Monthly Archives: janvier 2014

La première gorgée de liberté

Dr. Michael LaitmanIl est dit que « la confiance est l’habit de la lumière.  » La confiance se réfère à la lumière réfléchie, la Lumière de Hassadim, un état d’un juste qui n’a même pas une chemise mais n’en a pas besoin non plus, parce qu’il a une telle forte lumière de la confiance.

Nous ne comprenons pas ceci car  notre monde existe par la force de réception. Le Créateur est la force du don, le monde spirituel, qui est notre état ​​spirituel qui est en accord avec le Créateur, signifie que nous avec notre force de recevoir acquérons de la force du Créateur du don et parvenons à intégrer ces deux forces en nous.

Le monde spirituel, ce qui signifie que notre état ​​spirituel, est établi lorsque nous équilibrons ces deux forces. Nous ne comprenons pas ce qu’est la force du don. C’est un cœur et un esprit totalement différent. Ce n’est pas seulement un état ​​opposé que nous pouvons en quelque sorte imaginer comme étant le contraire de notre état​​. Il est impossible à imaginer puisqu’il n’y a rien en nous qui appartienne au don, pour donner. Tout ce que nous considérons comme le don n’est pas le don du tout.

Par conséquent , il est dit: «Goûtez et voyez  comme le Seigneur est bon.  » L’acquisition d’une deuxième nature est appelée la naissance, la rédemption, car il écrit : «J’ai vu un monde opposé.  » La force du don est atteinte d’en haut. Ce n’est que lorsque la lumière ramène vers le bien vient que nous sentons et comprenons ce que c’est en commençant à travailler avec elle dans une certaine mesure.

Notre première impression de la Lumière qui ramène vers le bien, est un certain sentiment de liberté, d’être indépendantdu désirde recevoir, de la volonté de me remplir, de me soucier de moi-même, le sentiment constant de mon récipient, du manque , de la recherche d’autre chose qui peut me remplir. Une fois que nous éprouvons le premier sentiment de liberté , nous avons aussi un sentiment de confiance. Nous nous arrêtons d’examiner et de contrôler notre récipient, comment il est complet et dans quelle mesure il a besoin d’un remplissage et de tout mesurer par rapport à moi.

Nous nous arrêtons de demander: « Qu’ai-je ?  » Et de commencer à se demander: « Que puis-je faire ?  » Ou au moins essayer de le faire. Nous recevons la Lumière qui ramène vers le bien qui nous élève et nous amène à un niveau auquel nous devenons indépendants de notre désir de recevoir. Cela signifie que l’on acquiert la confiance. Plus nous pouvons restreindre, plus haut nous élevons la lumière réfléchie en voulant s’acquitter du don par nous-mêmes , plus nous acquérons la force de la confiance et de la Lumière de Hassadim dans laquelle nous pouvons révéler le Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 27/12/13 , Shamati # 72 « La confiance est l’habit de la lumière »

Les derniers des mohicans

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible de satisfaire ces désirs de soif de connaissances dans la période de transition à l’état intégral?

Réponse: La soif de connaissances est réalisée avec l’éducation intégrale.

Quel genre de connaissances avons-nous aujourd’hui ! Il est petit, pathétique, et d’un côté, nous avons peu appris de notre développement égoïste. Après tout, nous ne connaissons pas la nature, elle est cachée. Regardez où nous sommes : Nous avons atteint une crise complète dans toutes les sciences.

En outre, nous avons transformé ces sciences afin qu’elles soient comme une tumeur cancéreuse qui a commencé à travailler contre nous lorsqu’elles sont achetées juste comme ça ! Où est la vraie science ? Elle n’existe pas. Qui veut être un scientifique ! Tous sont intéressés par le titre, la position, et l’honneur.

En fait, aujourd’hui, il n’y a rien d’autre! Même s’il y a encore de vrais scientifiques, ils sont en train de disparaître, des vestiges du passé. L’égoïsme évolue ! Ils ne peuvent pas en être autrement ! Je ne dis pas qu’il n’y ait pas d’idéalistes aujourd’hui, mais ces idéalistes sont le dernier des Mohicans. A Dieu ne plaise, je ne blâme personne, ce qui est tout simplement l’évolution naturelle de l’égoïsme en nous.

