désastreux que dans un système simple.

Réponse: Je pense que le problème n’est pas dans le système, mais dans l’homme qui veut faire du profit non pas en utilisant correctement le système, mais de toute autre manière. En tout lieu et en tout, toutes sortes de « bulles »gonflées économiquement sont attendus. Nous sommes prêts à inventer quelque chose de possible pour vendre et en tirer profit en dépit du fait que cet argent va seulement rester quelque part dans les banques.

En d’autres termes, nous nous sommes avons essentiellement aventurés dans un domaine tout à fait différent de la voie du développement; nous nous sommes perdus. Et si ce développement était pour le bien-être, d’épanouissement, de progrès … Mais malheureusement, tout cela est juste pour la poche ou la guerre. Par conséquent, la crise est ici un élément épurateur. Et c’est très bien que cela soit révélé maintenant.

Question: Il s’agit d’un indicateur qui montre que la société est malade.

Réponse: Nous ne serons pas en mesure de faire quoi que ce soit, sans changer l’être humain. C’est parce que toute cette crise et tout notre système planétaire sont précisément dans cet état ​​ depuis près de cent ans: une personne malade gère la nature et y insère sa maladie. Nous avons besoin de corriger la personne!

De KabTV « Le monde intégral : formule d’une société intégrale » 01/07/12

Revenir du point de non retour

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une personne peut tolérer et s’adapter aux crises et aux contraintes jusqu’à ce qu’elle perde toute son énergie et voit bien qu’elle a franchi un point de non-retour. Peut-il arriver que toute l’humanité soit confrontée à ce problème et finissent par être au point de non-retour?

Réponse: Un point de non-retour est un très bon état. A quoi voulez-vous revenir? Quand je commence à comprendre que mon esprit, mon intellect, ne sert à rien, j’essaie de trouver un moyen de m’en sortir. Donc, j’en viens à la conclusion que je suis celui qui doit changer.

Question: Comment peut-on faire comprendre à une personne que l’ensemble du pool de ressources et d’énergie est presque épuisé et que si nous continuons à glisser un peu plus, il sera impossible de changer quelque chose?

Réponse: Pour cela, il faut « activer » le système d’éducation, l’éducation , la diffusion, la publicité, etc. Nous avons à réaliser à l’avance qu’il est de notre devoir de mettre en garde la société que les changements vont les mener à un prochain état, meilleur, alors qu’une avancée passive sous la pression interne de l’égoïsme ne nous apportera que l’affliction.

Le problème, c’est que nous sommes actuellement dans un état ​​qui ne nous laisse pas parvenir à des solutions. Je parle du point de vue des gens ordinaires, ainsi que des scientifiques, sans parler de ceux qui ont le pouvoir et qui définissent, pour ainsi dire, notre développement social. Ils ne considèrent pas que changer une personne est une solution, et c’est pourquoi tout reste pareil.

Dans une émission télévisée: « Le monde intégré : la formule d’une société intégrale » 03/07/12

Vivre pour le corps ou pour l’âme ?

Dr. Michael LaitmanAprès la brisure, sous l’influence des gènes informatifs (Reshimot), les désirs brisés passent par différents états séparés de la spiritualité à travers le niveau minéral, végétal, et animal. Et ainsi ils comprennent progressivement leur état jusqu’à ce qu’ils atteignent enfin le niveau humain.

Puis ils commencent à comprendre que quelque chose les a amenés dans notre monde, dans un état dans lequel ils ne se sentent eux-mêmes que dans un désir spécial, appelé «corps». C’est comme si une particule a été envoyée du monde supérieur et a été immergée dans un liquide dans lequel elle reste.

Maintenant, une personne est confrontée à un dilemme : doit-elle travailler pour ce monde, dans l’intention d’accumuler/, pour le bénéfice du corps, ou doit-elle travailler pour le bien de l’âme ? Elle doit choisir l’une des options.

Bien sûr, le choix n’appartient pas à une personne, mais découle plutôt des réincarnations qu’elle a traversées aux niveaux du minéral, de végétal, et de la nature animale, où elle a examiné son état. Une âme qui s’est rapprochée de sa réalisation est appelé une «âme élevée», et avec elle, une personne peut déjà décider d’agir dans l’intérêt de l’âme et non du corps.

Afin d’agir pour le bien de l’âme, une personne a besoin de tout ce monde pour l’aider à atteindre la crainte du Créateur. La crainte est un récipient spirituel, un désir visant à l’attribut du don. L’illumination d’en haut nommée la «Lumière de l’âme » habite ce désir, ou plus précisément habite l’intention qui est construite au-dessus de celui-ci.

Cette intention se construit à partir de la profondeur du désir (l’épaisseur), d’un Massakh (écran), et de la Lumière réfléchie – qui constituent le récipient spirituel d’une personne. Bien sûr, il n’est possible de le développer qu’à partir de ce monde, quand on grimpe de ce dernier jusqu’au 125ème degré.

Les personnes qui ont atteint cette plénitude en fonction de leur Reshimot s’unissent. La Lumière supérieure opère sur tout le monde également, mais si les gènes d’information sont révélés, si les Reshimot qui sont prêts pour cette correction se rapprochent beaucoup les uns des autres aspirant à se connecter. En conséquence, une personne arrive dans un groupe, dans notre monde.

Mais après être parvenue jusqu’au groupe, une autre loi commence à opérer sur elle, ce qui lui permet le libre arbitre. Après tout, les Reshimot doivent être réalisées dans le désir d’une personne.

