Monthly Archives: avril 2014

Comme un poingt serré

Dr. Michael LaitmanIl est impossible d’attirer la Lumière qui ramènevers le bien à soi, mais tout le monde doit le faire pour les autres. C’est ce qu’on appelle la prière pour son ami. Mon travail particulier est de faire que la lumière donne à l’ensemble du groupe et nous unit plus fortement.

Et puis, selon le degré de l’effort de se connecter, notre concentration tous ensemble, nous découvrons la lumière avec une intensité de plus en plus grande: Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida. Le pouvoir de concentration détermine les niveaux spirituels: 125 niveaux de concentration, l’intensité de la connexion.

Et si je ne le fais pas, qui le fera? Alors ma part restera vide. Il est impossible de ne pas être capable de faire cela parce qu’il ya une partie que je dois corriger.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 06/04/14, Écrits du Ari

Un récipient avec un goulot d’étranglement

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi ceux qui suivent le chemin spirituel vivent-ils les mêmes problèmes que le reste du monde et n’ont pas de réponse pour eux ?

Réponse : Pourquoi dites-vous qu’il n’y a pas de réponse ? Il y a une explication pour chaque problème ; notre manque de correspondance avec la Lumière, qui devrait déjà se révéler en nous. C’est là d’où tous les problèmes découlent.

Si votre désir de recevoir est moins corrigé qu’il devrait l’être, la Lumière qui doit apparaître dans le désir de recevoir est ressentie comme des souffrances, des problèmes, des douleurs et des catastrophes.

La dissemblance avec le désir de recevoir sur les niveaux de la nature minérale, végétale, animale et parlante provoque des crises écologiques : des problèmes avec la végétation, de mauvaises récoltes, des maladies animales ou de personnes, et de toute l’humanité.

Votre désir de recevoir est à blâmer pour tout cela parce qu’il n’a pas encore fait l’objet de la bonne correction. Peu importe quel est le problème, ils découlent tous uniquement de l’absence de similitude entre le récipient et la Lumière.

Supposons que le désir devrait être de 20% corrigé maintenant, mais qu’il le soit seulement à 2 %. Ainsi, 18 % se révèle sous la forme de la Lumière qui fait pression sur le récipient comme l’arrière de la Lumière, sous la forme de souffrances, de problèmes et de misères.

Le mot « problèmes » (« Tsarot » en hébreu) vient du mot hébreu « étroit » (Tsar), et il se réfère à un lieu étroit, un goulot d’étranglement, parce que vous n’ouvrez pas votre récipient. Vous n’avez pas assez de Lumière de Hassadim pour élargir et ouvrir le récipient, et de ce fait la Lumière est devant lui, faisant pression. Vous pouvez sentir cette pression comme des troubles, des problèmes, des maladies et des catastrophes.

Nous devons corriger le problème au même niveau physique où il apparaît, et en même temps demander la correction d’En-Haut, du Créateur, cela fonctionne sur les deux plans. Le Baal HaSoulam dit que nous devrions aller chez le médecin pour obtenir des médicaments et suivre ses instructions, mais en même temps il doit être clair pour une personne que tout cela est inutile et ne dépend que du Créateur, et non du médecin.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 06/04/14, Écrits du Rabash

Sortir de la peau du serpent

Dr. Michael LaitmanDurant la période de l’esclavage égyptien la personne doit clarifier ce qu’on appelle l’exil et la rédemption dans le sens spirituel et non pas dans le sens de notre monde. Si l’on discute avec les gens, on verra qu’ils ont tous des notions différentes de l’exil et de la libération, toutes contraires à celles dont sous-entend la Torah.

La personne ne pourra le comprendre que lorsqu’elle sentira qu’elle n’est plus en mesure de rester à l’intérieur de sa peau, à l’intérieur de ce serpent qui l’étrangle. A aucune condition elle ne sera plus d’accord d’être sous l’autorité de ce serpent, bien qu’auparavant elle vivait parfaitement avec et en recevait du plaisir.

Mais à présent, elle ne voie son salut que dans la possibilité qui s’est ouverte à elle de donner, d’aimer, de réunir et de corriger toute les parties de son âme. Elle perçoit le monde entier comme sa propre âme qu’elle a besoin de mettre en ordre afin de donner au Créateur la possibilité de s’y révéler et de fusionner avec.