De Kab TV  » Un monde intégral  » 24/10/13

Justifier le principe de l’approche scientifique

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment est l’exigence pour justifier tout ce qui arrive étant associée à la démarche scientifique habituelle de la Kabbale ?

Réponse: Cela se réfère à la façon dont nous devrions voir correctement la réalité. C’est ce qui nous est enseigné. Un scientifique peut essayer de changer les outils dont il dispose : les substances chimiques, si c’est une expérience en chimie ou les microscopes ou les télescopes, mais ici il est dit que s’il veut atteindre la cause initiale du phénomène, il ne peut le faire que par l’équivalence de forme.

Cette voie est la seule façon de commencer à travailler avec les deux forces de la nature : la force de la réception et de la force du don sans réserve, l’universel plus et l’universel moins. Ces deux forces sont la base de toute la création. Il n’est possible de les découvrir que par l’équivalence et l’équilibre entre les deux, qui sont atteints par l’équivalence progressive entre elles.

Nous allons découvrir que ces deux forces se rencontrent et se contredisent à l’intérieur de nous. Tout ce que nous sentons maintenant, notre existence et l’existence de tout ce monde, est le résultat de ces deux forces qui se rassemblent et ne peuvent pas atteindre un état d’équilibre entre elles. Mais ce déséquilibre est révélé dans une portée que nous pouvons découvrir. Si nous pouvons équilibrer ces deux forces maintenant, nous devenons la ligne médiane qui passe entre elles et inclue les deux à l’intérieur de nous. Ensuite, nous verrons l’état réel.

Par la bonne connexion et l’intégration des deux, en les amenant à l’équivalence de forme, en servant d’adaptateur au milieu, nous établissons le point de notre existence dans la réalité qui s’ouvre devant nous à ce point , à ce niveau , sur cette échelle, sur la ligne médiane. Ainsi, nous découvrons l’image de la vraie réalité. C’est ce qu’on appelle la sagesse de la Kabbale : l’équilibre sur la ligne médiane à chaque point de notre existence.

Un tel scientifique est appelé un kabbaliste. Celui qui atteint l’équilibre des forces et qui les contrôle, en vérifiant, en les étudiant et en travaillant avec elles à travers ses recherches, son effort, son travail avec les outils les plus intimes, les désirs, pas avec un équipement externe , mais avec ses Kelim intérieurs .

Il s’avère qu’il n’a pas besoin de la physique, de la chimie, ou toutes les autres sciences externes, car il change la nature  à sa base. Il n’a pas besoin de toutes les méthodes superficielles afin de gérer sa vie et de contrôler certains phénomènes naturels. C’est tellement maladroit et inutile en comparaison à l’état dans lequel il est.

Justifier chaque état implique de parvenir à la racine de la Création dans chaque état, à tous les niveaux. Lorsque ces deux forces sont équilibrées, je vois comment la force du don sans réserve est habillée de la force de réception conformément à la loi de l’équivalence de forme entre elles. Puis, je vois ce qui se passe dans la force du don sans réserve, dans l’être créé comme s’il s’identifie avec elles et adhère à la force supérieure du don sans réserve, au Créateur. Alors je justifie la création comme l’être créé atteint le niveau du Créateur, ce qui signifie l’état du bien absolu et bienveillant.

Dans le même temps, tant que je n’ai pas atteint une correction dans laquelle je ressens et je découvre le Créateur comme le bon et bienveillant, mes états sont appelés états de travail. Je dois beaucoup les justifier, ce qui signifie essayer et atteindre la justification. Je ne peux pas dire que le Créateur est bon et bienveillant, et en même temps crier de douleur. Ce n’est que « de vos actions, que nous vous connaitrons.  » Je ne sais pas ce que le bien et le bienveillant est si je ne les ai pas atteint. Le bon et le bienveillant sont différents dans chaque état.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 19/12/13 , Shamati 15  » Que sont d’autres dieux dans le travail « 

L’union des points dans le cœur

congrès, groupeIl est souhaitable que le mot « Arvout (garantie mutuelle)  » et tous les termes de ce concept deviennent de plus en plus clairs pour nous autant que possible . Par conséquent, nous devons commencer à travailler sur ce plus et révéler la connexion qu’il attribue entre nous.

