Daily Archives: 12 octobre 2012

Désarmé et absolument inoffensif

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand il faut construire de nouveaux systèmes, les risques qui se posent au cours du processus de construction doivent être pris en considération. Rencontrons-nous ce facteur de risque, lorsque nous construisons la société intégrale ?

Réponse : Je pense qu’il n’y a ici pratiquement aucun risque, parce qu’une personne commence à se faire une idée de plus en plus précise de ce qu’est être un seul tout intégral avecson environnement. Une personne acquiert un sentiment de sécurité, de bonté, de bienveillance, d’unité, et une absence d’anxiété, bref, elle ressent toutes les qualités positives dont elle a besoin et qu’elle ressentait uniquement dans les bras de sa mère. Maintenant, elle va faire l’expérience de ces choses tout en étant inclue dans la société environnante. Il n’y a pas d’état plus confortable que celui-ci.

Nous ne sommes pas habitués à cet état. Nous ne pouvons pas le supporter parce qu’il est trop doux pour nous e nous est trop étranger. C’est une chose à laquelle nous devons nous habituer. Mais une personne obtient avant tout une sensation d’apesanteur interne.

Il se peut que certaines personnes ressentent des états désagréables, parce qu’elles ont l’habitude d’être dans un état de tension constante, prêtes à attaquer et à tuer. Cependant, ici vous partez pour la détente, pour montrer aux autres que vous êtes désarmés et que vous êtes prêts à les embrasser. Ce n’est pas facile. Je dirais qu’il y a ici un élément de drame psychologique, une révolution, et une bifurcation intérieure. Mais dans l’ensemble, je ne pense pas les gens aient beaucoup de problèmes avec cela. Toutes ces choses peuvent être surmontées et résolues progressivement.

De KabTV est: « Monde global: Formule d’une société intégrale » 03/07/12

Le cercle des bénévoles du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment ce monde nous aide à établir l’intention de donner sans réserve? Comment peut-on lier nos préoccupations quotidiennes, notre travail, notre famille au travail spirituel ?

Réponse : Tout d’abord, une personne devrait établir des relations correctes dans le groupe et dans la famille autant que possible, pour assurer un support fiable, et sortir alors seulement dans le monde.

Ici, il doit réfléchir vers quel cercle du monde, il devrait se tourner, avec quel message, quand et dans quel état la société se trouve présentement. Aujourd’hui, les choses changent radicalement de jour en jour, et une personne doit décider en conséquence et non pas seulement agir inconsidérément.

Mais d’abord, nous nous soucions de la solidarité du groupe. Parfois, afin de former la solidarité du groupe, il est préférable d’aller dans le monde et de s’unir par des actions collectives externes liant les amis. Mais d’abord il faut se préoccuper des actions internes qui sont de la plus haute importance.

On dit qu’Israël (ceux qui aspirent Yashar – El – droit à Dieu) représente le peuple le moins nombreux de toutes les nations. Nous devons comprendre qu’Israël est une sorte de bulle. Si une personne est incluse dans cette bulle, elle est appelée « un Juif » ou Israël – tous ces noms transmettent le message spirituel. Si une personne ne fait pas partie du message spirituel, elle n’est pas appelée Israël, elle est tout simplement une personne de Babel.

Il est très important que nous comprenions cela. Si une personne prend cette mission sur elle-même, elle devient Israël, et si elle ne le fait pas, alors elle n’est pas Israël.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/10/12, Écrits du Rabash

La raison pour laquelle nous nous sommes réunis ici

Dr. Michael LaitmanLe but de la société est de à nous élever au niveau humain. Cela n’est possible que par la grandeur du Créateur, que nous ne voyons pas dans nos ténèbres. Mais c’est dans l’obscurité que nous pouvons établir parmi nous de nouvelles valeurs, qui n’ont pas de fondements égoïstes.

Nous savons que ces valeurs sont totalement injustifiées, car sinon elles découleraient de notre ego. Mais le fondement spirituel est au-dessus de l’ego, comme la Sefira de Yessod qui est au-dessus de la Sefira de Malkhout. Donc, tout dépend de la fondation que nous choisissons : Est-ce juste de la poussière totalement inanimée ou de la poussière de la terre (Adama) qui ressemble déjà (Domé) au niveau supérieur, tel un homme (Adam), semblable au Créateur ?