Tant que la personne ne prépare pas toutes ces conditions – il ne peut pas y avoir de rédemption. Sinon en quoi cela consistera-t-il? 400 ans d’exil – c’est un processus de changements internes qu’il est nécessaire de passer afin de définir ce qui est appelé matériel et ce qui est appelé spirituel et quel est l’état que la personne attend de la sortie de son exil.

La rédemption – est la révélation de la force du don qui va prendre le pouvoir sur la personne et va la guider. Même en exil en Egypte, la possibilité de donner se révélera à elle. Et alors l’Egypte se transformera en désert et après en terre d’Israël – tout se passera dans le même désir, il n’existe pas d’autre matériel. Tout se réalise dans le même matériel, ce n’est que notre attitude qui change – la façon dont nous travaillons et dont nous utilisons nos ressources.

De la leçon sur un article de  » Shamati  » 09/04/2014

 

Un Temple pur et blanc dans l’âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le signe le plus visible d’être en exil ?

Réponse: Nous voulons atteindre le don mutuel et nous n’avons aucune force pour lef aire; nous voulons donner satisfaction au Créateur , et c’est possible de le faire que par don mutuel entre nous. Notre objectif est de construire une infrastructure appelée la garantie mutuelle. De l’incapacité de le faire, nous nous sentons en exil.

La rédemption signifie que nos désirs sont organisés, reliés, fixés et liés de sorte que nous acquérons la forme du don pur. Cela signifie qu’ils prennent la forme du Créateur, le donneur et aimant. Nous construisons nous-mêmes un modèle, un exemple, une forme semblable au Créateur.

Il y a 125 niveaux de ressemblance de ce genre, 125 parties dans lesquelles nous pouvons ressembler à la caractéristique du don, de l’amour, de plus en plus dans toutes sortes de garantie de plus en plus serrée . C’est le travail d’Israël, et une partie de celui-ci se fait en Égypte, dans le désert, jusqu’à ce que nous atteignons la construction du Premier Temple.

Nous devons sentir tous ces états. Il n’est pas question de construire une structure d’argile et de briques. La construction se fait à partir de notre substance, du désir, où nous corrigeons et blanchissons, ensuite grandit la maison de Kedousha , le Temple ( Beit Hamikdach ) .

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 26/03/14 , le Talmud Esser Sefirot

Une forte connexion au groupe

congrès, groupeQuestion: Qu’est-ce que cela signifie d’être très connecté à un groupe de la bonne façon ?

Réponse: C’est voir mon avenir, toutes les prochaines étapes vers le but, recevoir la récompense; toute ma réalisation est seulement en rapport avec les amis. Et les amis ne sont pas des visages physiques.

Afin d’être en contact avec eux, il ne suffit pas de s’embrasser et de danser avec eux; mais, il est nécessaire de s’unir en un seul cœur, dans un désir.

Et ce désir doit être trouvé en dehors de nous, comme si le cœur sortait de mon corps et était relié à tous les autres coeurs. Si une personne a une telle inclinaison , alors par elle, elle peut comprendre ce que les kabbalistes nous conseillent de faire.

Tous les changements dans la direction de la connexion des coeurs seront corrects, ils nous montrent naturellement, correctement et de façon appropriée la direction de la connexion.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 06/04/14, Écrits du Rabash

Ce que tout le monde ressent intérieurement n’a pas d’importance !

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce que cela signifie qu’un élève se cache de son maître ?

Réponse : Une personne ne peut pas s’ouvrir elle-même complètement, même à soi-même, et certainement pas aux autres, y compris à son professeur. Mais les étudiants doivent clarifier les états qui se présentent entre eux. Ils doivent constamment questionner à ce sujet et clarifier, non pas ce que chacun ressent individuellement, mais la relation entre eux.

Il y a une période dans le travail spirituel où un étudiant a beaucoup de questions, mais pour quelque raison il ne les pose pas et les garde pour lui-même. Même si cela le torture et fait pression sur lui, et le fait se sentir en colère et le bouleverse, il ne peut pas les révéler et les poser. Cela arrive à tout le monde quand on clarifie ces questions par soi-même.