Tout le monde devrait être au-dessus des autres pour prendre soin d’eux et donner le bon exemple. Chacun doit se sentir en dessous des autres afin d’obtenir une prise de conscience et l’inspiration à partir d’eux parce qu’une personne n’aura pas la force d’avancer sans cela. Et tout le monde devrait se préoccuper du fait que nous sommes absolument égaux, ni plus ni moins absolument égaux !

Sur ce chemin, nous allons commencer à sentir l’autre de façon interne. Je ne vais pas voir un ami comme un corps matériel. Je vais tout d’un coup cesser de distinguer son visage, il va disparaître. Je ne vais pas remarquer ses vêtements et ses caractéristiques externes. Ensuite, je vais même cesser de voir ses qualités, son caractère, les habitudes qui constituent son image première pour moi. Je ne vais ni l’associer à une image externe, ou à son caractère, ou à son comportement et ses qualités provenant de sa naissance ou acquises tout au long de sa vie.

Je ne vais pas voir ses vêtements, son corps physique, ou des traits de caractère, mais seulement le point le plus profond qui est appelé le côté opposé de l’âme sainte. Bien sûr, il n’est toujours pas corrigé, mais il veut vraiment attirer lui-même la Lumière environnante afin qu’il devienne corrigé.

Ce point est appelé le point dans le cœur. Le lien entre nos points, la garantie mutuelle, est le moyen d’attirer la Lumière. C’est ainsi que nous devons voir tous les amis à la place des corps, des traits de caractère, ou du comportement. Tout cela est donné par le supérieur à un ami et le fait d’agir de cette manière, ou je le vois comme ça  » dans la mesure de mes propres défauts.  » Mais la chose principale est de voir le point interne et le désir de s’unir à lui.

La connexion de ces points dans un ensemble est appelé un Minyan. C’est une union des points dans le cœur qui sont prêts à agir et appliquer tous les efforts possibles afin d’atteindre la similitude avec la Lumière Supérieure. Cela commence à briller sur eux dans la mesure de leur similitude et de leur aspiration à la propriété de la Lumière. Les Lumières existent toujours, les mouvements ne se produisent que dans le désir.

Tout dépend de la connexion des points intérieurs dans le cœur qui attirent la Lumière, de sa force et de sa qualité, la raison pour laquelle nous voulons nous connecter, et comment nous surmontons les obstacles. Dès que nous accomplissions la mesure nécessaire des efforts (Séa) , nous obtenons suffisamment un désir fort de s’unir ; la Lumière complète notre première action de l’unité et nous amène à la première adhésion ( Zivoug ) , le premier contact avec le Créateur.

Ainsi nous réalisons notre garantie mutuelle ; dire que nous sommes  » ensemble », tant en garantie pour l’autre que nous nous transformons en un tout. C’est le premier degré spirituel dans lequel nous révélons le monde supérieur, la force supérieure, la vraie réalité qui est au-dessus de celle dans laquelle nous sommes maintenant. Ce monde nous semble illusoire comme dans un rêve.

La première attitude correcte consiste à se sortir du corps et des vêtements, tous les désirs égoïstes, les pensées et les habitudes, toutes les qualités innées ou acquises. Je ne ressens que le point dans le cœur et je veux adhérer aux amis. Cela signifie que je vais vers la garantie mutuelle, le premier point de l’unité.

Ainsi reliés par la Lumière Supérieure, nous atteignons le premier récipient. Tous nos points sont opposé à l’unité, mais notre pression, la tension créée entre ces points nous révèle combien nous ne sommes intrinsèquement incapables de nous connecter et en même temps nous le voulons.

Le Baal HaSoulam décrit cet état dans la » Lettre 19″ dans l’exemple de la relation entre un homme et une femme qui sont délibérément séparés et ne peuvent pas se connecter, mais en même temps, ils ressentent un grand désir d’être ensemble. De ce fait, cela conduit à une explosion de la force de la connexion surmontant la force de séparation, alors nous arrivons à l’unité.  » Et sa semence est pour le bien   » c’est notre premier état spirituel appelé naissance. Dans notre monde, les enfants naissent à la suite de la connexion entre un homme et une femme et dans le monde spirituel, le résultat de notre adhésion est la naissance d’un nouvel état.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 31/12/13 , Préparation pour le Congrès.