Même si cette loi dit « Je suis le premier et Je suis le dernier » et « il n’y a rien hormis Lui», la préparation de cette révélation, de la reconnaissance de la grandeur de l’objectif spirituel depuis les ténèbres de l’exil, est totalement dans les mains d’une personne.

Ici, rien ne peut être fait. Que cette charge paraisse lourde ou légère à une personne, dépend de la hauteur de l’objectif et de combien une personne valorise celui qu’elle sert.

Si elle ne respecte pas l’enseignant, le groupe, et le Créateur, alors rien ne peut lui venir en aide. Après tout, ces trois éléments sont indissociables et suprêmes pour une personne. Si elle ne les valorisepas, elle finira par se détourner du chemin et quittera son le développement spirituel

Si elle travaille sur cela, en faisant tous les efforts possibles pour que cela le sauve, ça l’aidera à rabaisser son ego, son esprit corporel, et son expérience de la vie qui semble avoir une certaine valeur. Cela se révèle comme totalement inutile, face aux nouveaux états, qu’elle doit traverser, mais cela lui donnera aussi la puissance et le carburant nécessaire pour avancer dans cette voie.

Ce n’est possible que si la grandeur de l’objectif, le groupe, l’enseignant, et le Créateur sont plus importants pour une personne que son égoïsme.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/10/12, Écrits du Rabash

Au moment critique vous obtenez un second souffle

Dr. Michael LaitmanSachez que si vous avancez seul vous n’aurez jamais des forces nécessaires. Le même chemin qu’il est possible de traverser en un an, prendra quinze ans et au bout de compte, vous n’aurez aucun résultat, sauf de reconnaitre que vous avez  d’un groupe.

Cependant si je travaille correctement avec le groupe, alors dans les moments de chute, il me soutiendra toujours. Cela ne sera pas nécessairement avec des méthodes physiques évidentes, cela viendra d’en haut, comme un éveil intérieur, après m’être relié dans la connexion au groupe. Au moment où je suis capable, je pense toujours à lui: Comment puis-je atteindre la connexion, où est exactement ma place en qui je m’intègre comme dans un puzzle. Je veux sentir ma place dans ce puzzle et ne penser qu’à cela, juste à la connexion. Après tout c’est l’endroit où j’associe la révélation future du Créateur, qui nous reliera tous ensemble.
Si en permanence j’investis tous mes efforts, alors il est impossible que je tombe  et reste sans forces. Mes amis m’aideront.
Imaginez-vous, que je suis comme un élément d’un mécanisme, une part qui fait partie du système. En permanence j’introduis des forces dans ce système, le désir de se connecter en éveillant les autres. À un moment donné je meurs, dans cet élément, l’ego grandi brusquement, et il ne peut plus rien faire,  il se fige, comme une voiture avec un pneu crevé. Alors immédiatement, dans la mesure où j’ai « gonflé » les autres, aussitôt, ils commencent maintenant à agir sur moi.
Dans notre corps se produit les mêmes processus, en permanence des montés et décentes se produisent, contraction et expansion, absorption et émission de toutes sortes de substances dans différents systèmes. Ainsi en permanence fonction le corps, et il est appelé l’être vivant.
Vivre, signifie un temps pour donner et un temps pour recevoir. C’est ainsi que fonctionne chaque cellule du corps, grande ou petite. Et si je n’agis pas ainsi alors il n’y aura pas de vie. Je peux recevoir un éveil d’en haut, mais seulement pour m’éveiller et de me  refaire travailler avec l’environnement. L’environnement, est comme une pile qui accumule mes efforts, qui me les redonne ensuite.

Tout d’abord Je dois faire tout ce qui est de mon pouvoir. Je ne peux pas dire que maintenant je suis en décente et attendre que le groupe me donne la force.
Dans tous les cas je dois investir des efforts, d’après les forces qui me restent, alors je commence à recevoir des forces de mes amis. Je ne peux pas à l’avance tomber dans leurs bras.
Vous vous rendrez compte par votre expérience, que cela fonctionne justement de cette manière, vous découvrirez d’énormes stocks des forces, prenez tout ce que vous voulez. C’est comme lors d’une longue course, lorsque vous êtes à bout de force, mais vous continuez à courir malgré tout, et puis vous passez le point critique, quand vous obtenez un second souffle.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 09/07/2012 Ecrits du Baal HaSoulam

Le prince et la pauvre souris

Question: Comment puis – m’annuler  devant les amis, si je me sens déjà le plus bas de tous ?

Ma réponse: Se sentir le plus bas de tous ne signifie pas ressentir un défaut, mais c’est une occasion de s’intégrer à tout le monde et recevoir d’eux  “Ohr HaNéfesh” la plus grande.
Si je suis petit, alors je peux m’intégrer dans un petit système ou dans un grande système, tout dépend de la mesure d’annulation de ma personne, qui semble être une opération facile. Si je m’annule vis à vis d’un petit système, alors je deviens une petite souris, née de la famille des souris. Mais si je peux m’annuler avec mon grand ego, alors je peux être comme un petit prince dans le palais du roi. Tout dépend par rapport à quel ego je m’annule.

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Donc, être petit, ce n’est pas rien. Cependant le petit ne reçoit que du premier degré, lumière de Néfesh, mais cette dernière est illimitée.

Être petit c’est bien! c’est le meilleur moment pour progresser, ce sont précisément les petits qui progressent.

A partir de la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/10/12 Ecrits du Rabash,