Mais ces questions doivent être clarifiées et posées entre les amis. Si elles ne sont pas personnelles, mais générales, comme cela se révèle dans les récipients parmi nous, elles doivent être clarifiées.

Quoi que chacun ressente à l’intérieur de lui, cela n’a pas d’importance. Ce que nous ressentons entre nous est le récipient pour la révélation de la Lumière et c’est ce qui importe ! Le travail dans le groupe est dans le but de modifier la focalisation de ce que je ressens au fond de moi vers ce que je ressens à propos des autres et de ce qui se passe entre nous.

C’est comme si je regardais à travers des jumelles et que je devais changer constamment la mise au point entre moi-même et tout le monde, tout le groupe, entre ce qui se passe entre nous et pas en chacun de nous.

Alors je comprends que mon attitude négative envers quelqu’un fait du mal à toutes les connexions dans le groupe. Ainsi il ne se peut pas que vous n’aimiez pas quelqu’un, mais vous aimez vraiment les autres. Il n’y a pas de telle chose car en cela, vous corrompez déjà toutes les relations. Et parce que vous ne pouvez pas le tolérer, cela doit être corrigé.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 04/04/14, Écrits du Baal HaSoulam

Recherchez une connexion intérieure

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si la plus grande avancée se produit lorsque vous effectuez les plus grands efforts, devons-nous chercher spécifiquement les endroits où la diffusion est la plus difficile?

Réponse: Lorsque nous diffusons, nous devrions chercher plus de connexion interne avec les gens à qui nous diffusons. La Diffusion dépend de combien nous nous annulons devant eux dans notre diffusion et, en même temps, les influençons.

C’est comme les parents vis à vis  d’un petit enfant. D’une part, les parents prennent soin de lui, le guident, et font tout pour lui, et d’autre part, ils font tout selon sa volonté, pour son propre bien.

Ce devrait être notre attitude envers les gens, comme un parent envers son enfant.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 03/04/14, Q & R avec Rav

C’est très facile de vivre ensemble

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Lettre 13 : Vous devriez savoir qu’il y a beaucoup d’étincelles de sainteté en chacun dans le groupe. Lorsque vous rassemblez toutes les étincelles de sainteté en un seul endroit, comme des frères, avec amour et amitié, vous aurez certainement un très haut niveau de sainteté pour un certain temps, venant de la lumière de la vie… et le salut du Seigneur est en un clin d’œil.

La vérité est qu’il s’agit d’un effort qu’aucun d’entre nous est prêt à faire. Ainsi, nous sommes négligents, paresseux et découragés. Mais à côté de cela, c’est très facile ! Après tout, c’est la façon dont tout est arrangé.

Essayez de faire revivre un organe qui a été séparé et coupé du corps. Peu importe combien d’effort vous effectuez, il ne fonctionnera pas. Mais si nous le fixons au corps, alors il reçoit immédiatement tout ce qu’il faut, toute la nourriture ; il renouvelle l’échange mutuel de matériaux avec le corps et il commence à vivre.

Le récipient ne se trouve pas dans l’un quelconque d’entre nous, mais seulement dans la connexion entre nous. Si nous déplaçons l’importance de nous-mêmes vers la connexion entre nous, vers un espace que nous devons remplir avec un champ dense de puissance de l’amour, alors nous découvrons qu’il n’y a pas de place vide dans le monde, mais plutôt ce qui a spécifiquement été caché se révèle ici.

La chose principale est de clarifier et de révéler où focaliser l’attention, où investir des efforts, et où j’ai besoin d’exiger et de mettre la pression pour une compensation.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 04/04/14, Écrits du Baal HaSoulam

Pas de demande – pas de changement

Dr. Michael LaitmanAfin de faire une demande aussi précise et correcte que possible, correspondant au maximum de ce que nous pouvons tirer de notre état, notre travail doit se concentrer sur la prière. À tout moment nous devons essayer de faire une demande correcte en fonction de sa direction, sa puissance et sa nature. C’est la chose la plus importante.