L’Infini Ltd (Limited)

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar » : Ainsi, la Pensée de la Création elle-même impose nécessairement la création d’une volonté excessive de recevoir dans les âmes, pour s’adapter à l’immense plaisir que le Créateur a pensé accorder aux âmes. Car le grand plaisir et l’immense désir de recevoir vont de pair.

Le but de la création est de profiter. A qui ? A celui qui veut obtenir ce bénéfice. Dans quelle mesure est-il possible de lui apporter un avantage ? Dans la mesure où il veut le recevoir. Il s’avère que le Créateur a besoin de créer dans les êtres créés le désir, correspondant à Son intérêt. Si le Créateur veut donner à l’être créé un plaisir sans fin, lui apporter des satisfactions illimitées dans toutes les directions, il est nécessaire de créer un tel être qui puisse appréhender, comprendre et ressentir l’infini.

Mais cela ne signifie pas seulement d’être rempli. L’objectif se trouve dans autre chose de sorte que la créature veut toujours plus, sans limite, sans fin. Comment pouvons-nous obtenir cette capacité ? Comment puis-je former le récipient du désir qui voudra toujours plus et ne sera jamais rempli ? Est-ce possible ?

Commentaire : Il est nécessaire d’être intégré dans le groupe.

Réponse : Eh bien, j’intègre le groupe, je me mets sous son influence, et adopte les désirs des amis. Mais finalement, la fin arrivera. Pouvons-nous imaginer un désir infini ?

Commentaire : Nous devons être rempli au-delà des limites du désir et il deviendra illimité.

Réponse : C’est exact, c’est déjà une solution. Me remplir moi-même, à la fin je « deviens toujours fermé ». Nous comprenons que pour ne pas « fermer » le récipient du désir, la démarche inverse est nécessaire, qui est basée sur le don sans réserve, l’amour. S’efforcer de sortir, d’être hors de moi-même, cela peut alors être illimité dans mes sens.

Et pourtant, n’est-ce pas ce récipient illimité ? Après tout, je donne aux autres ce que j’ai. Même si j’obtiens leurs récipients, les désirs, je les remplie avec ce que j’ai. Cela impose déjà une limite.

En substance, il est ici question de savoir si cela ne suffit pas d’aimer les êtres créés seulement. Pourquoi devons-nous atteindre l’amour du Créateur, le don sans réserve mutuel avec lui ? En effet, c’est la condition : dans le but de faire du bien à Ses créatures, elles doivent entrer en relation avec Lui, ce qui est basé sur le don/réception.

Pendant ce temps, nous ne pouvons pas imaginer ce qu’est l’amour infini du Créateur. Nous n’avons rien d’infini à l’intérieur et c’est pourquoi ces mots ne nous disent rien. Même l’univers entier n’a pas de limite, comme cela a été découvert. En fait, il n’existe pas de véritable concept de l’infini dans notre monde. « Je t’aime infiniment », disons-nous. Mais cela signifie : infiniment pour le moment. Nous ne pouvons pas comprendre la véritable immensité sans bornes, cela ne se manifeste pas dans nos sens.

Au contraire, nous sentons que nous existons seulement en raison de limites à cause des restrictions. Nous percevons notre existence, nous nous voyons ainsi que notre environnement à l’intérieur de ce cadre. Mais dans l’illimité, tout disparaîtra immédiatement, et c’est une sensation terrible. C’est ce qu’on appelle « l’illumination de Malkhout« , qui se révèle sous la forme d’un sombre abîme. Il n’y a rien de pire que cela.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 29/12/13, Écrits du Baal HaSoulam

De quoi a peur celui qui craint le Créateur?

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Parler à mots couverts » : … les secrets de la Torah sont révélés seulement à ceux qui craignent son Nom, qui gardent sa gloire avec leurs cœurs et leurs âmes …

Même si nous avons tendance à sentir «le respect », nous devons réaliser que cette appréhension est une loi dont nous parlons ici. Le Livre du Zohar écrit que la crainte du Seigneur est la première condition, la première correction qui précède l’étape suivante, l’amour. Si l’on ne se sent pas encore d’inquiétude ou que l’on n’a pas encore acquis le Kli du don sans réserve, le niveau de Bina, on ne peut pas atteindre le Créateur.

