Monthly Archives: avril 2014

Un voleur honnête

Dr. Michael LaitmanUn récipient ne peut recevoir uniquement son matériau, le désir de prendre du plaisir. Sinon, il n’y a pas de création. Mais cette créature fait des actions de don sans réserve comme le Créateur, avec une intention afin de donner, mais elle donne par l’intermédiaire de son récipient réceptif.

Soit elle reçoit afin de donner soit elle ne reçoit rien dans ses récipients en dépit de tout son désir de recevoir, et c’est ce qu’on appelle le degré de son don sans réserve.

Par exemple, je suis invité à une célébration où ils utilisent des couverts qui coûtent cher en argent et en or. Je viens à la fête et l’hôte me dit : « Je sais que vous êtes un voleur, mais je vous demande de vous retenir cette fois. Je désire grandement que vous soyez ici ce soir alors je vous demande d’être un homme. Vous devriez savoir que je crois en vous, ne faites rien de honteux ! »

J’arrive et toute la soirée, je ne peux même pas manger une miette, ni même goûter une cuillerée de crème glacée ou une gorgée de vin. Cela parce que j’ai peur que si je prends un quelconque ustensile dans ma main, je ne serai pas capable de me retenir et je le mettrai dans ma poche.

Ainsi, toute la soirée, je ne mange rien, ne bois rien, ne touche à rien, et je ne fais que me promener au milieu de tous. Mais j’ai fait un effort pour être dans le monde spirituel et je mérite une récompense pour mes efforts. C’est-à-dire, nous commençons par nous arrêter nous-mêmes et par ne toucher à rien.

Mais c’est un travail très difficile car j’avais faim et soif et j’ai lutté avec mon désir de recevoir pour voler un ustensile ! C’était un tel atout précieux, un ustensile volé serait suffisant pour toute une année de bonne vie, sans pauvreté. Si nous volons un peu de spiritualité, alors il est possible de bien exister dans le monde physique…

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23/03/14, Écrits du Baal HaSoulam

Sept milliards d’exilés

congrès, groupeAujourd’hui, nous sommes à la fois dans l’exil spirituel et matériel, car il n’y a pas de connexion entre nous, aucune lumière de la rédemption ne brille parmi nous, et le Créateur ne se révèle pas dans aucune connexion entre nous. Il ne fait aucun doute que cela est considéré comme l’exil. Le fait que nous sommes sur le territoire de l’Etat d’Israël n’indique rien. La terre d’Israël est un peuple lié à un désir partagé directement au Créateur ( Yashar – El ). Nous sommes en exil , mais en dépit de tout cela, nous essayons d’atteindre la rédemption, ce qui signifie corriger nos désirs afin de donner et de découvrir la lumière en eux.

Le monde entier, tous les sept milliards, est en exil par rapport à l’état futur de la rédemption. C’est parce qu’ils attendent de découvrir la lumière de la rédemption, de découvrir le Créateur, et de voir la totalité de la réalité infinie, tous les mondes . Mais en attendant, ils sont en exil.

Il y a des gens comme nous qui sentent qu’ils sont en exil, mais tout le reste ne le sent pas. Comme en Egypte , il y avait des gens comme eux et il y en avait d’autres. Certaines personnes ne se trouvaient pas un exil et voulaient y rester.

L’essentiel est de comprendre que nous sommes un désir de recevoir, qui est dans un état ​​de destruction, l’exil . Par le degré de la correction et de l’élévation de l’étincelle au-dessus du désir de recevoir, la rédemption arrive. Il est nécessaire d’interpréter ces concepts de cette façon et de ne pas les attribuer à notre corps, à ce monde imaginaire .

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 27/03/14 , Écrits du Baal HaSoulam

Quelqu’un travaille à ma place!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel type de connexion avons-nous besoin pour nous corriger que nous ne nous sentons pas?

Réponse: Nous devons atteindre la réciprocité afin que personne ne  travaille sur soi-même, mais seulement à l’extérieur de soi-même, pour les autres. Si chacun travaille à l’extérieur de soi-même, alors avec cela nous créons un réseau de connexion entre nous appelé la garantie mutuelle.