Si nous nous analysions, nous verrions qu’en fait nous ne demandons pas le Créateur. Et même si nous Lui demandons – nous demandons pour nous-mêmes en regrettant notre état personnel. Et, bien sûr, c’est la manifestation du plus grand égoisme qui soit.

Les gens ordinaires de ce monde qui ne pratiquent pas la Kabbale, se trouvent dans des états bien meilleurs que nous. En effet, ils n’exigent pas du Créateur ni des changements, ni des améliorations, ni une réparation de ce qu’Il a fait d’eux, et ils ne sont pas en désaccord avec Lui.

Ils acceptent tout tel quel, en étant détaché du Créateur. Mais au moins, ils ne viennent pas à Lui avec des réclamations et des revendications en Lui demandant où est la récompense promise. En effet, une telle demande est tout à fait contraire à une prière correcte.

Ce n’est qu’à l’aide du travail dans le groupe que nous pouvons arriver à avoir de tels changements en nous qui nous permettrons de faire une prière correcte. Une personne ne peut pas se maintenir toute seule dans ce processus. Elle recommencera à tout mettre sur son compte et à exiger pour elle-même. Une personne n’a aucune possibilité de former correctement et de mette en ordre sa demande au Créateur. Il n’est possible de le faire qu’à l’aide d’une prière commune.

Il est nécessaire d’acquérir une vision très claire de tous ces concepts : si nous n’obtenons pas de changements sur notre chemin – cela veut dire que nous ne les demandons pas. Puisque tout le progrès spirituel se réalise uniquement grâce à la découverte d’un manque, d’une demande préliminaire.

De la leçon sur l’article du Rabash 07.04.2014

 

 

Souvenez-vous que vous étiez esclaves en Égypte

Dr. Michael LaitmanLe Rabash, « Quelle est la Bénédiction ‘qu’un miracle me soit arrivé en ce lieu’ dans le Travail » : Et en même temps, il dit : « Souvenez-vous que vous étiez esclave en Égypte. » Cela signifie que l’esclave est une mauvaise chose, et une personne veut parfois encore rester  esclave car l’esclave a dit : « J’aime mon maître. »

Cependant, la question de l’exil est selon la mesure de la souffrance et de la douleur que l’on ressent en exil. Dans cette mesure, on peut ressentir de la joie à sa rédemption. Les souffrances que l’on ressent est un récipient qui peut recevoir la Lumière s’il est libéré des souffrances.

Les souffrances que l’on ressent devraient être des souffrances d’être en exil, d’être incapable d’effectuer de véritables actes de don sans réserve. C’est ce que l’on appelle l’exil et l’esclavage.

Toutefois, si une personne ne souffre pas, il est possible qu’elle soit un Égyptien ou même un ministre de Pharaon. L’esclavage doit être contre la volonté de quelqu’un. Elle voudra sans doute être un esclave jusqu’à ce qu’elle atteigne un état où elle voudra s’échapper de l’esclavage de toutes ses forces et par tous les moyens dont elle dispose.

Nous devons imaginer ce que signifie l’exil et l’esclavage ; comment, à travers eux, j’accepte ma nature comme une domination étrangère qui est en moi. Pharaon me pénètre comme une bactérie ou un serpent. Il me remplit, et ne me laisse pas bouger ou même respirer librement. Si je fais quelque chose, il avale tous les fruits de mon travail, transformant ainsi tout à son avantage.

Si je ne fais pas la distinction entre lui et moi, je fais tout pour lui sans acompte ou reconnaissance. Je pense que je veux me remplir moi-même et non pas Pharaon parce que je m’identifie à lui. C’est ce qu’on appelle le niveau animal.

Si je commence à travailler consciemment pour Pharaon, c’est déjà un véritable péché. C’est une Klipa (écorce). Si je commence à le haïr et à m’opposer à sa domination, c’est le travail en exil. C’est ainsi que les sept années de famine arrivent dans lesquelles je vois que je ne peux rien faire, et tout se passe comme si c’était pour le bien de Pharaon. Cependant, je ne le veux pas et je ne l’accepte pas ! Ainsi, notre lutte se déclenche jusqu’à ce qu’elle atteigne sa fin.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/04/14, Écrits du Rabash