C’est pourquoi il est dit que les secrets de la Torah ne sont révélés seulement qu’à ceux qui Le craignent. Les Kelim doivent être corrigés afin que la Lumière puisse les habiller en raison de l’équivalence de leurs propriétés. Nous ne parlons pas d’enseignement éthique ici, mais d’une entreprise conformément à la loi. Un «mystère» est quelque chose qui se révèle à celui qui craint le Créateur, c’est à dire à ceux qui s’élèvent dans leur auto- correction au niveau de Bina. Ils ne peuvent seulement révéler des choses qui leur étaient auparavant cachées.

Il est dit dans le Midrach Rabba : « Tout ceux qui ont peur de moi et suivent les instructions de la Torah ont toute la Torah et l’ensemble de la sagesse dans son cœur.  » Une condition simple s’applique ici : la similitude des propriétés entre le Kli et la Lumière.

Question: Cet extrait parle de ceux qui  » craignent Son Nom, qui gardent Sa Gloire avec leurs cœurs et leurs âmes …  » Est-ce la même chose ?

Réponse: Non  » peur  » signifie que l’on a un écran et que la Lumière réfléchie au niveau de Bina, alors que «garder Sa Gloire  » est à un niveau supérieur. La Torah contient les paroles de Moshé (Shemot, 33:18 ) : « Montrez-moi Votre Gloire.  » Il s’agit d’un niveau de Hokhma , une foi parfaite , les Kelim qui reçoivent l’ amour du don sans réserve.

D’autre part, nous donnons sans réserve à travers les Kélim/ désirs qui tremblent devant le Créateur, donc nous initions notre  » relation avec le Créateur,  » de façon encore passive – c’est la même chose dans ce monde où nous vivons, sans savoir grand-chose à l’ exception de celui qui nous fournit la nourriture. Dans la spiritualité, c’est tout à fait similaire, une situation analogue précède l’étape suivante – la révélation du Créateur qui nous permet de pénétrer dans Ses lois, Sa nature. Comment faisons-nous cela ? Pour cela, nous devons recevoir la Lumière de Hokhma, cela devient possible que si nous gardons et révélons Sa gloire. Sa gloire est en fait la Lumière de Hokhma .

C’est pourquoi il est dit :  » Montrez-moi Votre Gloire .  » Il s’agit de voir et de connaitre.

Question: Qu’est-ce que veut dire  » craindre le Créateur »? De quoi devons-nous avoir peur?

Réponse: Celui qui expérimente l’inquiétude devant le Créateur a peur de ne pas être capable de Lui plaire au maximum. Nous ne devrions pas nous soucier de nous-mêmes, de nos familles, ou de ce monde, mais uniquement de Lui. Si nous conservons  Sa gloire, c’est révéler la Lumière de Hokhma, c’est encore mieux. Cependant, pour que cela nous devons utiliser non seulement les Kelim du don sans réserve, mais aussi ceux de la réception.

Quant à l’inquiétude, disons que vous aimer et respecter quelqu’un de très bien. Cela signifie que vous pensez constamment à ce que vous pouvez faire pour celui que vous aimez et comment lui faire plaisir .

Question: Qu’est-ce qui plaît au Créateur ?

Réponse: Si vous pensez constamment à ce sujet, vous trouverez la réponse. Il a besoin de votre prévenance. Si vous êtes vraiment impatient de savoir ce qu’Il aime parce que vous voulez lui faire plaisir, c’est déjà la Lumière Réfléchie. Le Créateur se révélera et vous montrera ce que vous êtes censé faire, à une condition : que vous aimiez prendre soin de lui et d’être  heureux d’avoir l’opportunité de Lui faire plaisir.

Dans ce cas, Il interagit avec vous et vous donner du plaisir à la fois à l’un et  l’autre. En faisant cela, vous ressentez l’amour.

Question: A Qui voulons-nous exactement faire plaisir ? Qui est le Créateur ?

Réponse: Vous devez être prudent et ne jamais matérialiser ces notions. «Le Créateur » ( Bo – Ré ) est la propriété du don sans réserve qui se révèle en nous selon le principe « Venez et voyez » ( Bo -Ré ) . Nous «jouons » et nous « nous amusons» avec Lui et Il aime notre  » entreprise. « Nous ne devrions pas traiter cette propriété comme une personnalité, mais plutôt comme la Racine Supérieure.