Etre garant signifie que je travaille pour vous, vous travaillez pour lui,lui pour quelqu’un d’autre, et un autre pour moi. Je ne sais pas à qui va ce que je fais.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale 27/03/14

L’étrange don à soi-même

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le travail de satisfaction du désir de l’autre est appelé une «intention» ?

Réponse: C’est appelé une «intention» parce que je me sers de tout ce que j’ai afin de satisfaire le désir de l’autre.

Je peux travailler seulement avec les désirs. Il y a le travail appelé « préparer les Kelim » : C’est le don pour le don , le niveau de Bina . Et il y a un travail spirituel , recevoir  dans le but de donner.

Mais je travaille toujours avec le désir. Si je travaille avec mes désirs, c’est ce qu’on appelle  » afin de recevoir  » et si je travaille avec les désirs de l’autre, c’est ce qu’on appelle  » afin de donner. »

Dans tous les cas, le travail est fait avec les désirs et l’intention et me montre pour qui j’agis : pour recevoir ou pour donner. L’intention est mon plan de travail . L’intention dans le but de donner signifie que je travaille avec le désir de l’autre au-dessus de mon propre désir et utilise toutes mes capacités pour l’aider et le satisfaire.

Mais en fait, ses désirs sont les miens. Ils déversent tout simplement une sorte de poussière sur mes yeux ce qui  m’empêche de voir qu’ils sont miens et que tout cela est moi-même. Je travaille donc en  essayant de répondre à ces désirs, qui me sont apparemment étrangers, mais en fait je me satisfaisais. Après cela, je vois que tout cela m’appartient. Alors, pourquoi ai-je eu à travailler en vue de cet étrange don ? C’était pour avoir besoin de créer une relation avec un autre et ainsi ressentir le Créateur à travers lui .

De la préparation pour le cours quotidien de Kabbale 24/03/14

Le travail dans l’exil d’Égypte

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il est dit que l’amour s’est révélé lors de l’exil d’Égypte. Quelle correction est effectuée en Égypte ?

Réponse : Il existe de nombreuses corrections là-bas : le détachement de Jacob, le détachement de Joseph, la connexion à Moïse, tout cela est au-dessus de la volonté de recevoir qui grandit constamment ; la fin des sept années de famine et les plaies d’Égypte sont tous de nombreux discernements intérieurs, car ils sont la préparation du récipient. Il est dit que toute la différence entre l’exil et la rédemption est la lettre Aleph (dans le mot en hébreu), dans la révélation de la Lumière, la révélation du Créateur. En exil, vous devez découvrir dans quelle mesure le Créateur vous manque, parce que sans Lui vous ne pouvez pas vous connecter aux autres.

Ce n’est que lorsque vous accumulez et recueillez tous ces désirs, ces passions, la douleur de ne pas être en mesure de révéler le Créateur, ce qui signifie l’attribut du don sans réserve parmi les amis, quand vous regrettez de ne pas pouvoir vous connecter à eux et que vous faites encore un effort pour découvrir l’amour, la connexion sans vous prendre en considération, et que vous ne pouvez pas le faire, alors vous atteignez les dix plaies d’Égypte par lesquelles vous vous détachez déjà de Pharaon. Avant cela, vous ne pouviez pas vous détacher de lui.

Moïse en vous est prêt à le faire, mais le peuple d’Israël ne l’est pas. Jusqu’au dernier moment vos désirs entendent seulement qu’ils devraient sortir d’Égypte, qu’ils devraient se préparer, que ces désirs corrompus recevront des coups, et que les désirs qui sont focalisés sur le Créateur pourront être différés. C’est un travail très dur, mais cela ne devrait pas nous arrêter car c’est le travail en Égypte. Sinon, nous n’atteindrons pas la rédemption. Nous ne serons pas récompensés de l’aide du Créateur, dont la « main puissante » conduira les Israélites hors d’Égypte » jusqu’à ce que nous arrivions à la fin de notre effort, en essayant de surmonter tous les problèmes, les échecs, et la sensation de lourdeur.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 26/03/14, Le Zohar