Tout dépend de nos priorités et de ce que nous considérons comme important. Nous commençons à jouer avec l’importance du Créateur, l’enseignant, le groupe, l’étude ainsi qu’avec le but et cela devient un jeu des plus importants et sérieux dans le groupe. C’est parce que dans notre ego, dans notre désir, nous ne voyons que les ténèbres. L’ego se développe constamment, augmentant ainsi l’obscurité. Mais si, au-dessus de cette obscurité, nous développions la grandeur de notre objectif commun, tout le monde dans le groupe recevrait le carburant et l’énergie nécessaire pour avancer dans l’obscurité.

Cela signifie qu’au lieu d’avancer grâce au bâton qui nous pousse par derrière, nous choisissons nous-mêmes attirés par la grandeur du niveau supérieur, la grandeur de l’attribut du don, l’entraide mutuelle, la connexion, l’amour, et toutes les valeurs suprêmes propres à la nature du Créateur.

C’est dans ce but que le groupe kabbalistique est fondé, et ainsi, il doit se maintenir constamment en clarifiant son objectif, sa base, avec de plus en plus de précision. Les membres du groupe kabbalistique sont des héros en qualité et non en quantité. Seules les personnes, pouvant vraiment avancer de cette façon, devraient y adhérer. C’est là que réside notre force, dans le fait que nous voulons atteindre la similitude la plus grande possible avec la Lumière, nous développer en hauteur et non en largeur.

Et c’est pourquoi nous sommes réunis ici – pour établir une société où chacun de nous suit l’esprit de donner sans réserve au Créateur. Et pour parvenir à donner sans conditions au Créateur, nous devons commencer par donner sans réserve à l’homme ; c’est ce qu’on nomme «l’amour des autres. » (Extrait de « Le but de la Société, » Rabash)

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/10/12, Écrits du Rabash

200 millions de chômeurs dans le monde

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles (Tiré de Rapport du développement dans le monde ): « Dans le Rapport 2013 du Développement dans le monde: alors que le monde se bat pour sortir de la crise mondiale, quelque 200 millions de personnes, dont 75 millions de moins de 25 ans sont au chômage… Quelques 1,65 milliards de personnes sont employées et reçoivent des revenus réguliers ou des salaires. 1,5 milliard d’autres gens travaillent dans des entreprises agricoles et de petit entretien ménager, ou bien ont un travail journalier occasionnel ou saisonnier. Pendant ce temps, 200 millions de personnes, soit une part disproportionnée, sont des jeunes sans emploi qui cherchent activement du travail. … 621 millions de jeunes sont « inoccupés » – sans école ni formation, sans emploi et ne cherchant pas de travail. »

Mon commentaire: Il s’agit de données très douces. Mais bientôt, le monde verra des centaines de millions de chômeurs. Au final, en raison de la crise économique globale, l’humanité va abandonner toute consommation «excessive», sauf ce qui est «raisonnablement nécessaire».

125 vitesses

congrès, groupeAujourd’hui, nous voulons encore créer une plus grande unité entre nous. La période de préparation, qui a duré quelques années, a pris fin. Dans le passé, nous n’aurions pas pris ce défi au sérieux. Aujourd’hui, les conditions extérieures dans le monde, les conditions internes en Israël, les conditions internes au sein du groupe, ainsi que les conditions intérieures dans chacun d’entre nous sont plus ou moins adaptées afin de « passer à la vitesse supérieure ». Le temps est venu.

Question : Avons-nous déjà commencé cette accélération ?

Réponse : Certaines personnes sont encore au « point mort », tandis que d’autres avancent avec nous. Chacun détermine à quelle vitesse il se déplace en avant par lui-même.

Question : Peut-on la mesurer ?

Réponse : Il ne peut pas la mesurer, mais tout est entre ses mains. Dans quelle mesure est-il uni avec le groupe, avec l’enseignant, avec nos actions communes ? Certaines personnes dorment encore tandis que d’autres déploient tout leurs efforts pour atteindre le processus, et de jour en jour ils ressentent les « extras ». Tout dépend du degré d’acquiescement de ce processus contre son propre désir. Ainsi, ne cherchez pas d’échappatoires en vous-même, mais agissez plutôt.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/10/12, Talmud Esser Sefirot