Question: Que dois-je imaginer avant que cela se révèle en moi ?

Réponse: Il y a certains détails de la perception qui sont intégrés en nous et nous laisse voir la réalité supérieure. Peu à peu, nous passons de l’amour des créations à l’amour du Créateur. Ce niveau est progressivement formé et construit en nous.

Les réponses aux questions fondamentales sont cachées : Pourquoi cette étape apparait au-dessus de notre nature actuelle ? Pourquoi cela contraint nos désirs égoïstes ? Pourquoi les créations sont construites de cette façon? Pourquoi cela est disposé dans la recherche de la création du Créateur qui doit être  » au-dessus de la raison  » et aller à l’encontre de ses désirs ? …

En tout cas, maintenant, nous n’avons pas la moindre idée de qui est le Créateur, nous ne devrions pas « L’esquisser » sous une forme ou une autre.

Question: Comment dois-je être en relation avec la force supérieure en ce moment?

Réponse: Vous devez Lui être en relation par vos amis et votre professeur. Dans ce cas, vous ne pourrez pas faire d’erreurs .

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 13/12/13 , Les Écrits du Baal HaSoulam

La véritable création

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam , « Introduction au Livre du Zohar» : Et pourtant , nous comprenons que, conformément à la Pensée de la Création , il n’y avait pas besoin de créer quelque chose de plus que le désir de recevoir . C’est parce que cette nouvelle création est suffisante pour Lui afin de remplir l’ensemble de la Pensée de la Création, qu’Il avait pensé à nous donner sans réserve. Mais tout le remplissage de la Pensée de la Création , tous les avantages qu’il avait prévu de nous rendre , qui sont la conséquence directe de son essence ( Atsmouto ) , et qu’Il n’a aucune raison de recréer, car ils sont déjà extraits , de l’existence de l’existence , vers le grand désir de recevoir des âmes. Ainsi, nous voyons évidemment que toute la substance dans la Création générée, du début à la fin , n’est que le «désir de recevoir ».

Le Baal HaSoulam souligne qu’il y a Atsmouto, la racine d’origine , à partir de laquelle l’action est originaire. L’action du Créateur est l’être créé. Mais les êtres créés ne proviennent pas du Créateur Lui-même ; Il les crée à partir de rien. Ce qui vient de Lui est la décision, mais la «matière» à partir de laquelle ils sont créés, est produite à partir de rien . C’est l’acte de Création. Le Créateur n’a fait que cela.

Nous sommes incapables de comprendre et de faire cela. Nous révélons chaque pensée, chaque décision, tout ce en quoi l’attitude de Atsmouto envers la création s’exprime. C’est ce que nous ne savons pas du tout. Toutefois, nous découvrons son attitude envers nous. C’est ce qu’on appelle la «pensée de la création. »

Question: Est-ce que nous créons quelque chose de nouveau qui n’était pas dans la création? Sinon, comment pouvons-nous devenir semblables au Créateur ?

Réponse: Non, nous Lui devenons semblables par les propriétés, mais pas par la création. Être Ses créatures, nous ne pouvons pas créer quelque chose de nouveau. Nous accumulons, combinons les forces, de sorte que la ressemblance au Créateur soit formée en nous. Cependant, cela ne peut pas être appelé une «nouvelle création» parce que nous utilisons les forces et les «matières» qui ont été créées. Nous ne créons pas.

Question: Mais la révélation du Créateur, n’est-elle pas la création?

Réponse: Non, le concept de la «création» ( Briya – – בריאה ) signifie quelque chose d’extérieur, s’étendant au-delà des limites de ce qui existe ( Bar – בר ) de « l’existence ex-nehilo » , nous utilisons déjà les moyens existants et nous effectuons r une correction, en imitant la création. Nous révélons ce qui existe déjà et donc nous retournons au monde de l’Infini.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 30/12/13 , Les Écrits du Baal HaSoulam

Les caractéristiques de notre époque

Dr. Michael LaitmanDe nos jours, un très grand conflit est créé entre les élites et les masses appauvries. Avec chaque jour qui passe le fossé entre eux se développe et acquiert des dimensions menaçantes. La tension est de plus en plus grande dans la société. Nous voyons comment les régimes nationalistes, fascistes augmentent progressivement dans de nombreux pays en réaction naturelle à ce qui se passe.

Les élites ne peuvent pas se séparer du mouvement vers la richesse. Avec chaque dévaluation, ils sont de plus en plus riches, tandis que les masses deviennent de plus en plus pauvres et manquent de perspective. Un grave problème est créé dans la société. La tension et la polarité atteignent de très grandes dimensions et commencent déjà à se faire sentir dans les pays développés.

Les pays du tiers monde vivent encore dans la pauvreté et il est peu probable que leurs habitants réussiront à atteindre un état ​​de bien-être. Une question sur l’avenir du monde fait son apparition : Que peut-on faire de tout cela? La sagesse de la Kabbale met en garde contre le développement de tels événements. Ce dont nous avons parlé il y a 10 -15 ans est en train de se réaliser maintenant, d’ailleurs, cela c’est réalisé très rapidement.

Nous pouvons nous attendre à voir des conditions qui ne seront pas bonnes pour nous. Les gens sentent cela. Le sentiment d’aucune fuite possible peut être vu dans leur manque de désir d’élever une famille, de donner naissance à des enfants. Un très grand nombre de personnes vivant dans les pays occidentaux et en Amérique (65 – 70% ) suppose que ce sera bien pire pour leurs futurs enfants que pour eux, donc ils ne veulent pas en avoir.

Dans un tel moment compliqué comme ça, la sagesse de la Kabbale est apparue, une méthode cachée pour changer le mond , qui a attendu ce moment et qui a averti à ce sujet il ya plusieurs années. Nous savons que le Baal HaSoulam s’est rendu en Pologne pour convaincre les gens de la nécessité de changer. Il a écrit à de nombreux dirigeants dans le monde pour essayer d’empêcher la Seconde Guerre mondiale. D’après la Kabbale, le développement de la création est en quatre étapes, il peut donc y avoir quatre guerres mondiales.

La Kabbale commence à proclamer de plus en plus fort qu’elle dispose d’un moyen pour aider le monde qui n’a pas besoin d’autre chose. Nous voyons comment la grandeur et l’importance de scientifiques et de philosophes a baissé, comment les dirigeants des nations sont progressivement impuissants. C’est le mouvement naturel de l’évolution qui ne peut pas être arrêté.

Du congrès virtuel de Moscou «Unité sans frontières  »  Troisième jour 15/12/13 , Leçon 5

Il y a des gens qui atteignent leur monde en une heure

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que je peux dire à une personne qui veut  » atteindre le monde en une heure  » ?

Réponse: Il est dit :  » Il y a des gens qui atteignent leur monde en une heure. » En une heure signifie par une action. Une action ne peut se référer qu’à la connexion. Atteindre son monde dans la spiritualité se réfère à une certaine révélation de la vraie réalité contrairement à notre réalité fictive. Plus fort nous pouvons nous connecter, pour atteindre non seulement un changement quantitatif, mais qualitatif, plus vite nous connaitrons un grand succès et découvrirons un nouveau monde.

Nous nous préparons à un grand convengrès avec cette devise. Bien que cela ne signifie pas que cette devise devrait effectivement être écrite, ce sera notre intention : remplir cette occasion et atteindre le monde spirituel en une heure. Lors du congrès, nous allons rencontrer des gens qui sont loin de nous, des gens qui n’ont pas eu de contact avec nous, ceux qui ont appris à propos de la sagesse de la Kabbale par notre chaîne de télévision ou Internet et ne connaissent pas.

Nous invitons tout le monde et nous espérons et attendons d’eux d’atteindre un sentiment, une compréhension, de ce qu’est la spiritualité ens’incorporant à nous. Nous pouvons le faire dans un court laps de temps pendant les jours du congrès ou même dans les quelques heures où la personne va assister au congrès avec nous. Par conséquent, il est dit: « Il y a une personne qui atteint son monde en une heure.  » Une personne au cours de sa vie ne sait pas où est le plus grand trésor qui peut donner un sens à sa vie. Nous, en revanche, avons un livre spécial , le Livre du Zohar, que nous voulons ouvrir à tout le monde.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 29/12/13 , Écrits du Baal HaSoulam

Le dépassement des pouvoirs humains

Dr. Michael LaitmanLes efforts qui sont nécessaires pour notre avancement sont au-delà des forces humaines, car le désir de profiter seul ne peut pas se libérer de l’égoïsme. Cependant, nous pouvons agir d’une manière qui nous dirige vers la correction au mieux de nos capacités dans les circonstances qui ont été préparées pour nous par la Lumière.

Jusqu’à présent, nos efforts sont associés à notre niveau actuel, c’est-à-dire qu’ils sont au niveau minéral, végétal et animé. Cependant, si nous faisons tous les efforts nécessaires au niveau animé, la Lumière Supérieure commencera à nous influencer et à nous changer. La quantité d’efforts nécessaires sera atteinte et la Lumière Supérieure finira le travail comme il est dit : « a fait des efforts et a trouvé… »

Toutefois, si la Lumière dirige tout ce qu’il y a et influence nos désirs, comment pouvons-nous éventuellement faire des efforts, même les plus infimes mouvements ? Il n’y a rien à part la Lumière et le désir qui s’oppose à elle. La troisième, une force supplémentaire qui nous permet d’agir, est le résultat de la brisure du désir.

Cela signifie qu’il existe de multiples éclats du désir autour de nous qui sont détachés les uns des autres en raison de leur nature égoïste. Si nous avions agi à notre « niveau » et essayé de nous rapprocher avec d’autres, nous « changerions » sous l’influence de la Lumière. Ce monde est la dernière marche la plus basse de l’Univers qui nous permet d’agir contre notre propre volonté. C’est pourquoi quelqu’un est capable de s’unir avec un ami comme s’ils avaient été rapprochés ensemble par la Lumière. Ce n’est pas vraiment réel : les désirs ne changent pas à cause de nos actions, mais notre impact sur la Lumière change et c’est pourquoi le système fonctionne.

Le miracle se produit au niveau de ce monde tellement bas et secondaire qu’il est tout à fait contraire à la spiritualité. D’une part, ce monde est totalement détaché du domaine spirituel, et d’autre part, il nous présente une merveilleuse occasion qui nous permet, grâce à la convergence physique et externe et de fausses actions, d’influencer nos désirs internes. Nos désirs internes ont un impact sur la Lumière qui Répare, qui à son tour commence secrètement à nous influencer jusqu’à ce qu’elle change vraiment notre désir.

Cela signifie que même si nous demeurons dans ce monde et n’avons pas avancé trop loin au-delà des singes, nous avons encore une possibilité interne de saisir l’extrémité d’un fil qui se prolonge pour nous depuis l’En-Haut, qui nous sortira vers le monde de la Lumière Supérieure. Si nous utilisons les voies de recours qui nous sont données et si nous comprenons qu’elles nous sont accordées d’En-Haut, nous allons déclencher l’éveil vital d’en bas (itaruta de-letata) qui à son tour suscitera l’éveil d’En-Haut (itaruta de-leila).

Pour y parvenir, tout ce dont nous avons besoin est une bonne compréhension de la séquence de travail à faire : ce que nous devons exactement atteindre et ce que la Lumière est en réalité. Ce type de compréhension va nous protéger des erreurs et des fausses attentes à propos du salut arrivant sans nos efforts préliminaires, et en pensant qu’avec le temps, tout s’arrangera par soi-même. On ne devrait jamais être induit en erreur de penser qu’il y a des gens qui peuvent facilement surmonter toutes les étapes, et qui n’ont pas à passer par les « 400 ans d’exil ». Ils n’existent tout simplement pas. Nous devrions garder à l’esprit que nous devons tout faire nous-mêmes et travailler dur pour construire un groupe, atteindre l’unité et la garantie mutuelle, et révéler le pouvoir de connexion entre nous.

Si nous nous rendons compte que l’on nous donne tous les recours possible pour atteindre le résultat auquel nous aspirons, pour mettre en œuvre le but de notre vie, nous ne serons pas désespérés, mais plutôt, nous continuerons notre travail et atteindrons le succès. D’ailleurs, quand tous les calculs sont faits, nous aurons à nous élever au-dessus des résultats et comprendrons que la simple possibilité de faire des efforts est en fait la récompense que nous cherchons !

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/11/13, Écrits du Baal HaSoulam